France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

28 mai 2007

SECURITE SOCIALE : FRANCHISE

Secu

POUR SIGNER LA PETITION

61% des Français hostiles à une franchise sur les soins

PARIS (Reuters) - Les Français sont à 61% hostiles à une franchise sur les premiers euros dépensés chaque année pour les soins médicaux, selon un sondage CSA.

A l'inverse, ils sont 34% à penser que c'est une bonne chose de ne pas rembourser cette somme au patient, 5% ne se prononçant pas, selon cette enquête pour Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Ce sondage, réalisé les 23 et 24 mai par téléphone auprès de 952 personnes, intervient après les critiques exprimées la semaine dernière par Martin Hirsch, Haut Commissaire aux Solidarités actives, contre un projet gouvernemental en ce sens.
L'ancien président d'Emmaüs France, qui est un des éléments de "l'ouverture" dans le gouvernement de François Fillon, avait estimé que ce n'était pas une "bonne mesure".
Durant sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a milité pour quatre franchises non remboursées par la Sécurité sociale sur "les premiers euros annuels" d'examens biologiques, de médicaments, de visites médicales et d'hospitalisation.
La nouvelle ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a rappelé dimanche que l'instauration de franchises médicales serait inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 et que le texte serait présenté par le gouvernement en septembre.
"La franchise doit être envisagée comme un élément indispensable de responsabilisation des patients et non pas comme une mesure de comblement du déficit de la Sécurité sociale", a précisé la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports au Grand Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Elle a assuré que cette franchise serait appliquée "avec toutes les précautions qui s'imposent" et promis d'instaurer avec Martin Hirsch "des garde-fous" en faveur des personnes les plus défavorisées.


Expliquez-moi la logique des français parce que les réformes  qui "fâchent"  débarquent et les français sont contre à 61% alors que  d'après un autre sondage les français se montrent satisfaits de  Sarkozy  à 65%  [Le nouveau chef de l'Etat, qui a pris ses fonctions le 16 mai, obtient une cote de satisfaction de 65% (23% très satisfaits, 42% plutôt satisfaits) auprès des personnes interrogées dans cette enquête réalisée du 18 au 26 mai.]
100 euros, c'est un peu moins de 5 consultations chez son généraliste, comment peuvent-ils appeler cela "responsabilisation" des patients ? Moi, dès que j'ai un petit bobo,j'irai chez mon médecin ! Allez va, j'ai mal au poignet à force de mettre des posts sur ce blog. D'essayer d'informer mais sauf que les gens dits de la classe populaires n'iront jamais sur ce blog, alors ça ne sert à rien. j'ai les méninges en surchauffe, allez, je vais chez mon médecin. ça me rend malade de voir que rien ne change : 3ème visite. Je suis toujours dérangée par mes voisines de merde à n'importe quelle heure de la nuit. Sommeil dérangé : et hop! chez le médecin. Merde, j'ai oublié dans tout ça qu'il faudrait quand même vérifier mon taux de glycémie et le cholestérol : 5ème visite en deux semaines, pour pas faire louche, et le tour est joué. J'ai payé ma franchise.

De toutes façons, tout le monde le sait, la franchise, ça finit toujours par payer. En se prenant des claques dans la gueule.

CENDRA

Voir également le blog de Jocelyne.


FRANCHISE MEDICALE : LE DOUBLE DISCOURS DE NICOLAS SARKOZY

« Comment comprendre que le paiement d’une franchise soit insupportable dans le domaine de la santé alors qu’une charge de plusieurs centaines d’euros par an pour la téléphonie mobile ou l’abonnement Internet ne pose pas de question ? » pointe François Fillon (5), comparant  sans vergogne la santé des malades  à la téléphonie mobile, conformément au grand rêve de l’Organisation Mondiale du Commerce : « Un Peuple, un Empire, Un Hypermarché ». En Novembre 2006, présentant le projet de l’UMP, il précisera les détails du système envisagé : il s’agirait de remplacer « les forfaits mis en place ces dernières années » par une franchise annuelle de 50 à 100 euros, modulable.
Mais étrangement, devant le panel venu récemment l’interroger sur TF1, et 9 milllions de téléspectateurs, Nicolas Sarkozy livre un tout autre chiffre : sa franchise n’est plus de 100 euros, mais… représenterait seulement « les 5 ou 10 premiers euros de dépense de santé chaque année » (4) , puis, dans un autre entretien, « quelques centimes à quelques euros pour chaque acte ». (6)

QUELQUES VERITES SUR LA « FRANCHISE »

LA « FRANCHISE », UN THEME RECURRENT POUR NICOLAS SARKOZY

La « franchise » ce n’est pas un mot lâché un peu vite dans un discours de campagne mais bien une constante (une des rares !!!) de la pensée politique de cet admirateur des « néo conservateurs » américains ( USA = le plus haut niveau de dépense par habitant, mais 40 millions d’américains sans assurance maladie et un résultat sanitaire déplorable) : 
-2001,  dans son livre « LIBRE »: « Je crois utile qu’un système de franchise soit mis en place comme pour tout processus d’assurance. Ainsi les 500 premiers francs
( 76,22 €) de dépenses de santé annuelles des assurés sociaux ne seraient pas  remboursés afin de responsabiliser ceux-ci »
-2006, Convention Santé de l’UMP : « Nous parlons d’Assurance maladie… Y-a-t-il une seule assurance sans franchise ?»

Escamotant habilement le mot « solidaire », Nicolas Sarkozy traite la protection sociale comme une simple question d’assurance commerciale.

 

UNE « FRANCHISE » A GEOMETRIE VARIABLE

Si dans son principe celle-ci est une constante de son programme, Nicolas Sarkozy a dit tout et son contraire en ce qui concerne sa mise en œuvre concrète : 
- Novembre 2006 (projet UMP) : « Une franchise annuelle de 50 à 100€ modulable »
- 24/01/07 (Le Monde) «  N. Sarkozy évalue le montant à 10€ par famille et par an pour les consultations, les actes biologiques, les médicaments et les frais hospitaliers, soit au total 40€ par an ».
- 1/03/07 (Sud Ouest) On baisse « Sans démagogie (sic !!!) , j'ai proposé un système qui responsabilise le patient. Je veux une franchise sur les 10 ou 15 premiers euros de dépenses d'assurance-maladie à l'année ».
- 9/02/07 (Le Généraliste) : On baisse encore « Il s’agit de quelques centimes d’euros à quelques euros par actes, selon ceux-ci ». Comme s’il n’existait pas déjà un ticket modérateur (exemple 6€30 sur le « C » du généraliste).
- 14/12/06 (Impact Médecin) Xavier Bertrand (Ministre de la santé et porte-parole du candidat) : Marche arrière toute devant la levée de boucliers suscitée par ce projet  : « Quant à la question de la franchise, elle ne vient pas en plus, mais se substituerait aux forfaits déjà existants ». Mais dans ce cas en quoi responsabiliserait-elle l’assuré et comblerait-elle le trou de la Sécu ?

PETITE FRANCHISE DEVIENDRA GRANDE
Plus on s’approche de l’élection et plus il tente d’en minorer l’impact. Qu’importe. Initialement le forfait peut être minime, l’important c’est d’en faire accepter le principe, car ensuite et c’est l’essentiel   
27/06/06 ( Convention Santé) : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »
5/02/07 (TF1) : « Le plafond sera réévalué chaque année en fonction des comptes. »
1/03/07 (Sud Ouest) : « Si l'assurance-maladie est en équilibre à la fin de l'année, on réduit la franchise. Si l'assurance-maladie est en déséquilibre, on augmente la franchise. »
Comme les dépenses augmentent, inéluctablement, plus vite que le PNB et avec elles le déficit de la Sécu la franchise augmentera, non moins inéluctablement.
En 2007 le déficit prévisible sera d’environ 4 MILLIARDS d’€. Si l’on veut utiliser la franchise pour boucher le « trou » le montant moyen de la « franchise » devrait déjà être de 66€ par personne (et non par famille) à ajouter aux cotisations, au « ticket modérateur », dépassements  et autres forfaits existants.

LA FRANCHISE : UN NON-SENS ECONOMIQUE
La franchise se base sur le principe que le dérapage des dépense serait du aux gaspillages des patients sur les soins quotidiens. FAUX.
- Sur une année civile plus de 20% d’assurés ne consomment RIEN. Par définition ceux là ne seront pas touchés par la « franchise ».
- A l’inverse environ 70% de la dépense totale est le fait de 10% de patients qui sont atteints de lourdes pathologies, parfois en fin de vie, et à qui on ne demande guère leur avis quant aux soins dont ils sont l’objet. Et dont la seule « responsabilité » serait de décider ne plus soigner. Est-ce ce la société que l’on veut ?
Pour les consommateurs moyens (du moins ceux pour qui, et ils sont nombreux, 100€  à prendre sur un budget ce n’est « pas rien ») l’effet de ce système serait gravement pernicieux. Si vous n’avez pas ou peu consommé dans l’année, le jeu consistera à reporter les soins non indispensables sur l’année suivante. Tant pis pour les retards de soins ou de diagnostics !
A l’inverse quand vous aurez « consommé » votre franchise annuelle quand « cela aura été assez cher pour que cela devienne, enfin, gratuit », la logique  économique sera de dépenser le plus possible sur l’année en cours... Belle incitation au gaspillage !

FRANCHISE : ET LA SANTE DANS TOUT CELA ?
L’accès aux soins, et notamment aux soins de premiers recours et à la prévention,  ce n’est pas leur problème ! Ce qui compte c’est de baisser les cotisations obligatoires.
Tant pis si certains reportent à plus tard des soins modestes mais indispensables au risque que cela coûte beaucoup plus cher demain…  Un peu sur le modèle actuel de la prise en charge des soins dentaires… L’inverse de ce qu’il faut faire !!!
Pour autant pas touche à ce qui coûte beaucoup mais… qui rapporte, beaucoup. La franchise ne s’appliquerait pas au médicament. Les firmes pharmaceutiques seraient ainsi épargnées « parce que cela pénaliserait celui qui est très malade » ose dire, sans rire, Nicolas Sarkozy, quand chacun sait que, dans le pays qui tient la première place mondiale en terme de consommation médicamenteuse par habitant, il ne faut surtout pas toucher aux profits des firmes.

FRANCHISE : DOUSTE-BLAZY ( une fois n’est pas coutume) A PREDIT L’AVENIR
Mai 2004, France2, « Cent minutes pour convaincre », émission sur la réforme de la Sécurité Sociale. On ne saurait mieux condamner le système que veut nous imposer Nicolas Sarkozy que ne le faisait à l’époque celui qui est aujourd’hui devenu un zélé supporter sarkozyste :
« Des gens nous disent…faisons une franchise… les 100, ou 200, ou 300 premiers euros par personne… vous les payez, après ce sera l’Assurance Maladie… Ca… je le refuse parce que c’est comptable, qu’on ne peut pas faire payer de la même manière celui qui a un gros salaire que celui qui est au SMIC, le système changera, ce ne sera plus le système d’assurance maladie que l’on connaît. »

 

QUEL SYSTEME CHERCHE A NOUS IMPOSER LE CANDIDAT SARKOZY ?
La « franchise » selon le ROBERT c’est « une somme forfaitaire restant à la charge de  l’assuré » mais c’est aussi la « qualité d’une personne franche, sincérité, droiture ».
Affirmations contradictoires, objectifs réels soigneusement masqués, la « franchise » de Nicolas Sarkozy en manque singulièrement !
Avec ce système, le lien de solidarité se déliterait entre jeunes et moins jeunes, entre bien-portants et malades : les premiers paieraient des cotisations maladie sans bénéficier d’aucune prestation de la Sécurité Sociale en retour : quel meilleur moyen de fragiliser leur adhésion à l’assurance-maladie solidaire, et de les pousser à réclamer le passage aux assurances privées, alors que les Etats-Unis prennent acte de la faillite de ce type de système !

Franchise:  rencontre S.Royal/médecins
envoyé par PartiSocialiste

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24 mai 2007

ENDOMETRIOSE ou l'ingratitude

chroniques_de_femme

QU'EST-CE QUE L'ENDOMÉTRIOSE ?

L'intérieur de l'utérus est recouvert d'une couche de tissu qu'on appelle l'endomètre qui est éliminé hors de l'utérus durant les règles.

L'endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle on retrouve du tissu de l'endomètre en dehors de l'utérus, soit sur les ovaires, les trompes, les ligaments qui soutiennent l'utérus et quelques fois, sur les autres organes du petit bassin, comme la vessie, l'intestin et le vagin.

Dans les cas plus avancés, du tissu cicatriciel peut se former sur les trompes, les ovaires et nuire à la mobilité de la trompe, empêcher la libération de l’œuf et perturber le passage de l’œuf fécondé des trompes vers l'utérus. Dans ces cas, la femme peut devenir infertile.

Comme l'endomètre qui tapisse l'intérieur de l'utérus, les lésions d'endométriose répondent aux hormones durant le cyclelocalisations menstruel. Elles se développent durant chaque mois, se congestionnent et saignent durant les règles. Lors de ces saignements, elles irritent la membrane qui tapisse l'intérieur de l'abdomen, que l'on nomme le péritoine.

Occasionnellement, lorsque le passage au niveau du col est rétréci ou cicatriciel, une pression s'exerce à l'intérieur de l'utérus, qui force les menstruations à refouler au niveau des trompes et à se déverser dans le petit bassin. La plupart des femmes, durant leur menstruation, éprouve ce phénomène que l'on nomme des menstruations rétrogrades. Il existe dans le sang de la majorité des femmes, des facteurs qui digèrent et éliminent ces substances sanguines probablement toxiques pour le péritoine. D'autres, par ailleurs, sont génétiquement dépourvues de telles cellules qui éliminent le sang menstruel contenu dans le péritoine. C'est alors que se développent des incrustations au niveau de la membrane du péritoine qui favorisent le développement de l'endométriose, surtout au niveau des ligaments suspenseurs de l'utérus, des trompes et des ovaires. Lorsqu'une patiente est porteuse d'endométriose, ses sœurs ont 10 fois plus de probabilité d'en développer et la maladie risque d'être plus sévère. 

L'organisme réagit à ce saignement en développant du tissu cicatriciel. C'est l'accumulation de ce tissu cicatriciel qui provoque les douleurs au bas ventre chez de nombreuses femmes atteintes d'endométriose. Toutefois, l'intensité de la douleur n'est pas toujours proportionnelle à l'étendue des lésions d'endométriose et peut témoigner de crampes utérines secondaires à des caillots qui obstruent le canal du col utérin.

QUELLE EST L’INCIDENCE DE L’ENDOMÉTRIOSE ?

L’endométriose survient chez 7% à 10% de la population féminine, en général, et jusqu’à 50% des patientes atteignant la pré-ménopause.  On retrouve de l’endométriose chez 38% des patientes infertiles et chez 70% à 87% des femmes souffrant de douleurs chroniques, au niveau du petit bassin.


QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE ENDOMÉTRIOSE ?

Les symptômes les plus fréquents de l'endométriose incluent : 

  • Des douleurs progressives ou excessives durant les menstruations. Ces douleurs peuvent devenir très sévères et s'étendre au niveau des jambes ou dans le bas du dos.
  • Des douleurs au bas ventre, avant et après les menstruations.
  • Des douleurs lors des relations sexuelles.
  • L'endométriose constitue la principale cause de l'infertilité chez la femme.
  • Les règles peuvent devenir abondantes ou irrégulières.

Quelques fois les femmes atteintes d'endométriose ne présentent aucun symptôme.

COMMENT FAIT-ON LE DIAGNOSTIC DE L'ENDOMÉTRIOSE ?

Si vous avez l'un des symptômes de l'endométriose, parlez-en à votre médecin qui vous fera un questionnaire et un examenadherences_nodule gynécologique complet. Lors de l'examen, il pourra retrouver un utérus basculé vers l'arrière, des douleurs au niveau des ligaments suspenseurs de l'utérus ou à la palpation des ovaires ou des trompes. Il peut également faire la découverte d'un kyste ovarien ou de granulations situées derrière l'utérus .

 
Une échographie pelvienne ou vaginale permet de localiser des kystes d'endométriose qui peuvent se situer en dehors de l'utérus. 

Lorsqu'il soupçonne de l'endométriose, votre médecin pourra vous référer à un gynécologue qui pratiquera alors une laparoscopie.

QU'EST-CE QUE LA LAPAROSCOPIE ?

La laparoscopie est une intervention habituellement faite sous anesthésie générale, mais qui peut maintenant se réaliser sous anesthésie locale. Un petit tube que l'on appelle un laparoscope est introduit au niveau de l'ombilic. Par ce tube, le gynécologue peut regarder et explorer les organes du petit bassin. Vous pouvez connaître le déroulement de la laparoscopie en vous référant à cette rubrique.

LE TRAITEMENT DE L'ENDOMÉTRIOSE

Une fois que la laparoscopie a confirmé le diagnostic d'endométriose, le traitement laparoscopique peut généralement être effectué immédiatement. Grâce à l'introduction de trois ou quatre tubes au niveau de l'abdomen, le chirurgien peut procéder à l'excision des lésions d'endométriose soit à l'aide d'un électrocautère, du LASER ou grâce au bistouri ultrasonique. Le chirurgien peut également sectionner les adhérences et rendre la mobilité aux organes du petit bassin, tels que les ovaires, les trompes, l'utérus, les intestins et la vessie. Par la suite, selon que la patiente désire ou non des enfants, ou que les principaux symptômes soient reliés à l'infertilité ou à la douleur, plusieurs types de traitement peuvent être envisagées et le mérite de chacun doit être discuté individuellement avec chaque patiente. 


Chez les patientes ne désirant pas de grossesse et au delà de la quarantaine, le traitement définitif consiste à procéder à une hystérectomie. 


Ce traitement chirurgical peut être précédé ou suivi d'un traitement médical qui peut aider le gynécologue à garder les ovaires qui sont responsables du maintien et de la croissance de l'endomètre. C'est ce tissu qui tapisse l'intérieur de la cavité de l'utérus et qui continue d'être stimulé par les hormones de l'ovaire. Il est impératif lorsque l'on conserve les ovaires, de s'assurer que tout le tissu cicatriciel et que l'endométriose soient extirpés pour éviter le retour des symptômes. Lorsqu'il n'existe pas d'endométriose ou de tissu cicatriciel après l'hystérectomie, les risques du retour de la maladie ne sont que de 10%. Par ailleurs, s'il existe du tissu d'endométriose et que les ovaires sont conservés, la possibilité d'une nouvelle intervention se situe aux environs de 50%.

LE TRAITEMENT MÉDICAL

Dans la vie d'une femme il existe deux événements naturels qui améliorent les signes et symptômes de l'endométriose: la grossesse et la ménopause. Dans les deux cas, l'hypophyse, qui est une glande située à la base du cerveau, cesse de libérer des stimulants des ovaires (gonadostimulines) qui produisent à leur tour des oestrogènes. L'ovulation et les menstruations sont ainsi interrompues et la femme est soulagée des symptômes de l'endométriose. L'hormonothérapie agit en reposant les ovaires pendant une certaine période pendant laquelle les lésions d'endométriose se dégradent et disparaissent pour un certain temps. Il existe plusieurs types de traitement hormonal.

PILULES CONTRACEPTIVES

Les contraceptifs oraux, en bloquant l'ovulation, empêchent la libération des hormones de l'hypophyse qui viennent stimuler l'ovaire. Il s'en suit une diminution des menstruations, du reflux menstruel et également une diminution de la stimulation des implants d'endométriose.

LE DANAZOL (CYCLOMEN)

Cette hormone synthétique bloque la sécrétion des ovaires et produit une ménopause artificielle. Elle permet ainsi à l'endométriose de sécher et de s'amenuiser. La plupart des femmes cessent d'avoir leurs règles lorsqu'elles prennent ce médicament. La durée d'administration est habituellement de six à neuf mois. Cette médication est surtout efficace dans le traitement des douleurs mais a peu d'indications dans l'infertilité. Ses effets secondaires les plus fréquents consistent à une prise de poids d'environ quatre ou cinq livres, le premier mois, quelques bouffées de chaleurs, une sécheresse vaginale, ainsi que la possibilité d'apparition d'acné ou de peau grasse, qui disparaissent après l'arrêt du traitement.

HORMONES PROGESTATIVES

Les hormones progestatives, bloquent également l'ovulation et diminuent la croissance de l'endomètre. Les principaux effets secondaires que l'on rencontre sont les saignements intermittents, l'irritation gastrique et parfois, l'acné.

LES ANALOGUES DE GN-RH (ZOLADEX,DEPO-LUPRON, SYNAREL)

Il s'agit d'une nouvelle catégorie de médicaments qui permettent également de bloquer l'hypophyse et il s'en suit un arrêt de la production des oestrogènes comme l'on assiste à la ménopause. Les principaux effets secondaires sont les bouffées de chaleurs et quelques fois, les maux de tête, la sécheresse du vagin et un certain état de fatigue. La déminéralisation des os limite l'utilisation de ces substances à six mois. De plus, le coût élevé de ces produits (400,00$/mois) limite généralement leur utilisation.


90% des patientes porteuses d'endométriose et présentant des douleurs au bas ventre verront leurs symptômes disparaître avec la prescription d'un de ces médicaments, durant une période de 6 mois. Dans la moitié des cas, les symptômes vont réapparaître après 5 ans: 37%, dans l'endométriose légère, 45%, dans l'endométriose modérée et 75%, dans l'endométriose sévère.

 

LES TECHNIQUES DE REPRODUCTION ASSISTÉE MÉDICALEMENT

Plusieurs études ont récemment démontré que la stimulation de l'ovulation combinée avec une insémination artificielle intra-utérine avec le sperme du conjoint augmentent les probabilité de grossesse de 30% (soit de 6% à 9% par cycle).

 
Dans l'infertilité, aucune étude avec groupe témoin n'a démontré d'amélioration des taux de fécondité avec un traitement médical.

TRAITEMENT CHIRURGICAL

En présence de tissu fibreux ou d'adhérences ou pour détruire l'endométriose active, on peut utiliser différentes approches.

LA LAPAROSCOPIE CHIRURGICALE

Lors de la laparoscopie, votre chirurgien peut manipuler de minuscules instruments chirurgicaux, enlever les plaques d'endométriose soit par l'excision au ciseau, par la cautérisation électrique, au LASER ou à l'aide d'un bistouri ultrasonique. Les résultats du traitement par laparoscopie ne sont pas supérieurs à ceux obtenus par la chirurgie conventionnelle. Toutefois, la traitement par laparoscopie a l'avantage de pouvoir être effectuée le jour même de la laparoscopie diagnostique et réduit d'une façon substantielle la durée du séjour hospitalier et de la convalescence, de même que les douleurs, les coûts pour le système de santé et les complications, lorsque cette intervention est effectuée par un laparoscopiste expérimenté.

 
Les symptômes de douleurs vont disparaître chez 63% des patientes porteuses d'endométriose, après un traitement laparoscopique.

 
Une étude canadienne (Endocan) rapporte des taux de grossesse significativement plus élevés à la suite d'un traitement laparoscopique pour infertilité associée avec de l'endométriose légère et modérée avec trompes et ovaires normaux. (Stade I et II)

 

LA LAPAROTOMIE

Il arrive parfois que la laparoscopie soit insuffisante et que votre médecin soit dans l'obligation de procéder à l'ouverture de l'abdomen. Cette intervention permet d'enlever les plaques d'endométriose, les kystes de l'ovaire et de libérer les adhérences ou les cicatrices qui se sont formées sur les organes et qui empêchent leur mobilisation naturelle. L'incision est plus étendue et la période de convalescence est beaucoup plus longue que la laparoscopie. Mais ces deux interventions ont été conçues pour sauvegarder et améliorer les capacités de reproduction.

 

L'HYSTÉRECTOMIE

Cette intervention consiste à enlever l'utérus. La plupart du temps on opte pour cette option chez les femmes dont l'endométriose est sévère mais surtout limitée à l'utérus, et chez qui les autres méthodes n'ont pas été efficaces. Elle est réservée également aux femmes qui renoncent à avoir d'autres enfants et qui ont des symptômes qui les empêchent d'avoir une vie normale. 

L'HYSTÉRECTOMIE AVEC EXÉRÈSE DES OVAIRES

Lors de cette intervention, on enlève les ovaires et les trompes en même temps que l'utérus et ainsi que toutes les plaques d'endométriose et de tissu fibreux qui entourent les organes anormalement. Cette option est habituellement réservée aux cas très sévères où l'endométriose et les adhérences recouvrent sur tous les organes pelviens, en particulier les ovaires. Lorsque cette intervention est envisagée, elle est suivie d'une prise d'hormones de remplacement puisqu'elle produit une ménopause chirurgicale.

COMMENT PEUT-ON SOULAGER LA DOULEUR ?

En plus des médicaments que votre médecin vous prescrit, vous pouvez améliorer les symptômes de la douleur d'une façon non spécifique. Vous trouverez peut-être qu'un bain chaud et un coussin chauffant peuvent vous soulager efficacement.

 
Des techniques de détente peuvent également soulager la douleur et la tension. 

La prise d'analgésiques simples (Tylénol, Aspirine, etc) ou d'anti-inflammatoires, tels l'ibuprofen (Advil, Motrin, etc), le napoxen (Anaprox, Naprosyn), le diclofénac (Voltaren) ou le Ponstan peuvent également améliorer d'une façon substantielle les symptômes d'endométriose et de saignements excessifs.

QUELQUES DÉFINITIONS

Adhérences: Tissu cicatriciel qui se forme sur les trompes, les ovaires, cause de la douleur et qui peut nuire à la mobilité de la trompe, empêcher la libération de l'oeuf et perturber le passage de l'oeuf fécondé des trompes vers l'utérus.

Analogues de Gn-Rh: Médicaments qui bloquent la sécrétion d'hormones de l'hypophyse, et qui ont comme effet de produire une ménopause médicale temporaire en empêchant la libération d'oestrogènes des ovaires, ce qui résulte en une diminution et un assèchement de l'endométriose.

Endomètre: Couche de cellules qui tapissant l'intérieur de l'utérus éliminée hors de l'utérus durant les règles

Endométriose: Maladie gynécologique dans laquelle on retrouve du tissu de l'endomètre en dehors de l'utérus, soit sur les ovaires, les trompes, les ligaments qui soutiennent l'utérus et quelques fois, les autres organes du petit bassin, comme la vessie, l'intestin et le vagin.

Pourquoi en parler ? Parce que c'est une saleté trop souvent ignorée, parce que ça fait souffrir énormément, parce que ça touche le plus profond de la femme, parce qu'il n'y a aucun traitement sinon la ménopause ! C'est une maladie souvent méconnue des médecins eux-mêmes, c'est pour cela qu'il est important de connaître des médecins dits "spécialisés" et pour cela, aucune liste officielle, juste des forums sur des sites comme Endofrance. Par exemple, si mes souvenirs sont bons, sur Nice, il y aurait le docteur Clavé, à la clinique Saint Georges. Il est important de choisir un médecin qui saura écouter également, car cela peut être mal vécu. Mal vécu car très douloureux, et, comme toute maladie mal connue, les femmes auront souvent à faire à des médecins qui ne sauront pas quoi faire, et d'autres qui ne prêteront pas attention à la douleur.

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20 mars 2007

MERCI... Un petit peu...

Cannabis_gfdlMERCI POUR CELA SEGOLENE...

Ségolène Royal est contre la dépénalisation

NOUVELOBS.COM | 20.03.2007 | 13:41

La candidate socialiste ne souhaite pas modifier la loi de 1970 sur la consommation de stupéfiants, car "il faut une limite" pour les jeunes.

Ni dépénalisation ni nouvelle réforme de la loi de 1970: Ségolène Royal a prévenu, mardi 20 mars sur la radio musicale Skyrock, qu'elle n'envisageait pas de modifier la législation sur la consommation de stupéfiants, notamment de cannabis, car "il faut une limite" pour les jeunes.
"Si on dépénalise, les jeunes auront envie de transgresser" avec la consommation "de drogues plus dures", a-t-elle estimé. "La loi de 1970, je ne crois pas que je changerai les choses", a-t-elle ajouté, jugeant le débat sur la dépénalisation "un peu hypocrite" car "plus personne n'est mis en prison pour consommation personnelle". "C'est le trafic" qui est sanctionné.
"Il y a un problème de santé publique et de signal que l'on donne: le problème, c'est la transgression", a poursuivi la candidate socialiste. "Cela fait partie d'une forme de plaisir des jeunes de transgresser". Or, "à un moment il faut une limite" et "une cohérence par rapport au degré de toxicité des produits". "Le plus gros travail, c'est contre l'alcoolisme des jeunes", a-t-elle considéré.

Je pense que les jeunes (et les moins jeunes) ne se rendent pas compte des effets néfastes du cannabis et notamment dans le cadre d'un usage répété et journalier. En effet, il ne faut pas confondre, l'usage occasionnel et/ou modéré du cannabis avec la consommation régulière quotidienne (minimum 4 joints par jour) tout comme on peut faire la différence entre consommer un ou deux verres de vin, un petit apéro, un digestif, et la consommation régulière d'alcool.

Dans tous les cas, il ne faut pas croire que le cannabis est une substance "innocente" !

Sans vouloir le diaboliser, il peut tout de même être utile : un bon "petit pet" ça peut détendre, avoir un effet thérapeutique et aider à lutter contre la douleur mais il ne faut pas oublier que tout le monde n'a pas la même réaction à une substance "chimique". Cela peut en faire rire certains (et surtout les fumeurs) mais on peut avoir un "mauvais trip", ça peut rendre parano, etc...
Ensuite, plus jeune on commence et plus je trouve cela néfaste, sans oublier l'usage du tabac qui s'y trouve lié. J'ai trop vu l'état des jeunes pendant un cours après avoir fumé : la moitié hilare et l'autre amorphe ! (chez les fumeurs)

J'aime pas ça (sourire) mais c'est pourtant vrai  : la modération !

alcool_conso
 

 

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17 mars 2007

ENDOMETRIOSE

Endométriose, une maladie trop souvent ignorée ?

Près d’une femme sur dix concernée, dix ans entre les premières douleurs et le diagnostic, une cause encore mystérieuse… L’endométriose est une maladie gynécologique exceptionnelle à plus d’un titre.

L'endométriose se manifeste par des excroissances de l'endomètre (le tissu utérin) à l'extérieur de l'utérus, sur les organes environnants, soit les ovaires, les trompes, ou même les intestins ou la vessie. Comme ceux qui croissent à l'intérieur de la matrice, ces tissus réagissent aux hormones en se développant au fil du cycle menstruel, et saignent lors des règles. Or, ne pouvant s'écouler par les voies naturelles, ces excroissances provoquent l'irritation des organes sur lesquels ils sont situés, et éventuellement forment des tissus cicatriciels qui soudent ensemble les organes du bas-ventre.

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Endometriose

Un site à visiter : Endofrance

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LE BRUXISME

casse_dents

Le bruxisme, vous connaissez ?

ça donne ça :

LE BRUXISME

ou grincement des dents

On distingue :
Le bruxisme centré: serrement des dents sans déplacement ni bruit.
Et le bruxisme excentré: avec déplacements de la mâchoire et bruits de grincement.
C’est ce dernier qui est vraiment gênant pour le sujet et son entourage.

Le bruxisme peut être diurne et conscient mais, aussi et surtout, nocturne et inconscient.
Il débute le plus souvent au cours de l'enfance.

causes:
-un trouble de l'occlusion dentaire : en fait c’est souvent plus une conséquence du bruxisme, avec abrasion (usure) des dents, qu’une cause.
-le stress :
Il s’agirait de l'expression de l'anxiété, des difficultés rencontrées dans la vie ou encore des frustrations ressenties:
"On grince des dents quand on ne peut pas mordre ce qu'on a envie de mordre" comme l'a écrit M. Bonaparte (1952).
L’importance du grincement augmente en fonction du stress ressenti durant la journée et une corrélation positive entre le bruxisme et l'anxiété, l'hostilité ou encore l'hyperactivité a été mise en évidence chez les étudiants, notamment à l'approche des examens. De plus les bruxomanes seraient plus introvertis, supportant moins la frustration.
Eventuellement, tendance plus importante à la dépression et à l'instabilité émotionnelle.

Traitement :
Apprentissage de la relaxation.
Correction éventuelle de l'occlusion dentaire.
Port de une ou deux gouttières dentaires en résine, la nuit, pour protéger les dents.

Je vous rassure, je n'en souffre pas, mais c'est un problème de santé pas très connu.

je vais désormais traiter aussi de différents problèmes de santé.

Posté par CendraOnTheBlog à 14:44 - SANTE - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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