18 mai 2007
INTERVIEW D'ELODIE JOMAT
INTERVIEW EXCLUSIVE D’ELODIE JOMAT – Mardi 15 mai 2007
Extraits
(Retrouvez
à la fin de ces extraits, la version PDF de l’interview dans son intégralité)
Elodie Jomat est une jeune femme de 30 ans. Directrice de
magasin et vice-présidente du groupe PRG 06, malgré un agenda chargé, elle a
accepté de me rencontrer et de répondre à mes questions.
Elle a débuté tôt dans la politique : dès l’âge de 22 ans, et de suite au Parti Radical de Gauche, de simple militante, elle a vite senti le besoin de s’impliquer davantage de par l’impulsion qu’a pu lui apporter Jean-Michel Galy, Président du PRG dans les Alpes-Maritimes.
Cendra : Question plus personnelle maintenant ! Quand est-ce que vous vous êtes engagée politiquement ?
Elodie Jomat : Oh ! depuis toute petite
(rires)
Pour le PRG, je crois… 22
ans ! Simple militante, aux côtés
de Jean-Michel Galy, qui est le président du PRG (des Alpes-Maritimes),
et qui est quelqu’un qui a un charisme extraordinaire. Il peut avoir des idées
utopistes, ce sont des idées du PRG ! mais auquel j’adhérais complètement.
Et puis après le 21 avril, j’ai eu le désir de m’investir davantage. Je me suis
présentée une première fois aux cantonales dans le 11ème canton. Ça
c’était le tout début, il y a 3 ans.
Elodie Jomat est restée très positive et combattive quant aux élections législatives. Elle a « accusé le coup », comme on dit, il faut être réaliste, mais ne pas perdre le sens des priorités et je peux vous dire qu’elle mènera le combat de main de maître, avec toute la gentillesse qui la caractérise. C’est une femme proche des réalités du monde du travail (elle est en train de recruter du personnel), mais proche également des gens simples, et des jeunes.
Cendra : Et c’est bien. Il y a beaucoup de retard en
France concernant les femmes en politique.
Elodie Jomat : Tout à
fait ! Après, je vous avouerai que ce n’est pas évident par rapport à mon
métier, car j’ai un métier qui demande
beaucoup d’investissement personnel. Allier les deux, c’est difficile mais en
même temps, c’est ce qui fait ma force parce que je suis toujours au contact de la réalité. C’est-à-dire, que
ce soit de par ma fonction de directrice de magasin ou par l’ensemble des
employés avec qui je travaille, je connais leurs problèmes au quotidien. Là, je
vais ouvrir un magasin sur Grasse et le bassin de l’emploi y est très difficile
parce que il y a un taux de chômage à 12.5% alors que la moyenne nationale est
8.5%. Tous les petits jeunes que je rencontre sont des jeunes de moins de 25
ans qui n’ont aucune expérience professionnelle et qui galèrent depuis deux
ans, qui ont du mal parfois à aligner 2 mots et qui sont dans la difficulté. Cela, je m’en rends compte au quotidien
et je doute que tout le monde ait la même vision de la société. On ne donne pas
leur chance à tous ces gens-là!
Je peux vous dire que je fais
des entretiens d’embauche en ce moment. Il y en a qui pleurerait pour avoir un job, qui sont hyper motivés.
Il suffit juste qu’on leur tende la main, qu’on les aide juste à trouver leur
premier emploi !
Cendra : c’est pour cela que la proposition de Ségolène
Royal est intéressante…
Elodie Jomat : Elle EST intéressante !
Indispensable ! Du moment que le « môme » a un pied dans le
monde du travail , il sera capable de montrer qu’il en veut ! Il faut
juste l’accompagner.
Son cheval de bataille ? L’environnement ! Elodie
Jomat ne tarit pas de mots dès qu’on lui parle jeunes et environnement !
Beaucoup de choses sont à faire pour offrir aux générations futures et même à
la jeune génération d’aujourd’hui un monde habitable, car, il peut y avoir le
problème du pouvoir d’achat, de l’emploi, mais sans un environnement propre, à
quoi bon ? Elodie a bien conscience que la population ne considère pas
l’environnement comme une priorité, mais elle comprend également les soucis des
gens simples, au quotidien.
Cendra : Le racisme aussi… Par exemple, l’autre
jour, je vois une femme (d’origine africaine) qui monte dans le bus avec une
jeune enfant dans ses bras (la petite était tout ensommeillée). J’ai dû
insister pour qu’elle s’assoie. Elle n’y croyait pas, que quelqu’un lui laisse
la place !
Par contre, j’ai vu sur votre
site que vous êtes très engagée aussi au niveau de l’environnement…
Elodie Jomat : Complètement ! C’est mon
cheval de bataille !
D'autant que ma
passion, c’est le vélo. C’est vrai qu’en ce moment, c’est un peu plus difficile
mais quoi qu’il en soit, on garde toujours 2 sorties par semaine. C’est le seul
moment où je m’accorde, le dimanche matin et un soir dans la semaine ou une matinée,
je pense que quand on le veut, on peut, un instant où on a besoin de vider
l’esprit pour se reconstruire.
Cendra : Mais qu’est-ce que vous voulez faire pour
l’environnement, qu’est-ce qui es faisable et ne pensez-vous pas que la
position de Nicolas Sarkozy soit dangereuse dans ce sens qu’il est pro
américain ?
Elodie Jomat : La défense de l’environnement
doit, tout d’abord, se concevoir au niveau international. Chacun doit également
faire les efforts chez lui, au quotidien, par des petits gestes comme trier les
déchets, favoriser les emballages recyclables, favoriser les énergies
renouvelables, ou quand on construit sa maison, par rapport à l’isolation …
mais au départ, le principal problème environnemental, c’est faire respecter
les accords de Kyoto, faire que chaque pays, en terme d’industrie, fasse
vraiment des choix clairs et précis. Iil faut développer les énergies
renouvelables et mixer les énergies renouvelables. Il faut résister aux
lobbies. Il faut prendre des décisions courageuses. Et c’est là que la
politique de Nicolas Sarkozy m’inquiète, c’est que, de pas son positionnement
très économique, ses relations, ses influences, aujourd’hui, il est très
dépendant de ces lobbies. Je doute qu’il puisse prendre des décisions
courageuses comme taxer les pollueurs.
Avec dynamisme donc, charisme, lucide, Elodie Jomat a débuté
sa campagne très tôt. Normal, quand on débute une carrière politique, il faut
se faire connaître ! Et puis, le rapport avec les gens, elle aime !
Cendra : et la campagne actuelle ?
Elodie Jomat : Eh
bien, j’ai été très agréablement surprise, même étonnée, parce qu’en fait, j’ai débuté très tôt, dès
le mois d’octobre, pour me faire connaître. Après, on est arrivé sur la phase
présidentielle et on a commencé à travailler pour Ségolène Royal et aujourd’hui
son programme, on le retrouve également dans le mien dans un certain nombre de
points, donc je le soutenais, forcément. Je vous avoue qu’au début l’accueil
n’a pas été toujours extraordinaire. Puis, on fait pas mal de réunions
d’appartement, de débats participatifs dans des bars qui nous ont permis
d’échanger sur un certain nombre de points avec les concitoyens. Je crois que
sur tous les commerçants avec qui j’ai parlé, j’ai reçu un accueil négatif 2
fois ! C’était extraordinaire ! On a un très bon accueil.
C’est-à-dire qu’aujourd’hui, certes Ségolène n’était pas très populaire (65%
ont quand même voté Sarkozy…) par contre… je ne sais pas… parce c’est une jeune
femme candidate, parce que c’est le fait d’avoir la personne en face de soi,
j’ai eu un accueil extraordinaire : « Ah c’est vous, on est content
de vous voir, c’est tournée générale pour Elodie ! » Des gens ravis
de pouvoir échanger en fait !
Cendra : Vous dégagez aussi une image de femme
dynamique et positive…
Elodie Jomat : Moi, j’adore pouvoir parler avec les gens, les rencontrer, et voilà, moi, une campagne électorale,, ça me redonne la pêche, et j’ai hâte d’y retourner ! C’était fatiguant mais c’est une belle expérience !
Je vous avoue que des mots ressortaient très fréquemment
durant l’interview : aujourd’hui, humain, chance, environnement,
confiance, des mots entrecoupés de rires, et qui révélaient un profond
humanisme, une réelle inquiétude pour l’avenir, une énergie et un optimisme
communicatifs, des images qui semblent être fidèles au parti qu’elle incarne,
le Parti Radical de Gauche. Avec Elodie Jomat, l’avenir a de l’avenir !
Elodie Jomat : Mais
je reste convaincue que l’Homme est profondément bon et je garde espoir car je
fais confiance en l’autre. C’est important. Vraiment faire confiance en l’autre,
et peut-être que l’on va vivre des moments difficiles mais on saura rebondir. On
tire toujours des leçons du passé. Je suis fière d’être française parce que
c’est vrai qu’on a une histoire qui montre qu’on a toujours su rebondir.
Cendra : Et ne
trouvez-vous pas, justement, que Ségolène défend cette image de la
France ? Pour moi, il y a un certain passé de la France qu’il faut
absolument préserver, tout en ayant une dynamique actuelle !
Elodie Jomat : Et ne pas oublier notre histoire et une
culture…
Cendra : C’est ça qui fait la richesse de la
France ! L’ humanisme…
Elodie Jomat : On est riche, on est humain. Moi, les valeurs
républicaines, j’y crois énormément, et on a cette chance, en France d’avoir
des valeurs fortes et c’est là-dedans, c’est vraiment dans ces valeurs qu’il faut croire, les valeurs
républicaines. On a tendance à les oublier. On les interprète mal,
malheureusement.
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Merci, Elodie Jomat d’avoir
accepté cette interview d’une simple « bloggeuse »
Cendra
Elodie Jomat : http://www.elodie-jomat.fr/
Adresse : 79, avenue Cyrnos - 06100 NICE
Téléphone fixe : 04 93 44 84 50
Téléphone portable : 06 63 36 47 73
Alpes Maritimes (06)
Fédération des Alpes-Maritimes
Adresse :
Adresse : 79, avenue Cyrnos - 06100 NICE
Tél : 06 62 62 52 54
Description :
Président : Jean-Michel GALY
Porte-parole : Jean-Christophe PICARD (membre du bureau national)
Secrétaire : Alain DUTERTRY
Trésorière : Stéphanie BRAGANTI (membre du secrétariat national)
E-mail : prg06@free.fr
Site Internet : prg06.canalblog.com
Au niveau national :
- Le Président : Jean-Michel BAYLET
- Le délégué général : Yvon COLLIN
- La
secrétaire générale : Elisabeth BOYER
- Trésorier : Jean-Bernard BROS
- Le délégué général adjoint : Patrick MOLINOZ
- Les secrétaires généraux adjoints : Eric MONTES (Formation) - Paul DHAILLE (Action politique)
- Trésorier adjoint : José GONZALES
Pour en savoir plus, le site national : http://www.planeteradicale.org/asp/index.asp
L'intégralité de l'interview à télécharger ici :
INTERVIEW_ELODIE_JOMAT_15_mai_2007
Retrouvez l'interview du 30 mai 2007 d'Elodie Jomat sur : NICE PREMIUM
NEWS, my dear...
Bon, vous devriez avoir dans la journée l'interview exclusive d'Elodie Jomat avec les fautes enfin corrigées (grrr, mes doigts fourchent), et l'interview d'un autre élu au début de la semaine.
Bisous les internautes qui viennent me voir.....
CENDRA
SONDAGES sur la nomination de François FILLON
(Mais ils ont dû oublier de m'appeler... Pas de coup de fil que je puisse donner mon avis...) Et sincèrement, je ne vois pas pourquoi je continue de diffuser des sondages. Encore des chiffres. Et il ne faut pas s'y accrocher. La seule chose importante pour moi est la restructuration du Parti Socialiste, le refondement de sa ligne de conduite, de ses idées. S'il n'y a pas de changement profond et rapidement, après les législatives, je me poserai sérieusement la question de mon "appartenance" au parti. D'ailleurs, je n'aime pas ce mot "appartenance". On appartient à personne. Par contre, si on se sent transporté, par un élan, par une personnalité, non pas parce qu'il a du charisme ou je ne sais quel charme (car ça, cela ne dure pas), alors, on peut déplacer des rivières. Je sens que je traverse un nouveau cap, une nouvelle frontière de la politique. Quand j'aurai fini de me traiter de cruche, je pourrai peut-être être plus efficace. J'ai du mal à redescendre sur terre parfois. Parce qu'avec ce qui s'y passe, on n'a pas trop envie. Mais il faut connaître ses combats : qu'est-ce qui me touche, qu'est-ce qui me donne envie de... Plein de questions auxquelles je ne me réponds pas ! La lutte contre la violence envers les enfants, c'est certain. La lutte contre le chômage, mais pas à n'importe quel salaire... L'emploi rémunéré à sa juste valeur, les formations adaptées. Les associations, mais plus encadrées. La protection de la santé, mais avec une surveillance rapprochée des abus et des fraudes. Le développement des énergies renouvelables, la protection de la planète.
La recherche bien sûr, mais pas à n'importe quelle braderie de l'éthique. L'éducation, prioritaire aussi, avec le soutien scolaire, mais avec un personnel formé pour cela. Pas forcément les professeurs. Un partage. Je l'avais proposé lors de débats participatifs. L'accompagnement à la scolarité peut créer des emplois. Mais il est vrai que Ségolène voulait éviter les associations côtées en bourse... La carte scolaire : le choix deux ou trois établissements me semble raisonnable.
La justice : son indépendance. L'après justice ? Plus de structures adaptées pour les petits délinquants, les séparer également des grands délinquants ou des criminels.
De l'humain, mais de la rigueur. De la vie. Pour permettre la vie de se développer dans le respect de chaque être.
Peut-être ce n'est pas du socialisme.
CENDRA
Sondage Opinion Way pour Le Figaro et LCI réalisé les 16 et 17 mai
La nomination de François Fillon comme Premier ministre est plutôt bien
accueillie par les Français. Soixante-et-un pour cent d'entre eux
estiment en effet que c'est une bonne chose, selon un sondage paru
vendredi dans Le Figaro et sur LCI. En revanche, 38% des personnes interrogées pensent que cette nomination est une mauvaise chose.
François Fillon est considéré comme un homme courageux par 68% des
Français. La majorité d'entre eux le jugent aussi compétent (65%),
sympathique (53%) et capable de faire les réformes dont la France a
besoin (52%).
Par ailleurs, 71% des Français estiment qu'une nomination de Bernard
Kouchner comme ministre des Affaires étrangères serait une bonne chose.
La nomination annoncée d'Alain Juppé comme ministre du Développement
durable, des Transports et de l'Aménagement du territoire soulève
beaucoup moins d'enthousiasme, puisque 55% des personnes interrogées
pensent que ce serait une mauvaise chose contre 43% d'un avis opposé.
- Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1.073 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé en ligne les 16 et 17 mai. Cet échantillon a été constitué selon la méthode des quotas. (AP)
Législatives : l'UMP obtiendrait la majorité absolue
NOUVELOBS.COM | 18.05.2007 | 12:13
Selon un sondage BVA, l'UMP
disposerait de 317 à 381 députés, contre 151 à 200 pour le PS. Le Mouvement
démocrate pourrait emporter, au maximum, 4 sièges.
la France
D'après cette étude réalisée pour Orange et la presse quotidienne régionale, le
PCF conserverait entre 14 et 21 sièges, contre 21 aujourd'hui, les députés
écologistes seraient 1 ou 2 (3 aujourd'hui) et les divers droite entre 4 et 11
(projection faite sur
36% pour l'UMP
Selon BVA, le Mouvement démocrate de François Bayrou pâtira du fait que l'UMP maintiendra
ses candidats contre les siens au second tour.
La projection précédente de BVA (7 mai) était la suivante: 288 à 344 députés
UMP, 158 à 200 PS, 8 à 13 bayrouistes, 14 à 18 PCF, 4 à 7 divers droite, 0 à 6
écologistes, 0 député FN.
Le nombre de députés UMP est aujourd'hui de 350 (+ 9 apparentés), le nombre de
députés PS de 141 (+ 8 apparentés) et la formation de François Bayrou dont la
quasi-totalité des députés a rallié Nicolas Sarkozy est forte de 26 membres (+
3 apparentés).
Au premier tour le 10 juin, l'UMP recueillerait 36% (+1) et le PS (avec PRG et
MRC) 30% (=).
Profitant selon BVA de la forte exposition médiatique liée à l'annonce de son
lancement par François Bayrou, le Mouvement démocrate gagnerait trois points, à
12%.
Les deux tiers des sympathisants de l'UDF choisiraient un candidat issu de ce
nouveau parti, qui jouera un rôle important dans la vie politique selon 65% des
Français.
Le Front national est stable à 8%.
Les Verts reculent de 2 points, à 4%, comme l'extrême-gauche, qui recule à 3%.
Le PCF est crédité de 3% (=) et les autres candidats de droite de 4% (=).
8% (+1) des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
BVA précise que la matrice de transfert des voix du premier tour vers le second
tour tient compte à la fois des configurations de 2002 tout en intégrant les
rapports de force UMP/UDF du 22 avril 2007 dans les circonscriptions où l'UDF
n'était pas présente en 2002 ainsi que les cas particuliers où un député UDF a
rejoint l'UMP.
- Sondage réalisé par téléphone les 14 et
15 mai auprès d'un échantillon de 840 personnes inscrites sur les listes
électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
(méthode des quotas). (AFP)
COMPOSITION DU GOUVERNEMENT FILLON
Alors que François Fillon a été nommé premier
ministre, jeudi 17 mai, la composition du gouvernement se précise. Il devrait
être annoncé vendredi matin et serait composé de quinze ministres et plusieurs
secrétaires d'Etat. Mais des ultimes arbitrages devraient intervenir jeudi
soir, notamment pour parvenir à la parité promise par Nicolas Sarkozy.
Premier ministre : François Fillon.
Ministre d'Etat, chargé de l'environnement, de l'énergie et des
transports : Alain Juppé (il pourrait également hériter de
l'industrie).
Affaires étrangères : Bernard Kouchner.
Intérieur : Michèle Alliot-Marie.
Justice : Rachida Dati.
Immigration et identité nationale : Brice Hortefeux.
Défense : Hervé Morin.
Stratégie économique et emploi : Jean-Louis Borloo.
Budget (ou comptes) : Eric Wœrth.
Affaires sociales : Xavier Bertrand.
Education : Xavier Darcos.
Recherche et enseignement supérieur : Valérie Pécresse.
Santé et sport : Roselyne Bachelot.
Agriculture : Christine Lagarde.
Culture : Christine Albanel.
Cohésion sociale : Christine Boutin.
Secrétaire d'Etat aux affaires européennes : Jean-Pierre
Jouyet.
D'autres
secrétaires d'Etat pourraient faire partie du gouvernement, dont
l'ex-socialiste Eric Besson.
Source : Le Monde.fr
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Un peu plus de détails (cliquer sur la photo)
GOUVERNEMENT FILLON
Les hypothèses de resserrent pour
le gouvernement Fillon
PARIS (Reuters) - A la veille de l'annonce probable du
gouvernement de François Fillon, les hypothèses se resserrent et les rumeurs
jeudi se faisaient plus précises.
François Fillon, nommé Premier ministre par le nouveau
président de la République, a reçu dans l'après-midi Jean-Louis Borloo, Xavier
Bertrand, Michèle Alliot-Marie, Rachida Dadi, l'UDF Hervé Morin et
l'ex-ministre socialiste Bernard Kouchner.
Leur visite à Matignon semblait confirmer leur appartenance
à la prochaine équipe gouvernementale.
Jean-Louis Borloo, qui a en outre été reçu par le chef de
l'Etat à l'Elysée, aurait un grand ministère de la stratégie économique, des
entreprises et de l'emploi et Bernard Kouchner, symbole d'ouverture à gauche,
celui des Affaires étrangères.
Xavier Bertrand, qui était cité pour le ministère des
"Comptes", aurait finalement un portefeuille de la
"Réforme" ou des affaires sociales. Le député Eric Woerth, trésorier
de l'UMP et de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, hériterait de
celui des Comptes et partagerait Bercy avec Jean-Louis Borloo, ex-ministre de
l'Emploi.
Le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre Alain Juppé
serait le seul ministre d'Etat, avec un portefeuille englobant environnement et
développement durable, gestion de l'eau, énergie et transports, dit-on de
sources proches de la direction de l'UMP et du chef de l'Etat.
L'ex-ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, reçue elle
aussi jeudi à l'Elysée, hériterait d'un ministère de la "Sécurité
intérieure" et Brice Hortefeux, fidèle lieutenant de Nicolas Sarkozy et
également reçu par lui, ferait aussi partie du gouvernement, dit-on de mêmes
sources.
Selon un proche du chef de l'Etat, il hériterait d'un
ministère englobant la coopération, l'aide au développement, l'immigration et
l'intégration.
Le ministère de la Défense reviendrait à Hervé Morin,
président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, qui serait le seul
représentant des centristes parmi les ministres.
SECRETAIRES D'ETAT
Un moment attribuée par la rumeur à un autre député UDF,
Maurice Leroy, l'agriculture et les négociations commerciales reviendraient à
l'ex-ministre du Commerce extérieur Christine Lagarde, familière des
négociations à l'OMC.
L'éducation irait à Xavier Darcos, qui a déjà été ministre de
l'Enseignement scolaire, et la culture à Christine Albanel, ancienne
collaboratrice du président Jacques Chirac et présidente de l'Etablissement
public de Versailles.
L'ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, Rachida
Dati, aurait pour sa part le portefeuille de la justice et la députée et
porte-parole de l'UMP Valérie Pécresse celui de l'enseignement supérieur et de
la recherche.
La députée européenne Roselyne Bachelot, très proche de
François Fillon "qui tenait à ce qu'elle soit au gouvernement", selon
un responsable de l'UMP proche de Nicolas Sarkozy, se verrait confier le
portefeuille de la Santé et des Sports.
Sont également cités par plusieurs sources pour un
portefeuille social la députée UMP Christine Boutin et l'ex-secrétaire général
de l'Elysée Frédéric Salat-Barroux, mais plutôt pour un secrétariat d'Etat.
De fait, en plus des 15 ministres, dont sept ou huit femmes
- parité oblige -, plusieurs secrétaires d'Etat pourraient être nommés
vendredi, dont Jean-Pierre Jouyet, ancien collaborateur du Premier ministre
socialiste Lionel Jospin, aux Affaires européennes.
Selon une source proche du chef de l'Etat, ce pourrait être
aussi le cas de l'ex-"M. Economie" du Parti socialiste Eric Besson,
qui aurait un portefeuille de la "prospective économique".
Le président d'Emmaüs-France, Martin Hirsch, plutôt classé à
gauche, à qui Nicolas Sarkozy a déjà demandé de réfléchir à la mise en oeuvre
d'un "revenu de solidarité active", pourrait aussi être secrétaire
d'Etat - une source proche de la direction de l'UMP parle du logement.
Enfin, Nicolas Sarkozy a reçu une des jeunes pousses de
l'UMP, Rama Yade, mais on ignore si c'était pour lui proposer un poste au
gouvernement.
En revanche, l'ancien ministre socialiste des Affaires
étrangères, Hubert Védrine, un temps pressenti pour le Quai d'Orsay, ne serait
pas au gouvernement mais se verrait confier une "mission" comme son
ancien collègue Claude Allègre.
17 mai 2007
J'VAIS VOMIR...
Fin des consultations pour
la formation du gouvernement
PARIS (Reuters) - Le
nouveau Premier ministre, François Fillon, a reçu jeudi après-midi à Matignon
Jean-Louis Borloo, Xavier Bertrand, Bernard Kouchner, Michèle Alliot-Marie,
Rachida Dati et Hervé Morin, pressentis pour intégrer le futur gouvernement.
Rachida Dati,
ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, serait à
la tête du ministère de la Justice.
Jean-Louis Borloo, ministre
sortant de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, est cité pour un
grand ministère de la Stratégie économique, des Entreprises et de l'Emploi.
Xavier Bertrand,
ex-ministre de la Santé et des Solidarités, et également porte-parole de Nicolas
Sarkozy durant la campagne, serait pressenti pour les Affaires sociales et
l'Emploi.
L'ancien ministre
socialiste Bernard Kouchner serait au ministère des Affaires étrangères.
Michèle Alliot-Marie,
ministre sortant de la Défense, se verrait confier le portefeuille de
l'Intérieur.
Hervé Morin, président du
groupe UDF de l'Assemblée nationale sortante, lui succéderait à la Défense.
La liste
du nouveau gouvernement, une équipe de quinze membres, sera connue vendredi
matin. Le premier conseil des ministres se tiendra dans l'après-midi.
Laissez-moi gerber...... là !
PETITE ANALYSE PRESIDENTIELLES
Polémiques, pas polémiques... Bref, écoutons les chiffres, juste les chiffres.
Certes, 2007 est l'année de la plus forte motivation au niveau des inscrits et du nombre de votants :
24.371.647 en 1965 contre 35.907.015, sans oublier l'évolution démographique mais là, ça devient compliqué...
Allez, juste une pyramide des âges, pour la forme :
... C'est un progrès, mais... concernant le pourcentage de votants, l'année 2007 n'est pas le meilleur cru !
En 1965 : 84.3%
En 1974 : 87.3%
En 1981 : 85.9%
2007 : 83.97% ... seulement.
Il y a eu pire. Le plus bas avec 68.9% mais c'était en 1969... (ça ne compte pas !) et en 1995 et 2002 avec 79.7%.
Les pourcentages ne disent pas tout, car il faut l'avouer, un plus grand nombre d'électeurs s'est déplacé mais la motivation n'était pas si grande puisque le pourcentage de votants par rapport aux inscrits n'est pas meilleur. Mais c'est un "score" des plus honorables.
Ségolène Royal, quant à elle, quitte à décevoir ses détracteurs, a obtenu le plus grand nombre de voix pour la gauche depuis le début de la cinquième République. Alors, pour ça aussi, arrêtez de taper dessus !
Pour pousser un peu l'analyse, une comparaison entre 2002 et 2007 :
en 2007, au moins 1.100.000 d'inscrits supplémentaires sur les listes électorales.
Entre 1988 et 2007 :
environ 3.800.000 de votants en plus.
Comme le taux de participation était égal à celui de 2007 (celui de 88), je dirais également que la mobilisation s'est faite pour Ségolène. Et Ségolène, en nombre de voix, a fait un score plus élevé que François Mitterrand ! (environ 86000 voix de plus)
Hélas, dans l'étude de ces statistiques, il faut néanmoins noter un large renflouement de la droite, tout en prenant en compte les votes de l'extrême droite !
Donc, ça suffit de fustiger de Ségolène, mais la claque, on se la prend quand même.
CONTRE LE DEBAUCHAGE INDIVIDUEL
Julien
Dray se dit contre le "débauchage individuel"
PARIS (Reuters) - Julien
Dray, député PS de l'Essonne, s'est déclaré contre les "débauchages
individuels" de personnalités de gauche pour entrer au gouvernement.
"Il faut faire attention
aux méthodes et moi je ne suis pas d'accord pour le débauchage
individuel", a-t-il déclaré sur RTL.
Plusieurs personnalités de
gauche, dont les anciens ministres socialistes Bernard Kouchner et Hubert
Védrine, ont été approchés par le président Nicolas Sarkozy pour entrer dans le
gouvernement, dont la composition devrait être annoncée cette fin de semaine.
"Quand on a des idées,
on les défend, et si on veut respecter la politique et respecter nos
concitoyens, il ne faut pas leur donner le sentiment qu'à la fin de la campagne
électorale, les arguments n'avaient aucune valeur, n'avaient aucun sens, que
tout était pareil", a souligné Julien Dray.
"S'il doit y avoir
ouverture, on la verra à l'Assemblée nationale, on la verra dans la discussion
des projets de loi, on la verra dans les projets qui sont faits, on la verra
dans la prise en considération par le président de la République des oppositions
à ces projets et dans sa capacité qu'il aura, alors, à écouter", a ajouté
l'ancien porte-parole de la candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal.
Pour Julien Dray, "le
débauchage" est "un mauvais service qu'on rend à la République et à
la politique parce qu'on donne le sentiment après à nos concitoyens que
finalement dans les campagnes électorales on peut dire tout et n'importe quoi
et qu'après, c'est 'tous pareils'.
Aux yeux du député de
l'Essonne, les socialistes tentés d'entrer dans le gouvernement veulent être
"près du soleil".
"Il y a toujours
quelques faiblesses dans la nature humaine et ce n'est pas bien de jouer sur
ces faiblesses", a-t-il estimé. "Il y a un certain nombre de
personnalités de gauche (...) qui ont parfois besoin d'être toujours près du
soleil".
"C'est vrai que c'est
dur d'être dans l'opposition, dur d'être battu, a-t-il reconnu.
"Le temps peut être long dans l'opposition mais quand on croit à ses valeurs, quand on croit à son identité, on doit accepter aussi cela", a ajouté Julien Dray.
Moi je dis qu'on devrait plus donner la parole à ceux qui savent la prendre intelligemment (non, ne rêvez pas, je ne me tairai pas !). Ce sont des mots bien choisis, ce sont des mots bien dits, et surtout, ce sont des vrais mots (à mon sens). Car il défend les idées, et c'est cela que l'on a un peu oublié aujourd'hui. Alors, remettre de l'ordre dans la tête de la politique, cela ne fait pas de mal, c'est même rafraichissant, et réconfortant !
LE SENAT
QUI ÉLIT LES SÉNATEURS ? (et qui élit les conseillers municipaux, et les autres, hummm ?)
IL NE FAUT JAMAIS CROIRE QU'UNE ELECTION N'EST PAS IMPORTANTE !
Les sénateurs, élus au suffrage
universel indirect, sont les "élus des élus", puisqu'il sont élus
par les "grands électeurs".
Plus précisément, il s'agit d'un collège
électoral composé, dans chaque département :
- des députés, des conseillers
généraux et conseillers régionaux ;
- des délégués des conseils municipaux, représentant 95 % du collège.
Les sénateurs sont donc essentiellement élus par des conseillers municipaux.
Le nombre de délégués varie selon
la population des communes :
- de 1 à 15 délégués dans les
communes de moins de 9 000 habitants : tout le conseil municipal (de 29 à 69
délégués) dans les communes de 9 000 à 30 000 habitants
- des délégués supplémentaires dans les communes de plus de 30 000 habitants, à raison d'un délégué par tranche de 1 000 habitants au-dessus de 30 000.
COMMENT SONT-ILS ÉLUS ?
Depuis la loi n° 2003-697 du 30
juillet 2003 portant réforme de l'élection des sénateurs, les sénateurs sont
élus (voir le dossier législatif) :
- Au scrutin majoritaire à deux tours dans les
départements qui élisent 3 sénateurs ou moins et dans les territoires
d'outre-mer
- A la représentation proportionnelle suivant la
règle de la plus forte moyenne dans les départements où sont élus 4 sénateurs
ou plus
Les 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France sont eux aussi élus au scrutin proportionnel par les 150 membres du Conseil supérieur des Français de l'étranger.
L'ATTRIBUTION DES SIÈGES PAR DÉPARTEMENT
Le Sénat de la Vème République
s'est vu attribuer, pour chaque département, un nombre de sièges proportionnel
à la population de celui-ci. En 1959, les départements métropolitains, les
DOM-TOM et les Français à l'étranger étaient ainsi représentés par 283
sénateurs. À l'occasion du renouvellement de 1977, on a prévu de nouveaux
sièges pour tenir compte de l'augmentation de la population dans certains
départements :
- en 1977, 12 sièges ont été créés dans 10 départements ;
- en 1980, 10 sièges ont été créés dans 9 départements ;
- en 1983, 11 sièges ont été créés dans 10 départements.
En outre, pour tenir compte du
nombre croissant de Français vivant à l'étranger, il a été décidé en 1983 de
porter de 6 à 12 le nombre des sénateurs représentant les Français établis hors
de France, cette augmentation étant elle aussi échelonnée sur trois
renouvellements du Sénat. Le Sénat comprenait jusqu'en octobre 2004 321
sénateurs.
La loi n° 2003-696 du 30 juillet
2003 portant réforme de la durée du mandat et de l'âge d'éligibilité des
sénateurs ainsi que de la composition du Sénat, porte le
nombre des sénateurs élus à 331 en 2004, 341 en 2007 et 346 en 2010.
326 sénateurs seront élus dans les départements de
métropole et d'outre-mer, 3 dans les territoires d'outre-mer, 2 en
Nouvelle Calédonie, 2 à Mayotte, 1 à Saint-Pierre-et-Miquelon. 12 sénateurs
représentent les Français de l'étranger.
LE RENOUVELLEMENT
Jusqu'à la loi du 30 juillet 2003,
le Sénat était renouvelable par tiers tous les trois ans. L'ensemble des
départements classés par ordre alphabétique (ainsi que les départements,
territoires et collectivités d'outre-mer) était divisé en trois groupes. Tous
les trois ans étaient élus ou réélus les sénateurs de l'un de ces trois
groupes. Le dernier renouvellement avant la réforme de la loi du 30 juillet
2003 date de septembre 2001.
Depuis juillet 2003, le Sénat est
désormais renouvelable par moitié. A cet effet, les sénateurs sont répartis en
deux séries 1 et 2, d'importance approximativement égale. A titre transitoire,
les sénateurs de la série C rattachés par tirage au sort à la série 2 seront
élus pour neuf ans en 2004.
Le 1er octobre 2003, le Bureau du
Sénat a procédé en séance publique au tirage au sort des sièges de ces
sénateurs. Les sièges de la série C seront répartis en deux sections. L'une
comportera les sièges des départements du Bas-Rhin à l'Yonne, à l'exception de
la Seine-et-Marne (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Rhône, Haute-Saône, Saône-et-Loire,
Sarthe, Savoie, Haute-Savoie, Seine-Maritime, Deux-Sèvres, Somme, Tarn,
Tarn-et-Garonne, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Haute-Vienne, Vosges et Yonne).
Les sénateurs de ces départements rejoindront la série 2 renouvelable en 2014
(2013 avant la loi n° 2005-1562 qui a modifié le calendrier électoral - en
savoir plus) .
Les sénateurs de l'autre section
de la série C, élus dans les départements d'outre-mer et de l'Ile-de-France (Guadeloupe,
Martinique, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Essonne, Hauts-de-Seine, Paris,
Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise et Yvelines),
seront quant à eux élus pour 6 ans. Ils rejoindront la série 1 renouvelable en
2011 (2010 avant la réforme de 2005).
A partir de 2008, les sénateurs
seront élus, à chaque élection sénatoriale, pour 6 ans, le Sénat se
renouvelant, à partir de 2011, par moitié tous les 3 ans.
La composition du Sénat :
La "Haute assemblée" est composée de 331 sénateurs.
Le dernier renouvellement a eu lieu le dimanche 26
septembre 2004
La réforme de 2003 (complétée par celle de 2007) a prévu un
accroissement graduel de l’effectif sénatorial, qui est passé de 321 avant la
réforme de 2003 à :
- 331 sièges au renouvellement 2004
- 343 sièges au renouvellement 2008
- 348 sièges au renouvellement 2011.
Les élections devaient initialement se tenir en
2007 et 2010, mais en raison de la modification du calendrier électoral des
élections municipales et cantonales (lire le dossier) et afin que les sénateurs
soient élus désormais et dans les années à venir par des grands électeurs en
début de mandat, les élections sénatoriales ont été décalées d'une année soit
septembre 2008, 2011 et 2014. (lire le dossier)
Liste des sénateurs par groupes
politiques
Nom du
groupe |
Nombre
de membres |
Président |
Groupe
Communiste Républicain et Citoyen |
Membres :
21 |
Présidente :
Mme Nicole BORVO COHEN-SEAT |
Groupe
Union centriste - UDF |
Membres :
32 |
Président :
M. Michel MERCIER |
Groupe
du Rassemblement Démocratique et Social Européen |
Membres :
16 |
Président :
M. Jacques PELLETIER |
Groupe
Socialiste |
Membres :
90 |
Président :
M. Jean-Pierre BEL |
Groupe
Union pour un Mouvement Populaire |
Membres :
146 |
Président :
M. Josselin de ROHAN |
Réunion
administrative des Sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe |
Membres :
7 |
Délégué :
M. Philippe ADNOT |