France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

01 mai 2007

RESTENT LES INDECIS

Ceux qui comptent voter pour Ségolène semblent plus "décidés" que ceux qui voteraient pour Sarkozy, à un pour cent près. Malgré la tendance "droitiste" de l'UDF, il semblerait que la majorité se rallierait quand même à Ségolène. restent donc les indécis et les abstentionnistes à convaincre !

16% des personnes sondées et décidées à aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.

Selon l'IPSOS, les dernières tendances :

· Sur plus de 50 mesures d'intentions de vote 2nd tour réalisées par Ipsos depuis février, le rapport de force a toujours été favorable à N. Sarkozy, dans une fourchette de 52 à 54,5%. L'écart s'était réduit la semaine dernière mais repart à la hausse. N. Sarkozy est aujourd'hui à 53% et bénéficie d'une avance significative sur S. Royal, 47%.

· Les socles électoraux de chacun des deux finalistes sont solides : 88% des électeurs qui ont l'intention de voter pour S. Royal et 87% de ceux qui se prononceraient pour N. Sarkozy déclarent leur choix définitif.

· Dans les grandes masses, les reports de voix "gauche non socialiste" vers S. Royal (74%, 16% de non exprimés et 10% vers N. Sarkozy) s'équilibrent avec le report du vote extrême droite vers N. Sarkozy (61%, 24% de non exprimés, 15% vers S. Royal).

Dès lors, le comportement des électeurs de F. Bayrou au premier tour s'avère décisif. Ces derniers penchent aujourd'hui en faveur de S. Royal (41%, contre 32% vers N. Sarkozy et 27% de non exprimés), mais pas assez pour inverser le rapport de force. Pour pouvoir l'emporter, la candidate socialiste devrait recueillir dans cet électorat deux fois plus de voix que N. Sarkozy ; avec sa composante "proches de l'UDF" toujours largement favorable au candidat de droite (61%), cela semble difficile.

Mais faisable... Les derniers jours sont décisifs !

Posté par CendraOnTheBlog à 15:23 - SECOND TOUR - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

chat_012

Posté par CendraOnTheBlog à 15:11 - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

A LIRE ABSOLUMENT

exclamation_point

A lire absolument sur

BLEU HORIZON

DESIR D'AVENIR 17

DESIR D'AVENIR 86000

ET :

L’impitoyable réquisitoire contre le bilan sécuritaire de N. Sarkozy

De l’importance "Royale" des abstentionnistes

et surtout :
  Ce que les sectes révèlent de Nicolas Sarkozy

Et cet article :

bayrou_royal_28_04_2007_01_hotel_westin_bd bayrou_royal_28_04_2007_02_ambiance_bd bayrou_royal_28_04_2007_03_salle_bd bayrou_royal_28_04_2007_04_table_bd

Débat Bayrou-Royal : Enfin ! Enfin ! Enfin !

Pourvu que Dieu existe, que je puisse m'écrier : "Dieu merci !". J'étais en attente de quelque chose comme cela depuis que je suis majeur et électeur.

Une simple carte de presse m'a permis d'assister au débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. Moins d'une dizaine de CRS dehors : on voit tout de suite la différence avec un déplacement de Nicolas Sarkozy.
J'ai réalisé un enregistrement avec un dictaphone numérique. Le début de l'enregistrement donne l'ambiance (environ 5 minutes avant le début du débat). La qualité de cet enregistrement est médiocre mais c'est toujours ça en attendant que Yahoo et Daily Motion mettent en ligne la vidéo officielle. Mise à jour : Voici les vidéos en question.

Le premier tour de l'élection présidentielle a vraiment donné des choses étonnantes. La recomposition que j'attendais est en train de se dérouler sous mes yeux. A la gauche du Parti Socialiste, Henri Emmanuelli prépare un Congrès de Tours à l'envers et entend créer un parti prolétarien qui, de fait, a disparu depuis l'effondrement du Parti Communiste. Ce dernier n'a plus de raison d'être depuis que la cause de la scission de Tours n'existe plus, à savoir la reconnaissance de l'URSS comme "avant-garde" qui se devait d'organiser le mouvement prolétarien mondial. La droite du Parti Socialiste, de fait, va devenir un Parti Social-Démocrate (ce qu'il est majoritairement aujourd'hui). Si François Bayrou va au bout de sa démarche (et, là, je ne vois pas comment il pourrait maintenant faire marche arrière) il y aura un véritable centre "démocrate", correspondant grosso-modo à l'ancien Parti Radical dans une forme modernisée digne du XXIème siècle et n'hésitant pas à s'allier tantôt avec la Droite, tantôt avec la Gauche. Je pense que l'UMP va éclater entre "centristes conservateurs" et "libéraux conservateurs".
En effet, que peut-on retenir de ce fameux débat entre Ségolène Royal et François Bayrou ? Je crois que la conclusion de François Bayrou est la plus marquante : il veut que les élus se prononcent sur les textes (au Parlement), sur les projets, pas sur qui les propose : "Ni bénis oui-oui, ni bénis non-non". Tous les élus ont, selon lui, une coresponsabilité de l'avenir du pays. La France a besoin de solutions complexes et de politiques menées à long terme.
Au cours de ce débat, il n'y eu aucun compromis, aucun ralliement et aucun reniement. Ségolène Royal et François Bayrou ont dialogué, simplement. Un véritable débat d'idées. Les quatre intervieweurs (BFM-TV, RMC, Le Parisien, Aujourd'hui en France) ont plusieurs fois tenté d'arracher un tel ralliement à François Bayrou. En ultime tentative, ils ont tenté de faire avouer une déception à Ségolène Royal mais sa réponse a été claire : "A ceux qui ont écouter ce dialogue de juger. Oui, nous avons des points communs importants", "nous pouvons sans doute faire un bout de chemin ensemble".
Le désintérêt condescendant de Nicolas Sarkozy qui assimile un dialogue à une compromission ou à une gesticulation médiatique marque l'obsolescence de ce politicien imbu de lui-même et égocentrique, persuadé que le monde se résume à ce qu'il veut et à ce qui lui résiste. D'autant qu'il a tout fait pour empêcher ce débat qui le marginalise.
Accessoirement, le débat a démontré une nouvelle fois les qualités personnelles de Ségolène Royal et de François Bayrou.

Au cours du débat, que s'est-il dit ?
Tout d'abord, il a été rappelé que ce débat (ce "dialogue" ont corrigé François Bayrou et Ségolène Royal), réunissant le deuxième et le troisième du premier tour de l'élection présidentielle, était absolument inédit dans l'histoire de la Cinquième République. Mais c'est aussi la première fois que trois candidats "républicains" réunissent autant de voix réparties sur trois noms. L'objectif ? "Informer les 16 millions d'électeurs ayant choisi l'un ou l'autre au premier tour sur les points d'accord et de désaccord". Selon les mots de Ségolène Royal : "c'est la preuve que nous vivons la fin de l'affrontement bloc contre bloc, 50% contre 50%. La France perdra tant qu'on restera dans ce système. Il est donc très important de voir sur quels thèmes on peut faire un bout de chemin ensemble. Je n'attends pas un ralliement. Je respecte la liberté des électeurs. Mais je pense pouvoir faire émerger des cohérences, même s'il y a des désaccords". François Bayrou a marqué son accord sur ce point et a rappelé qu'il avait proposé le même dialogue à Nicolas Sarkozy mais que celui-ci a refusé. Alors même que "rien n'est plus nécessaire dans la vie politique française que de faire bouger les lignes". "Il est incroyable qu'il y ait eu tant de cris d'orfraie" contre ce débat alors qu'un tel dialogue devrait être la norme. "Nous avons à bâtir en France quelque chose qui n'y existe plus : le pluralisme. Depuis des dizaines d'années, le parti dominant confisque le pouvoir. (...) Il faut que chaque courant puisse donner un avis, ni toujours pour, ni toujours contre". Le principe d'une démocratie vraiment participative a été un point commun aux deux candidats.
Quatre thèmes ont été abordés successivement :
- Les institutions
- L'Europe
- Economie & Emploi
- Vie quotidienne

Les Institutions
Le sujet des institutions a marqué une forte convergence entre Ségolène Royal et François Bayrou. Parmi les réformes techniques mais symboliques voulues : que l'on ne puisse plus voter au Parlement si l'on est pas physiquement présent. Une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, du Conseil Constitutionnel, etc. a été également consensuelle. Ségolène Royal a rappelé qu'elle souhaitait que les membres de ces organismes soient nommés avec une large majorité (3/5 du Parlement, 3/5 de l'Assemblée Nationale dans un premier temps, en attendant la réforme du Sénat). Une petirte passe d'armes assez amusante a eu lieu sur le thème "c'est moi qui tape le plus fort sur les groupes qui concentrent de fortes commandes publiques et la propriété de médias".
La question du statut des élus a été plus vigoureusement attaqué par François Bayrou que par Ségolène Royal. Certes, les "cinq ans d'indemnité chômage" que ce sont octroyés les députés avant les élections ont été fort mal jugées par les deux. Mais Ségolène Royal a aussi rappelé que, s'il y avait autant de fonctionnaires à l'Assemblée Nationale, c'est aussi parce qu'un salarié du privé y entrant et étant ensuite battu était de fait au chômage. Certains se sont retrouvés au RMI alors qu'ils se sont souvent fortement dépensés pour la France. Le principe d'un "statut de l'élu" avec une "indemnité chômage dégressive" a semblé à peu près consensuelle.

L'Europe
François Bayrou veut restaurer la confiance entre l'Europe et les Français. Le vote NON au dernier référendum a bien sûr été partiellement anti-européen mais l'essentiel provient de personnes qui ont considéré qu'un texte autant illisible recélait sans aucun doute un piège. Ségolène Royal a appelé à la rédaction d'un texte utile, pour construire une Europe forte, capable de lutter contre le chômage et les délocalisations. Ségolène Royal a rappelé qu'elle discutait de la chose avec nos partenaires, comme Mme Merkel, M. Zapatero et M. Prodi. Et les deux débatteurs ont insisté sur la nécessité d'un référendum.
Par contre, il y a eu un désaccord sur la question du Salaire Minimum Européen. "Comment le fixer ?" a plaidé François Bayrou. "Si on le fixe au niveau des Pays de l'Est, nous sommes désavantagés. Si on le fixe à notre niveau, ce sera impossible à supporter à l'Est". Ségolène Royal a plaidé pour le principe d'un salaire minimum par pays avec une convergence progressive au fil du temps et du développement, admettant volontiers qu'un salaire minimum commun n'était pas pour demain.
Sur la Banque Centrale Européenne (BCE), les deux débatteurs ont également été en désaccord, Ségolène Royal souhaitant une réforme plaçant la BCE sous une autorité politique, ce à quoi François Bayrou s'est opposé, plaidant pour les avantages d'un euro fort et rappelant que l'Allemagne, avec la même monnaie que nous, est chamopionne des exportations. Il a également rappelé qu'étant élu des Pyrénées, il avait vu le développement de l'Espagne et le bien qui en était résulté pour sa région. Il compte sur le même phénomène en Europe de l'Est.

Economie et Emploi
Les désaccords ont, là, été nombreux. François Bayrou a insisté sur son leitmotiv : "ce n'est pas en dépensant un argent que l'on a pas que l'on améliorera les choses", considérant que les programmes de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy coûteraient 60 milliards d'euro (avec, en plus, côté Sarkozy, des réductions de recettes fiscales). Ségolène Royal a contesté le chiffre, avançant celui de 30 milliards, mais en instant aussi sur el fait qu'il s'agissait là de "dépenses utiles qui rapporteraient plus qu'elle ne coûtent".
Surtout, globalement, le leader centriste a reproché une approche étatiste à Ségolène Royal. Un symbole a été mis en exergue : la résolution du problème des cautions pour le loyer des gens modestes (notamment les jeunes). Ségolène Royal propose un "service public", François Bayrou veut interdire les cautions et rendre obligatoire une assurance pour les locataires.
Les Trente-Cinq heures ont aussi été l'objet d'une belle passe d'armes, François Bayrou étant hostile au système actuel et souhaitant largement le libéraliser. "Oui, la deuxième loi a été mal faite. Mais quand le Medef fait des Trente-cinq Heures la cause de tous les maux, c'est un scandale car c'est faux" a affirmé Ségolène Royal. Elle a notamment noté : "70% des salariés ont pu ainsi mieux s'occuper de leur famille", et, grâce aux discussions et aux réorganisations en entreprises, "c'est un accord gagnant-gagnant".
Les retraites ont aussi vu s'affronter les deux candidats. François Bayrou a affirmé que la retraite de sa mère était de 641 euros. Une augmentation de 5% comme voulue par Ségolène Royal, c'est 1 euro/jour. Sur ce point, il veut être plus dépensier qu'elle. François Bayrou veut cependant allonger la durée de cotisation tandis que Ségolène Royal veut surtout miser sur un retour au travail des chômeurs pour financer les retraites. L'inégalité frappant les femmes s'étant arrêté de travailler pour élever des enfants a également scandalisé la responsable socialiste.

Vie quotidienne
Sur la question de la police, de la sécurité et de la justice, l'accord a été global. "Il faut moins d'arrogance" a souligné Ségolène Royal. "Aujourd'hui, l'Etat est ce qui vient de l'extérieur. Il y a un sentiment et une réalité d'antagonisme entre la police et les jeunes. Il n'y a aucune chance d'instaurer la sécurité sans apaiser" a complété François Bayrou. La restauration d'une Police de Proximité a clairement été voulue.
La responsabilité parentale a été évoqué. François Bayrou a marqué son scepticisme. Ségolène Royal a estimé qu'il ne fallait pas enfoncer des parents déjà en difficulté, préférant la mise sous tutelle des allocations familiales à leur suppression. Elle a également rappelé l'expérience -interrompue lors de l'alternance suivante- des "internats de proximité" où des éducateurs aidaient les parents et leurs enfants.
Sur la question de la carte scolaire, François Bayrou a clairement été rigide : c'est la garantie d'un enseignement d'une même qualité pour tous. Ségolène Royal a estimé que c'était en effet la théorie mais que le discours sur l'égalité des chances, aujourd'hui, ne passe plus car les différences existent entre établissements. Elle préfère donc introduire un peu de souplesse et mettre des moyens supplémentaires dans les établissements délaissés par les voeux des parents.
Concernant l'immigration, François Bayrou a condamné le discours démagogue de Nicolas Sarkozy sur un durcissement des conditions du regroupement familial "déjà très dur", affirmant un droit pour tout travailleur de vivre avec sa famille.
Sur l'énergie, François Bayrou a estimé que le nucléaire étant un impératif pour respecter le protocole de Kyoto, les énergies renouvelables étant insuffisantes. Ségolène Royal a rétorqué qu'il était certes évident qu'on ne pouvait pas sortir tout de suite du nucléaire mais que, dans trente ans, il y aurait de toutes les façons une pénurie d'uranium. Il faut donc accroitre la proportion de l'énergie renouvelable. Les deux ont été d'accord pour souhaiter une remise à plat du choix de l'EPR, les investissements nécessaires étant considérable et l'utilité à long terme (donc la rentabilité de l'investissement) très contestable, d'autant que la question des déchets n'était toujours pas résolue...

Conclusion Les échanges ont été cordiaux et de très bonne tenue. Bref, un vrai débat d'idées. Je souhaite vivement que la démocratie française de demain soit à l'image de ce débat.

AINSI QUE CET ARTICLE SUR  AGORA VOX

Désirs d’avenir ou crispation sur le passé ?

La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.

La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.

Le débat Bayrou-Royal et les réactions de Nicolas Sarkozy démontrent clairement que l’avenir, qui passe nécessairement par davantage de débats, de discussions, de participations et de pluralisme, est du côté de Ségolène Royal (et de François Bayrou), pas du côté de Nicolas Sarkozy.

Nous ne sommes plus dans un monde "simple". Et les scissions sur des thèmes de plus en plus nombreux ont lieu au sein des familles politiques traditionnelles. Sans oublier qu’Internet a donné le goût des échanges directs entre citoyens en mettant en oeuvre les outils de ces échanges (forums, blogs...).

Or, la principale critique de Nicolas Sarkozy sur le débat Bayrou-Royal a été justement que les deux candidats ont osé remettre en cause le bipartisme et l’unité absolue de chaque camp derrière un Conducator. Le candidat de l’UMP a démontré ainsi son archaïsme. Il n’a retenu de Charles de Gaulle que la discipline militaire du commandement unique. Avec un "roi" (Charles de Gaulle, François Mitterrand) qui sait défendre les intérêts nationaux et écouter le peuple, le système peut marcher, telle une "dictature éclairée" qui faisait l’admiration de Voltaire. Avec un régent qui ne pense qu’à se couler dans les habits du roi en singeant son panache tel le prince d’Orléans (Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac), le système montre ses limites et les crises s’accumulent. Et avec un seigneur féodal brutal et pilleur, tel Nicolas Sarkozy, qui ne jure que par la soumission de ses sbires à sa personne et l’extermination de ceux qui osent lui résister, sans hésiter à se placer sous la souveraineté d’un prince plus puissant (George W. Bush), la jacquerie est inévitable.

Débattre est-il forcément revenir à la très relative inefficacité de la IVe République ? Il est coutumier de cracher sur cette république parlementaire qui, malgré tout, résista à certaines crises et sut mener le pays sur la voie de la croissance économique. Mais il est clair que nous avons besoin, à côté d’un Parlement restauré, d’un exécutif stable. Cela peut aisément être atteint avec une élection du président de la République au suffrage universel direct (héritage de la Ve République) qui cumulerait son poste avec celui de Premier ministre et qui aurait face à lui un vrai Parlement élu au scrutin plus ou moins proportionnel mais sans lien de responsabilité de l’un envers l’autre sauf une possibilité de "renvoi" simultané des deux et un retour devant les électeurs en cas de conflit. Comme le chômage n’est pas très attirant, même pour un homme politique, le risque de nouvelles élections tous les quatre matins est assez limité. Et même si cela était, je préfère qu’on me demande souvent mon avis plutôt qu’on me confisque ma liberté et mon pouvoir.

Homme du passé pour les institutions, Nicolas Sarkozy est aussi l’homme du passé dans tous les domaines de la vie économique et sociale. Voici un exemple. Partager le travail et les revenus ? Certainement pas ! Il vaut mieux que certains se crèvent à la tâche sous les heures supplémentaires défiscalisées tandis que le chômage monte !

Enfin, la droite en général et Nicolas Sarkozy en particulier n’arrivent pas à comprendre la recherche scientifique qui prépare le monde de demain et, en particulier, la compétitivité de la France de demain. La recherche, pour eux, n’est que la mise au point de dispositifs techniques. Or, avant d’en arriver au "développement", c’est-à-dire la mise au point d’innovations, il faut d’abord construire un socle de connaissances, ce qui prend longtemps et ne peut se laisser enfermer dans des "contrats de projets" de cinq ans. L’évolution du budget de la recherche est sur ce point significatif, comme le souligne le collectif Sauvons la Recherche (dont je ne partage pas toutes les positions).
Alors, oui, dans cette élections présidentielle, la femme qui suscite des désirs d’avenir est de loin préférable. La femme est l’avenir de l’homme politique du passé.

TANT QU'ON Y EST, allez voir ici, aussi, si le coeur vous en dit.....

La République des Lettres

Posté par CendraOnTheBlog à 13:24 - COUPS DE COEUR - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
« Accueil  1