09 mai 2007
THE HOUSE ON THE STRAND
La maison sur le rivage - Daphné Du Maurier
J'ai mis le titre en anglais, même si je l'ai déjà lu en français, je n'ai que le livre en anglais chez moi...
Bon, tout ça, ce sont des passions anciennes...
Mais ce livre est également superbe !
Dick Young se fait prêter une maison en Cornouailles par un de ses amis, le professeur Magnus Lane. Il accepte, pour cet ami, de se prêter à une expérience et de servir de cobaye pour tester une "drogue" qui permet de revivre une période du passé (Moyen-age dans le cas présent). La caractéristique de cette drogue, c'est que le personnage revit VRAIMENT dans le passé : il voit les personnages, l'environnement de l'époque. Le problème de cette drogue, et son danger premier, c'est que la personne se déplace réellement physiquement dans l'espace présent... avec en tête le paysage d'antan... Donc, pas de voie de chemin de fer à l'époque, changements de configuration du terrain...
le deuxième danger de cette drogue, c'est, non pas l'accoutumance "propre" mais le désir de toujours en prendre pour suivre cette autre histoire dans le passé... qui devient captivante, et l'intérêt pour les personnages, dont une en particulier...
Je ne peux pas en dire plus, si jamais vous vouliez le lire...
C'est un livre superbe, un de mes livres fétiches...
CENDRA
TAHAR BEN JELLOUN
J'ai toute une "panoplie" de livres de Tahar Ben Jelloun. Un de mes préférés reste cependant "L'enfant de sable". Publié en 1985, ce roman est superbe et poignant. Il est inspiré d'un fait divers authentique et me fait plutôt penser à un conte, dans la tradition arabe, un conte parlé... Mais le sujet ne prête pas à être "dit"...
Un couple, qui n'a que des filles, décide que leur huitième enfant sera un garçon ! et même si c'est une fille ! Ce qui devient de moins en moins évident au fur et à mesure que l'enfant grandit ! Ahmed, la "fille" donc, cependant choisit d'assumer ce rôle, de vivre en homme, et d'épouser une fille délaissée. Vient une descente aux enfers, parmi les chemins sinueux de leur vie, du mensonge social le plus fou.
A la Tahar Ben Jelloun.
Magnifique !
