21 juin 2007
LES FRANÇAIS PENSENT LEUR POUVOIR D'ACHAT EN BAISSE MALGRÉ SA HAUSSE
PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré
mercredi qu'il y avait "un problème de pouvoir d'achat en France".
L'Insee semble d'accord et estime, dans une étude rendue
publique jeudi, que la perception des ménages sur l'évolution de leur pouvoir
d'achat est beaucoup plus dégradée que la réalité.
"Le pouvoir d'achat a progressé en France plus vivement
en 2006 qu'en 2005 (+2,3% après +1,7%)", a rappelé Fabrice Lenglart, chef
du départ des comptes nationaux lors d'une conférence de presse de présentation
de cette étude publiée dans le rapport sur les Comptes de la nation 2006.
"Certes, si l'on prend un peu de recul, on observe bien
sur les dernières années un certain ralentissement du pouvoir d'achat des
ménages : sa progression s'est faite depuis 2003 sur un rythme annuel moyen de
l'ordre de 2%, contre 3,5% entre 1998 et 2002", a-t-il ajouté.
"D'après la mesure qu'en fait l'Insee, le pouvoir
d'achat ne cesse de progresser année après année", a-t-il poursuivi.
"Or malgré ce constat, la perception du grand public sur cette question
est beaucoup plus dégradée", a-t-il reconnu.
Aussi l'Insee a-t-elle cherché à expliqué ce décalage entre
la perception des ménages et la mesure du pouvoir d'achat défini comme la
progression du revenu disponible des ménages corrigé de l'inflation,
c'est-à-dire de la hausse des prix des produits consommés.
Le revenu disponible des ménages correspond quant à lui à l'ensemble des ressources dont ils disposent, revenus d'activité comme les salaires, prestations sociales et revenus du patrimoine dont sont déduits impôts et cotisations sociales.
L'EFFET DU PASSAGE À L'EURO
L'Insee rappelle que le passage à l'euro a accentué le
décalage entre l'inflation mesurée et l'inflation perçue par les ménages.
"Sans doute la hausse des prix dans la grande distribution, qui a précédé
le passage à la monnaie unique, a joué un rôle important", a relevé
Fabrice Lenglart.
"Touchant des biens achetés au quotidien, cet épisode,
pourtant temporaire a semble-t-il influencé durablement la perception des
ménages quant à l'évolution des prix", a-t-il ajouté.
L'Insee souligne que ce décalage entre inflation mesurée et
inflation perçue dépend du niveau de revenu des ménages.
"Compte tenu de la structure de leur consommation, en
particulier le fait qu'ils soient plus souvent fumeurs, les ménages à bas
revenus ont été plus exposés aux hausses de prix que les autres ménages",
a expliqué Fabrice Lenglart.
"Les ménages ruraux ont davantage subi les effets du
renchérissement de l'énergie", a-t-il précisé.
Au delà de la question de l'inflation, l'Insee estime que le
poids croissant des dépenses dites "contraintes" peut expliquer cette
perception d'une progression moindre que celle mesurée du pouvoir d'achat,
voire d'une dégradation.
Ces dépenses contraintes recouvrent toutes celles considérées comme inévitables parce qu'indispensables et incluent en général les dépenses qui ont un caractère contractuel et non renégociables à court terme comme les loyers, dépenses de chauffage, de transport, de télécommunications, de frais d'assurance mais aussi les impôts directs et les remboursements d'emprunts.
"De 20% des dépenses totales des ménages en 1960, la
part des dépenses contraintes a progressivement augmenté pour atteindre 36% en
2005", note l'Insee, ce qui a pu donner le sentiment aux ménages d'une
moindre aisance financière.
L'Insee souligne toutefois que la part des dépenses
contraintes décroît avec le niveau de revenu tout en ajoutant que ce phénomène
s'est accentué sur la période récente, avec un alourdissement des dépenses
contraintes pour les ménages les plus modestes, particulièrement des dépenses
de loyers.
NICOLAS SARKOZY PROPOSE UN STATUT DE L'OPPOSITION AVANT FIN 2007
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a dit mercredi qu'il
souhaitait soumettre avant la fin de l'année au Parlement réuni en Congrès des
mesures visant à faire de la démocratie française une "démocratie
exemplaire", dont un statut de l'opposition et peut-être une dose de
scrutin proportionnel.
"Dans le courant de l'été, avec le Premier ministre
nous allons prendre des initiatives assez fortes pour faire de la démocratie
française une démocratie exemplaire", a déclaré le président de la
République sur TF1.
Ces mesures comprendraient l'encadrement du pouvoir de
nomination du chef de l'Etat "pour que les nominations soient absolument
incontestables, la création d'un statut de l'opposition et l'augmentation du
nombre des commissions du Parlement, a-t-il précisé.
"Il n'y a pas de commission au développement durable.
Est-ce que c'est normal ?" a-t-il souligné.
A propos du statut de l'opposition, Nicolas Sarkozy a
réaffirmé son souhait que la présidence de la commission des finances à
l'Assemblée nationale soit confiée à un opposant.
Cette promesse, a-t-il dit, "doit être tenue parce que
la majorité doit savoir dominer son succès et reconnaître à l'opposition des
droits".
Le chef de l''Etat, dont c'était la première interview à la
télévision depuis son élection le 6 mai, a réaffirmé qu'il n'était pas opposé à
l'examen de l'introduction éventuelle d'une dose de propositionnelle dans les
élections législatives ou sénatoriales.
"Je suis opposé à la proportionnelle de façon générale
mais ne peut-on réfléchir à une dose de proportionnelle au Sénat ou à
l'Assemblée pour assurer la représentation de la diversité des courants
politiques français ?" a-t-il dit. "Moi je suis assez tenté, assez
sensible à ça."
Il a également estimé que le président de la République
devait pouvoir s'expliquer devant le Parlement.
"Aujourd'hui, si je veux rendre compte au Parlement
(...) de ce qu'on va décider jeudi et vendredi au Conseil européen, je dois
(...) rédiger un message qui sera lu par un tiers devant l'Assemblée nationale
debout", a-t-il dit. "Est-ce que franchement, en 2007, il n'y a pas
un petit peu d'excès là-dedans ?"
Il est convenu que pour ratifier ces changements, il fallait
une majorité des trois cinquièmes au Parlement.
"Voilà pourquoi je recevrai toutes les formations
politiques pour les interroger", a-t-il dit. "Je réunirai une
commission avec d'éminents juristes et d'éminents constitutionnalistes pour me
faire une proposition et j'essaierai de rassembler sur ces idées une majorité
qui ira au-delà de ma propre majorité."
"Parce qu'il s'agit de quoi ? Faire et construire une République irréprochable", a-t-il ajouté. "C'est un beau challenge et ça sera fait avant la fin 2007 pour qu'il y ait un Congrès qui réformera à ce moment-là la Constitution."
Mon commentaire :
Nicolas Sarkozy s'immisce partout. Il veut tout faire. Il veut tout régir. Il veut tout décider. Il reprend également un terme qui lui semble obsessionnel : "est-ce normal ?", il semble obsédé par la "normalité".
En tous cas, cette présidence s'annonce comme une présidence très autoritaire. Un homme assuré, pas très rassurant...
20 juin 2007
JEAN-MARIE LE PEN REÇU À L'ÉLYSÉE
PARIS (Reuters) - Jean-Marie
Le Pen a été reçu pendant une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, ce que
le président du Front National a dit considérer comme un "geste
démocratique.
"Nous nous sommes
entretenus de ses projets européens, je lui ai dit ce qu'il savait déjà de nos
profondes divergences sur ce sujet", a déclaré le leader d'extrême droite,
qui a été reçu pendant un peu plus d'une demi-heure.
Le chef de l'Etat a reçu le
président du Front national dans le cadre de ses consultations des partis
politiques avant le Conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles.
"Nous avons procédé à
un échange de vues général et je note que le président de la République a pris
depuis longtemps l'initiative de recevoir le président du Front national, ce
que je considère comme un geste démocratique", a ajouté Jean-Marie Le Pen.
A la question d'un
journaliste qui lui demandait s'il était fier d'être reçu à l'Elysée, Jean-Marie
Le Pen a répondu :
"J'ai une vie
politique depuis 50 ans, j'ai rencontré d'autres présidents de la République. Depuis
un certain temps, c'est vrai, c'était une anomalie que le Front national ne
soit pas considéré comme un parti politique comme les autres".
Le prédécesseur de Nicolas
Sarkozy, Jacques Chirac, avait toujours refusé de recevoir officiellement Jean-Marie
Le Pen.
Selon le service de presse
du Front national, ce dernier avait été reçu par le président René Coty sous la IVe République
Mon commentaire:
Ouverture ou cadeau de départ à la retraite ? Quand on parle d'ouverture, même si ce n'est pas pour lui offrir un poste (...), on voit bien quand même, à quel type d'ouverture Nicolas Sarkozy est capable, quelque part, de tout... .
CA COMMENCE : NICOLAS SARKOZY VEUT ALLER "ENCORE PLUS VITE, ENCORE PLUS LOIN"
PARIS (Reuters) - Le
nouveau gouvernement constitué, le président Nicolas Sarkozy dit vouloir
"aller encore plus vite, encore plus loin", dans un entretien réalisé
mardi et publié mercredi dans Le Parisien.
"On va aller encore plus vite, encore plus loin, et
tout de suite", déclare le chef de l'Etat. "Les Français m'ont élu
pour que je fasse, pas pour que je fasse faire."
"Pourquoi cela n'irait pas ?", demande-t-il, au
surlendemain des élections législatives. "J'ai gagné pas une, pas deux,
pas trois, mais quatre fois. Il y a deux élections qui sont difficiles dans le
monde. L'élection présidentielle américaine et l'élection présidentielle
française."
"Vous ne pensez pas
qu'Angela (Merkel) serait contente d'avoir la majorité que j'ai ? On écrit que
je suis fragilisé. Qu'est-ce que cela sera quand je serai vraiment en
difficulté ?", s'interroge-t-il encore.
Le chef de l'Etat revient
brièvement sur la composition du deuxième gouvernement de François Fillon,
expliquant avoir pensé à Henri de Castries, président du directoire d'Axa, et à
Xavier Bertrand pour le ministère des Finances.
Mais choisir le premier
"cela faisait trop Cac 40", quant à Xavier Bertrand "c'était
trop tôt, je ne lui aurais pas rendu service".
De Christine Lagarde,
finalement désignée à Bercy, il estime que "si elle m'écoute, si elle suit
mes conseils, elle va exploser".
Commentant la nomination de
Rama Yade, nommée secrétaire d'Etat mardi, il explique qu'"il y aura deux
femmes noires sur la scène internationale : Condi Rice et Rama Yade".
Le Parti socialiste
estime-t-il enfin "est trop faible pour gagner, trop fort pour se
réformer".
Mon commentaire :
Je prépare mes valises, au cas où.... C'est bizarre, le discours qu'il tient, il recommence à se ressembler, avant la campagne des présidentielles... Nerveux, agressif...
"Les Français m'ont élu pour que je fasse, pas pour que je fasse faire"... Euh non... Normalement, le Président de la République n'est pas là pour faire ce que les autres doivent faire...
Un exemple simple : vous prenez une équipe de femmes de ménage et vous leur donnez les directives. Puis, au bout du compte, c'est vous qui gérez tout... Du moins, le moins salissant. Mais vous êtes tout le temps derrière elles.
Non, non, non....
Le ton commence déjà à changer...
Et en plus de cela, du mépris. Ne comptent donc que les USA et a France... Les autres pays, sachez que vous êtes du ... foin !
Vive l'EUROPE ! Vassal des Etats-Unis... avec Sarkozy
19 juin 2007
LA FRANCHISE TRES FRANCHE
Franchise médicale : ça se précise
La ministre de la Santé et du Sport, Roselyne Bachelot-Narquin, a annoncé hier que seront mises en place quatre franchises médicales de 10 euros chacune par foyer et par an. Sur les visites médicales, les examens biologiques, les achats de médicaments et l’hospitalisation. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, présenté en septembre prochain, devrait se ménager la possibilité de les réévaluer chaque année, en fonction de l’évolution du "trou" de la sécurité sociale. Du fait de la pyramide des âges, celui-ci ne pourra que se creuser. Les franchises, forcément, augmenteront donc indéfiniment. N’en seront exemptées que les personnes dans des "situations sociales très dégradées". Ce qui a suffi à ce que Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté un temps en désaccord, se dise "rassuré". Scélérate position pour qui se prétend de gauche, puisque les revenus modestes les subiront de plein fouet.
"Le
problème n’est pas celui de la responsabilisation des patients mais de
corriger les graves inégalités d’accès aux soins qui dissuadent les
familles les plus modestes du recours aux soins primaires", résume avec
pertinence Gérard Bapt, député PS de la Haute-Garonne. Même Michel
Chassang, le président du premier syndicat de médecins libéraux, la
CSMF, déclare que les franchises risquent "de retarder l’accès aux
soins des plus démunis". Sondage CSA publié hier : 61% des Français
considèrent "plutôt comme une mauvaise chose" cette mesure. Le candidat
UMP l’avait annoncée. Smicard sarkoziste qui te lèves tôt, ces
franchises tu paieras. Commences-tu enfin à comprendre ? (AGORA VOX)
Projet de loi sur le travail: les principales mesures
PARIS (AP) - Les principales mesures du projet de loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat présenté mercredi en conseil des ministres: - Détaxation fiscale et sociale des heures supplémentaires: Effective à partir du 1er octobre, cette mesure doit bénéficier à l'ensemble des entreprises et des salariés, du public comme du privé. Toute heure supplémentaire travaillée sera totalement exonérée de la part salariale des cotisations sociales et les salariés ne paieront pas d'impôt sur le revenu sur ces heures. Les cotisations patronales seront réduites par le biais d'un forfait modulé selon les effectifs de l'entreprise. Un "avantage" sera accordé aux PME de moins de 20 salariés afin de compenser l'augmentation de la majoration des heures supplémentaires dans ces entreprises, porté de 10 à 25% au 1er octobre prochain. Le gouvernement estime que cette mesure coûtera entre 2,5 et 5 milliards d'euros, même si François Fillon reconnaît que la facture est "difficile à apprécier parce que cela dépend du nombre d'heures supplémentaires mises en oeuvre". - Déduction des intérêts d'emprunts immobiliers de l'impôt sur le revenu: Autre promesse phare du candidat Sarkozy, la déduction des intérêts d'emprunts immobiliers s'appliquera à tous les remboursements en cours et ne sera pas limitée aux premiers achats immobiliers. Elle bénéficiera aux foyers non imposables. Le crédit d'impôt sera égal à 20% des intérêts d'emprunt payés, dans la limite de 3.750 euros d'intérêts pour un célibataire et 7.500 euros pour un couple. Cette déduction ne s'appliquera qu'à l'achat d'une résidence principale et seulement pour les cinq premières années de remboursement. - Exonération des droits de succession: L'objectif affiché est la suppression des droits de succession "pour 90% des Français". Les droits de succession au profit du conjoint survivant et du partenaire pacsé seront supprimés. L'abattement de 50.000 euros applicable pour les donations et successions sur la part de chacun des ascendants et de chacun des enfants vivants ou représentés est quant à lui porté à 150.000 euros. Corrélativement, l'abattement global de 50.000 euros applicable sur l'actif net successoral est supprimé. Les transmissions entre vifs sont facilitées par la création d'une exonération de droits de mutation applicable aux dons en numéraire dans la limite de 20.000 euros au profit d'un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d'une telle descendance, d'un neveu ou d'une nièce. - Bouclier fiscal: Pendant la campagne, Nicolas Sarkozy s'était engagé à limiter à 50% du revenu, contre 60% actuellement, la somme des impôts directs et des contributions sociales (CSG et CRDS inclues). L'opposition accuse le gouvernement Fillon de chercher ainsi à supprimer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sans le dire, les plus gros revenus étant les principaux bénéficiaires de cette mesure. Par ailleurs, un contribuable assujetti à l'ISF pourra déduire de cet impôt jusqu'à 50.000 euros par an pour les investir dans des PME. - Défiscalisation du travail étudiant: Les étudiants qui doivent travailler pendant l'année universitaire pour financer leurs études bénéficieront d'une exonération d'impôt sur le revenu des salaires qu'ils perçoivent, "dans la limite de trois fois le SMIC mensuel". La limite d'âge est fixée à 25 ans. - Parachutes dorés: Finalement les parachutes dorés qui défraient régulièrement la chronique ne seront pas interdits mais "encadrés". Les primes de départ versées aux dirigeants de grandes entreprises devront être subordonnées à des conditions de performance fixées au préalable et appréciées par le conseil d'administration au moment du versement. Les conventions en cours devront être mises en conformité avec cette disposition dans un délai d'un an. AP
Le nouveau visage du Gouvernement de François Fillon
Le secrétaire général de
l’Elysée, Claude Guéant, a annoncé, le 19 juin, la composition du nouveau
Gouvernement de François Fillon.
Ce Gouvernement compte quinze ministres, seize secrétaires
d’Etat et un haut commissaire :
- Jean-Louis Borloo : ministre d’Etat,
ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables
- Michèle Alliot-Marie : ministre de l’Intérieur, de
l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales
- Bernard Kouchner : ministre des Affaires étrangères et
européennes
- Christine Lagarde : ministre de l’Economie, des Finances et
de l’Emploi
- Brice Hortefeux : ministre de l’Immigration, de
l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
- Rachida Dati : garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Michel Barnier : ministre de l’Agriculture et de la Pêche
- Xavier Bertrand : ministre du Travail, des Relations sociales
et de la Solidarité
- Xavier Darcos : ministre de l’Education nationale
- Valérie Pécresse : ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche
- Hervé Morin : ministre de la Défense
- Roselyne Bachelot-Narquin : ministre de la Santé, de la
Jeunesse et des Sports
- Christine Boutin : ministre du Logement et de la Ville
- Christine Albanel : ministre de la Culture et de la
Communication
- Eric Woerth : ministre du Budget, des Comptes publics et de
la Fonction publique
- Roger Karoutchi : secrétaire d’Etat auprès du Premier
ministre, chargé des Relations avec le Parlement
- Jean-Pierre Jouyet : secrétaire d’Etat auprès du ministre des
Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes
- Laurent Wauquiez : secrétaire d’Etat auprès du Premier
ministre, porte-parole du Gouvernement
- Eric Besson : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre,
chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques
- Valérie Létard : secrétaire d’Etat auprès du ministre du
Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, chargée de la Solidarité
- Dominique Bussereau : secrétaire d’Etat auprès du ministre
d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables,
chargé des Transports
- Nathalie Kosciusko-Morizet : secrétaire d’Etat auprès du
ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement
durables, chargée de l’Ecologie
- Christian Estrosi : secrétaire d’Etat auprès de la ministre
de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales, chargé de
l’Outre-Mer
- André Santini : secrétaire d’Etat auprès du ministre du
Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, chargé de la Fonction
publique
- Jean-Marie Bockel : secrétaire d’Etat auprès du ministre des
Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération et de la
Francophonie
- Hervé Novelli : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de
l’Economie, des Finances et de l’Emploi, chargé des Entreprises et du Commerce
extérieur
- Fadela Amara : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la
Ville et du Logement, chargée de la Politique de la ville
- Alain Marleix : secrétaire d’Etat auprès du ministre de la
Défense, chargé des Anciens Combattants
- Rama Yade : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires
étrangères et européennes, chargée des Affaires étrangères et des Droits de
l’homme
- Luc Chatel : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de
l’Economie, des Finances et de l’Emploi, chargé de la Consommation et du
Tourisme
- Martin Hirsch : haut commissaire auprès du Premier ministre,
aux Solidarités actives contre la pauvreté
- Bernard Laporte : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de
la Santé, de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Jeunesse et des Sports (à
compter de fin octobre 2007)
A TELECHARGER : La_composition_du_gouvernement_de_Fran_ois_Fillon
18 juin 2007
LE PRÉSIDENT SARKOZY ESSUIE SES PREMIERS REVERS
PARIS (Reuters) - Un mois après son installation à l'Elysée,
Nicolas Sarkozy a essuyé dimanche ses premiers revers lors du second tour des
élections législatives, avec la défaite d'Alain Juppé et une majorité en recul
par rapport à celle issue du scrutin de 2002, après la réélection de Jacques
Chirac.
Le coup le plus dur est l'échec du ministre de l'Ecologie et
du Développement durable, numéro deux du gouvernement, seul ministre d'Etat,
d'autant plus emblématique qu'il symbolisait l'une des priorités politiques du
nouveau président.
Aussitôt confirmée sa défaite dans sa ville de Bordeaux,
Alain Juppé a annoncé sa démission du gouvernement.
Du coup, le remaniement ministériel auquel Nicolas Sarkozy
doit procéder mardi, et qui ne devait concerner qu'une poignée de secrétaires
d'Etat, devient beaucoup plus compliqué.
On évoquait dimanche soir à l'UMP, parmi d'autres
hypothèses, celle d'un remplacement d'Alain Juppé par l'ancien ministre des
Affaires étrangères Michel Barnier ou par l'actuel ministre de l'Economie,
Jean-Louis Borloo, à qui il faudrait alors trouver un remplaçant à Bercy.
Le paradoxe est que Jean-Louis Borloo est peut-être
indirectement en partie responsable de la chute d'Alain Juppé.
Ce sont en effet des propos tenus par le ministre de
l'Economie le soir du premier tour des législatives, le 10 juin qui sont à
l'origine de la polémique sur la
TVA sociale dont la gauche a fait un cheval de bataille entre
les deux tours.
Pour Frédéric Dabi, directeur du département opinion
publique de l'institut Ifop, cette polémique est une des causes principales du
retour en force de la gauche au second tour.
"C'est la première fois qu'on a une telle discontinuité
entre les deux tours d'une élection législative", a-t-il dit à Reuters.
"Au premier tour, nous avons eu la ratification et l'amplification du vote
présidentiel. Le second tour a été un vote de correction, avec une très forte
poussée de la gauche."
"La TVA
est un impôt très mal vécu par les Français et la polémique sur la TVA sociale a remobilisé le
peuple de gauche et créé un flottement à droite", explique-t-il.
LA TACHE DE SARKOZY COMPLIQUEE
Quand Nicolas Sarkozy a tenté de mettre fin à la polémique
en annonçant jeudi dernier, à son retour d'un voyage en Pologne, qu'il
n'accepterait "aucune augmentation de la TVA dans sa forme actuelle qui aurait pour effet
de réduire le pouvoir d'achat des Français", il était trop tard, estime
Frédéric Dabi.
"L'histoire de la TVA sociale a fait sortir des électeurs de gauche
qui, autrement, seraient restés chez eux", estime aussi le député UMP Yves
Jego, pour qui ce phénomène s'est conjugué à une démobilisation de la droite,
"qui pensait avoir gagné".
Quant à l'ancien ministre UMP Renaud Dutreil, il a estimé
que Jean-Louis Borloo devrait "s'expliquer" sur le projet de TVA
sociale et sur une "erreur majeure de communication", qui a fait
selon lui perdre "beaucoup de voix" au parti majoritaire.
Du coup, l'UMP, qui pouvait espérer plus de 400 sièges,
après un premier tour qui lui avait permis d'en rafler une centaine, devra se
contenter de 314 députés, 45 de moins que dans l'Assemblée sortante. S'y
ajouteront 22 députés du Nouveau centre constitué par des élus UDF ralliés à Nicolas
Sarkozy avant le second tour de la présidentielle.
En tout état de cause, la droite restera loin de son record
de 1993 : le RPR, ancêtre de l'UMP, avait alors raflé 257 sièges et formé avec
l'UDF (215 députés) la plus forte majorité de la Ve République (472
sièges sur 577).
Contre toute attente, le Parti socialiste, minée par les
divisions et la défaite de sa candidate, Ségolène Royal, à la présidentielle,
fera mieux qu'en 2002, avec 185 députés au lieu de 149 dans l'Assemblée
sortante.
Ce regain de mobilisation de l'électorat de gauche a fait
des victimes de marque dans les rangs des candidats de l'UMP, en dehors d'Alain
Juppé, comme les anciens ministres Philippe Bas (Santé et Solidarités), Léon
Bertrand (Tourisme) et Renaud Donnedieu de Vabres (Culture), l'ancien
député-maire de Grenoble Alain Carignon, l'ex-juge anti-terroriste Jean-Louis
Bruguière ou le député Dominique Paillé - que l'on disait pressenti pour un
poste de secrétaire.
Cela pourrait aussi compliquer le remaniement ministériel et
la tâche de Nicolas Sarkozy, qui avait paru faire presque un sans faute pendant
son premier mois à l'Elysée, hormis le couac de la TVA sociale et un début de
polémique sur l'ampleur des déductions fiscales promises pour les intérêts
d'emprunts pour l'achat d'un logement. Sa stratégie d'ouverture à gauche et au
centre risque notamment d'être contestée par une droite déçue.
Reste aussi à savoir si le successeur d'Alain Juppé se verra
attribuer un ministère aussi vaste et une position aussi en pointe. Certains, à
l'UMP, en doutaient dimanche soir.
"De tous les ministres, c'était le seul qu'il fallait à tout prix sauvegarder", disait-on ainsi à Reuters de source proche de la direction de l'UMP. "Personne ne peut remplacer Juppé."
Mon commentaire :
Vous ne me voyez pas... Je suis en train de tirer la langue...
14 juin 2007
QUELLE MAJORITE ?
60% des Français contre la TVA "sociale", selon un
sondage CSA
PARIS (Reuters) - Six Français sur dix sont opposés à la TVA
"sociale" envisagée par le gouvernement, selon un sondage CSA à
paraître vendredi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
D'après cette enquête réalisée par téléphone les 13 et 14
juin auprès de 1001 personnes, 60% des sondés se disent opposés à la TVA
sociale "car cela entraînera une hausse des prix et pénalisera les
Français les plus modestes".
Ils sont 32% à être, au contraire, favorables à ce mécanisme
"car cela sera plus efficace pour financer la sécurité sociale et
améliorera la compétitivité des entreprises françaises".
Le sujet divise profondément les électeurs de droite et de
gauche.
La proportion d'opposants à la TVA "sociale"
atteint en effet 85% chez les sympathisants de gauche et chute à 31% chez ceux
de droite, où les personnes favorables à cette nouvelle taxe sont majoritaires
(61%).
Alors, où retrouve-t-on les personnes qui ont voté Sarkozy ? Les conséquences, on les verra plus tard, mais ça commence déjà... Je trouve néanmoins qu'il y a une certaine "incohérence" dans le vote des Français... Mais une certaine logique aussi. La logique, pour moi, c'est que Nicolas Sarkozy a su rassembler... tout en divisant ! Et, ce qui est un comble, en profitant des divisions de la Gauche... De quoi devenir dingue !
Pour reprendre des commentaires à ce blog et ses posts :
La question des valeurs est
centrale, à mes yeux. Il faut absolument que la gauche (je ne parle pas
seulement du Parti Socialiste) parvienne à se rassembler autour, non pas d'une
personne -du moins, pas dans un premier temps- mais autour d'un projet de société
réellement de gauche.
Cendra, je respecte profondément ton engagement, et sans te connaître, il me
semble en te lisant que tes convictions sont sincères, peut-être même
viscérales. Aussi, je voudrais que tu saches que ce qui va suivre n'est pas dit
pour polémiquer ou même provoquer.
Je ne pense plus que le PS soit un parti de gauche. Les privations sous Jospin,
la décentralisation, les accords de Barcelone, la non-remise en question du
bien-fondé de l'AGCS, tout ça, c'est du centrisme.
Il y a -à mes yeux- un non-sens à se dire un parti de gauche et ne pas rejeter
le libéralisme. L'idée d'un "libéralisme à visage humain" a fait long
feu.
Le grand malheur, c'est que la droitisation du PS laisse des millions de
citoyens, d'électeurs sur le carreau. Il y a longtemps qu'on a tous quelque
chose à lui reprocher, à ce parti ; et pourtant, il semble impossible de le
faire évoluer de manière à ce qu'il nous représente mieux... C'est à pleurer !
Eh, bien, quitte à déplaire, je suis "presque" tout à fait d'accord avec ce qui est dit...
Entre les divisions au sein du PS, les querelles de personnes, il y a également les idées fondamentales du Parti Socialiste qui ont été remises en cause. La droitisation des idées du PS, elle est évidente. Je suis d'accord avec Flo Py quant au rassemblement autour d'un projet de gauche. Cependant, comme je l'ai mis dans ma réponse à ce commentaire, les données économiques et politiques européennes et mondiales actuelles font que certaines "donnes" doivent peut-être évoluer. Avec l'entrée de nouveaux pays moins "développés" sur le plan économique et social en Europe, la France ne peut plus se permettre ce que l'on pourrait nommer l'assistanat, même si ce terme peut être choquant. Ce dont je parle, c'est que je vois autour de moi, ce ne sont pas des chimères. Ce que je vois : une "certaine catégorie" de personnes qui ne veulent pas travailler et qui touchent d'hallucinantes prestations familiales, qui font la manche qui plus est, et qui vous insultent quand vous ne donnez pas.
Anecdote : je sors du boulot, une femme d'origine roumaine me demande une cigarette. Je n'en ai pas beaucoup. Je ne lui en donne pas. Je reste devant le centre commercial à fumer donc ma cigarette. Elle rejoint un groupe de ses camarades. Ils sortent leurs cigarettes qu'ils allument. Une femme, en train de fumer, passe par là. La femme roumaine planque vite sa cigarette derrière elle et demande à la femme une cigarette, qui refuse. Elle a le droit de se faire insulter, ou un "sort lui est jeté"...
Souvent, il faut savoir, toutes ces femmes qui mendient avec des enfants qui sont censés être leurs enfants, ce ne sont pas leurs enfants. C'est toute une "organisation" mafieuse qui gère cela... Quand vous donnez votre argent, vous ne nourrissez pas la personne, vous nourrissez la ....
Je connais également des gens dans le besoin, trop fiers, qui ne vont pas demander d'aide...
Alors, d'accord, pour cette construction de projet, ce débat d'idées. Je serais assez pour la démarche des débats participatifs pour reconstruire le PS. Le tout est que cela soit vraiment démocratique. Le problème réside dans le fait du "comment gérer les retours et par qui". Le second vrai problème est d'harmoniser un projet où, on le sait bien, tout le monde ne pourra pas se reconnaître. Sera-t-on assez "intelligent" pour faire la part des choses ? Cela peut faire rire : cela me rappelle le mariage ! Des concessions, il faut en faire. Le tout est de connaître les limites de ce que l'on veut bien concéder...
Ensuite, même si à priori, je ne semble pas très objective en utilisant le terme de débats participatifs (...), tout au long de ces débats, pourrait donc émerger une personnalité apte à rassembler.
Selon des chiffres donnés sur le site d'Elodie Jomat, par une intervenante, aux législatives, la gauche aurait perdu 7 millions de voix ! Est-ce dû à la "claque présidentielle" ?
Aux législatives, il y aurait eu 6 436 136 voix PS et 10 351 128 voix de gauche. Cela fait une sacrée différence ! Comment l'interpréter ?
J'avoue que j'attends vos commentaires, qui sont si riches! pour éclairer un peu le méli-mélo de la gauche... Nous sommes sa reconstruction, nous aussi !
CENDRA
13 juin 2007
HAUSSE DE 2% SU SMIC AU 1ER JUILLET, SELON LES ECHOS
PARIS (Reuters) - Le salaire minium légal sera revalorisé de 2% au 1er juillet, selon Les Echos à paraître jeudi.
"L'augmentation du smic sera limitée à 2% au 1er juillet", écrit le quotidien économique dont la "une" a été transmise mercredi à Reuters.
L'an dernier, le salaire minimum avait été augmenté de 3,05%, soit un smic horaire brut de 8,27 euros et un smic mensuel brut 1.254,28 euros (984,61 euros net).
Aucune information supplémentaire n'était disponible dans l'immédiat.
Et ça continue, encore et encore, c'est que le début, d'accord d'accord....
Ben, il économise déjà chez les plus démunis......