16 mai 2007
DU NOUVEAU DANS LES FRONTIERES ?
Quand Sarko veut nettoyer la Gauche au Kouchner...
"La fidélité, c'est pour les sentiments, l'efficacité, c'est pour le gouvernement" Nouvel adage sarkozyen pour tempérer les revendications des sarkozistes... J'en viens à me demander comment quelqu'un de droite peut, au final, percevoir, ces intromissions de gauche... ou de prétendue gauche. Pour cela, je suis François Hollande : ces gens-là, monsieur, ces gens-là, ne sont plus de chez nous !
Fidélité donc. J'espère que Nicolas Sarkozy aime la France un peu plus que... il y aurait du souci à se faire.
Parce que moi, j'aime la France, dans sa diversité, pour sa culture, pour sa place dans le monde (même réduite de nos jours) et je ne suis pas du genre à faire du cocorico. Et voire même à pousser une gueulante et à chanter tous les hymnes qui me sont chers. Mon préféré, le marocain !
Bon, certains n'ont pas attendu que Sarkozy soit officiellement intronisé ni élu... Pas forcément les plus courageux...
S'il ne croit pas à la "fidélité", je me demande comment il compte "tenir" tous ceux qui l'entourent, et notamment, son équipe la plus proche, car il vaut mieux s'entourer de fidèles, ou alors, je ne sais pas, avoir une poigne de fer, être proche de la dictature, faire régner la terreur. Terreurs sur terreurs. Horreur.
Ce qu'on ne peut lui enlever, c'est l'efficacité.
Pour la bonne marche de la France, je n'en suis pas si sûre...
QUAND ON N'APPLIQUE PAS A SOI-MEME...
V'là déjà un homme qui va nous coûter cher... à lui seul ! Etant donnés les déplacements d'un chef de l'Etat, ayant instauré lui-même la terreur, la restriction budgétaire ne sera pas policière. Laissez-moi ce plaisir de faire une rime ! S'il doit y avoir restriction, ce sera sur le nombre des VIP... Il faudra en établir la liste !VIP ? Visiblement Immorale Personne... Le seul problème, c'est que ça court les rues ces bestioles-là... Surtout ces derniers temps, et dans nos rangs également. Ce ne sont pas des hommes qui passent l'arme à gauche ("sauf pour nous flinguer", éventuellement), paix à leur âme, mais j'espère que la restriction ne concernera pas l'hôpital qui devrait voir l'affluence de gens malades de la gauche. Heureusement, il nous reste quelques vaillants combattants.
A VOIR AB-SO-LU-MENT !
Ne ratez pas ça !
OBJECTIF... Présidentielles... (plus tard)
PARIS (Reuters) - Christian
Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a annoncé sa candidature à la présidence du
futur groupe UMP à l'Assemblée nationale, confirmant qu'il ne serait pas membre
du prochain gouvernement.
"C'est une tâche
enthousiasmante d'accompagner le président de la République de cette
manière", a expliqué le ministre délégué à l'Aménagement du territoire
sortant sur France 2.
"Il y a un partage de
responsabilité entre l'exécutif et le législatif. Je veux participer à ce
partage de responsabilité et je fais le choix de le faire en essayant de jouer
un rôle majeur à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.
Christian Estrosi, qui est candidat dans les Alpes-Maritimes, a souhaité que les députés UMP qui seront élus aux prochaines législatives soient "à la pointe des réformes".
Nouveau leader ? Voyons, où ai-je pu entendre... que le leader d'un parti devait être le candidat à la présidence... Hummm ? Je vois là quelqu'un qui "vise haut"... bref, juste un homme qui a des ambitions... C'est humain ! 2012, c'est loin, 2017, encore plus.
Et tout le monde sait que Sarkozy est proche d'Estrosi...
BIENTOT... UNE MEGA TOP INTERVIEW !!!
Ce fut enrichissant, intéressant...
J'ai presque honte de l'avoir fait parler autant....
n'est plus
CE QUE JE VOULAIS ENTENDRE !
"Celui
qui irait au gouvernement deviendrait un ministre de droite"
lefigaro.fr (avec AFP).
Publié le 15 mai 2007
Actualisé le 15 mai 2007 : 15h31
François Hollande vise en particulier Bernard Kouchner,
donné partant pour intégrer le premier gouvernement de l’ère Sarkozy.
« Celui qui irait dans un
gouvernement de Fillon serait avec la droite et deviendrait un ministre de
droite ». Pas de demi-mesure pour François Hollande. Le premier secrétaire du
PS a fustigé les personnalités du PS qui pourraient intégrer le futur
gouvernement
Lauvergeon décline l'invitation
Même son de cloche chez
Jean-Marc Ayrault. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée estime que
si le président élu « applique ce qu'il a promis, ceux venus de la gauche qui
s'embarquent dans l'aventure se retrouveront sur le sable ». Quant à Elisabeth
Guigou, elle a déclaré que les socialistes qui accepteraient « l’ouverture » de
Nicolas Sarkozy se rendraient « complices d'une manœuvre » visant à « laminer
la gauche aux élections législatives ».
Maigre réconfort pour les socialistes, Anne Lauvergeon, ancienne « sherpa » de François Mitterrand et PDG du groupe nucléaire français Areva, a décliné l'offre que lui avait faite le président élu, selon des sources proches du gouvernement.
En prenant le Quai d'Orsay,
Kouchner franchit une nouvelle frontière
RENAUD GIRARD.
Publié le 15 mai 2007
Actualisé le 15 mai 2007 : 07h39
Défenseur
du « droit d'ingérence », l'ancien ministre de Mitterrand rallie
Sarkozy.
IL Y A DIX jours encore, Bernard Kouchner faisait partie
de l'équipe du « pacte présidentiel » de Ségolène Royal, regroupant
tous les « éléphants » du PS. Dans quelques jours, il sera sans doute
ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy. Un Sarkozy à qui il
reprochait, durant la campagne de « pêcher dans les eaux de l'extrême
droite », et dont il dénonçait la « dérive historiquement
scandaleuse » de sa proposition d'un ministère de l'Identité nationale
et de ses propos sur la pédophilie.
Hier ce sont ses « amis » socialistes qui se
sont plus à critiquer le ralliement de l'ancien ministre de Mitterrand et de
Jospin. « On ne peut pas être de gauche et dans ce gouvernement »,
a estimé Bertrand Delanoë. « Un sale coup porté au PS », s'est
insurgé le député européen Benoît Hamon. Dès 2006, pourtant, il n'excluait pas
de participer à un « gouvernement d'ouverture ou d'union
nationale ».
Toute sa vie, pourtant le médecin Bernard Kouchner s'est
passionné pour les affaires étrangères. Aujourd'hui, le président Sarkozy lui
offre donc ce que la gauche lui a toujours refusé.
Étudiant, secrétaire de l'Union des étudiants communistes
(UEC), il milite à la fois contre la guerre au Vietnam et contre l'alignement
du PCF sur Moscou. Jeune médecin, de retour du Biafra, il fonde, avec quelques
amis, Médecins sans frontières. Son idée est qu'il faut aller sur le terrain
non seulement pour soigner, mais aussi pour témoigner. Dès cette époque, il ne
cache plus l'admiration qu'il porte au général de Gaulle.
« Diplomatie morale »
L'expansionnisme soviétique des années 1975-1980 et les
catastrophes humanitaires qu'il provoque va donner un nouveau champ d'action au
grand chef scout Bernard Kouchner, l'un des premiers à avoir compris
l'importance des médias dans la gestion des conflits contemporains. Il prend la
tête du combat politico-médiatique en faveur des boat-people fuyant le régime
communiste, en organisant sa fameuse opération « Un bateau pour le
Vietnam ».
Après s'être brouillé avec la direction de Médecins sans
frontières, qui lui reproche sa propension médiatique, Bernard Kouchner fonde
Médecins du monde. Sillonnant les zones de conflit (de l'Afghanistan des
moudjahidins combattant l'armée Rouge au Kurdistan des pechmergas opposés à
Saddam Hussein), le « French doctor » se montre partout aux côtés des
« combattants de la liberté ». Il devient le chantre français le
plus connu de l'action humanitaire.
En 1988, Mitterrand et Rocard lui proposent d'entrer au
gouvernement, déjà d'« ouverture », comme secrétaire d'État à
l'action humanitaire. Il s'insurge contre le génocide au Soudan des Dinkas
orchestré par le régime islamiste de Khartoum. Il parvient à obliger le général
Béchir à débloquer l'aide humanitaire internationale destinée aux Dinkas. Pour
cela, il a sollicité son amie Mère Teresa. Déjà, la diplomatie kouchnérienne
sort des sentiers battus... Kouchner médiatise le concept de « droit
d'ingérence », inventé par Jean-François Revel.
L'année suivante, il réussit à secourir la population
affamée de Monrovia (assiégé par les rebelles de Charles Taylor), en affrétant
un bateau qu'il chargera de... riz américain. Le bateau repartira rempli de
réfugiés, qui, sur place, étaient voués à une mort certaine.
En avril 1991, il se rend, sans autorisation gouvernementale,
au Kurdistan, auprès des populations fuyant la répression de Saddam Hussein.
Pierre Joxe, ministre de la Défense, demande en vain à Mitterrand la tête de
Kouchner en plein Conseil des ministres. En juin 1992, il organise la
visite du président Mitterrand à Sarajevo, qui obtiendra la réouverture de
l'aéroport et le ravitaillement humanitaire par air de la capitale bosniaque
assiégée.
En 2003, croyant possible le projet américain de
démocratiser le Moyen-Orient, il est l'un des rares Français à ne pas condamner
l'invasion de l'Irak.
DIT LE 6 MAI...
Kouchner
: « Voir le monde tel qu il est »
Bernard Kouchner, sur France 2 : « Tant qu’on ne parlera pas d’une social-démocratie, on ne fera rien. Nous avons cru que, vingt ans après les autres pays européens, nous allions enfin voir l’Europe telle qu’elle était, le monde tel qu’il était. »
UMP = social-démocratie ?
Où sont vos valeurs monsieur Kouchner ?
15 mai 2007
AUNG SAN SUU KYI
ET PARCE QUE JE L'AIME... (j'en avais entendu parler dans le film Rangoon). Le peu que je connaisse d'elle, c'est sa lutte pacifiste par la non-violence, pour l'amour de son pays. C'est une femme forte et douce, qui a un réel "pouvoir" sur le peuple et c'est cela qui fait peur au gouvernement. Il ne faut pas oublier que la Birmanie vit sous une dictature militaire.
Dans le film, on la voit avancer parmi une foule immense. Et braver une rangée de soldats. Un soldat, à qui on demande de tirer sur elle, n'arrive finalement, qu'à trembler. Et cela, par sa force immense, et pacifiste, une force de l'âme, comme il en existe bien peu de nos jours.
Car, après le Mahatma Gandhi, qui , dites-moi, possède une telle force d'âme, qu'elle apaise les foules, rien que par sa présence ? Il en existe peu. Mais quel espoir pour l'humanité qu'il en existe encore.
Encore une fois, la haine contre l'amour !
57 personnalités se mobilisent
pour Aung San Suu Kyi
NOUVELOBS.COM |
14.05.2007 | 14:12
la BirmanieUne lettre, signée par une
cinquantaine d'anciens dirigeants du monde entier, appelle la Birmanie à libérer Aung
San Suu Kyi, prix Nobel de la paix assignée à résidence depuis onze ans.
Les ex-présidents américains Bill Clinton et
George Bush père, l'ancien chef de la Commission européenne Jacques Delors et une
cinquantaine
Dans la lettre, adressée au chef de la junte birmane, le généralissime Than
Shwe, les 57 signataires demandent "la remise en liberté immédiate du seul
lauréat du prix Nobel de la paix emprisonné au monde, Aung San Suu Kyi".
Aung San Suu Kyi, 61 ans, est assignée à résidence à Rangoun depuis 2003. Au
total, depuis 1989, elle a été privée de liberté pendant plus de 11 ans.
Echéance dimanche 27 mai
Elle avait reçu le prix Nobel de la paix en
1991, mais n'avait pu faire le voyage d'Oslo pour recevoir sa récompense. Le
prix avait été remis à ses deux fils, Alexander et Kim, en son nom.
Son assignation à résidence actuelle expirera le dimanche 27 mai. Cette date
fournirait "une excellente opportunité" pour une libération,
soulignent les signataires, mais la junte militaire birmane l'a, à plusieurs
reprises, prolongée dans le passé.
Suu Kyi prône
"un dialogue pacifique et non-violent" la Ligue
"Aung San Suu Kyi n'appelle pas à une révolution en Birmanie mais à un
dialogue pacifique et non-violent entre l'armée,
Outre l'ancien chef du gouvernement norvégien Kjell Magne Bondevik, initiateur
de l'appel via son Centre d'Oslo pour la paix et les droits de l'Homme, la
liste comprend l'ancien Premier ministre pakistanais Benazir Bhutto et
l'ex-président américain Jimmy Carter, lui-même prix Nobel de la paix, en 2002.
De nombreux appels internationaux
Se sont joints à l'appel les anciens
présidents brésilien Fernando Henrique Cardoso, tchèque Vaclav Havel, philippin
Fidel Ramos, chilien Ricardo Lagos Escobar et sud-coréen Kim Dae-jung, et les
anciens Premiers ministres japonais Junichiro Koizumi et canadien Martin Brian
Mulroney.
La lettre rappelle aussi les nombreux appels internationaux déjà lancés en
faveur de la libération de Aung San Suu Kyi, dont ceux de l'Assemblée générale
de l'ONU l'an dernier ou du secrétaire général de l'organisation Ban Ki-moon le
lundi 8 janvier, juste après sa prise de fonction.
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Fille
du leader de la libération Aung San (assassiné en 1947), Suu Kyi est née à
Rangoon en 1945, juste avant que la Birmanie ne se libère de la tutelle
colonisatrice de la Grande-Bretagne. Sa mère est diplomate et Suu Kyi est
élevée en Inde et en Grande-Bretagne. Elle fait des études de philosophie,
d’économie et de sciences politiques à Oxford. Elle poursuit une carrière
académique jusqu'à ce qu'elle rentre en Birmanie, en 1988, pour soigner sa mère
malade.
En juillet 1988, le général Ne Win, à la tête d’une junte militaire depuis
1962, est obligé de démissionner. Les troubles qui suivent cet événement sont
brutalement réprimés par l'armée.
Influencée par la philosophie
et les idées du Mahatma Gandhi et de Martin Luther King, Suu Kyi et ses amis
politiques fondent, en 1988, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Son engagement, non violent, en faveur de la mise en place d'un régime
démocratique lui vaut un grand succès auprès de la population. Ce succès va
amener, en 1989, la junte militaire au pouvoir à assigner Suu Kyi à domicile
afin de diminuer son influence, mais cette mesure ne va pas empêcher la LND de remporter
presque 80% des sièges lors des élections de 1990. Les militaires au pouvoir
vont refuser le résultat démocratique sorti des urnes et vont au contraire
augmenter la répression et les persécutions vis-à-vis de l'opposition et des
minorités ethniques. Malgré cela, Suu Kyi, appelée «la Dame», continue de
résister.
«La vérité, la justice et la
compassion sont souvent les seules défenses contre le pouvoir impitoyable»
Prix Nobel en 1991
TELECHARGEZ LES Extraits du discours écrit par Mme Aung San Suu Kyi et prononcé le 21 novembre 1994 à Manille, dans le cadre de la réunion de la Commission mondiale sur la culture et le développement de l’UNESCO, au nom de l’auteur et à sa demande, par Mme Corazón Aquino, ancienne présidente de la République des Philippines, in Le Courrier de l'UNESCO, mars 1995, pp. 5-8.
CHRONIQUES NICE MATIN LEGISLATIVES - épisode 2
8ème circonscription, que du bleu à Nice Matin ?
Dans la 2ème circonscription, attention au duel de femmes, cela promet...
L'efficacité semble être le mot d'ordre en tous les cas...
Boy-Mottard. L'inauguration de sa permanence a eu lieu samedi 12 mai, au 49 rue Clément Roassal. Dominique Boy-Mottard est une battante. Lors des cantonales 2004, Dominique Boy-Mottard avait formulé un recours (elle avait été devancée de 17 voix) et une élection partielle a eu lieu les 12 et 19 juin 2005, élections qu'elle remporte avec brio puisqu'elle l'emporte avec 52,65% des voix ! Un canton qui plus est, jamais remporté par la gauche. Il est vrai qu'elle soutenue par son non moins célèbre mari, Patrick Mottard, qui également, avait fait un très bon score aux municipales de 2001. Le "clan" Mottard est soudé et bénéficie de nombreux appuis... Pierre Laigle, son suppléant, directeur adjoint chargé de la SEGPA au collège Louis Nucéra à Bon Voyage est un allié sûr et efficace. C'est un homme d'expérience, au discours charmeur et à l'intelligence vive et acérée. Il a été récemment investi au conseil municipal de Nice, suite à la mort de Jean-François Knecht.
CHRONIQUES NICE MATIN LEGISLATIVES - épisode 1
PATRICK ALLEMAND CONTRE ERIC CIOTTI (soutenu par Estrosi) pour la première circonscription
En bas, Jérôme Rivière, qui n'a pas été investi, car, probablement, ayant pris position récemment, durant les présidentielles, pour De Villiers, à mon avis, il ne pouvait plus être crédible aux yeux des membres de l'UMP. Je ne le connais pas, mais en tous cas, je pense que c'est une grosse erreur de stratégie. Si, c'est réellement par conviction, la cause est plus noble mais... comme vous pouvez le deviner, je suis loin d'adhérer aux idées de De Villiers !
Patrick Allemand est quant à lui un homme de terrain. Il a prouvé durant la campagne présidentielle une forte mobilisation. Certes, il ne faut pas en faire tout un plat, sachant qu'il est le premier Fédéral du parti Socialiste des Alpes-Maritimes mais sincèrement, j'ai apprécié sa mobilisation, sa détermination, ainsi que sa force à mobiliser autour de lui. Sa campagne démarre officiellement samedi 19 mai, et croyez-moi, elle est chargée ! Il aura un combat difficile à mener car, contre Eric Ciotti, soutenu par Christian Estrosi...
FAUDRAIT UN PEU PLUS DE ROSE QUAND MEME !!!
Commentaires à suivre...