29 mai 2007
SANS VOISINS NI VOISINES
Un peu de calme...
Ballade en images de Cimiez à chez moi. Il faisait trop beau. Envie de faire un break. Allez voir dans les albums de Cimiez, Paillon et mer vus de Cimiez et Chagall... Je vous en mets quelques unes, les plus belles...
Belle ballade j'espère....
Quelle belle ville nous habitons...
CENDRA
Un peu de calme, je me suis changée les idées et ça m'a fait énormément de bien. Histoire de m'aérer la tête un peu après des remous dans celle-ci. Et je dois dire qu'à nouveau, mon esprit bouillonne mais il a envie de "bouillonner" autrement et, je l'espère, intelligemment. Je dois vous avouer que j'en ai un peu marre des petits moutons qui suivent le "Parti" les yeux et l'esprit fermés. Je suis pour le changement profond, et surtout l'ouverture vers de nouvelles idées et participations actives et productives de nouveaux élans qui mènent à une vraie politique d'ouverture.
Le Parti Socialiste n'est pas complètement sclérosé. Il traine de par la toile du net des idées qui émergent des courants un peu trop "emplâtrés" d'un parti qui se veut conservateur et qui ne pourrait aller nulle part...
Cinq ans pour se réveiller d'une très cuisante défaite de 2002, nous faudra-t-il dix ans,comme on peut l'entendre souvent, pour nous remettre de ces présidentielles-là ? Ne comptez pas sur moi !
Je continuerai ce blog donc sur une nouvelle lancée. J'espère qu'il mènera à un débat d'idées ou, du moins, à éveiller certains esprits.
Du moins, j'essaierai de réveiller le mien !
Et en relisant, je me dis, et bla bla, et bla bla... Que c'est facile de parler, il faut agir ! Mais agir comment ? A toute action, faut-il une raison ? Ou de la raison ? "Tracter" comme on dit, ce n'est pas suffisant. Je trouve que beaucoup d'argent est gaspillé. Mais parler aux gens, que d'énergie cela demande, que de courage et que de temps !!! Et pourtant... S'ils écoutaient, les élus, s'ils écoutaient.. Oh, ils le savent bien... Je pense, quelque part... Mais eux-mêmes ne sont pas forcément bien conseillés par les gens qui les entourent, ou alors sont pris dans l'engrenage de la politique telle qu'elle est menée par d'autres dirigeants, par le système lui-même. L'affaire n'est pas simple. Puisque, de toutes manières, cela semble marcher pour l'UMP... Mais voilà, nous sommes dans un engrenage d'une suite d'élections, cela devient du travail à la chaine, cela devient un effet "boule de neige", et qui grandit, et qui grandit... Et qui devient incontrôlable...
La machine UMP semble en route... Et comment faire pour l'arrêter ? Comment rendre plus crédible un Parti Socialiste qui semble ne plus l'être ? Déjà par l'unité. Par la volonté. Par la fermeté. Par des idées. Des idées non seulement de gauche, mais peut-être hélas, un peu plus à droite ? Ou ce que l'on considère comme de gauche : les Français en ont peut-être marre de cette image "laxiste" et "molle" que donne la gauche (puisqu'on se fait "traiter de soixantuitards"). Elle veut du dynamisme, des réponses claires à des problèmes concrets. Ségolène Royal, mal préparée pour les élections présidentielles (mais à qui la faute, sinon au fait que l'investiture s'est déroulée trop tard) n'a pas arrêté d'avancer des formules un peu "faciles" : gagnant-gagnant, donnant-donnant, qui, loin d'être inexactes, ne donnaient pas un contenu clair avec des mots simples plutôt que simplistes. Des expressions-slogans qui ne pouvaient donner entière satisfaction mais pouvaient "dégouter" l'électeur... Mais elle s'et battue , et bien battue ! (et continue de le faire) Le fait aussi que ce soit une femme, et les femmes qui siègent à l'assemblée savent bien qu'on ne leur pardonne rien.
Je n'arrive pas à comprendre que l'on ait rien "passé" à Ségolène Royal, ce que j'appelle les petites "bévues", mais que des énormités comme le "violeur génétique", le "jeune suicidé génétique"... ça, cela passe comme une lettre à la poste (ou avec du retard.... beaucoup de retard), alors que c'est VRAIMENT énorme ! Je l'ai déjà dit, cela me rappelle une certaine partie de l'histoire de l'Europe (dont le pays d'origine de Nicolas Sarkozy)... Alors là, si ce n'est pas les médias, quest-ce que c'est ? L'affaire n'a sûrement pas été aussi "étalée" sur les médias à large diffusion. Ce serait peut-être intéressant d'établir des statistiques...
Allez, c'est la faute d'Eve... Non ? C'est ELLE qui a cueilli la pomme !
Ben non, c'est Adam qui a accepté de la manger...
Hérésie !
Qu'est-ce que cela changerait l'histoire du monde....
Ridicule ? Pas tant que cela... Dites-moi, si vous avez cueilli un fruit qu'il ne faut pas manger, ne vous reste-t-il pas encore la possibilité de ne pas le manger ?
Alors, qu'est-ce qui est le plus grave ? Prononcer le mot de "bravitude" (brave + attitude) ou dire que votre jeune fils ou votre fille s'est suicidé(e) parce que c'est génétique ? Qu'est-ce qui est le plus grave ? Cela vous enlève un poids de la poitrine... La non repentance... Ce n'est pas forcément votre faute. C'est un ensemble de fautes. De responsabilités que tout un chacun n'ose assumer. Mais la vie que avez, ce n'est pas génétique. Car, si on commence à aborder chaque problème de cette manière, personne ne sera jamais coupable de quoi que ce soit. On a chacun une part à assumer.
Ce que je veux démontrer, avec cet exemple de génétique, c'est jusqu'où cela pourrait mener... Si l'on va sur le chemin de la déculpabilisation... de la non repentance.
Pensez-y, la france qui se lève tôt, la France qui veille tard, la France qui travaille, la France qui "glande" la France qui s'endort, la France qui tremble. Vous avez votre destin en main.
Les impôts, la santé, le travail, la famille, les amis, l'amour, le sommeil, même la vie, ce n'est pas génétique, c'est ce que nous en faisons. Avec les moyens que nous nous donnons.
Evoluons, en France, s'il vous plait. Evoluons.
Je l'aime, ce pays. Bordel ! Je l'aime !
Bisous
CENDRA
(à suivre)
2ème CIRCONSCRIPTION : 14 candidats
et 5 autres !
C'est fort en femmes, n'en déplaise aux hommes...
Une circonscription vouée à la droite, de maire en députés...
mais Dominique Boy Mottard ne l'entend pas de cette manière. De main de maître, elle mènera le combat vaillamment ! Soutenue par son fidèle suppléant, Pierre Laigle, et son époux, Patrick Mottard, elle avait déjà réussi à arracher à la droite le 7ème canton lors d'élections partielles...
Mais ce n'est pas une mince affaire.
c'est toute une mosaïque de quartiers bien différents les uns des autres que représente la deuxième circonscription, qui peut aller de Pasteur à Cimiez !
Liste complète des candidats et suppléants :
Née à Nice, 38 ans, mariée et mère de deux enfants,
Docteur en philosophie,
Chercheur dans un Laboratoire de
l’Université de Nice Sophia Antipolis
Céline Lacroix devra défendre un
nouveau parti un peu affaibli depuis les présidentielles, alors que maints
députés ont décidé de rejoindre l'UMP...
Je trouve l'affiche de Benoit Loeuillet très choquante et non "conforme" à l'idée d'identité niçoise pure et respectueuse. Je pense que cela fait appel plutôt à la haine qu'à l'identité niçoise... Mais bon, nous sommes en démocratie !
BEN OUI LES FEMMES !
Les femmes des Alpes-Maritimes se mobilisent aussi ! Elles sont présentes et bien présentes dans cette campagne !
Le blog de Dominique BOY MOTTARD
Le blog de Noria CHAIB
Le site de Pascale GERARD
Le site interactif d'Elodie JOMAT
Permanence d'Appoline CRAPIZ :
29, Bd Louis Négrin 06150 Cannes la Bocca
Retrouvez l'interview exclusive d'ELODIE JOMAT
SEGOLENE ROYAL JT FRANCE 2 28 MAI
Ségolène Royal, JT France 2, 28 mai 2007
envoyé par segolene2007
Il reste important de l'entendre, néanmoins...
Ségolène Royal confirme sa présence et l'importance de garder cette "nouvelle lancée" qu'ont été les débats participatifs, ainsi que de rester à l'écoute des réels besoins des français. Ségolène Royal semble affirmer sa position de leader, rappelle que les élections législatives restent la priorité du moment. C'est une femme qui s'affirme. C'est bien.
Mais à lire également :
Et pourquoi devrait-elle s'interdire quoi que ce soit sinon de trahir les Français ??? Dites-le moi !
VOISINS VOISINES
La fête
des Voisins prend de l'ampleur en France et en Europe
Par
Pascale MOLLARD-CHENEBENOIT
PARIS (AFP) - La fête des Voisins, qui tiendra sa huitième édition mardi 29 mai, ne cesse de prendre de l'ampleur tant en France qu'en Europe, soulignent ses organisateurs qui espèrent attirer cette année 7,5 millions de personnes soucieuses d'améliorer les liens de voisinage.
L'an dernier, six millions d'Européens avaient participé à cette opération, lancée dans l'Hexagone en 2000 sous le nom d'"Immeubles en fête" et devenue européenne en 2003, selon ses promoteurs.
Elle comptera cette année 24 pays participants. Nouveauté 2007: plusieurs pays d'Europe centrale et orientale (Croatie, Slovaquie, Lettonie, Lituanie, Estonie, Slovénie, Pologne, Albanie) seront de la partie de même que le Québec.
"Environ 700 mairies européennes -dont 558 françaises- ont accepté d'être partenaires de cette manifestation, de même que de nombreux organismes du logement social", a indiqué à l'AFP Atanase Périfan, 42 ans, élu du XVIIème arrondissement de Paris, à l'origine du concept.
Destinée à contrer l'individualisme ambiant et à retisser des liens de convivialité et de solidarité entre voisins, l'opération vise notamment à susciter une multitude de petites réunions d'immeubles autour d'un verre ou d'un dîner. "Cela peut être très simple et rapide à organiser", souligne M. Périfan. Il suffit de dresser une table dans une partie commune de l'immeuble ou dans la rue le jour J, après avoir prévenu un peu à l'avance les résidents en leur demandant d'apporter à boire ou à manger.
Sa première fête de voisins, Atanase Périfan l'a organisée à 13 ans à Aubervilliers: "j'avais une charmante voisine de mon âge mais je n'osais pas l'aborder. J'ai convaincu mes parents d'inviter les gens de l'immeuble. Tout le monde est venu. Sauf elle".
Atanase Périfan a récidivé en 1999, lorsque devenu élu municipal, il a été choqué par la solitude de certaines personnes âgées. Lancée au départ dans le XVIIème arrondissement, la fête des Voisins est devenue nationale en 2000.
L'énergique quadragénaire, qui multiplie les déplacements en France et à l'étranger pour faire de nouveaux adeptes, reconnaît qu'il a parfois du mal à convaincre certaines municipalités de se joindre à l'opération. "Dans les anciens pays de l'Est, certains maires m'ont fait remarquer que le voisin c'était souvent le délateur sous le régime communiste", explique ce chef d'entreprise d'origine macédonienne.
En France, les mairies participantes sont tenues de verser à l'association "Immeubles en fête" une cotisation variable selon leur taille pour devenir partenaire et recevoir le matériel (affiches, autocollants, tee-shirts, ballons etc.). En revanche, "c'est gratuit pour les associations et les immeubles", indique M. Périfan.
Les affiches et invitations sont également disponibles dans certains magasins ou certaines banque partenaires. Elles peuvent aussi être téléchargées sur le site www.immeublesenfete.com.
Au fil des ans, la manifestation s'est étoffée et diversifiée. De plus en plus de petites communes se joignent à l'opération. "Car à la campagne les relations entre voisins ne sont pas non plus toujours faciles", relève M. Périfan.
Cette année, l'association "Terres en fête" propose des rencontres entre la ville et la campagne afin de "favoriser la reconnaissance du monde paysan". Concrètement, des citadins vont inviter des agriculteurs, qui arriveront les bras chargés des produits de leur terroir. De son côté, la communauté de l'Arche, lieu d'accueil pour les personnes ayant un handicap mental, s'associe à la fête en ouvrant ses foyers dans l'espoir de battre en brèche la "peur de la différence".
Et on a le droit de les lyncher quand ils vous font chier toute l'année ?????????
CENDRA
RANGE PAS TA CARTE
Législatives : une
association lance l'opération "Range pas ta carte"
CRÉTEIL (AFP) - Une
association du Val-de-Marne, Ma6tvachanger, a lancé l'opération "Range pas
ta carte" pour éviter la démobilisation des jeunes électeurs lors des
élections législatives de juin, a-t-on appris lundi auprès de l'association.
L'association
a notamment lancé une campagne d'affichage, dont l'affiche porte le slogan
"Range pas ta carte" (d'électeur, ndlr).
L'association
a également décrypté le rôle des députés et du parlement dans son "webdomadaire"
publié sur son site internet (www.ma6tvachanger.fr), qui attire près de 9.000
visiteurs par numéro, selon sa fondatrice, Zohra Bitan. Le magazine virtuel
conclut son article par "Alors fais ton choix et va voter, l'enjeu des 5
ans à venir en dépend!".
"Ce
n'est pas fini. Les termes législatives, circonscription ou cohabitation ne
sont pas intégrés", a déclaré Mme Bitan, qui dit craindre une forte
abstention aux législatives.
"Il y
a eu tellement de zèle pour les présidentielles qu'on observe un répit
jusqu'aux municipales alors même que l'enjeu du 10 et 17 juin est
important", a-t-elle ajouté.
L'équipe de
Ma6tvachanger, formée de jeunes de 18 à 21 ans originaires du Val-de-Marne,
avait fait l'objet durant la campagne présidentielle d'un documentaire en
quatre épisodes diffusé sur Public Sénat.
SEGOLENE EST AU ZENITH
PARIS (Reuters) - Le Parti
socialiste entre officiellement en campagne pour les législatives ce mardi lors
d'un grand meeting "du rassemblement" à Paris, où Ségolène Royal et
les "éléphants" feront estrade commune pour la première fois depuis
l'échec présidentiel.
A moins de deux semaines du
premier tour, plus de 6.000 militants sont attendus au Zénith pour écouter
Bertrand Delanoë, l'ex-candidate à l'Elysée, Dominique Strauss-Kahn, Laurent
Fabius et François Hollande.
Une soirée placée sous le
signe du "rassemblement" et de la "force" selon les mots de
Bruno Le Roux, secrétaire national aux Elections. "C'est le vrai lancement
de la campagne!".
Après les attaques -
directes ou indirectes - qui ont marqué les lendemains de la défaite de
Ségolène Royal et un conseil national houleux, la soirée ne laissera
"absolument aucune place" aux bisbilles internes, assure le député de
Seine-Saint-Denis.
"Tous ne parleront que
des Français et des conséquences de la politique de Nicolas Sarkozy sur les
Français, de ce que nous, socialistes, ferons si nous avons la majorité à
l'Assemblée et de ce que nous ne laisserons pas faire" dans le cas
inverse, ajoute-t-il, reprenant l'antienne de François Hollande et Laurent
Fabius ce week-end.
A quinze jours du scrutin,
les Français "nous demandent avec force deux choses: pas de divisions mais
de l'unité. Pas de défaitisme mais de la combativité", explique l'ancien
Premier ministre dans le Journal du Dimanche, en campagne depuis deux semaines,
un jour sur deux hors de son département de Seine-Maritime.
"Il faut qu'on dise
qu'on est là pas seulement au service d'un parti, d'un camp mais qu'on est au
service des Français", a renchéri François Hollande sur Canal+, qui s'est
fixé comme triptyque de campagne, "combativité", "pugnacité"
et "volonté".
Même si elle n'était pas
encore totalement calée lundi soir, la scénographie de la soirée parisienne
comprend une photo de famille, prise au début du meeting, à 19h00,
"DSK" devant s'échapper avant la fin pour cause de meeting
concomitant dans son fief du Val d'Oise.
Au total, l'ancien ministre
de l'Economie a reçu près de 200 demandes de soutien des candidats aux
législatives, a fait savoir son entourage.
ROYAL RELANCE LE
"SÉGOTOUR"
L'image, même fugace, d'un PS
rassemblé contrastera nettement avec ce qui avait été un temps baptisé meeting
de lancement de la campagne législative socialiste, mercredi dernier à Bordeaux.
Le premier secrétaire était finalement apparu seul en scène, le député Verts
sortant Noël Mamère lui faisant faux-bond au dernier moment.
Tous les candidats aux
législatives parisiens et franciliens ont été conviés au Zénith, certains
s'exprimeront à la tribune, entre les "grands orateurs" - un
"cordon sanitaire", plaisante un haut responsable socialiste. Le
maire de Paris, Bertrand Delanoë, en tant que puissance invitante, ouvrira la
soirée, avant Ségolène Royal, qui devrait s'exprimer une quinzaine de minutes.
Après un silence médiatique
d'une dizaine de jours, l'ancienne candidate présidentielle a repris le chemin
de la campagne samedi par une tournée en Poitou-Charentes, la région qu'elle
préside depuis 2004. Pour la première fois depuis sa défaite face à Nicolas
Sarkozy, elle était l'invitée d'un journal de 20h00, sur France 2, lundi soir.
A l'instar de sa campagne
présidentielle, son agenda compte ensuite plusieurs étapes par jour, organisées
dans sa région ou chez des anciens membres de son équipe de campagne, candidats
à la députation. Elle-même a renoncé à briguer un nouveau mandat dans les
Deux-Sèvres, au nom du non-cumul des mandats.
Jeudi, elle sera à Lyon
puis à Digne-les-Bains, fief de son co-directeur de campagne Jean-Louis Bianco
avant de soutenir son directeur adjoint, Patrick Mennucci, à Marseille
vendredi, et une mini-tournée en Ile-de-France samedi, à la rencontre de Safia
Otokore, dans les Yvelines, et de Julien Dray, dans l'Essonne.
Chaque déplacement sera
l'occasion de rencontrer tous les candidats des départements traversés (Vienne,
Charente, Ardèche, Alpes-de-Haute-Provence et Bouches-du-Rhône), souligne-t-on
dans l'entourage de Ségolène Royal.
Mardi, le premier
secrétaire sera lui en campagne dans les Hauts-de-Seine, un département tenu
jusqu'alors par Nicolas Sarkozy mais où "la gauche qui agit, la gauche qui
protège" - slogan du PS pour les législatives 2007 - est à l'oeuvre dans
l'opposition depuis des années, souligne-t-on au Mouvement des jeunes
socialistes, organisateur du déplacement.
28 mai 2007
SUR LA PARITE : vu sur un blog
Pourquoi étudier la parité en chiffres ?
La première loi sur la parité en
France date de juin 2000. Et, si l'on regarde actuellement les chiffres (16,82
% de parlementaires femmes élues en France), il y a effectivement
matière à se poser des questions tant la différence entre l'état des lieux
actuel et l'objectif visé de 50% semble gigantesque. Le coq gaulois qui
revendique avec moult orgueil et autres cocoricos sa place au G8 est toujours
malgré une loi vieille de 7 ans très en retard dans ce domaine et pavoise
beaucoup moins pour revendiquer sa 75ème place.
Si j'avais quelque malice et malhonnêteté, j'utiliserais quelques comparaisons
choc :
- Ce grand modèle de démocratie qu'est la Chine a une représentation féminine
et parlementaire supérieure à la France (20 %).
- La Suède dont on loue souvent le modèle économique et social, possède presque
trois plus de femmes députés que la France.
Bien évidemment, ces questions sont d'autant plus d'actualité qu'il y a eu
quelques changements récents. Cette année lors de la campagne électorale (4
candidates à l'élection présidentielle sur 12 soit un tiers) et, pour la
première fois, une femme en position d'être élue au second tour. Le geste fort
et fortement symbolique de Nicolas Sarkozy consistant à nommer un gouvernement
avec un grande nombre de femmes renforce d'ailleurs ce sentiment que peut-être
la loi porte ses fruits.
Celle-ci consiste en deux règles que je vais tenter de résumer simplement.
La première est basée sur l'interdiction : Pour un scrutin avec des listes, il
est interdit de soumettre une liste qui ne contienne pas 3 hommes et 3 femmes
parmi les 6 premiers (puis entre les places 7 et 12, 13 et 18, etc ...)
La seconde est basée sur la sanction : Pour un scrutin à deux tours, une
formation politique se doit de présenter des candidatures équilibrées en genre
sous peine de sanction financière proportionnelle au non-respect initial de la
parité.
Cependant l'analyse détaillée des chiffres permet de s'interroger. D'abord
parce que la loi de Juin 2000 est en partie inefficace. Si elle est réellement
adaptée aux scrutins de liste à la proportionnelle (comme lors des élections
européennes) et donne de bons résultats en améliorant la représentation
féminine à Bruxelles, les chambres françaises sont-elles encore très masculine.
La loi concernant les scrutins à deux tours, elle peine à être efficace. Songez
qu'au Sénat, le groupe majoritaire possède moins de femmes en son sein qu'un
groupe qui lui est minoritaire. Pensez qu'à l'heure actuelle aucun groupe
parlementaire n'a été capable de présenter 50 % de candidates et que tous ont
dû payer des pénalités financières loin d'être négligeables (jusqu'à 4 millions
d'euros).
J'ai donc tenté de mettre
tout cela en chiffres et en graphes de manière synthétique dans un billet
qui permettra aussi de contempler l'évolution à venir au vu des enjeux qui se
profilent (scrutin législatif et compléments/remaniements éventuels du nouveau
gouvernement).
Prochaine mise à jour à prévoir : Après le 18 juin 2007
Vu sur le blog latéral, une bonne étude sur la parité.
En détails, à télécharger : La_parite_en_chiffres_et_en_details
VU SUR UN BLOG
Et après la Pentecôte, quoi d’autre ?
Calendrier de suppressions de jours fériés pour les cinq années à venir que le gouvernement Fillon serait bien capable de proposer…
2008 : l’Ascension ne sera plus un jour férié. Cette journée de travail gratuit sera destinée à financer le RMI.
2009 : le premier mai ne sera plus férié. Il sera destiné à alimenter une caisse de solidarité pour les chômeurs victimes des délocalisations.
2010 : le 8 mai ne sera plus férié. Cette journée de travail gratuit servira à réduire le déficit de la branche maladie de la sécurité sociale.
2011 : le 11 novembre ne sera plus férié. Cette journée de travail gratuit permettra d’alimenter une deuxième caisse de solidarité pour les personnes dépendantes et handicapées, en complément de la première caisse ouverte en 2005.
2012 : le lundi de Pâques ne sera plus férié. Cette journée travaillée permettra la restauration des monuments les plus menacés de notre patrimoine national.
Proverbes à méditer…
Quand on ne travaillera plus les lendemains de jours fériés la fatigue sera vaincue.
(Alphonse Allais)
Le temps perdu ne se rattrape jamais. Alors, continuons de ne rien faire
(Jules Renard)
SECURITE SOCIALE : FRANCHISE
61%
des Français hostiles à une franchise sur les soins
PARIS (Reuters) - Les Français
sont à 61% hostiles à une franchise sur les premiers euros dépensés chaque
année pour les soins médicaux, selon un sondage CSA.
A l'inverse, ils sont 34% à
penser que c'est une bonne chose de ne pas rembourser cette somme au patient,
5% ne se prononçant pas, selon cette enquête pour Le Parisien/Aujourd'hui en
France.
Ce sondage, réalisé les 23 et
24 mai par téléphone auprès de 952 personnes, intervient après les critiques
exprimées la semaine dernière par Martin Hirsch, Haut Commissaire aux
Solidarités actives, contre un projet gouvernemental en ce sens.
L'ancien président d'Emmaüs
France, qui est un des éléments de "l'ouverture" dans le gouvernement
de François Fillon, avait estimé que ce n'était pas une "bonne
mesure".
Durant sa campagne
présidentielle, Nicolas Sarkozy a milité pour quatre franchises non remboursées
par la Sécurité sociale sur "les premiers euros annuels" d'examens
biologiques, de médicaments, de visites médicales et d'hospitalisation.
La nouvelle ministre de la
Santé, Roselyne Bachelot, a rappelé dimanche que l'instauration de franchises
médicales serait inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité
sociale pour 2008 et que le texte serait présenté par le gouvernement en
septembre.
"La franchise doit être
envisagée comme un élément indispensable de responsabilisation des patients et
non pas comme une mesure de comblement du déficit de la Sécurité sociale",
a précisé la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports au Grand
Rendez-vous Europe-1/TV5Monde/Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Elle a assuré que cette
franchise serait appliquée "avec toutes les précautions qui
s'imposent" et promis d'instaurer avec Martin Hirsch "des
garde-fous" en faveur des personnes les plus défavorisées.
Expliquez-moi la logique des français parce que les réformes qui "fâchent" débarquent et les français sont contre à 61% alors que d'après un autre sondage les français se montrent satisfaits de Sarkozy à 65% [Le nouveau chef de l'Etat, qui
a pris ses fonctions le 16 mai, obtient une cote de satisfaction de 65% (23%
très satisfaits, 42% plutôt satisfaits) auprès des personnes interrogées dans
cette enquête réalisée du 18 au 26 mai.]
100 euros, c'est un peu moins de 5 consultations chez son généraliste, comment peuvent-ils appeler cela "responsabilisation" des patients ? Moi, dès que j'ai un petit bobo,j'irai chez mon médecin ! Allez va, j'ai mal au poignet à force de mettre des posts sur ce blog. D'essayer d'informer mais sauf que les gens dits de la classe populaires n'iront jamais sur ce blog, alors ça ne sert à rien. j'ai les méninges en surchauffe, allez, je vais chez mon médecin. ça me rend malade de voir que rien ne change : 3ème visite. Je suis toujours dérangée par mes voisines de merde à n'importe quelle heure de la nuit. Sommeil dérangé : et hop! chez le médecin. Merde, j'ai oublié dans tout ça qu'il faudrait quand même vérifier mon taux de glycémie et le cholestérol : 5ème visite en deux semaines, pour pas faire louche, et le tour est joué. J'ai payé ma franchise.
De toutes façons, tout le monde le sait, la franchise, ça finit toujours par payer. En se prenant des claques dans la gueule.
CENDRA
Voir également le blog de Jocelyne.
FRANCHISE MEDICALE : LE DOUBLE
DISCOURS DE NICOLAS SARKOZY
…
« Comment comprendre que le paiement d’une franchise
soit insupportable dans le domaine de la santé alors qu’une charge de plusieurs
centaines d’euros par an pour la téléphonie mobile ou l’abonnement Internet ne
pose pas de question ? » pointe François Fillon (5), comparant sans
vergogne la santé des malades à la téléphonie mobile, conformément au
grand rêve de l’Organisation Mondiale du Commerce : « Un Peuple,
un Empire, Un Hypermarché ». En Novembre 2006, présentant le projet
de l’UMP, il précisera les détails du système envisagé : il s’agirait de
remplacer « les forfaits mis en place ces dernières années » par une
franchise annuelle de 50 à 100 euros, modulable.
Mais étrangement, devant le panel venu récemment l’interroger sur TF1, et 9
milllions de téléspectateurs, Nicolas Sarkozy livre un tout autre
chiffre : sa franchise n’est plus de 100 euros, mais… représenterait
seulement « les 5 ou 10 premiers euros de dépense de santé chaque
année » (4) , puis, dans un autre entretien, « quelques centimes à
quelques euros pour chaque acte ». (6)
…
QUELQUES VERITES SUR LA
« FRANCHISE »
LA « FRANCHISE »,
UN THEME RECURRENT POUR NICOLAS SARKOZY
La « franchise » ce n’est pas un mot lâché un peu vite dans un
discours de campagne mais bien une constante (une des rares !!!) de la
pensée politique de cet admirateur des « néo conservateurs »
américains ( USA = le plus haut niveau de dépense par habitant, mais 40
millions d’américains sans assurance maladie et un résultat sanitaire
déplorable) :
-2001, dans son livre « LIBRE »: « Je crois utile qu’un
système de franchise soit mis en place comme pour tout processus d’assurance.
Ainsi les 500 premiers francs
( 76,22 €) de dépenses de santé annuelles des assurés sociaux ne seraient
pas remboursés afin de responsabiliser ceux-ci »
-2006, Convention Santé de l’UMP : « Nous parlons d’Assurance
maladie… Y-a-t-il une seule assurance sans franchise ?»
Escamotant habilement le mot « solidaire », Nicolas Sarkozy
traite la protection sociale comme une simple question d’assurance commerciale.
UNE « FRANCHISE »
A GEOMETRIE VARIABLE
Si dans son principe celle-ci est une constante de son programme, Nicolas
Sarkozy a dit tout et son contraire en ce qui concerne sa mise en œuvre
concrète :
- Novembre 2006 (projet UMP) : « Une
franchise annuelle de 50 à 100€ modulable »
- 24/01/07 (Le Monde) « N. Sarkozy évalue le montant à 10€ par
famille et par an pour les consultations, les actes biologiques, les
médicaments et les frais hospitaliers, soit au total 40€ par an ».
- 1/03/07 (Sud Ouest) On baisse « Sans démagogie (sic !!!)
, j'ai proposé un système qui responsabilise le patient. Je veux une franchise
sur les 10 ou 15 premiers euros de dépenses d'assurance-maladie à
l'année ».
- 9/02/07 (Le Généraliste) : On baisse encore « Il s’agit de
quelques centimes d’euros à quelques euros par actes, selon ceux-ci ». Comme
s’il n’existait pas déjà un ticket modérateur (exemple 6€30 sur le
« C » du généraliste).
- 14/12/06 (Impact Médecin) Xavier Bertrand (Ministre de la
santé et porte-parole du candidat) : Marche arrière toute devant la levée de
boucliers suscitée par ce projet : « Quant à la question de la
franchise, elle ne vient pas en plus, mais se substituerait aux forfaits déjà
existants ». Mais dans ce cas en quoi responsabiliserait-elle
l’assuré et comblerait-elle le trou de la Sécu ?
PETITE FRANCHISE DEVIENDRA
GRANDE
Plus on s’approche de l’élection et plus il tente d’en minorer l’impact.
Qu’importe. Initialement le forfait peut être minime, l’important c’est d’en
faire accepter le principe, car ensuite et c’est l’essentiel
27/06/06 ( Convention Santé) : « Si les dépenses augmentent, et
donc le déficit augmente,
on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »
5/02/07 (TF1) : « Le plafond sera réévalué chaque année en
fonction des comptes. »
1/03/07 (Sud Ouest) : « Si l'assurance-maladie est en équilibre à
la fin de l'année, on réduit la franchise. Si l'assurance-maladie est en
déséquilibre, on augmente la franchise. »
Comme les dépenses augmentent, inéluctablement, plus vite que le PNB et
avec elles le déficit de la Sécu la franchise augmentera, non moins
inéluctablement.
En 2007 le déficit prévisible sera d’environ 4 MILLIARDS d’€. Si l’on veut
utiliser la franchise pour boucher le « trou » le montant moyen de la
« franchise » devrait déjà être de 66€ par personne
(et non par famille) à ajouter aux cotisations, au
« ticket modérateur », dépassements et autres forfaits
existants.
LA FRANCHISE : UN
NON-SENS ECONOMIQUE
La franchise se base sur le principe que le dérapage des dépense serait du aux
gaspillages des patients sur les soins quotidiens. FAUX.
- Sur une année civile plus de 20% d’assurés ne consomment RIEN. Par définition
ceux là ne seront pas touchés par la « franchise ».
- A l’inverse environ 70% de la dépense totale est le fait de 10% de patients
qui sont atteints de lourdes pathologies, parfois en fin de vie, et à qui on ne
demande guère leur avis quant aux soins dont ils sont l’objet. Et dont la seule
« responsabilité » serait de décider ne plus soigner. Est-ce ce la
société que l’on veut ?
Pour les consommateurs moyens (du moins ceux pour qui, et ils sont nombreux,
100€ à prendre sur un budget ce n’est « pas rien ») l’effet de
ce système serait gravement pernicieux. Si vous n’avez pas ou peu consommé dans
l’année, le jeu consistera à reporter les soins non indispensables sur l’année
suivante. Tant pis pour les retards de soins ou de diagnostics !
A l’inverse quand vous aurez « consommé » votre franchise annuelle
quand « cela aura été assez cher pour que cela devienne, enfin, gratuit »,
la logique économique sera de dépenser le plus possible sur l’année en
cours... Belle incitation au gaspillage !
FRANCHISE : ET LA
SANTE DANS TOUT CELA ?
L’accès aux soins, et notamment aux soins de premiers recours et à la
prévention, ce n’est pas leur problème ! Ce qui compte
c’est de baisser les cotisations obligatoires.
Tant pis si certains reportent à plus tard des soins modestes mais
indispensables au risque que cela coûte beaucoup plus cher demain… Un peu
sur le modèle actuel de la prise en charge des soins dentaires… L’inverse de ce
qu’il faut faire !!!
Pour autant pas touche à ce qui coûte beaucoup mais… qui rapporte, beaucoup. La
franchise ne s’appliquerait pas au médicament. Les firmes pharmaceutiques
seraient ainsi épargnées « parce que cela pénaliserait celui qui est
très malade » ose dire, sans rire, Nicolas Sarkozy, quand chacun sait
que, dans le pays qui tient la première place mondiale en terme de consommation
médicamenteuse par habitant, il ne faut surtout pas toucher aux profits
des firmes.
FRANCHISE : DOUSTE-BLAZY
( une fois n’est pas coutume) A PREDIT L’AVENIR
Mai 2004, France2, « Cent minutes pour convaincre », émission sur la
réforme de la Sécurité Sociale. On ne saurait mieux condamner le système que
veut nous imposer Nicolas Sarkozy que ne le faisait à l’époque celui qui est
aujourd’hui devenu un zélé supporter sarkozyste :
« Des gens nous disent…faisons une franchise… les 100, ou 200,
ou 300 premiers euros par personne… vous les payez, après ce sera l’Assurance
Maladie… Ca… je le refuse parce que c’est comptable, qu’on ne peut pas
faire payer de la même manière celui qui a un gros salaire que celui qui est au
SMIC, le système changera, ce ne sera plus le système
d’assurance maladie que l’on connaît. »
QUEL SYSTEME CHERCHE A NOUS
IMPOSER LE CANDIDAT SARKOZY ?
La « franchise » selon le ROBERT c’est « une somme
forfaitaire restant à la charge de l’assuré » mais c’est aussi la
« qualité d’une personne franche, sincérité, droiture ».
Affirmations contradictoires, objectifs réels soigneusement masqués, la
« franchise » de Nicolas Sarkozy en manque singulièrement !
Avec ce système, le lien de solidarité se déliterait entre jeunes et moins
jeunes, entre bien-portants et malades : les premiers paieraient des
cotisations maladie sans bénéficier d’aucune prestation de la Sécurité Sociale
en retour : quel meilleur moyen de fragiliser leur adhésion à
l’assurance-maladie solidaire, et de les pousser à réclamer le passage aux
assurances privées, alors que les Etats-Unis prennent acte de la
faillite de ce type de système !
Franchise: rencontre S.Royal/médecins
envoyé par PartiSocialiste