12 juin 2007
CONTACT
Date de sortie
: 17 Septembre 1997
Réalisé par Robert
Zemeckis
Avec Jodie Foster, Matthew McConaughey, Tom Skerritt
Durée : 2h
33min.
Année de production : 1997
(Clic droit pour écouter...) Contact01
Ellie Arroway,
passionnée depuis sa plus tendre enfance par l'univers, est devenue une jeune
et brillante astronome. Avec une petite équipe de chercheurs elle écoute le
ciel et guette un signe d'intelligence extraterrestre. Un jour, ils captent un
message.
Belle histoire qui débute sur l'enfance d'Ellie, élevée par son père car sa mère est morte. Elle a quand même de la chance dans son malheur, son père l'élève avec beaucoup d'amour et lui permet d'assouvir sa passion : l'espace. Puis son père meurt à son tour d'un infarctus alors qu'elle est encore enfant.
Plus tard, elle travaille comme astronome, toujours passionnée par l'espace et les "petits hommes verts", comme elle a l'habitude se faire charrier...
Toujours pleine d'espoir de découvrir une autre vie, elle se bat contre vents et marées, jusqu'au jour où...
Bien sûr, pour aimer ce film, il faut un minimum croire aux "petits hommes verts", pour les incrédules...
Quelques snapshots du film :
UN CONTACT EN FLORIDE !
REGARDEZ BIEN CE DESSIN, C'est important dans la suite du film...
DEVENUE GRANDE
PARFOIS LE DOUTE, LE DESESPOIR...
ET PUIS L'ESPERANCE, LA DECOUVERTE !
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(Clic droit pour écouter) Contact04
Et il leur semble revivre l'histoire... Mais si d'autres êtres existent, ils doivent communiquer avec un langage commun... Donc, les mathématiques en premier, puis les images, puis...
Le thème perpétuel des extra terrestres gentils ou méchants, intelligents ou pas... Déjà repris maintes fois, et notamment, dans le film K-Pax, où un protagoniste se demande pourquoi des extra terrestres s'intéresseraient à nous... ou pourquoi ils ne prennent pas contact avec nous... Ce à quoi on lui répond "est-ce que vous adresseriez-à une fourmi ?" Plutôt pertinent !
bref, encore une fois, Jodie Foster, une femme volontaire et pleine de coeur, de passion. Et qui va jusqu'au bout... Une histoire, également, où se mêle la question de l'existence de dieu...
A voir... Pour les amateurs bien sûr...
CENDRA
(Clic droit pour écouter) Contact05
01 juin 2007
LE JARDIN SECRET
(The Secret Garden) de Agnieszka Holland
avec
Kate Maberly, Maggie Smith
(1994)
Une jeune orpheline recueillie par son oncle dans un lugubre manoir du Yorkshire va découvrir en explorant la propriété un jardin laisse a l'abandon. Elle décide d'en faire son domaine et, aidée d'un jeune domestique, elle va redonner vie non seulement au jardin mais également aux habitants de la triste demeure.
Des paysages magnifiques, de landes à pertes de vues qui, au printemps, sont recouvertes de fougères. Un château magnifique et grandiose, une petite fille au caractère trempé qui va changer bien des destins...
Bien sûr, il faut aimer les histoires "à l'anglaise" avec gouvernante et compagnie, et, bien que s'adressant à un public jeune, il peut plaire à toute la famille.
Il est empli de sentiments, de relations saines et moins saines. Il est proche de la nature, et de relations fortes mais simples.
a voir et à revoir.
CENDRA
Quelques "snapshots" du film....
28 mai 2007
VOUS N'ETES PAS LE MEILLEUR... VOUS ETES LE SEUL !
PRESIDENT
Réalisateur :
Lionel Delplanque, né le 27 janvier 1972 à Pontoise
Casting :
Le
Président : Alain Dupontel
Mathieu :
Jérémie Renier
Frédéric
Saint-Guillaume (le mentor) : Claude Rich
Nahema (la
fille du Président) : Mélanie Doutey
Mikaël Korda : Carlo Brandt
Mathilde (la
femme du Président) : Claire Nebout
Nicolas (le
conseiller en communication) :Jackie Berroyer
Keller :
Christophe Odent
Le
Gahennec : Patrick Catalifo
Ou les coulisses du pouvoir, avec ses secrets, ses machinations, ses réseaux, et les relations entre êtres humains, dans la sphère familiale, amicale, ou des affaires… Un film palpitant, captivant, comme j’aimerais en voir plus souvent.
Un film d’actualité également, si on puit dire…
Les sphères du pouvoir : la manipulation, afin d’extraire le meilleur de ses conseillers, des gens qui travaillent pour vous et votre gloire, alors qu’eux, ils croient travailler pour le bien de leur pays. Que reste-t-il des convictions, arrivé à un si haut niveau du pouvoir ? Que reste-t-il de l’homme ? Qui lui est-il permis d’espérer encore, et quelle est sa marge de manœuvre, entre ce qu’il voudrait faire, ce qu’il voulait faire, ce qu’on lui laisse faire… Car il faut savoir que pour arriver à un telle position, combien de sacrifices, au nom de quoi, combien de compromis avec soi-même, entre le parti, ses amis, ses relations, les affaires, l’argent !
L'histoire démarre en 1979, en Afrique, entre Claude Rich et Alain Dupontel, jeune. Claude Rich est le mentor du futur président... Il va lui apprendre les fils et les arcanes du pouvoir, et le mettre déjà en relation avec les différents personnages qui le porteront vers le pouvoir. Une fois président, ce personnage peut apparaître sympathique, une femme, une fille, belle, douce, "pure", et qui aime tendrement et admire son père ! Une femme, qui doit parfois s'effacer et ne pas laisser place à ses sentiments et opinions réels.
Eclate un scandale. Un avion s'écrase et sont retrouvés des liasses de billets dans des enveloppes... Pendant ce temps, Mathieu rencontre la fille du président. Ils tombent amoureux. Bien sûr, ils sont suivis par les gardes du corps de la jeune fille et donc Mathieu, jeune homme brillant, est très vite présenté au père... Le président lui propose une place de conseiller, ce qu'accepte Mathieu. Travailler pour le président !
Mais il n'est pas bon, dans ce milieu, de trainer un peu trop l'oreille, surtout quand on a une conscience ! Mathieu finit par découvrir le secret des billets.
Mathieu est un jeune homme plein d'idées, jugez-en par vous mêmes ! Au lieu d'un "vulgaire" speech, il propose de faire comme un concert...
Un discours empli de force... Comme les mots sont beaux, et comme les images que l'on peut y associer, avec la manière, éveillent les passions des foules... Ecoutez (clic droit puis ouvrir dans nouvel onglet)
Réactions dans la foule de ceux qui en sont l'auteur :
Dans les coulisses, il faut... profiter ! (clic droit...)
Sortie_Concert
Je ne peux pas tout raconter, il n'y aurait plus de suspens... Je ne suis pas si naïve... Je savais qu'il irait jusqu'au meurtre quand, quelqu'un, qu'il considérait comme son père, ne voulait plus le soutenir...
Mais,
vous savez...
je ne suis pas la meilleure...
Je suis la seule !
Malheureusement, cette phrase, le président (peut-être croit-il ce qu'il dit ?), la prononce à toutes les personnes "stratégiques" de son entourage, qui peuvent le servir...
Allez, vous le savez bien, nous sommes uniques, et, de ne pas le claironner à tout va, c'est cela qui nous rend meilleurs ! Quand, à nos paroles, nous associons les actes.
L'Afrique, quant à elle, a toujours besoin de nous.
CENDRA
Pour le reste, allez visiter ALLOCINE
"SEUL LE VAINQUEUR NE CROIT PAS AU HASARD"
"Les citoyens ne supportent plus ces zones d'ombres qui entachent la vie politique"
"Notre vie appartient aux autres"
"8 députés, 8 petits glaumes qui vont avoir mon destin entre leurs mains"
"Vous savez, on n'a jamais assez d'argent quand on voit grand"
09 mai 2007
MUSIC BOX
Quitte à générer encore des polémiques ! Non, je tiens à préciser que j'ai choisi ce film, non seulement parce que 'est un beau film, mais parce qu'il traite également de la responsabilisation des êtres humains et du terrible choix entre "secret de famille" et "éthique" personnelle ! Pas facile de choisir !
Un film de Costa-Gravas, normalement, ça ne laisse pas indifférent.
Résumé :
Ann Talbot, brillante avocate de Chicago, est amenée à défendre son père, poursuivi pour crimes de guerre. Michael Laszlo a fui la Hongrie à la fin de la Seconde Guerre mondiale et s'est refugié aux Etats-Unis. Après quarante-cinq ans de vie paisible et honnête, il est convoqué par le bureau des enquêtes spéciales. Des preuves accablantes ont été réunies contre lui et de nombreux témoins auraient reconnu en lui un tortionnaire nazi. Pour Ann, il s'agit de démonter un traquenard politique, mais l'enquête qu'elle entreprend va s'avérer plus complexe que prévu.
Jessica Lange est superbe de vérité et de sensibilité dans ce film. Elle touche le bon "point" du personnage à mon avis. La bonne corde sensible. Ce n'est pas facile d'être confrontée à un passé qui en fait vous est "jeté" à la figure, et en public ! Pas facile de composer avec un père que l'on a aimé et qui se trouve être un ancien nazi... Pas facile de défendre, quand on est avocat, un père qui se révèle être un salaud ! Un violeur, un tueur, un assassin !
Je crois que le pire, pour une fille, c'est encore plus quand la personne ne reconnait pas ses tords. Nier le passé, c'est, pour moi, une preuve de faiblesse, alors que d'autres considèreront cela comme une preuve de force de caractère ! Ce n'est certes pas facile d'avouer que l'on a été un salaud, un meurtrier, un violeur... Souvent, cela semble comme une carte d'identité du plus grand des coupables : la dénégation.
Le pardon, s'il peut être, ne peut se faire que pour quelqu'un qui a avoué, accepté le fait d'une énorme erreur commise dans le passé. Bon nombre de ces "accusés" pourraient prétendre à une erreur de jeunesse. Cela commence à s'aggraver quand elle est répétitive. le plus dur déjà, pour Ann Talbot, est de découvrir que son père était meurtrier. La deuxième gifle, celle de voir que son père nie tout. Qu'ensuite, il n'éprouve pas tant de regrets. Qu'ensuite, il approche de son petit-fils avec un tel passé et une telle vision de ce qui "doit être"... C'en était trop ! Le choix a été fait, en demi-mesure, d'un premier bord, puis, preuves à l'appui, ... une dénonciation (elle envoie les preuves à un journal).
La dernière image : elle va sur sa terrasse et s'asseoit avec son fils. et lui explique le passé. La guerre. Et ses atrocités. Et son grand-père.
Ce que je n'ai pas aimé, comme dans beaucoup de films américains... le petit côté "puritain".
Je parle de ce film donc, parce que c'est un de mes films fétiches...
Parce qu'il me touche sur deux plans : le père et sa culpabilité non avouée, mon père à nouveau, et son passé.
Je ne suis pas fière de mon père, et pourtant, je tiens beaucoup de lui, et, malgré tout, m'a enseignée beaucoup de choses. MAIS. Il y a toujours un MAIS ou deux...
Mon père a abusé de moi, et il n'a pas reconnu l'avoir fait. J'avais cru l'avoir pardonné, mais, à la réflexion, je ne lui ai pas pardonné, et c'est tant mieux. Je n'ai pas à lui pardonner quelque chose dont il ne se sent pas coupable. Il est coupable. Et doublement coupable de faire style de ne pas s'en souvenir.
JE NE SUIS PAS COUPABLE.
Deuxièmement, mon père était collabo... et n'en avait également pas honte. Et c'est à nouveau moi, dans cette famille, qui ai eu l'audace de jeter les fourchettes au sigle nazi qu'ils avaient gardées, il n'y a pas si longtemps.
Je n'ai pas à me sentir coupable de cela. Mais je ne me sens pas coupable d'avoir jeté ces foutues fourchettes alors que personne n'a osé le faire. Je suis fière de cela.
Je ne suis pas fière de cette famille. Mais pas de tout le monde...
Je n'ai pas à me sentir coupable de ce dont je ne suis pas coupable.
Mon père a abusé de moi : je ne suis pas coupable.
Ma mère s'en était rendue compte et n'a rien dit : je ne suis pas coupable.
JE NE SUIS PAS COUPABLE. ILS SONT COUPABLES.
Et ce n'est pas un péché que de le dire ! J'ai décidé de faire table rase du passé !
08 mai 2007
PARTIR REVENIR...
(clic droit sur image pour musique... ) En cette fin de journée de commémoration de la capitulation de l'Allemagne, je ne pouvais pas ne pas parler de ce film que j'adore.
Un de mes préférés avec Viva la vie et And Now ladies and Gentlemen...
Un casting superbe, exceptionnel, un film articulé sur le concerto n°2 de Rachmaninov, parlant de réincarnation, avec un poème aussi... Tout pour me plaire !
Les acteurs également : Richard Anconina en Vincent Rivière un peu "fou", original, Evelyne bouix en Salomé Lerner, mystérieuse, inaccessible, Michel Piccoli en Simon Lerner, avec son image patriarcale bienveillante, Annie Girardot en Hélène Rivière, toujours aussi magnifique, passionnée, possessive (c'est elle qui lit le poème), et mon chouchou... Jean-Louis Trintignant en Roland Rivière, avec son charme fou de beau brun ténébreux, un je ne sais quoi... (ah... dans une autre vie peut-être...)...
L'histoire en très bref :
1985. Salomé
Lerner vient d'écrire un livre sur sa vie. Elle passe à la télévision dans
l'émission Apostrophes de Bernard Pivot, et celui-ci imagine aussitôt le
film qu'on pourrait en faire. Un film tout en musique. Car, dans le jeune
pianiste Erik Berchot, Salomé croit revoir son frère, pianiste lui aussi,
disparu en 1943 dans un camp de concentration avec son père et sa mère...
Pour écouter le poème, vous commencez à connaître la technique ! Clic droit et ouvrir dans un nouvel onglet....
Une musique qui m'emporte, qui me soude à l'Histoire avec un grand H, aux éternels "flashback" dans le temps propres à Lelouch ! Une ronde bien menée aux rythmes du concerto de Rachmaninov et de la guerre... de la déportation. De l'horreur de la guerre aux "failles" de l'être humain. Partir revenir, est une histoire, entremêlant les destins avec une poigne qui vous prend au coeur.
A voir et à revoir.
CENDRA, la sensible
MAIS AVANT
En faisant des recherches, je suis tombée sur cela , et, je ne peux pas ne pas le mettre !
« LE PAYS D’OÙ ON NE REVIENT JAMAIS »
Film de José Vieira, 2006
Qu’est-ce qui pousse à retourner aux racines ? qu’est-ce qui pousse à
un témoignage ultime au cœur de la souffrance et du déchirement : quels
oublis, quels silences et de quels non-dits ouvrent, en partant de
notre histoire les questions de notre devenir ?
Etre immigré – Partir revenir, être déchiré entre deux pays , entre deux vies , entre deux langues , entre deux cultures : telle est l’histoire sensible, militante, forte au ton juste que raconte José Vieira dans son film « le pays d’où on ne revient jamais »
C’est l’histoire d’un père, d’un fils, d’une famille, de familles, de l’exil, du travail, de la terre, de la langue, du retour, de la vie, de la pauvreté, de la solitude, du pays, de l’autre, de là-bas...des pertes de repères du temps , des dates, de l’absence quand il y a trop d’absences, on est absent où qu’on soit, on est absent à soi-même, aux autres, au monde.
José Vieira explore avec beaucoup de pudeur l’absence, le manque, le non-dit déchirant, le non-dit sur un drôle de voyage, l’exil – ou la mort- avec l’utopie, l’illusion vivace du retour et il nous rend singulièrement présents les visages de ces femmes , de ces hommes, et de ces enfants que l’histoire semblait avoir gommés.
Là-bas…on ne sait pas si c’est là-bas, le pays d’où on vient, les racines, l’enfance, Oliveira de Frades au Portugal, la dictature, la pauvreté d’une terre, l’exil ou là-bas le pays d’où on revient, la France, d’autres racines plus jeunes, des petits-enfants, la liberté conquise, acquise, l’autre exil de la terre d’adoption.
C’est une histoire, son histoire, et c’est toutes les histoires de tous les immigrés déchirés entre là-bas et là-bas, entre la terre natale et la terre d’accueil, entre la langue de mots du cœur et la langue d’autres mots de la vie, entre le pays où on revient en vacances et le pays des autres qui y viennent aussi en vacances.
Entre souffrance et souffrance, entre la vie rêvée et la vie vécue, l’entre-deux des départs, des retours, l’illusion du retour qui « est bon pour faire rentrer des devises ». Dans cette quête, dans ce voyage, José Vieira nous mène au cœur de l’intime, au cœur de soi, dans les ambivalences et les contradictions qui traversent tout immigré avec le manque, la nostalgie inscrits dans le cœur, dans la pensée, dans le geste retrouvé du forgeron, dans la musique et le chant, ces porteurs d’illusion, ces travailleurs de l’imaginaire et du réel tout comme le film qu’il a réalisé.
Ce sont des histoires de vie ordinaires, banales, terrifiantes peut-être mais uniques, transcendées par chaque parole, par chaque visage : autant de mots retrouvés avec la saveur du sud, du soleil et autant de questions posées en creux dans les brumes du nord, dans les paysages des chantiers des trente glorieuses.
Ces immigrés ont construit la France moderne, ils retournent, ultime voyage vers les lopins de terre en friches, à l’abandon et s’y effacent jusqu’à s’y perdre définitivement une fois leur force de travail épuisée. Que reste t-il d’eux, sur quelles traces leurs descendants marcheront-ils, quelles mémoires questionneront-ils , dans l’espace et le temps de l’exil, de l’immigration qui a « bousillé » autant de vies.
Le pays d’où on ne revient jamais est un beau, un grand film, un film au ton juste qui pose toutes les questions de l’immigration, sans prétention, sensiblement et avec force au moment où on s’apprête à légitimer dans la loi, tous les délits de sale gueule, où on statue sur l’étranger de façon inique.
Dans ce modeste voyage on entre par la grande porte dans l’histoire humaine, la vraie, la belle, la grande humanité et nos parlementaires feraient bien de s’inspirer de ce regard, de cette voix avant de voter : ce film devrait être projeté sur les chaînes de télévision du Parlement et pas seulement le 16 mai à 00h30 sur FR3, comme si là encore, il y avait une volonté d’effacement du témoignage.
Regardez, enregistrez ce film qui parle de chacun , du voisin, de l’Autre, du proche, à l’heure européenne, à l’heure des replis communautaires, il ouvre le coeur et l’esprit à la vérité sur exister, immigrer, être, avoir, vivre, mourir et sans aucun doute aimer.