France... Ô France !

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31 mai 2007

IL FAIT CHAUD SOUS LES... FRANCE

PARIS (AFP) - Le premier tour des législatives donnera lieu à des confrontations très disputées ou très emblématiques dans vingt circonscriptions de métropole et d'Outre-mer sur les 577 en jeu le 10 juin.

Voici ces 20 points chauds retenus par l'AFP:

- Gironde (2e): de retour à la mairie de Bordeaux, Alain Juppé part à la reconquête de son ancien siège avec une épée de Damoclès: Ségolène Royal a dominé la circonscription le 6 mai (54,66%), qui fut celle de Chaban-Delmas. En jeu, son avenir au gouvernement, voire politique.

- Paris (12e): La plus disputée de la capitale, déterminante pour les municipales de 2008. L'avocat médiatique Arno Klarsfeld, ami de Nicolas Sarkozy, investi après la présidentielle, affronte la socialiste Sandrine Mazetier, très implantée.

- Sarthe (4e): A priori François Fillon ne craint rien, réélu au 1er tour en 2002 avec 55% des voix. Mais Sarkozy n'y a fait que 50,3% le 6 mai. Le Premier ministre affronte à nouveau Stéphane Le Foll, bras droit de François Hollande.

- Paris (21e): Bataille entre socialistes dans une des circonscriptions les plus à gauche de Paris. Le maire et député sortant Michel Charzat, exclu du PS, se maintient face à George Pau-Langevin, proche de Delanoë.

- Saône-et-Loire (6e): Duel d'Arnaud: Montebourg, pour le PS, Danjean, pour l'UMP. Le premier, largement réélu en 2002, veut sauver son siège, conquis en 1997. Le second rêve d'une victoire symbolique contre un proche de Royal.

- Eure (1ère): l'ex-bras droit de Dominique de Villepin, Bruno Le Maire, parachuté dans ce fief de Jean-Louis Debré (61,73% en 2002) fait face à la fronde de l'ancien dirigeant de l'UMP locale, Louis Petiet.

- Isère (1ère): Alain Carignon, ex-maire de Grenoble, veut revenir en politique après son passage en prison pour "corruption" mais se heurte à une dissidence du sortant de la majorité, Richard Cazenave. Sa personnalité controversée pourrait offrir une chance à la candidate PS.

Paris (1ère): Martine Billard, une des trois Verts sortants, est en situation délicate dans le coeur historique de Paris qu'elle a conquis en 2002 et où elle affronte à nouveau le maire UMP du 1er Jean-François Legaret.

Indre (1ère): Le président socialiste de la région Centre, Michel Sapin, veut reconquérir, avec de bonnes chances, le siège perdu par le PS en 2002, détenu par l'UMP Jean-Yves Hugon. Mais il doit faire face à la dissidence d'un ex-socialiste.

Alpes de Haute-Provence (1ère): Co-directeur de campagne de Ségolène Royal, le maire de Digne Jean-Louis Bianco doit batailler ferme pour conserver un siège conquis en 1997. Dan sa circonscription, le 6 mai, la candidate socialiste a été minoritaire.

Val-d'Oise (5e): Sur la dalle d'Argenteuil qui résonne encore de la formule de Nicolas Sarkozy sur "les racailles", l'UMP Georges Mothron, vainqueur surprise à 220 voix du numéro un communiste Robert Hue en 2002, aura du mal à préserver son siège face au candidat PS "de la diversité" Faouzi Lamdaoui.

Val-de-Marne (10e): Dernière circonscription communiste du département, l'ex-fief de Maurice Thorez, pourrait tomber dans l'escarcelle du MRC Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre. Le maire communiste d'Ivry, Pierre Gosnat, fils d'un ancien haut dirigeant du PCF, tente de résister.

Rhône (1ère): La députée UDF Anne-Marie Comparini, une des rares à être restée fidèle à François Bayrou n'a pas la tâche facile face au jeune secrétaire départemental UMP Michal Havard. Ce qui, conjugué à une dissidence UMP, nourrit les espoirs du PRG Thierry Braillard, adjoint au maire de Lyon.

Guyane (1ère): Facilement réélue en 2002 (65,27%), la PRG Christiane Taubira est fortement menacée, Ségolène Royal n'ayant drainé que 45,53% le 6 mai. Outre son vieil adversaire UMP Rémy-Louis Budoc, elle a sur sa route le président du Conseil régional, Antoine Karam (Parti socialiste guyanais).

Corrèze (3e): Dans l'ancienne circonscription de Jacques Chirac, le sortant UMP Jean-Pierre Dupont, presque 74 ans, fait face à la montée en puissance de la gauche: 51,9% pour Mme Royal le 6 mai. Après 40 ans d'hégémonie chiraquienne (Bernadette Chirac est toujours élue à Sarran), la socialiste Martine Leclerc pourrait l'emporter.

Haute-Garonne (1ère): Dans la circonscription des maires de Toulouse, où Philippe Douste-Blazy (50,84% en 2002) a renoncé à se présenter, son successeur au Capitole, le centriste Jean-Luc Moudenc est en péril face à la socialiste Catherine Lemorton.

Seine-et-Marne (2e): Briguant un onzième mandat, le sortant UMP Didier Julia, plus ancien élu de l'Assemblée, est défié par le jeune maire UMP de Fontainebleau Frédéric Valletoux. En embuscade le bayroutiste Charles Napoléon.

Seine-Saint-Denis (4e): Dans sa circonscription, Marie-George Buffet, députée sortante, a fini 5e le 22 avril (7,36%). A l'image de presque tous ses sortants dans ce département qui fut le joyau de la couronne rouge, la numéro un du PCF est en difficulté.

Pas-de-Calais (14e): La vice-présidente du Front national Marine Le Pen espère bousculer le jeu dans cette circonscription où son père a fait un de ses meilleurs scores à la présidentielle: près de 19%. Le sortant socialiste Albert Facon, 64 ans, ne croit pas son siège menacé.

Finistère (3e): Le maire de Brest François Cuillandre espère surfer sur la vague rose qui a touché la Bretagne le 6 mai pour redonner à la gauche le siège pris par Marguerite Lamour en 2002. L'ancien préfet maritime de Brest Laurent Mérer défend les couleurs du MoDem.

Ils ont oublié Dominique Boy Mottard et Elodie Jomat !!!

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AH DOUDOU DIS DONC

Suite à l'intervention de "Fay", je me suis posée la question de savoir si j'avais eu un doudou étant petite... je ne m'en souviens plus... Alors aujourd'hui, oui, j'en ai ! 2 ! Et je vous INTERDIS de rire !!!
Non mais...

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CENDRA !!!

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DE QUOI EST NE LE SOCIALISME ?

ça ferait pas de mal de l'écouter...

MAI 1929
Blum

Discours_Blum

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SONDAGES :INDECISION

Valentin_Valentine

PARIS (AP) - Près d'un Français sur deux (47%, - 3 points par rapport au 7 mai) souhaite que la droite soit majoritaire à l'Assemblée nationale après les élections législatives, contre 37% (- 7 points) pour la gauche, selon un sondage.

Le pourcentage de personnes ne se prononçant est passé de 6 à 16 depuis le 7 mai, selon ce sondage BVA réalisé pour Orange et plusieurs quotidiens de la presse régionale.

Par ailleurs, 75% des sondés pensent que la droite sera majoritaire à l'issue des élections, contre 14% pour la gauche, et 11% qui ne se prononcent pas.

-sondage réalisé par téléphone les 28 et 29 mai auprès d'un échantillon de 959 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. AP

L'indécision semble augmenter (+10%). La gauche ne convainc pas. Seule une légère baisse pour la droite. Je trouve que certains sondages ne sont pas mis en valeur. Cela me parait important, et nous laisserait encore une fois une marge mais sur quels critères (?) pour convaincre... Il est à nouveau plus que primordial de mettre certains points de notre campagne et de nos valeurs en avant et de les faire connaître...

CENDRA

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EDUCATION : NICOLAS SARKOZY DECIDERA...

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PARIS(AFP) - Le président de la République Nicolas Sarkozy a décidé de s'emparer du dossier sensible de l'Education en organisant une rencontre le 11 juin avec les syndicats d'enseignants et parents d'élèves qui se sont montrés surpris jeudi d'être subitement invités à l'Elysée.

Initialement, c'est le ministre de l'Education Xavier Darcos qui devait organiser une conférence de presse jeudi à propos des décrets Robien sur le temps de travail des enseignants -très décriés- après avoir reçu le monde éducatif pendant plus d'une semaine.

Ensuite, l'entourage du ministre a annoncé que cette conférence de presse se transformait en communiqué, lui aussi annulé, avant que le ministre de l'Education annonce jeudi que ce sera Nicolas Sarkozy qui recevra enseignants et parents et que "c'est lui qui décidera".

Interrogé jeudi après-midi sur ce changement de programme, l'entourage de Xavier Darcos a déclaré que cette rencontre à l'Elysée est "au contraire un honneur" et que "c'est un signe de grande considération du Président pour le monde enseignant".

"C'est inhabituel pour un président de la République de s'impliquer sur des points aussi techniques de l'Education, c'est une nouveauté", a déclaré jeudi à l'AFP Faride Hamana, président de la FCPE, principale fédération de parents, surpris jeudi matin d'avoir reçu un coup de fil l'invitant le 11 juin à 17h00 à l'Elysée.

Pour Anne Kerkhove, présidente des parents d'élèves de la Peep, cette rencontre inattendue est plutôt "positive": "cela me semble dans l'ordre des choses et ne veut pas dire que M. Darcos soit déchargé de quoi que ce soit".

Les syndicats enseignants seront ainsi reçus ensemble le 11 juin à 9h30 et les parents le même jour à 17h00. Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos, devraient leur parler carte scolaire et décrets Robien, des textes très décriés sur le temps de travail des enseignants, que le Président prévoit déjà d'"amender".

Signés le 12 février 2007, ces décrets allongent en effet de une à trois heures hebdomadaires le temps de travail de certains enseignants sans contrepartie financière et donnent la possibilité aux chefs d'établissement de les contraindre à enseigner deux matières (bivalence).

"On est assez agacé car Xavier Darcos avait promis de nous donner cette semaine une réponse sur les décrets Robien. On a l'impression qu'il se cale sur les élections législatives", a déploré Claudie Martens, co-secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré.

"C'est une surprise", s'est étonné Patrick Gonthier, secrétaire général de l'Unsa-Education, deuxième fédération du monde éducatif. "Si Nicolas Sarkozy se substitue au ministre de l'Education, cela rappelle l'époque Ferry", a-t-il ajouté, en faisant allusion à l'époque où Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait été appelé à la rescousse de Luc Ferry, ministre de l'Education, qui s'était retrouvé en difficulté en 2003 avec les syndicats sur la loi de décentralisation.

En tout cas, a insisté Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l'Education, il ne s'agira pas le 11 juin de parler uniquement des décrets Robien et de la carte scolaire.

"On veut parler aussi des moyens, de la rentrée, des Zep, de l'apprentissage à 14 ans, et du service minimum", a déclaré M. Aschieri qui "prend cette rencontre comme une manière de donner une solennité aux questions d'éducation".

Mon commentaire :

Un honneur et une marque de considération ? Non, j'appellerai ça plutôt une ingérence dans les affaires que devrait traiter le ministre de l'Education... Je trouve cela inquiétant (voir l'article sur "la monarchie absolue") Nous avons un système politique démocratique où chacun a son rôle à jouer, mais aujourd'hui, Nicolas Sarkozy semble vouloir tirer toutes les ficelles, cela s'appelait autrefois ... une monarchie absolue !

CENDRA


Assouplissement de la carte scolaire: priorité aux boursiers, selon Xavier Darcos 

PARIS (AP) - Ce n'est qu'"au plus tard en 2010" que les parents pourront choisir librement l'établissement où seront scolarisés leurs enfants. En attendant, le nombre de dérogations à la carte scolaire sera doublé à la rentrée prochaine et "les élèves boursiers auront la priorité", déclare le ministre de l'Education Xavier Darcos dans un entretien au "Monde" daté de vendredi.

"Entre 10% et 20% des élèves ne seront plus soumis à la carte scolaire à la rentrée: cela équivaut à doubler le nombre des dérogations existantes", explique-t-il. A l'heure actuelle, un élève du public est scolarisé dans le quartier où il habite. Pour échapper à cette sectorisation, appelée "carte scolaire", il doit obtenir une dérogation.

"Nous allons en finir avec l'opacité, les dérogations accordées par relations", promet Xavier Darcos. "Nous allons fixer quelques critères lisibles".

"Les élèves boursiers auront la priorité. Nous prendrons aussi en compte les cas de force majeure, la correction d'absurdités (un côté du trottoir ou l'autre) et, tout simplement, les demandes de bonne foi venant des familles, dans l'intérêt de l'enfant, pour rejoindre un frère ou une soeur".

Quant à pouvoir choisir un collège ou un lycée simplement parce qu'on le trouve meilleur que celui de son quartier, "ce motif ne pourra pas être retenu tout de suite. Même si je le trouve tout à fait recevable", note le ministre. "Au plus tard en 2010, nous aurons vraiment donné la liberté de choix aux familles".

Il assure que si "des établissements moins demandés perdent quelques élèves, nous maintiendrons leurs moyens pédagogiques". Par ailleurs, "à terme, chaque établissement devra contribuer à la mixité". Refusant d'employer le mot de "quota parce qu'il est horrible", Xavier Darcos promet "d'essayer d'encourager la mixité géographique et sociale au niveau de chaque établissement".

Le ministre considère qu'"il faut dédramatiser" le problème de la carte scolaire. "Il est un peu difficile à gérer dans les grandes villes aux quartiers très contrastés, mais ne se pose pas du tout dans le primaire ni dans les zones rurales".

Pour le SNES-FSU (Syndicat national des enseignements du second degré-Fédération syndicale unitaire), "c'est le principe même de mixité sociale, garant d'une école d'égale qualité sur tout le territoire, qui est aujourd'hui remis en cause".

"Ce sont explicitement les établissements des zones difficiles qui sont d'abord visés. L'annonce qu'ils garderont leurs moyens, alors qu'ils sont notoirement insuffisants, et l'annonce d'un futur grand "plan Marshall des banlieues" aux contenus pour l'instant imprécis, ne peuvent en aucun cas rassurer les jeunes, les parents d'élèves et les personnels", a estimé le syndicat dans un communiqué. AP

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PRESIDENCE MINISTERIELLE

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Trouvé sur AGORA VOX

Par contre, merci de ne pas faire de fautes sur le nom de François MITTERRAND...
2 T
2 R

grr

CENDRA

A lire également sur le blog de Place Assise Non Numérotée

Allô la Terre, ici Mars

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30 mai 2007

MONARCHIE ABSOLUE ?

AssembleeNationale

Un constat : contre-pouvoir en danger

Notre régime est semi-présidentiel... mais qu’est ce que cela signifie ? En fait tout dépend :
-  de la personnalité du président et du choix, du rapport avec le chef de l’exécutif, le Premier ministre.
-  du calendrier électoral Notre situation ? Combinaison d’un président actif et impatient et d’une élection législative si proche de la présidentielle qui va probablement valider la majorité présidentielle. Nous nous dirigeons comme le souligne Jacques Attali (http://blogs.lexpress.fr/attali/) vers une monarchie quinquennale.

L’analyse de Jacques Attali est la suivante. Quinquennat et inversion du calendrier électoral rendent le débat pour les législatives caduc. Le président aura vraisemblablement une majorité au garde-à-vous et tous les pouvoirs pour cinq ans, mis à part peut-être des défaites aux municipales et régionales exprimant une frustration démocratique. L’analyse est pertinente, l’inversion du calendrier a été une décision majeure dans le fonctionnement de nos institutions, mettant tout le poids du débat démocratique sur le président et lui seul et affaiblissant le rôle de l’Assemblée.

Dans un sens, cela semble cohérent avec l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel. Nous élisons le président et non pas le Premier ministre. J’ai toujours été frustré sous Jacques Chirac de voir les feux médiatiques sur des Premiers ministres pour lesquels le peuple n’a pas voté avec un président en retrait dans le rôle du sage. Le danger est dans la faiblesse du contre-pouvoir que devrait représenter l’Assemblée. Non pas que l’Assemblée doive être opposée au président, mais son élection doit être précédée d’un débat constructif alors que nous sommes simplement dans une phase de validation ou non des présidentielles. Le danger est dans le manque de débat démocratique et d’expression démocratique dans cette monarchie quinquennale. Les frustrations seront exacerbées et cela renforcera les extrêmes, la radicalisation des positions d’opposition en empêchant un véritable débat constructif entre les partis de gouvernement.

Revoir les institutions

Il est nécessaire de revoir le rythme démocratique pour recréer un dialogue et une opposition constructifs.

L’importance en France de l’élection présidentielle au suffrage universel m’incite à penser que notre culture institutionnelle, notre histoire récente, nous rapproche d’un régime présidentiel, plutôt que parlementaire. Je serais donc favorable à un régime présidentiel, élection au suffrage universel du chef de l’Etat qui est également le chef de l’exécutif. Il ne faut pas tomber dans la situation décrite par Jacques Attali de monarchie quinquennale et il faut donc un contre-pouvoir à ce président, chef de l’exécutif.

Il me semble nécessaire de découpler en partie les élections présidentielles et législatives. La solution pourrait être de mettre en place un renouvellement par moitié ou par tiers des députés. Les avantages de ce système sont :

-  Introduction d’une meilleure respiration démocratique. Mettre en place une élection législative partielle en cours de mandat du président permet un débat sur les orientations et décisions prises. Cela redonne la parole au peuple de façon plus significative qu’une élection régionale ou municipale. Cela redonne leur pouvoir et leur rôle aux élections législatives

-  Le changement de majorité à l’Assemblée sera plus significatif à cause du renouvellement partiel. Il pourra se produire sur une élection de façon radicale ou alors s’inscrire dans un mouvement de fonds sur deux élections législatives. Les résultats des législatives seront des signaux forts pour l’exécutif.

Nous aurions un régime présidentiel, mais avec une Assemblée nationale qui retrouverait son importance car le débat pour les élections législatives ne serait pas escamoté comme c’est le cas en ce moment.

Je suis bien sûr conscient que dans un tel système il y a beaucoup d’autres points à régler, veto du président sur l’Assemblée, mode de scrutin pour les élections législatives. Mon but ici n’est pas de rentrer dans les détails. Je souhaite soulever le problème causé par la situation actuelle, la frustration qui en ressortira forcément par manque de débat démocratique ainsi que la montée des extrêmes et la polarisation de l’opposition. Il me semble essentiel de réfléchir à des solutions afin de rétablir le jeu des contre-pouvoirs tout en préservant la fluidité de l’exécutif et du législatif. Une solution pourrait être un régime présidentiel avec élections législatives partielles pour redonner toute sa place au pouvoir législatif, renforcer le débat démocratique et éviter l’accumulation des tensions et frustrations dangereuses pour la démocratie.


Source : Agora Vox

A lire le blog de Jacques Attali

A télécharger, les élections législatives de 1958 à 2002: Elections_legislatives_et_composition_Assemblee_nationale__

Mon commentaire :

Pas de réel pouvoir sans une assemblée de la "même couleur"...  Le problème, si on peut le dire ainsi, c'est que les élections législatives suivent de très près les élections présidentielles et risquent donc forcément d'avoir les mêmes résultats que la présidentielle... Ce n'est pas dû au hasard...

La France ayant connu déjà 3 cohabitations : la première sous François Mitterrand en 1986 (lors d'un renouvellement normal), la deuxième sous  Mitterrand également en  1993 (même cas de figure) et la troisième, seule originalité de Jacques Chirac, en 2002, alors qu'il avait la majorité...

Dissolution_Chirac

discours de Jacques Chirac

Lire l'article de Jean Baudrillard :

"Le fond du problème n'est pas tant celui de la dissolution de l'Assemblée nationale que celui de la dissolution, de l'autodissolution du peuple, qui a perdu toute illusion sur la classe politique, qui a perdu même le goût d'être représenté et ne continue d'aller voter, selon une vieille habitude, que pour se décharger de toute responsabilité. Mais, s'il y a longtemps que le peuple en use ainsi, c'est la première fois que la classe politique elle-même est prise de l'envie de se débarrasser du pouvoir. Or, que les représentés (le peuple) fassent défaut, c'est déjà grave, mais que les représentants eux-mêmes se défaussent, alors c'est l'exercice même du pouvoir qui est en cause.

On voit ainsi un Président dissoudre sa propre majorité absolue pour refiler le pouvoir à une gauche qui ne s'attendait visiblement pas à ce cadeau empoisonné, mais qui est bien forcée de le prendre. Si Chirac ne l'a pas expressément voulu (le saura-t-on jamais ?), il a manifestement tout fait pour cela - comme téléguidé depuis deux ans par cet échec "improvisé". En fait, sa décision de dissoudre est un faux acte manqué, et la victoire de la gauche est un faux acte réussi. Dans cette course-poursuite pour se débarrasser du pouvoir, Chirac a parfaitement réussi : il s'est délesté d'une majorité encombrante et d'une chambre "introuvable" (tout comme Mitterrand s'était débarrassé du PS après avoir réglé son compte au PC). Rien de tel qu'une cohabitation pour faire faire le sale travail social à la gauche (celle-ci étant bien mieux placée pour faire avaler les couleuvres au peuple, elle en a fait la preuve sous Mitterrand dès 1983). Quant à Chirac, ayant subi la cohabitation sous Mitterrand, il va pouvoir en profiter en sens inverse. Se réservant le domaine international, il se retrouve dans la position présidentielle idéale, qui est au fond toujours restée celle de la République française : celle d'une monarchie constitutionnelle. On peut même dire qu'il a utilisé objectivement le Front national pour amener la gauche au pouvoir. L'ironie féroce du système électoral fait qu'il a dépendu d'un report de 0,6% des voix du Front national au second tour pour que la gauche passe au lieu de la droite ! Quoi qu'il en soit, le FN a eu ce qu'il voulait : non seulement il a fait passer la gauche, ce qui lui promet des lendemains qui chantent, et il a fait imploser la droite, mais il n'a virtuellement pas de représentant (un seul) à l'Assemblée, ce qui est, dans l'état actuel des choses, la position d'exclusion la plus confortable. Bref, tout le monde ou presque a gagné, sauf la gauche. Il faut donc revoir de fond en comble, et à l'inverse de tout ce qui circule dans les médias, les analyses qui sont faites des conséquences de cette dissolution : "Chirac a fait une gigantesque erreur, la gauche fête cette divine surprise, le FN est neutralisé, etc." Tout cela est faux, et les acteurs eux-mêmes ne s'y sont pas trompés qui, loin d'afficher des sentiments conformes aux résultats (surtout à gauche), restent perplexes et fort conscients des effets pervers d'une telle situation (ne parlons pas du peuple, qui, lui, n'affiche rien du tout, s'étant dissout, bien avant tout le monde, dans l'indifférence). Donc, nulle part d'état de grâce. De toute façon, même si la droite avait gagné, l'hypothèse fondamentale de l'inappétence (et de l'incompétence) de la classe politique pour le pouvoir reste la même - celle de la nausée du politique, de sa désaffectation et de son absence. Car on chercherait vainement dans tout cela une trace d'action ou de passion politique. Même la "stratégie" de Chirac, si elle existe, n'est encore qu'une ruse de politicien."

Personnellement, je pense que ce n'était qu'une ruse pour pouvoir,  comme le dit Jean Baudrillard, pour donner le sale boulot à la gauche, mais, comme tout politicien de haut niveau  - je ne pense pas que monsieur Chirac soit un homme stupide, loin de là...- il a eu une vision élargie dans le temps, avec calcul électoral... de pouvoir ainsi "recadrer"  les échéances législatives juste après les présidentielles, afin de pouvoir, tel qu'on le voit maintenant, donner une impulsion à ces élections et une majorité absolue au Président de la République... Le problème ne se résume pas qu'à ces deux pouvoirs, auxquels il faut ajouter celui du Sénat. Le tour est joué : le pouvoir présidentiel en place a tout pouvoir, l'exécutif, le législatif et le sénat, sorte de "contrôle" du travail parlementaire !

Comment parler, dans ce cadre-là, de démocratie ? Puisqu'il s'agit de pouvoir absolu. Ce doit être la raison essentielle de notre mobilisation lors de ces élections législatives : permettre un contre pouvoir. Non pas pour empêcher le gouvernement de faire des réformes, mais pour ne pas que l'Etat n'impose qu'une vision de réformes.
Encore une fois, restons mobilisés et faisons entendre notre voix !

CENDRA

De belles images d'assemblées et des moins belles, et des cauchemars ambulants...

Legislatives_1981 Legislatives_1986

Legislatives_1988 Legislatives_1993

Legislatives_1997 Legislatives_2002

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT...

Nouveau_Gouvernement

MAIS POUR COMBIEN DE TEMPS ?

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MEETING DU ZENITH - 29 MAI 2007

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Acclamée au Zénith, Ségolène Royal repart "au combat"

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal est repartie "au combat" contre une droite "sans complexe" et un "gouvernement insatiable", appelant les Français à envoyer "massivement" des députés socialistes à l'Assemblée nationale.

Après quelques jours de vacances en Tunisie et des apparitions en Poitou-Charentes, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle remontait sur une estrade politique pour la première fois depuis son échec au soir du 6 mai.

Sur la scène du Zénith, elle a été accueillie par trois minutes d'applaudissements et de cris "Merci Ségolène!", lors du meeting de lancement de la campagne législative du PS.

Devant 6.000 personnes, la présidente de la région Poitou-Charentes a pris la parole après Bertrand Delanoë mais avant les autres ténors du PS, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et François Hollande, qui étaient tous assis au premier rang.

Des messages de Lionel Jospin et d'Henri Emmanuelli devaient également ponctuer la soirée placée sous le signe de "La gauche qui agit, la gauche qui protège".

"Aujourd'hui, nous nous mobilisons pour des élections majeures. Voulez-vous oui ou non les pleins pouvoirs pour une gouvernement insatiable qui prétend incarner à lui seul la droite et la gauche?", a demandé Ségolène Royal au public.

"Ce que la droite attend, c'est un pouvoir hégémonique, un rouleau compresseur qui se dresse et pour lequel tout deviendra possible, même le pire", a-t-elle dit, détournant le slogan de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Elle a lancé un appel aux 17 millions d'électeurs ayant voté pour elle le 6 mai et "au-delà".

SARKOZY, PRESIDENT DE L'UMP...

"Nous serons bien vite rejoints quand (les Français) réaliseront que le bouclier fiscal c'est pour quelques-uns mais que les franchises médicales c'est pour tout le monde (...), que la suppression des droits de succession, c'est seulement pour les 20.000 plus grosses fortunes mais que la dégradation des services publics c'est pour tout le monde."

"Ne vous y trompez pas: ce gouvernement que Nicolas Sarkozy a composé à sa main (...) n'est pas un gouvernement d'ouverture, c'est un casting attrape-tout qui fait courir des risques au pays dès lors qu'il aggravera les inégalités et attisera les ressentiment les plus dangereux", a insisté Ségolène Royal.

"Nous repartons au combat!", a-t-elle lancé, persuadée que "ce qui a été semé" pendant la campagne présidentielle "va germer et fleurir" aux législatives.

A son arrivée, l'ancienne candidate à l'Elysée avait tenu un bref point de presse à part, devant le Zénith, au moment où les "éléphants" arrivaient dans la salle de spectacle parisienne.

La présidente de la région Poitou-Charentes, qui ne se représente pas aux législatives, a estimé que la participation de Nicolas Sarkozy à un meeting de campagne, au Havre mardi soir, était en "contradiction" avec sa fonction.

"C'est vrai que c'est la première fois qu'un président de la République, aujourd'hui normalement le président de tous les Français, s'implique de façon partisane", a-t-elle déclaré devant les caméras. "Il se comporte encore comme le président de l'UMP."

Face à cette "extrême concentration des pouvoirs" dans les mains de la droite, il y a "aujourd'hui une opposition nouvelle à créer", a-t-elle fait valoir, refusant cependant de répondre à la question "prendrez-vous la tête de l'opposition?".

"Ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le moment venu, je vous dirai ce que je pense", a-t-elle déclaré dans une pirouette. Lundi soir, sur France 2, l'ex-impétrante présidentielle a expliqué qu'elle ne s'interdisait rien pour le futur.

Ségolène Royal : meeting législatives Zenith Paris - kewego

Ségolène Royal : meeting législatives Zenith Paris - kewego

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PRESSIONS SUR LES MEDIAS (1)

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La SDJ

de Paris-Match proteste contre des "pressions" de Rachida Dati

PARIS (AFP) -

La Société des journalistes (SDJ) de Paris-Match proteste contre "des pressions exercées par la garde des Sceaux" Rachida Dati visant à empêcher la publication de photos de jeunesse "dont la reproduction avait pourtant été autorisée par son père", dans un communiqué mardi.

"Dans un contexte d'insécurité, où des journalistes sont incités au départ, la direction de notre rédaction ainsi que la direction générale des rédactions de Lagardère Active, ont choisi de céder.

La SDJ le déplore", ajoute l'organisation.

Olivier Royan, directeur de la rédaction de Paris-Match, a expliqué à l'AFP que Mme Dati lui avait fait savoir que "ni elle ni ses frères et soeurs ne souhaitaient la publication de photos de famille dans ce reportage".

"Comme ces photos ont un caractère privé, et malgré leur côté un peu banal -il s'agit de scènes d'enfance- nous avons décidé de respecter la loi", a ajouté M. Royan.

"La liberté de la presse doit s'exercer dans le respect des personnes et Mme Dati n'a fait que faire respecter son droit à la vie privée", a expliqué de son côté le ministère de la Justice.

"Il n'y a aucune raison de polémiquer ni de parler de pressions", a indiqué pour sa part à l'AFP Didier Quillot, pdg de Lagardère Active. "Il s'agit simplement de respecter le droit (...) Nous avons considéré que l'autorisation du père de Mme Dati, seul, ne suffisait pas car il s'agit de la vie privée et de l'enfance de Mme Dati et de ses frères et soeurs", a-t-il poursuivi.

"Nous avons donc considéré que son accord, ainsi que celui de ses frères et soeurs, étaient indispensables. C'est le simple et strict respect de la vie privée", a conclu M. Quillot.

Selon la SDJ de Paris-Match, la reproduction de ces photos avait été autorisée par le père de la garde des Sceaux "lors d'un rendez-vous avec nos reporters".

"Au terme de longues tractations, l'article a été maintenu mais vous ne verrez pas dans notre prochaine édition ces banales photos de famille", ajoute-t-elle. "Et ce bien qu'une partie d'entre elles ait déjà été montrée dans un documentaire diffusé sur la chaîne marocaine 2M".

"Les photographies publiées (ndlr: dans la prochaine édition) sont celles qui ont été sélectionnées par la Chancellerie", souligne la SDJ.

Elle note que l'actionnaire majoritaire de Paris-Match, Arnaud Lagardère, "auquel nous avions demandé de nous recevoir afin de garantir l'indépendance éditoriale de nos titres, ne nous a toujours pas dit quand nous pourrions le rencontrer".

La SDJ indique être soutenue, dans cette protestation, par les SDJ du Journal du Dimanche (JDD), Elle, Première et Télé7Jours, publications appartenant au groupe Lagardère.

Cette protestation de la SDJ d'un des titres de la galaxie Lagardère intervient quelques jours après un premier incident. Mi-mai, le JDD avait renoncé à publier un article révélant que Cécilia Sarkozy n'avait pas voté au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai.

La Société des journalistes du JDD avait alors accusé Arnaud Lagardère, patron du groupe propriétaire du journal et proche de Nicolas Sarkozy, d'être intervenu pour que l'article ne soit pas publié et avait dénoncé "une censure inacceptable".

Mon commentaire :

La liberté de la presse, la liberté des médias, est primordiale. C'est l'image même de la France qui est en cause. S'il n'y a plus cette indépendance de la pensée et la liberté de l'expression. Il n'y aura donc plus de France.

Encore que sur le sujet de photos "banales", (comme il le disent) de famille, de jeunesse, et même si le père avait donné son accord, je peux à la rigueur comprendre qu'elle-même Rachida Dati n'en veuille pas la publication puisqu'elle y figure également. Je crois même que je ferais la même chose. Ce n'est pas parce que mon père donnerait son accord que le mien ne prévaudrait pas. La liberté, après tout, doit s'appliquer à tous.

Je pense également, qu'il ne faudrait pas polémiquer à tout va mais il doit nous rester à l'esprit que de grands groupes comme Lagardère ne devraient pas avoir main mise sur la presse. Egalement, les médias doivent se sentir sous tension permanente, et chaque détail, à mon avis, est sujet à de vives réactions. C'est compréhensible et humain. Comment préserver la neutralité de ces médias dans ces conditions, sachant que la gestion financière a neanmoins ses exigences ?

Dur dur de rester "neutre" ou sans réaction devant de tels sujets.

CENDRA


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NISSA 2008 : 2 semaines déjà

Nissa_2008

Et le NISSA 2008 d'après, qu'en est-il ?

Cela fait exactement 2 semaines que Nissa 2008 s'est éteint de la toile et il me manque.
Alors, que dire de plus ? Que d'autres blogs de la toile continuent son action d'informer, de faire sourire, de faire réfléchir. Chacun à sa manière car je ne prétendrai pas arriver à la hauteur de ce blog que j'appréciais fortement.
Alors, hommage à toi, Nissa 2008 !
Tu me manques...

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