France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

17 mai 2007

J'EN PROFITE POUR...

DSC00695... Annoncer la prochaine parution d'une interview d'Elodie JOMAT, candidate PRG dans la 3ème circonscription, qui a très gentiment répondu à ma demande. J'en profite également pour la remercier de m'avoir consacré autant de temps. Elodie est une femme simple, dynamique et souriante. Fidèle à l'image que j'ai pu me faire d'elle à travers son site.
Cette rencontre a eu lieu mardi en fin d'après-midi. Mais nous avons tellement parlé et l'interview étant enregistrée, cela m'a pris un temps fou pour retranscrire cette interview. Il me reste à la mettre en page, à vérifier les fautes, à l'agrémenter de photos et de données pour étayer ma première interview. J'espère que cela ne sera pas la dernière. j'ai envie d'interroger plein de personnes, d'avoir plein d'avis, sur la gauche, sur les gauches, sur les personnes, les élus...
Plein plein de bonnes choses !

Elodie Jomat : Bien sûr. Je n’ai jamais perdu l’espoir ! Jamais ! c’est vraiment, vraiment important ! Et en plus, hier, sur LCP, il y avait un reportage sur les nouveaux et jeunes candidats. Il n’y en avait jamais eu autant cette année aux législatives ! Que ce soit dans tous les partis, UMP, Parti Socialiste, Parti Communiste… On sent qu’il y a un changement dans la politique et bon, certes, on s’est pris une claque mais il faut rebondir. Aujourd’hui, il ne faut pas être fataliste, et heureusement, tant qu’il y a de l’espoir on y va ! Il faut se battre pour ses idées ! C’est tout !

Parce que c'est l'avenir qui fait vivre nos rêves, donnons-nous cette chance, tournons-nous vers une France meilleure !

CENDRA

Posté par CendraOnTheBlog à 00:44 - NEWS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

BAYLET RENONCE

baylet

PS et PRG en ébullition, Jean-Michel Baylet fait machine arrière

PARIS (Reuters) - Face au tollé suscité par son ouverture à droite, Jean-Michel Baylet a fait machine arrière, confirmant l'ancrage à gauche - et donc dans l'opposition - de son parti.

Menaçant de remettre en cause son accord électoral pour les législatives, le Parti socialiste avait réclamé au président du Parti radical de gauche (PRG) une "clarification publique" de ses intentions après ses appels à créer "une grande force centrale" rassemblant radicaux de gauche et Parti radical valoisien.

"Nous combattons Nicolas Sarkozy et nous ne changeons pas. Il n'y a pas de virage du tout, il n'y a pas de changement du tout dans nos stratégies", a-t-il affirmé sur France 3 Sud.

Dans une tribune publiée mercredi matin dans Le Figaro, le même estimait que la stratégie d'union de la gauche n'avait "plus d'actualité" - une position dénoncée par la plupart des députés PRG et cadres du parti.

"Les radicaux de gauche ne sont plus décidés à pâtir encore (des) sempiternelles divisions" qui traversent le Parti socialiste dont "l'incapacité à organiser le rassemblement (...) a entraîné ses alliés dans la défaite" lors de la présidentielle, ajoutait le sénateur du Tarn-et-Garonne, qui a été reçu mardi par Nicolas Sarkozy.

François Hollande, premier secrétaire du PS, s'est entretenu avec le président du PRG pendant une heure et demie mercredi matin.

Des "clarifications ont eu lieu auprès de François Hollande. Nous souhaitons qu'elles soient rendues publiques tant le dernier épisode a pu apparaître confusant", a déclaré Benoît Hamon, député européen, lors d'un point de presse à la mi-journée. "Qu'il dise dans quel camp il se situe".

TAPIE "GRAND ENTREMETTEUR"

L'initiative qui semble "très solitaire" de Jean-Michel Baylet ne remet pas en cause a priori l'accord électoral noué entre le PRG et le PS dans 32 circonscriptions pour les législatives de juin, avait-il expliqué.

Il avait cependant demandé à Jean-Michel Baylet de s'exprimer avant la clôture du dépôt des listes, vendredi soir - ce qui laissait planer un doute sur la validation de l'accord.

Pour les socialistes, la rencontre Baylet-Sarkozy est la dernière manifestation en date d'une entreprise de déstabilisation du PS avant les législatives, avec Bernard Tapie, ancien membre du PRG dans le rôle de l'"agent débaucheur numéro un" ou du "grand entremetteur" du nouveau président de la République.

Tout cela a été préparé en sous-main par l'ancien ministre de la Ville de François Mitterrand, qui a rallié Nicolas Sarkozy pendant la campagne, accuse un jeune dirigeant. "On ne sort pas comme ça du chapeau une rencontre avec le président et une tribune" dans la presse.

Au final, estime-t-on rue de Solférino, il y aura "beaucoup d'appelés pour très peu d'élus" dans le futur gouvernement "d'ouverture" - "de la poudre aux yeux" pour "faire perdre" le PS aux scrutins de juin.

Les images et le "bruit" fait autour de ces consultations gauche-droite vont créer un "syndrome 'Ségolène Royal en a rêvé, Sarkozy l'a fait'", déplore un ancien ministre, en allusion à l'ouverture au centre tentée par la candidate socialiste entre les deux tours de la présidentielle. "Sur les électeurs, c'est ravageur", a-t-il ajouté.

Six des neuf députés PRG ont dénoncé la position de Jean-Michel Baylet et une quinzaine de responsables du parti ont réclamé la tenue avant le week-end d'un comité directeur exceptionnel.

Dans leur appel, les députés radicaux expliquent qu'ils "entendent évidemment demeurer fidèles à l'engagement à gauche des élus et des militants" du PRG qui "est indiscutable".

"Aucun flou ne saurait perdurer quant aux intentions des radicaux de gauche. Fidèles à la pensée de (Pierre) Mendes-France, ils rappellent leur refus de l'opportunisme dans la vie publique", déclarent de leur côté des responsables du PRG, dont son vice-président, Thierry Braillard.

Posté par CendraOnTheBlog à 00:43 - LEGISLATIVES - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

LA REPONSE SUR UN BLOG !

A TELECHARGER EN PDF : ProgrammeParti_SocialisteElections_legislatives

Programme du Parti Socialiste pour les élections législatives des 10 &17 juin 2007

FACE À LA DROITE, DES RÉPONSES DE GAUCHE

Vous avez été 17 millions à voter pour Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle pour manifester un réel désir de changement et une volonté de défendre notre modèle social. La victoire n’a pas été au rendez-vous. Et une nouvelle étape s’ouvre avec les élections législatives des 10 & 17 juin prochains. L’enjeu est décisif pour toutes celles et tous ceux qui veulent une France forte et juste.

Nicolas Sarkozy affiche des intentions inquiétantes. Le discours de la compassion remplace la solidarité concrète, la reconnaissance du mérite est au seul bénéfice des plus favorisés et le style personnel du nouveau pouvoir révèlent une complaisance avouée vis-à-vis de l’argent. Les choix économiques et fiscaux du nouveau gouvernement aggraveront inévitablement les inégalités ; quant aux suspicions à l’égard de certaines populations et de certains quartiers, elles accroîtront inéluctablement les divisions du pays.

Les socialistes ont entendu votre message dans la campagne présidentielle. Vous nous demandez de défendre des valeurs, celles de la République, et d’apporter des réponses concrètes à vos préoccupations : l ‘emploi, le pouvoir d’achat, le travail, le respect des droits et des devoirs, la sécurité.

Nous vous proposons un programme de législature construit autour de quatre principes : la vérité, car nous prenons des engagements réalisables dans les cinq années qui viennent ; la protection de nos concitoyens face aux conséquences prévisibles de la mise en œuvre du projet de Nicolas Sarkozy ; le dialogue, car chacun doit être entendu, et les réformes ont besoin d’être débattues pour être réussies –c’est nécessaire au Parlement, c’est indispensable avec les élus locaux, c’est impérieux avec les partenaires sociaux ; enfin, le renouvellement des pratiques politiques, des institutions et de l’action politique. Notre volonté, dans ce contexte si essentiel pour notre avenir, est de faire des socialistes une force pour agir et protéger et, enfin, de tout faire pour donner ses chances à une majorité de progrès.

Les 10 & 17 juin, la participation doit être la plus forte possible pour  permettre l’élection du plus grand nombre possible de députés de gauche. La droite, avec la Présidence de la République aujourd’hui, et le Sénat depuis longtemps, concentre l’essentiel du pouvoir, elle dispose d’une influence déterminante sur les médias. Elle a des intérêts communs avec les milieux d’affaires. Il faut donc un équilibre, un contrepoids, une force pour vous défendre. Dès lors, les élections législatives revêtent une importance pour garantir la cohésion du pays et le pluralisme de notre démocratie.

Nous vous proposons quatre grands objectifs :

I – TRAVAILLER MIEUX ET TRAVAILLER TOUS

La droite a un slogan « travailler plus pour gagner plus ». C’est une supercherie qui conduit à moins d’emplois et plus de précarité pour le plus grand nombre. Elle présente un programme fiscal (suppression des impôts sur les gros patrimoines) qui favorise la rente et non l’effort. Alors qu’elle a été incapable de relancer la croissance depuis 5 ans, elle risque de l’étouffer davantage demain en augmentant la TVA.

Nous socialistes, voulons au contraire créer les conditions d’une croissance soutenue en plaçant la valeur du travail et du plein emploi au cœur de nos politiques économiques et sociales. Le modèle de développement que nous défendons repose sur quatre piliers : l’innovation ; la sécurité des carrières professionnelles ; le pouvoir d’achat ; le respect de l’environnement. Parce que la France n’est pas seule dans la compétition internationale, nous inscrivons notre action tant au niveau national qu’au niveau européen.

Nos principales propositions :


1)-En matière de croissance et d’emploi


1 Effort d’investissement, notamment dans le domaine industriel, avec un plan de soutien aux PME innovantes. Augmentation progressive sur cinq ans des moyens dévolus à la recherche ; progression de 10% par an et pendant cinq ans du budget de l’enseignement supérieur ;

La Défense du Contrat à durée indéterminée comme élément central du contrat de travail et refus de l’extension du Contrat nouvelle embauche et du CPE sous l’appellation de Contrat unique ;

La Création « d’emplois tremplins », à l’instar de ce qui se fait déjà dans les régions, et mise en place de nouvelles sécurités professionnelles assurant une garantie de revenu et une démarche de formation tout au long de la vie ;

2)-En matière de pouvoir d’achat

L’augmentation du pouvoir d’achat, du SMIC à 1500 euros le plus vite possible, des bas salaires et des petites retraites, allocation d’autonomie pour les étudiants sous conditions de ressources, réforme et simplification de la fiscalité au bénéfice du travail et de la consommation, suppression du bouclier fiscal qui favorise les plus riches.

 3)-En matière du respect du dialogue social

La Promotion de la démocratie sociale pour renforcer le rôle et la place des partenaires sociaux, avec une réforme de la représentation syndicale fondée sur le vote des salariés et le respect des accords majoritaires. Et refus des projets annoncés par la droite qui remettent en cause le droit de grève dans le secteur public et le secteur privé.

II – PROTÉGER LE PRÉSENT ET PRÉPARER L’AVENIR

La droite avance des solutions qui mettent en cause la protection sociale, affaiblissent les services publics et réduisent les moyens de l’école de la République. Elles contribueraient à aggraver la situation de millions de Français.

Nous, socialistes, voulons préserver la cohésion nationale et pensons que lutter pour une égalité réelle est le meilleur moyen de préparer l’avenir.

Nos principales propositions :

 

 1)-Pour le présent

 Nous voulons l’égalité devant la santé : priorité à l’hôpital public, aujourd’hui menacé ; limitation des dépassements d’honoraires ; refus de toute forme de nouveaux déremboursements qu’envisage la droite à travers les « franchises » ; priorité à la prévention et à la santé publique ; enfin, l’aide à l’installation de jeunes médecins en zone rurale ou dans les quartiers sera renforcée.

 Nous voulons l’accès à un logement de qualité. C’est pourquoi nous proposons, de construire 120 000 logements sociaux par an, d’engager un plan pour l’accès à la propriété, et de lancer un effort accru de construction de logements intermédiaires, afin de créer une fluidité profitable à tous. Parallèlement, sera créé un service public de la caution et mis en place un bouclier logement pour les familles modestes garantissant un budget logement toujours inférieur à 25 % des revenus ; nous réaffirmons la nécessité d’une application stricte et rigoureuse de la loi SRU, face au scandale des 3,5 millions de mal logés. Nous mettrons en œuvre une nouvelle politique de solidarité urbaine avec notamment un Fonds de national pour l’égalité entre les territoires ;

Nous voulons un droit effectif à la sécurité et à la tranquillité. Face à la progression, depuis 5 ans, des violences aux personnes, nous proposons la création d’une vraie police de quartier et de mener une politique fondée sur la prévention et la sanction. Les deux démarches sont indissociables. La prévention est indispensable pour éviter le tout carcéral, mais tout acte de délinquance doit trouver une sanction clairement affichée et assumée.

 

Nous voulons favoriser l’égalité réelle afin de lutter contre toutes les discriminations. Nous proposerons trois lois, la première pour lutter contre les violences faites aux femmes, la seconde pour ouvrir aux couples de même sexe le mariage et l’adoption, la troisième pour que chaque loi votée prenne en compte le handicap.

Nous voulons une politique d’immigration maîtrisée et partagée. Nous voulons une politique d’immigration juste et efficace qui lutte contre les filières clandestines et qui favorise une réelle intégration des immigrés en situation régulière et qui soit liée aux politiques de développement des pays d’émigration. Nous reconnaîtrons le droit de vote pour les scrutins locaux aux résidents étrangers, habitant depuis cinq ans dans notre pays.

2)- Pour l’avenir

Nous voulons une éducation pour tous et une attention portée à la réussite de chacun : mise en place d’un service public de la petite enfance ; études dirigées ou encadrées pour tous les élèves ; diminution du nombre d’élèves par classe en ZEP ; révision de la carte scolaire pour supprimer les « ghettos » scolaires, soutien à l’intégration des handicapés ; renforcement de l’enseignement professionnel pour qu’il devienne une véritable voie d’excellence ; revalorisation du métier d’enseignant ; amélioration de la relation avec les familles dans l’école.

Nous voulons pour chacun, une retraite décente et sûre. Cela suppose une renégociation globale de la Loi Fillon, avec pour enjeux principaux un minimum garanti des retraites, la prise en compte de la pénibilité des métiers et donc la réduction des disparités d’espérance de vie selon les catégories socio-professionnelles, un financement juste, assis également sur  de nouvelles ressources (revenus financiers), le renforcement du taux d’activité des salariés âgés de plus de 50 ans. Le défi du vieillissement de la population doit être relevé : il faut s’appuyer sur l’allocation personnalisée d’autonomie créée par la gauche afin de faire triompher une logique de solidarités entre les territoires et les générations ; la mise en place d’une cinquième branche de sécurité sociale doit permettre d’éviter le recours désastreux aux assurances privées, préconisé par la droite.

Nous voulons aussi, face aux dérèglements climatiques, à l’épuisement prévisible des ressources énergétiques, une politique vigoureuse d’économies d’énergie et une diversification de nos sources d’énergies. Nous développerons massivement les énergies renouvelables. À l’encontre de la privatisation engagée d’EDF et de GDF, il faut affirmer la nécessité d’un pôle public de l’énergie qui prenne en compte le long terme. Nous souhaitons le développement de modes de transport alternatif à la route, un basculement progressif d’une part importante du FRET vers le rail. Nous préconisons la discussion d’une nouvelle loi sur l’eau, enjeu majeur de ce siècle. Nous introduirons une véritable fiscalité écologique. Nous entendons soutenir une agriculture de qualité respectueuse de l’environnement et réorienter la Politique agricole commune vers les productions de qualité et le développement rural.

Nous voulons concilier protection sociale et réhabilitation du travail. L’instauration d’un Revenu Social d’Activité permettant la majoration d’1/3 de ses revenus pour toute personne reprenant un emploi rémunéré répond à cet impératif.

Nous voulons réduire la dette que la droite a laissé augmenter de manière inconsidérée, particulièrement par ses baisses d’impôt en faveur des catégories sociales les plus favorisées, car la dette est socialement injuste et économiquement irresponsable. Sa résorption passe par une politique de croissance, la restauration de notre compétitivité, une fiscalité juste, une gestion rigoureuse des finances publiques. Et la lutte contre les gaspillages : un euro dépensé doit être un euro utile.

III – RÉORIENTER L’EUROPE POUR PESER DANS LA MONDIALISATION

 

 1)- L’Europe

La droite n’a pas d’ambition européenne. Son projet : un mini-traité au rabais soumis au seul Parlement, pour une Europe réduite aux politiques de marché.

Nous, socialistes, nous voulons redonner une volonté à l’Europe : pour l’emploi, pour la croissance et le développement durable, pour la recherche et l’innovation, pour les grands projets industriels. L’Europe, en effet est un outil irremplaçable face à la mondialisation, un levier décisif pour agir et ne pas subir.

Nous avons besoin d’une Europe qui protège, ce qui suppose qu’enfin l’emploi, la croissance, l’investissement, la recherche soient au cœur des objectifs de la Banque Centrale Européenne (BCE) qu’un gouvernement économique émerge dans la zone Euro, que l’Europe défende le respect de normes sociales et environnementales dans le commerce international, et que le rôle des services publics soit reconnu.

Il nous faut aussi une Europe politique et plus démocratique. À cette fin, il faut dépasser l’impasse politique et institutionnelle et favoriser la négociation d’un traité institutionnel plus simple, soumis à référendum, pour que l’Europe se fasse avec les citoyens.

    2)- Le monde


La construction de l’Europe prend tout son sens au regard de la mondialisation libérale en cours qu’il faut maîtriser et surtout réorienter en fonction d’objectifs publics, sociaux et environnementaux.

    La France doit porter une voie forte dans le monde, avec ses partenaires européens, au service de la paix et du développement, sans s’aligner sur d’autres puissances ;

Nous proposons  une réforme de l’Organisation Mondiale du Commerce, du Fonds Monétaire International, de la Banque Mondiale qui doivent être mises au service du développement avec l’instauration d’une taxe de type Tobin sur les mouvements de capitaux..

Il nous faut conduire également une vraie politique de co-développement avec les pays du Sud en particulier l’Afrique et les pays du Bassin Méditerranéen.

IV – DÉMOCRATISER ET RENOUVELER NOTRE RÉPUBLIQUE

 

La droite propose le statu quo, autant dire le prolongement d’un système de concentration des pouvoirs, qui date du milieu du siècle dernier. Elle veut disposer de tous les leviers sans contrôle ni contrepoids.

Nous socialistes, nous voulons faire évoluer profondément nos institutions, et nos pratiques, en allant vers une VIè République.

Nos principales propositions:

Un parlement respecté et renforcé dans sa capacité à légiférer, à contrôler le pouvoir exécutif, à irriguer le débat démocratique ; ce qui implique notamment  la suppression de l’ articles 49/3 qui permet à un gouvernement de passer en force comme pour le Contrat Première Embauche ;

Un mandat unique pour les parlementaires afin qu’ils se consacrent totalement à leur mission;

L’instauration d’une part de scrutin proportionnel, à l’Assemblée Nationale, pour une plus juste représentation des courants politiques minoritaires ;

Une vraie parité homme/femme pour toutes les élections.

Une démocratie participative avec notamment le principe de lois d’initiative citoyenne ;

Une charte de la laïcité annexée à la Constitution ;

Une nouvelle étape de la décentralisation, garantissant aux collectivités locales des moyens financiers pour assurer pleinement les charges qui leur sont transférées, pour mettre en œuvre une démocratie territoriale plus juste et plus solidaire en métropole et dans les Outre-Mers.

Une profonde rénovation du système judiciaire qui. passe par une augmentation substantielle de ses moyens, alors que le budget de la justice place notre pays au 23ème rang au sein de l’Union européenne, une plus grande égalité d’accès pour chaque justiciable, une justice digne de ce nom pour les mineurs, la reconnaissance d’une instruction collégiale, suite au rapport de la Commission Outreau, une réforme de la composition et du rôle du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour l’indépendance et la responsabilité des magistrats

La lutte contre la concentration dans les médias et la confusion des intérêts économiques et politiques ; nous favoriserons un audiovisuel public fort, nous réformerons le Conseil Supérieur de l’audiovisuel pour garantir l’indépendance des médias et son pouvoir de régulation.

*

* *

Les 10 & 17 juin, le choix sera clair. La droite veut amplifier et aggraver la politique menée depuis 2002, en pensant que l’économie ne fonctionne bien que si le social régresse, Nous les socialistes pensons au contraire qu’il faut concilier le progrès économique et les avancées sociales, la croissance et la sécurité, la création de richesses et la réduction des inégalités, l’industrie et l’écologie. La droite, avec son parti l’UMP, veut concentrer tous les pouvoirs dans une même main, rendant ainsi impossible les promesses d’un État impartial et d’une démocratie renouvelée. Les socialistes luttent au contraire pour une démocratie vivante, transparente et équilibrée.

À vous de décider. L’avenir du pays vous appartient. Avec vous, nous sommes prêts à prendre toutes nos responsabilités au service de la France.

Posté par CendraOnTheBlog à 00:15 - LEGISLATIVES - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

16 mai 2007

DISCOURS DE VILLEPINTE

Puisqu'on en parlait à l'AG, eh bien, pour ceux ou celles qui voudraient le voir ou revoir :

Le discours de Villepinte !


Posté par CendraOnTheBlog à 23:55 - COUPS DE COEUR - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

FESTIVAL DE CANNES

Pour les touristes, qui en ont marre de galérer dans Cannes, l'édition du Nice Matin a publié 2 plans anti galère :

ParcoursAntiGalereFestivalCannes

CentreVille_Deviations_CannesFestival

For turists, who came for the 60th Film Festival in Cannes and are fed up with the traffic, here are two maps that may help them!

Festival official site

Posté par CendraOnTheBlog à 23:03 - NEWS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

MUNICIPALES 2008

Sarkozy promet de ne pas changer le calendrier électoral.


Calendrier_municipales

Posté par CendraOnTheBlog à 22:50 - NEWS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

LES SECTIONS AU PS

Les Sections

La section est la structure de base du partiElle est constituée d’au moins cinq adhérents, dont le secrétaire de section et le trésorier. Elle correspond traditionnellement à une aire géographique : canton, commune, quartier ou arrondissement d’une ville importante. Une section peut aussi correspondre à un lieu de travail (administration, entreprise publique ou privée). Les sections sont le lieu de débat et de rassemblement de tous les militants. Elles expriment l’opinion des militants et mettent en œuvre au niveau local la politique du parti, en concertation avec les fédérations.

Le secrétaire de section

Le premier secrétaire de section est élu à bulletins secrets et au scrutin uninominal majoritaire à deux tours par la première assemblée générale des adhérents de la section suivant le congrès national. Il est l’animateur de la section dont il est le porte-parole. Il peut être secondé par un secrétaire adjoint et un secrétariat de section.

La commission administrative (ou bureau de section)

Lors du congrès, la section élit une commission administrative à la proportionnelle des motions nationales, à hauteur de leur représentation dans la section. Le même mode de scrutin est appliqué pour la désignation des délégués de la section au congrès fédéral.

Posté par CendraOnTheBlog à 22:29 - MIEUX COMPRENDRE LES INSTITUTIONS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

LES FEDERATIONS PS

Les Fédérations

La fédération rassemble les sections au niveau départemental. Elle met en œuvre la politique du parti pour chaque département. Les instances de la fédération sont renouvelées à chaque congrès. Le conseil fédéral (CF) est l’instance de décision de la fédération. Il délègue certaines de ses prérogatives au bureau exécutif fédéral (BEF). Le secrétariat fédéral assure la gestion politique de la fédération, en liaison avec le secrétariat national du parti, et agit par délégation de la CF ou du BEF.


Le Conseil Fédéral (CF)

Il est composé de membres élus par le congrès fédéral à la proportionnelle des courants (leur nombre dépend de l’importance de la fédération). Le CF définit les orientations politiques de la fédération. Les secrétaires de section sont invités au conseil fédéral.


Le Bureau Exécutif Fédéral (BEF)

Le BEF est constitué de membres élus par le CF, selon l’application de la proportionnelle des courants. Le BEF est chargé de mettre en application les décisions politiques de le CF.


Le secrétariat fédéral

Le secrétariat fédéral est constitué de membres choisis par le premier secrétaire fédéral, parmi la majorité politique de la fédération. Les secrétaires fédéraux ont la charge de le seconder dans la gestion courante de la fédération et dans l’application des décisions du CF. Les secrétaires fédéraux ont la charge d’un ou plusieurs secteurs d’activité ; ils peuvent être assistés d’un ou plusieurs délégués fédéraux.


Le premier secrétaire fédéral

Il est élu au scrutin majoritaire à deux tours par les militants lors d’une deuxième session après la tenue du congrès national. Tout candidat au poste de premier secrétaire fédéral doit présenter un plan d’action fédéral. Le secrétaire fédéral est l’animateur politique de la fédération et son porte-parole. Il assure la liaison avec le secrétariat national aux fédérations. Il préside les réunions du secrétariat fédéral, du BEF ou du CF, devant lequel il rend compte de ses activités. Le premier secrétaire fédéral assiste de droit, avec voix consultative, aux réunions du conseil national.

L’union régionale regroupe les fédérations d’une même région. Elle est dirigée par un comité régional du parti qui détermine la politique du parti concernant les problèmes propres à la région et veille à son application en liaison avec les élus. Le comité régional est élu par une convention régionale qui se réunit dans la quinzaine de jours suivant le congrès national.

Posté par CendraOnTheBlog à 22:28 - MIEUX COMPRENDRE LES INSTITUTIONS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

SONDAGE LEGISLATIVES SELON IPSOS

assemblee_nationale___parisbLégislatives: 40% UMP, 28% PS/PRG/MRC, 10% MD, selon IPSOS

PARIS (AFP) - Les candidats UMP et UDF soutenus par l'UMP recueilleraient 40% des intentions de vote au premier tour des législatives, tandis que ceux du PS, du PRG et du MRC obtiendraient 28%, selon un sondage IPSOS pour Le Point à paraître jeudi.

Les candidats du Mouvement démocrate obtiendraient 10%, ceux du Front national 8%, ceux des Verts 4%, du PCF 3,5% et de l'extrême gauche 3%.

Le MPF obtiendrait 2%, le MNR 0,5% et CPNT 1%.

La droite parlementaire est créditée au total de 42%, la gauche parlementaire et les Verts de 35,5%.

13% des personnes interrogées, certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.

Au second tour, en cas de duel gauche-droite, 56% des personnes interrogées choisiraient le candidat de l'UMP ou de la majorité présidentielle et 44% le candidat de la gauche (PS-PC-Verts). 11% des personnes interrogées, certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.

En cas de triangulaire avec les candidats du Mouvement démocrate de François Bayrou, le candidat de l'UMP ou de la majorité présidentielle recueillerait 51%, le candidat de la gauche (PS-PC-Verts) 38% et celui du candidat UDF-Mouvement démocrate 11%. 11% des personnes interrogées, certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intention de vote.

Ipsos ne fait pas encore de projection en sièges.

L'institut rappelle qu'en 2002, l'extrême gauche a obtenu 2,8% au premier tour des législatives, le PC 4,8%, l'ensemble PS/PRG/Pôle républicain et DVG 27,9%, les Verts 4,5%, le Mouvement démocrate 4,9%, l'ensemble UMP/DL/RPF/MPF et DVD 38,5%, le FN 11,3%, le MNR 1,1% et CPNT 1,7%.

Dans chacune des circonscriptions (415 dans cette enquête), IPSOS a proposé aux personnes interrogées le nom des candidats déjà déclarés ou présents en 2002 pour les grandes formations.

Les noms des candidats du Mouvement démocrate n'étaient pas encore connus, ils ont été mentionnés sous l'appellation "le candidat de l'UDF- Mouvement démocrate" dans chaque circonscription.

L'enquête d'Ipsos ne peut pas prendre en compte la multiplicité des candidatures (DVG, DVD, autres écologistes, régionalistes, etc) qui vont être déposées d'ici le 18 mai.

Les intentions de vote ont été calculées sur la base des électeurs inscrits se déclarant certains d'aller voter, soit 78% des personnes interrogées.

Sondage réalisé par téléphone les 11 et 12 mai auprès de 948 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes électorales (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la commission des sondages.

Posté par CendraOnTheBlog à 21:56 - LEGISLATIVES - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

FAUT QUE JE CHANGE DE LUNETTES...

BAYLETSARKOCela me conforte dans l'idée que le Parti Socialiste doit faire un travail sérieux sur lui-même. Je crois profondément en des valeurs de gauche, mais, depuis peu militante, je n'ai la connaissance passée de mes camarades qui sont au PS depuis plus longtemps que moi. Cela n'empêche que je me pose de plus en plus de questions, quitte à déplaire à certains, quitte à plaire à d'autres -mais pas la droite de Sarkozy!- seulement, les doutes ne doivent pas rester improductifs. Je sais que mes billets d'humeur ne font pas l'unanimité. Je sais que je ne milite pas à fond. J'ai besoin qu'on me réponde. J'ai une soif d'idéal, mais pas d'un idéal aveugle. et j'ai presque envie de voir exploser le parti socialiste SI et seulement SI (plus que de simples mathématiques) cela doit mener à une vraie construction. Le Parti Socialiste est resté immobile pendant cinq ans. Ne voyez-vous pas qu'il est temps d'enfin bouger dans le bon sens. Les idées de Ségolène Royal ne sont pas mauvaises mais mal exploitées. Ségolène Royal n'est pas mauvaise. Elle a été mal épaulée. Elle s'est battue. Et elle s'en est reçues des claques.  Je ne sais pas moi, mangez un mars, mais, je vous le garantis, ce n'est pas cela qui vous aidera à redémarrer, vous prendrez juste un peu de cellulite dans les fesses.

Certes, critiquer, c'est facile. Je ne sais pas quoi faire pour que cela bouge. Plutôt timide devant une assemblée, j'ai du mal à prendre la parole. Et pourtant, je vous le dis, ça me titille. Je crois vraiment qu'il faudrait que je dépasse la "toile" du net qui elle me permet de m'extravertir. Honte à moi dès que je sors !

Vraiment, faut que j'ose. Il me manque un peu des connaissances, mais ça, ça se cultive. ça se soigne plus facilement qu'une sclérose d'un parti, un parti que Ségolène a commencé à faire bouger.

Sur le site du Nouvelobs, un sondage virtuel montre bien que la gauche doit être fière d'être elle-mêm ! Je rajoute, après recomposition.

Sondage_recomposition_gauche

Le PS exige une clarification publique de Jean-Michel Baylet

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a réclamé à Jean-Michel Baylet une "clarification publique" de ses intentions après ses appels à créer "une grande force centrale" composée des radicaux de gauche et de droite.

Dans une tribune publiée par Le Figaro, le président du Parti radical de gauche (PRG) estime que la "stratégie d'union de la gauche (...) n'a plus d'actualité" et se tourne vers ses "amis" Jean-Louis Borloo et André Rossinot, qui dirigent le Parti radical valoisien.

"Les radicaux de gauche ne sont plus décidés à pâtir encore (des) sempiternelles divisions" qui traversent le Parti socialiste dont "l'incapacité à organiser le rassemblement (...) a entraîné ses alliés dans la défaite" lors de la présidentielle, souligne le sénateur du Tarn-et-Garonne.

Associé à la campagne de Ségolène Royal, Jean-Michel Baylet a été reçu mardi par Nicolas Sarkozy, qui a annoncé son intention s'entretenir avec les leaders de l'opposition. Mardi, François Hollande a précisé ne pas avoir reçu d'invitation à ce jour.

Le premier secrétaire du PS a reçu Jean-Michel Baylet pendant une heure et demie mercredi matin, au lendemain de l'entrevue entre le président du PRG et Nicolas Sarkozy.

L'entretien a permis des "clarifications" sur l'ancrage à gauche du PRG et la volonté de poursuivre le partenariat noué pour la présidentiel jusqu'aux législatives et "au-delà", a assuré Benoît Hamon lors d'un point de presse à la mi-journée.

"Ces clarifications ont eu lieu auprès de François Hollande. Nous souhaitons qu'elles soient rendues publiques tant le dernier épisode a pu apparaître confusant", a ajouté le député européen. "Qu'il dise dans quel camp il se situe".

TAPIE "AGENT DÉBAUCHEUR"

L'initiative qui semble "très solitaire" de Jean-Michel Baylet ne remet pas en cause a priori l'accord électoral noué entre le PRG et le PS dans 32 circonscriptions pour les législatives de juin, a-t-il expliqué, tout en demandant à Jean-Michel Baylet de s'exprimer avant la clôture du dépôt des listes, vendredi soir.

Pour les socialistes, la rencontre Baylet-Sarkozy est la dernière manifestation en date d'une entreprise de déstabilisation du PS avant les législatives, avec Bernard Tapie, ancien membre du PRG dans le rôle de l'"agent débaucheur numéro un" du nouveau président de la République.

Le principal but de l'opération "est d'affaiblir la gauche", a estimé Benoît Hamon. "Veut-on ou pas que la gauche soit plus faible et moins en capacité d'exercer des contre-pouvoirs face à la droite? Voilà les questions qu'on pose à Jean-Michel Baylet".


Six des neuf députés PRG ont dénoncé les annonces de Jean-Michel Baylet et une quinzaine de responsables du parti ont réclamé la tenue avant le week-end d'un comité directeur exceptionnel.


Dans leur appel, les députés radicaux expliquent qu'ils "entendent évidemment demeurer fidèles à l'engagement à gauche des élus et des militants" du PRG qui "est indiscutable".

"Le radicalisme n'est pas un centrisme", martèle dans un communiqué séparé Roger-Gérard Schwartzenberg. "C'est un courant essentiel et fondateur de la gauche. Le MRG a précisément été créé en 1972 pour marquer cet ancrage à gauche et pour incarner une alliance privilégiée avec le PS", souligne le député du Val-de-Marne.

"Aucun flou ne saurait perdurer quant aux intentions des radicaux de gauche. Fidèles à la pensée de (Pierre) Mendes-France, ils rappellent leur refus de l'opportunisme dans la vie publique", déclarent de leur côté des responsables du PRG, dont son vice-président, Thierry Braillard.

Posté par CendraOnTheBlog à 20:43 - HUMEURS - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
« Page précédente  3  4  5  6  7  8  9  10  11  12   Page suivante »