17 mai 2007
J'EN PROFITE POUR...
... Annoncer la prochaine parution d'une interview d'Elodie JOMAT, candidate PRG dans la 3ème circonscription, qui a très gentiment répondu à ma demande. J'en profite également pour la remercier de m'avoir consacré autant de temps. Elodie est une femme simple, dynamique et souriante. Fidèle à l'image que j'ai pu me faire d'elle à travers son site.
Cette rencontre a eu lieu mardi en fin d'après-midi. Mais nous avons tellement parlé et l'interview étant enregistrée, cela m'a pris un temps fou pour retranscrire cette interview. Il me reste à la mettre en page, à vérifier les fautes, à l'agrémenter de photos et de données pour étayer ma première interview. J'espère que cela ne sera pas la dernière. j'ai envie d'interroger plein de personnes, d'avoir plein d'avis, sur la gauche, sur les gauches, sur les personnes, les élus...
Plein plein de bonnes choses !
Elodie Jomat : Bien
sûr. Je n’ai jamais perdu l’espoir ! Jamais ! c’est vraiment,
vraiment important ! Et en plus, hier, sur LCP, il y avait un reportage
sur les nouveaux et jeunes candidats. Il n’y en avait jamais eu
autant cette année aux législatives ! Que ce soit dans tous les partis,
UMP, Parti Socialiste, Parti
Communiste… On sent qu’il y a un changement dans la politique et bon, certes,
on s’est pris une claque mais il faut rebondir. Aujourd’hui, il ne faut pas
être fataliste, et heureusement, tant qu’il y a de l’espoir on y va ! Il
faut se battre pour ses idées ! C’est tout !
Parce que c'est l'avenir qui fait vivre nos rêves, donnons-nous cette chance, tournons-nous vers une France meilleure !
CENDRA
BAYLET RENONCE
PS et PRG en ébullition,
Jean-Michel Baylet fait machine arrière
PARIS (Reuters) - Face au tollé suscité par son ouverture à
droite, Jean-Michel Baylet a fait machine arrière, confirmant l'ancrage à
gauche - et donc dans l'opposition - de son parti.
Menaçant de remettre en cause son accord électoral pour les
législatives, le Parti socialiste avait réclamé au président du Parti radical
de gauche (PRG) une "clarification publique" de ses intentions après
ses appels à créer "une grande force centrale" rassemblant radicaux
de gauche et Parti radical valoisien.
"Nous combattons Nicolas Sarkozy et nous ne changeons
pas. Il n'y a pas de virage du tout, il n'y a pas de changement du tout dans
nos stratégies", a-t-il affirmé sur France 3 Sud.
Dans une tribune publiée mercredi matin dans Le Figaro, le
même estimait que la stratégie d'union de la gauche n'avait "plus
d'actualité" - une position dénoncée par la plupart des députés PRG et
cadres du parti.
"Les radicaux de gauche ne sont plus décidés à pâtir
encore (des) sempiternelles divisions" qui traversent le Parti socialiste
dont "l'incapacité à organiser le rassemblement (...) a entraîné ses
alliés dans la défaite" lors de la présidentielle, ajoutait le sénateur du
Tarn-et-Garonne, qui a été reçu mardi par Nicolas Sarkozy.
François Hollande, premier secrétaire du PS, s'est entretenu
avec le président du PRG pendant une heure et demie mercredi matin.
Des "clarifications ont eu lieu auprès de François
Hollande. Nous souhaitons qu'elles soient rendues publiques tant le dernier
épisode a pu apparaître confusant", a déclaré Benoît Hamon, député
européen, lors d'un point de presse à la mi-journée. "Qu'il dise dans quel
camp il se situe".
TAPIE "GRAND ENTREMETTEUR"
L'initiative qui semble "très solitaire" de
Jean-Michel Baylet ne remet pas en cause a priori l'accord électoral noué entre
le PRG et le PS dans 32 circonscriptions pour les législatives de juin,
avait-il expliqué.
Il avait cependant demandé à Jean-Michel Baylet de
s'exprimer avant la clôture du dépôt des listes, vendredi soir - ce qui
laissait planer un doute sur la validation de l'accord.
Pour les socialistes, la rencontre Baylet-Sarkozy est la
dernière manifestation en date d'une entreprise de déstabilisation du PS avant
les législatives, avec Bernard Tapie, ancien membre du PRG dans le rôle de
l'"agent débaucheur numéro un" ou du "grand entremetteur"
du nouveau président de la République.
Tout cela a été préparé en sous-main par l'ancien ministre
de la Ville de François Mitterrand, qui a rallié Nicolas Sarkozy pendant la
campagne, accuse un jeune dirigeant. "On ne sort pas comme ça du chapeau
une rencontre avec le président et une tribune" dans la presse.
Au final, estime-t-on rue de Solférino, il y aura
"beaucoup d'appelés pour très peu d'élus" dans le futur gouvernement
"d'ouverture" - "de la poudre aux yeux" pour "faire
perdre" le PS aux scrutins de juin.
Les images et le "bruit" fait autour de ces
consultations gauche-droite vont créer un "syndrome 'Ségolène Royal en a
rêvé, Sarkozy l'a fait'", déplore un ancien ministre, en allusion à
l'ouverture au centre tentée par la candidate socialiste entre les deux tours
de la présidentielle. "Sur les électeurs, c'est ravageur", a-t-il
ajouté.
Six des neuf députés PRG ont dénoncé la position de
Jean-Michel Baylet et une quinzaine de responsables du parti ont réclamé la
tenue avant le week-end d'un comité directeur exceptionnel.
Dans leur appel, les députés radicaux expliquent qu'ils
"entendent évidemment demeurer fidèles à l'engagement à gauche des élus et
des militants" du PRG qui "est indiscutable".
"Aucun flou ne saurait perdurer quant aux intentions des radicaux de gauche. Fidèles à la pensée de (Pierre) Mendes-France, ils rappellent leur refus de l'opportunisme dans la vie publique", déclarent de leur côté des responsables du PRG, dont son vice-président, Thierry Braillard.
LA REPONSE SUR UN BLOG !
A TELECHARGER EN PDF : ProgrammeParti_SocialisteElections_legislatives
Programme
du Parti Socialiste pour les élections législatives des 10 &17 juin 2007
FACE À LA
DROITE, DES RÉPONSES DE GAUCHE
Vous avez
été 17 millions à voter pour Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle
pour manifester un réel désir de changement et une volonté de défendre notre
modèle social. La victoire n’a pas été au rendez-vous. Et une nouvelle étape
s’ouvre avec les élections législatives des 10 & 17 juin prochains. L’enjeu
est décisif pour toutes celles et tous ceux qui veulent une France forte et
juste.
Nicolas
Sarkozy affiche des intentions inquiétantes. Le discours de la compassion
remplace la solidarité concrète, la reconnaissance du mérite est au seul
bénéfice des plus favorisés et le style personnel du nouveau pouvoir révèlent
une complaisance avouée vis-à-vis de l’argent. Les choix économiques et fiscaux
du nouveau gouvernement aggraveront inévitablement les inégalités ; quant
aux suspicions à l’égard de certaines populations et de certains
quartiers, elles accroîtront inéluctablement les divisions du pays.
Les
socialistes ont entendu votre message dans la campagne présidentielle. Vous
nous demandez de défendre des valeurs, celles de la République, et d’apporter
des réponses concrètes à vos préoccupations : l ‘emploi, le pouvoir
d’achat, le travail, le respect des droits et des devoirs, la sécurité.
Nous vous
proposons un programme de législature construit autour de quatre
principes : la vérité, car nous prenons des engagements
réalisables dans les cinq années qui viennent ; la protection
de nos concitoyens face aux conséquences prévisibles de la mise en œuvre du
projet de Nicolas Sarkozy ; le dialogue, car chacun doit
être entendu, et les réformes ont besoin d’être débattues pour être réussies
–c’est nécessaire au Parlement, c’est indispensable avec les élus locaux, c’est
impérieux avec les partenaires sociaux ; enfin, le renouvellement
des pratiques politiques, des institutions et de l’action politique. Notre
volonté, dans ce contexte si essentiel pour notre avenir, est de faire des
socialistes une force pour agir et protéger et, enfin, de tout faire pour
donner ses chances à une majorité de progrès.
Les 10
& 17 juin, la participation doit être la plus forte possible
pour permettre l’élection du plus grand nombre possible de députés de
gauche. La droite, avec la Présidence de la République aujourd’hui, et
le Sénat depuis longtemps, concentre l’essentiel du pouvoir, elle dispose d’une
influence déterminante sur les médias. Elle a des intérêts communs avec les
milieux d’affaires. Il faut donc un équilibre, un contrepoids, une force pour
vous défendre. Dès lors, les élections législatives revêtent une importance
pour garantir la cohésion du pays et le pluralisme de notre démocratie.
Nous vous
proposons quatre grands objectifs :
I –
TRAVAILLER MIEUX ET TRAVAILLER TOUS
La droite a un
slogan « travailler plus pour gagner plus ». C’est une supercherie
qui conduit à moins d’emplois et plus de précarité pour le plus grand nombre.
Elle présente un programme fiscal (suppression des impôts sur les gros
patrimoines) qui favorise la rente et non l’effort. Alors qu’elle a été
incapable de relancer la croissance depuis 5 ans, elle risque de l’étouffer
davantage demain en augmentant la TVA.
Nous
socialistes, voulons au contraire créer les conditions d’une
croissance soutenue en plaçant la valeur du travail et du plein emploi au cœur
de nos politiques économiques et sociales. Le modèle de développement que nous
défendons repose sur quatre piliers : l’innovation ; la
sécurité des carrières professionnelles ; le pouvoir
d’achat ; le respect de l’environnement. Parce que la
France n’est pas seule dans la compétition internationale, nous inscrivons
notre action tant au niveau national qu’au niveau européen.
Nos
principales propositions :
1)-En
matière de croissance et d’emploi
1 Effort
d’investissement, notamment dans le domaine industriel, avec un plan de soutien
aux PME innovantes. Augmentation progressive sur cinq ans des moyens dévolus à
la recherche ; progression de 10% par an et pendant cinq ans du budget de
l’enseignement supérieur ;
La Défense
du Contrat à durée indéterminée comme élément central du contrat de travail et
refus de l’extension du Contrat nouvelle embauche et du CPE sous l’appellation
de Contrat unique ;
La Création
« d’emplois tremplins », à l’instar de ce qui se fait déjà dans les
régions, et mise en place de nouvelles sécurités professionnelles assurant une
garantie de revenu et une démarche de formation tout au long de la vie ;
2)-En
matière de pouvoir d’achat
L’augmentation
du pouvoir d’achat, du SMIC à 1500 euros le plus vite possible, des bas
salaires et des petites retraites, allocation d’autonomie pour les étudiants
sous conditions de ressources, réforme et simplification de la fiscalité au
bénéfice du travail et de la consommation, suppression du bouclier fiscal qui
favorise les plus riches.
3)-En matière du respect du dialogue social
La Promotion
de la démocratie sociale pour renforcer le rôle et la place des partenaires
sociaux, avec une réforme de la représentation syndicale fondée sur le vote des
salariés et le respect des accords majoritaires. Et refus des projets annoncés
par la droite qui remettent en cause le droit de grève dans le secteur public
et le secteur privé.
II –
PROTÉGER LE PRÉSENT ET PRÉPARER L’AVENIR
La droite avance
des solutions qui mettent en cause la protection sociale, affaiblissent les
services publics et réduisent les moyens de l’école de la République. Elles
contribueraient à aggraver la situation de millions de Français.
Nous,
socialistes, voulons préserver la cohésion nationale et pensons
que lutter pour une égalité réelle est le meilleur moyen de préparer l’avenir.
Nos
principales propositions :
1)-Pour le présent
Nous voulons l’égalité
devant la santé : priorité à l’hôpital public, aujourd’hui
menacé ; limitation des dépassements d’honoraires ; refus de toute
forme de nouveaux déremboursements qu’envisage la droite à travers les
« franchises » ; priorité à la prévention et à la santé
publique ; enfin, l’aide à l’installation de jeunes médecins en zone
rurale ou dans les quartiers sera renforcée.
Nous voulons l’accès à un
logement de qualité. C’est pourquoi nous proposons, de construire 120
000 logements sociaux par an, d’engager un plan pour l’accès à la propriété, et
de lancer un effort accru de construction de logements intermédiaires, afin de
créer une fluidité profitable à tous. Parallèlement, sera créé un service
public de la caution et mis en place un bouclier logement pour les familles
modestes garantissant un budget logement toujours inférieur à 25 % des
revenus ; nous réaffirmons la nécessité d’une application stricte et
rigoureuse de la loi SRU, face au scandale des 3,5 millions de mal logés. Nous
mettrons en œuvre une nouvelle politique de solidarité urbaine avec
notamment un Fonds de national pour l’égalité entre les territoires ;
Nous
voulons un droit effectif à la sécurité et à la
tranquillité. Face à la progression, depuis 5 ans, des violences aux
personnes, nous proposons la création d’une vraie police de quartier et de
mener une politique fondée sur la prévention et la sanction. Les deux démarches
sont indissociables. La prévention est indispensable pour éviter le tout
carcéral, mais tout acte de délinquance doit trouver une sanction clairement
affichée et assumée.
Nous
voulons favoriser l’égalité réelle afin de lutter contre toutes les
discriminations. Nous proposerons trois lois, la première pour lutter
contre les violences faites aux femmes, la seconde pour ouvrir aux couples de
même sexe le mariage et l’adoption, la troisième pour que chaque loi votée
prenne en compte le handicap.
Nous
voulons une politique d’immigration maîtrisée et partagée. Nous
voulons une politique d’immigration juste et efficace qui lutte contre les
filières clandestines et qui favorise une réelle intégration des immigrés en
situation régulière et qui soit liée aux politiques de développement des pays
d’émigration. Nous reconnaîtrons le droit de vote pour les scrutins locaux aux
résidents étrangers, habitant depuis cinq ans dans notre pays.
2)- Pour
l’avenir
Nous
voulons une éducation pour tous et une attention portée à la réussite
de chacun : mise en place d’un service public de la petite
enfance ; études dirigées ou encadrées pour tous les élèves ;
diminution du nombre d’élèves par classe en ZEP ; révision de la carte
scolaire pour supprimer les « ghettos » scolaires, soutien à
l’intégration des handicapés ; renforcement de l’enseignement professionnel
pour qu’il devienne une véritable voie d’excellence ; revalorisation du
métier d’enseignant ; amélioration de la relation avec les familles dans
l’école.
Nous
voulons pour chacun, une retraite décente et sûre. Cela
suppose une renégociation globale de la Loi Fillon, avec pour enjeux principaux
un minimum garanti des retraites, la prise en compte de la pénibilité des
métiers et donc la réduction des disparités d’espérance de vie selon les
catégories socio-professionnelles, un financement juste, assis également
sur de nouvelles ressources (revenus financiers), le renforcement du taux
d’activité des salariés âgés de plus de 50 ans. Le défi du
vieillissement de la population doit être relevé : il faut
s’appuyer sur l’allocation personnalisée d’autonomie créée par la gauche afin
de faire triompher une logique de solidarités entre les territoires et les
générations ; la mise en place d’une cinquième branche de sécurité sociale doit
permettre d’éviter le recours désastreux aux assurances privées, préconisé par
la droite.
Nous voulons
aussi, face aux dérèglements climatiques, à l’épuisement
prévisible des ressources énergétiques, une politique vigoureuse
d’économies d’énergie et une diversification de nos sources d’énergies.
Nous développerons massivement les énergies renouvelables. À l’encontre de la
privatisation engagée d’EDF et de GDF, il faut affirmer la nécessité d’un pôle
public de l’énergie qui prenne en compte le long terme. Nous souhaitons le
développement de modes de transport alternatif à la route, un basculement progressif
d’une part importante du FRET vers le rail. Nous préconisons la discussion
d’une nouvelle loi sur l’eau, enjeu majeur de ce siècle. Nous introduirons une
véritable fiscalité écologique. Nous entendons soutenir une agriculture de
qualité respectueuse de l’environnement et réorienter la Politique agricole
commune vers les productions de qualité et le développement rural.
Nous
voulons concilier protection sociale et réhabilitation
du travail. L’instauration d’un Revenu Social d’Activité permettant la
majoration d’1/3 de ses revenus pour toute personne reprenant un emploi
rémunéré répond à cet impératif.
Nous
voulons réduire la dette que la droite a laissé augmenter
de manière inconsidérée, particulièrement par ses baisses d’impôt en faveur des
catégories sociales les plus favorisées, car la dette est socialement injuste
et économiquement irresponsable. Sa résorption passe par une politique de
croissance, la restauration de notre compétitivité, une fiscalité juste, une
gestion rigoureuse des finances publiques. Et la lutte contre les
gaspillages : un euro dépensé doit être un euro utile.
III –
RÉORIENTER L’EUROPE POUR PESER DANS LA MONDIALISATION
1)- L’Europe
La droite n’a pas
d’ambition européenne. Son projet : un mini-traité au rabais soumis au
seul Parlement, pour une Europe réduite aux politiques de marché.
Nous,
socialistes, nous voulons redonner une volonté à l’Europe :
pour l’emploi, pour la croissance et le développement durable, pour la
recherche et l’innovation, pour les grands projets industriels. L’Europe, en
effet est un outil irremplaçable face à la mondialisation, un levier décisif
pour agir et ne pas subir.
Nous avons
besoin d’une Europe qui protège, ce qui
suppose qu’enfin l’emploi, la croissance, l’investissement, la recherche soient
au cœur des objectifs de la Banque Centrale Européenne (BCE) qu’un gouvernement
économique émerge dans la zone Euro, que l’Europe défende le respect de normes
sociales et environnementales dans le commerce international, et que le rôle des
services publics soit reconnu.
Il nous
faut aussi une Europe politique et plus démocratique. À cette
fin, il faut dépasser l’impasse politique et institutionnelle et favoriser la
négociation d’un traité institutionnel plus simple, soumis à référendum, pour
que l’Europe se fasse avec les citoyens.
2)- Le monde
La
construction de l’Europe prend tout son sens au regard de la mondialisation
libérale en cours qu’il faut maîtriser et surtout réorienter en fonction
d’objectifs publics, sociaux et environnementaux.
La France doit porter une voie forte dans le monde, avec ses partenaires
européens, au service de la paix et du développement, sans s’aligner sur
d’autres puissances ;
Nous
proposons une réforme de l’Organisation Mondiale du Commerce, du
Fonds Monétaire International, de la Banque Mondiale qui doivent être
mises au service du développement avec l’instauration d’une taxe de type Tobin
sur les mouvements de capitaux..
Il nous
faut conduire également une vraie politique de co-développement
avec les pays du Sud en particulier l’Afrique et les pays du Bassin
Méditerranéen.
IV –
DÉMOCRATISER ET RENOUVELER NOTRE RÉPUBLIQUE
La droite propose
le statu quo, autant dire le prolongement d’un système de concentration des
pouvoirs, qui date du milieu du siècle dernier. Elle veut disposer de tous les
leviers sans contrôle ni contrepoids.
Nous
socialistes, nous voulons faire évoluer profondément nos
institutions, et nos pratiques, en allant vers une VIè République.
Nos
principales propositions:
Un
parlement respecté et renforcé dans sa capacité à légiférer, à
contrôler le pouvoir exécutif, à irriguer le débat démocratique ; ce qui
implique notamment la suppression de l’ articles 49/3 qui permet à un
gouvernement de passer en force comme pour le Contrat Première Embauche ;
Un mandat
unique pour les parlementaires afin qu’ils se consacrent
totalement à leur mission;
L’instauration
d’une part de scrutin proportionnel, à l’Assemblée Nationale,
pour une plus juste représentation des courants politiques minoritaires ;
Une vraie
parité homme/femme pour toutes les élections.
Une
démocratie participative avec notamment le principe de
lois d’initiative citoyenne ;
Une charte
de la laïcité annexée à la Constitution ;
Une nouvelle
étape de la décentralisation, garantissant aux collectivités
locales des moyens financiers pour assurer pleinement les charges qui leur sont
transférées, pour mettre en œuvre une démocratie territoriale plus juste et
plus solidaire en métropole et dans les Outre-Mers.
Une
profonde rénovation du système judiciaire qui. passe
par une augmentation substantielle de ses moyens, alors que le budget de la
justice place notre pays au 23ème rang au sein de l’Union
européenne, une plus grande égalité d’accès pour chaque justiciable, une
justice digne de ce nom pour les mineurs, la reconnaissance d’une instruction
collégiale, suite au rapport de la Commission Outreau, une réforme de la
composition et du rôle du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour l’indépendance
et la responsabilité des magistrats
La lutte
contre la concentration dans les médias et la confusion des intérêts
économiques et politiques ; nous favoriserons un
audiovisuel public fort, nous réformerons le Conseil Supérieur de l’audiovisuel
pour garantir l’indépendance des médias et son pouvoir de régulation.
*
* *
Les 10
& 17 juin, le choix sera clair. La droite veut amplifier
et aggraver la politique menée depuis 2002, en pensant que l’économie ne
fonctionne bien que si le social régresse, Nous les socialistes
pensons au contraire qu’il faut concilier le progrès économique et les avancées
sociales, la croissance et la sécurité, la création de richesses et la
réduction des inégalités, l’industrie et l’écologie. La droite,
avec son parti l’UMP, veut concentrer tous les pouvoirs dans une même main,
rendant ainsi impossible les promesses d’un État impartial et d’une démocratie
renouvelée. Les socialistes luttent au contraire pour une
démocratie vivante, transparente et équilibrée.
À vous de
décider. L’avenir du pays vous appartient. Avec vous, nous sommes prêts à
prendre toutes nos responsabilités au service de la France.
16 mai 2007
DISCOURS DE VILLEPINTE
Puisqu'on en parlait à l'AG, eh bien, pour ceux ou celles qui voudraient le voir ou revoir :
FESTIVAL DE CANNES
Pour les touristes, qui en ont marre de galérer dans Cannes, l'édition du Nice Matin a publié 2 plans anti galère :
For turists, who came for the 60th Film Festival in Cannes and are fed up with the traffic, here are two maps that may help them!
MUNICIPALES 2008
Sarkozy promet de ne pas changer le calendrier électoral.
LES SECTIONS AU PS
Les Sections
La section est la structure de
base du partiElle est constituée d’au moins cinq adhérents, dont le secrétaire
de section et le trésorier. Elle correspond traditionnellement à une aire
géographique : canton, commune, quartier ou arrondissement d’une ville
importante. Une section peut aussi correspondre à un lieu de travail
(administration, entreprise publique ou privée). Les sections sont le lieu de
débat et de rassemblement de tous les militants. Elles expriment l’opinion des
militants et mettent en œuvre au niveau local la politique du parti, en
concertation avec les fédérations.
Le secrétaire de section
Le premier secrétaire de section
est élu à bulletins secrets et au scrutin uninominal majoritaire à deux tours
par la première assemblée générale des adhérents de la section suivant le
congrès national. Il est l’animateur de la section dont il est le porte-parole.
Il peut être secondé par un secrétaire adjoint et un secrétariat de section.
La commission administrative (ou
bureau de section)
Lors du congrès, la section élit une commission administrative à la proportionnelle des motions nationales, à hauteur de leur représentation dans la section. Le même mode de scrutin est appliqué pour la désignation des délégués de la section au congrès fédéral.
LES FEDERATIONS PS
Les Fédérations
La fédération rassemble les sections au niveau départemental. Elle met en œuvre la politique du parti pour chaque département. Les instances de la fédération sont renouvelées à chaque congrès. Le conseil fédéral (CF) est l’instance de décision de la fédération. Il délègue certaines de ses prérogatives au bureau exécutif fédéral (BEF). Le secrétariat fédéral assure la gestion politique de la fédération, en liaison avec le secrétariat national du parti, et agit par délégation de la CF ou du BEF.
Le Conseil Fédéral (CF)
Il est composé de membres élus par le congrès fédéral à la proportionnelle des courants (leur nombre dépend de l’importance de la fédération). Le CF définit les orientations politiques de la fédération. Les secrétaires de section sont invités au conseil fédéral.
Le Bureau Exécutif Fédéral (BEF)
Le BEF est constitué de membres élus par le CF, selon l’application de la proportionnelle des courants. Le BEF est chargé de mettre en application les décisions politiques de le CF.
Le secrétariat fédéral
Le secrétariat fédéral est constitué de membres choisis par le premier secrétaire fédéral, parmi la majorité politique de la fédération. Les secrétaires fédéraux ont la charge de le seconder dans la gestion courante de la fédération et dans l’application des décisions du CF. Les secrétaires fédéraux ont la charge d’un ou plusieurs secteurs d’activité ; ils peuvent être assistés d’un ou plusieurs délégués fédéraux.
Le premier secrétaire fédéral
Il est élu au scrutin
majoritaire à deux tours par les militants lors d’une deuxième session après la
tenue du congrès national. Tout candidat au poste de premier secrétaire fédéral
doit présenter un plan d’action fédéral. Le secrétaire fédéral est l’animateur
politique de la fédération et son porte-parole. Il assure la liaison avec le
secrétariat national aux fédérations. Il préside les réunions du secrétariat
fédéral, du BEF ou du CF, devant lequel il rend compte de ses activités. Le
premier secrétaire fédéral assiste de droit, avec voix consultative, aux
réunions du conseil national.
L’union régionale regroupe les fédérations d’une même région. Elle est dirigée par un comité régional du parti qui détermine la politique du parti concernant les problèmes propres à la région et veille à son application en liaison avec les élus. Le comité régional est élu par une convention régionale qui se réunit dans la quinzaine de jours suivant le congrès national.
SONDAGE LEGISLATIVES SELON IPSOS
Législatives:
40% UMP, 28% PS/PRG/MRC, 10% MD, selon IPSOS
PARIS (AFP) - Les candidats UMP
et UDF soutenus par l'UMP recueilleraient 40% des intentions de vote au premier
tour des législatives, tandis que ceux du PS, du PRG et du MRC obtiendraient
28%, selon un sondage IPSOS pour Le Point à paraître jeudi.
Les candidats du Mouvement démocrate obtiendraient
10%, ceux du Front national 8%, ceux des Verts 4%, du PCF 3,5% et de l'extrême
gauche 3%.
Le MPF obtiendrait 2%, le MNR 0,5% et CPNT 1%.
La droite parlementaire est créditée au total de
42%, la gauche parlementaire et les Verts de 35,5%.
13% des personnes interrogées, certaines d'aller
voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
Au second tour, en cas de duel gauche-droite, 56%
des personnes interrogées choisiraient le candidat de l'UMP ou de la majorité
présidentielle et 44% le candidat de la gauche (PS-PC-Verts). 11% des personnes
interrogées, certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
En cas de triangulaire avec les candidats du Mouvement
démocrate de François Bayrou, le candidat de l'UMP ou de la majorité
présidentielle recueillerait 51%, le candidat de la gauche (PS-PC-Verts) 38% et
celui du candidat UDF-Mouvement démocrate 11%. 11% des personnes interrogées,
certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intention de vote.
Ipsos ne fait pas encore de projection en sièges.
L'institut rappelle qu'en 2002, l'extrême gauche a
obtenu 2,8% au premier tour des législatives, le PC 4,8%, l'ensemble
PS/PRG/Pôle républicain et DVG 27,9%, les Verts 4,5%, le Mouvement démocrate
4,9%, l'ensemble UMP/DL/RPF/MPF et DVD 38,5%, le FN 11,3%, le MNR 1,1% et CPNT
1,7%.
Dans chacune des circonscriptions (415 dans cette
enquête), IPSOS a proposé aux personnes interrogées le nom des candidats déjà
déclarés ou présents en 2002 pour les grandes formations.
Les noms des candidats du Mouvement démocrate
n'étaient pas encore connus, ils ont été mentionnés sous l'appellation "le
candidat de l'UDF- Mouvement démocrate" dans chaque circonscription.
L'enquête d'Ipsos ne peut pas prendre en compte la
multiplicité des candidatures (DVG, DVD, autres écologistes, régionalistes,
etc) qui vont être déposées d'ici le 18 mai.
Les intentions de vote ont été calculées sur la
base des électeurs inscrits se déclarant certains d'aller voter, soit 78% des
personnes interrogées.
Sondage réalisé par téléphone les 11 et 12 mai
auprès de 948 personnes, constituant un échantillon national représentatif de
la population française âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes
électorales (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la commission
des sondages.
FAUT QUE JE CHANGE DE LUNETTES...
Cela me conforte dans l'idée que le Parti Socialiste doit faire un travail sérieux sur lui-même. Je crois profondément en des valeurs de gauche, mais, depuis peu militante, je n'ai la connaissance passée de mes camarades qui sont au PS depuis plus longtemps que moi. Cela n'empêche que je me pose de plus en plus de questions, quitte à déplaire à certains, quitte à plaire à d'autres -mais pas la droite de Sarkozy!- seulement, les doutes ne doivent pas rester improductifs. Je sais que mes billets d'humeur ne font pas l'unanimité. Je sais que je ne milite pas à fond. J'ai besoin qu'on me réponde. J'ai une soif d'idéal, mais pas d'un idéal aveugle. et j'ai presque envie de voir exploser le parti socialiste SI et seulement SI (plus que de simples mathématiques) cela doit mener à une vraie construction. Le Parti Socialiste est resté immobile pendant cinq ans. Ne voyez-vous pas qu'il est temps d'enfin bouger dans le bon sens. Les idées de Ségolène Royal ne sont pas mauvaises mais mal exploitées. Ségolène Royal n'est pas mauvaise. Elle a été mal épaulée. Elle s'est battue. Et elle s'en est reçues des claques. Je ne sais pas moi, mangez un mars, mais, je vous le garantis, ce n'est pas cela qui vous aidera à redémarrer, vous prendrez juste un peu de cellulite dans les fesses.
Certes, critiquer, c'est facile. Je ne sais pas quoi faire pour que cela bouge. Plutôt timide devant une assemblée, j'ai du mal à prendre la parole. Et pourtant, je vous le dis, ça me titille. Je crois vraiment qu'il faudrait que je dépasse la "toile" du net qui elle me permet de m'extravertir. Honte à moi dès que je sors !
Vraiment, faut que j'ose. Il me manque un peu des connaissances, mais ça, ça se cultive. ça se soigne plus facilement qu'une sclérose d'un parti, un parti que Ségolène a commencé à faire bouger.
Sur le site du Nouvelobs, un sondage virtuel montre bien que la gauche doit être fière d'être elle-mêm ! Je rajoute, après recomposition.
Le PS
exige une clarification publique de Jean-Michel Baylet
PARIS (Reuters) - Le Parti
socialiste a réclamé à Jean-Michel Baylet une "clarification
publique" de ses intentions après ses appels à créer "une grande
force centrale" composée des radicaux de gauche et de droite.
Dans une tribune publiée par Le
Figaro, le président du Parti radical de gauche (PRG) estime que la
"stratégie d'union de la gauche (...) n'a plus d'actualité" et se
tourne vers ses "amis" Jean-Louis Borloo et André Rossinot, qui
dirigent le Parti radical valoisien.
"Les radicaux de gauche ne
sont plus décidés à pâtir encore (des) sempiternelles divisions" qui
traversent le Parti socialiste dont "l'incapacité à organiser le
rassemblement (...) a entraîné ses alliés dans la défaite" lors de la
présidentielle, souligne le sénateur du Tarn-et-Garonne.
Associé à la campagne de
Ségolène Royal, Jean-Michel Baylet a été reçu mardi par Nicolas Sarkozy, qui a
annoncé son intention s'entretenir avec les leaders de l'opposition. Mardi,
François Hollande a précisé ne pas avoir reçu d'invitation à ce jour.
Le premier secrétaire du PS a
reçu Jean-Michel Baylet pendant une heure et demie mercredi matin, au lendemain
de l'entrevue entre le président du PRG et Nicolas Sarkozy.
L'entretien a permis des
"clarifications" sur l'ancrage à gauche du PRG et la volonté de
poursuivre le partenariat noué pour la présidentiel jusqu'aux législatives et
"au-delà", a assuré Benoît Hamon lors d'un point de presse à la
mi-journée.
"Ces clarifications ont eu
lieu auprès de François Hollande. Nous souhaitons qu'elles soient rendues
publiques tant le dernier épisode a pu apparaître confusant", a ajouté le
député européen. "Qu'il dise dans quel camp il se situe".
TAPIE "AGENT
DÉBAUCHEUR"
L'initiative qui semble
"très solitaire" de Jean-Michel Baylet ne remet pas en cause a priori
l'accord électoral noué entre le PRG et le PS dans 32 circonscriptions pour les
législatives de juin, a-t-il expliqué, tout en demandant à Jean-Michel Baylet
de s'exprimer avant la clôture du dépôt des listes, vendredi soir.
Pour les socialistes, la
rencontre Baylet-Sarkozy est la dernière manifestation en date d'une entreprise
de déstabilisation du PS avant les législatives, avec Bernard Tapie, ancien
membre du PRG dans le rôle de l'"agent débaucheur numéro un" du
nouveau président de la République.
Le principal but de l'opération "est d'affaiblir la gauche", a estimé Benoît Hamon. "Veut-on ou pas que la gauche soit plus faible et moins en capacité d'exercer des contre-pouvoirs face à la droite? Voilà les questions qu'on pose à Jean-Michel Baylet".
Six des neuf députés PRG ont dénoncé les annonces de Jean-Michel Baylet et une quinzaine de responsables du parti ont réclamé la tenue avant le week-end d'un comité directeur exceptionnel.
Dans leur appel, les députés
radicaux expliquent qu'ils "entendent évidemment demeurer fidèles à
l'engagement à gauche des élus et des militants" du PRG qui "est
indiscutable".
"Le radicalisme n'est pas
un centrisme", martèle dans un communiqué séparé Roger-Gérard
Schwartzenberg. "C'est un courant essentiel et fondateur de la gauche. Le
MRG a précisément été créé en 1972 pour marquer cet ancrage à gauche et pour
incarner une alliance privilégiée avec le PS", souligne le député du Val-de-Marne.
"Aucun flou ne saurait
perdurer quant aux intentions des radicaux de gauche. Fidèles à la pensée de
(Pierre) Mendes-France, ils rappellent leur refus de l'opportunisme dans la vie
publique", déclarent de leur côté des responsables du PRG, dont son
vice-président, Thierry Braillard.