21 juin 2007
REFLEXION DU JOUR
Et si la politique n'existait pas ? Et si on était capable de s'auto-gérer plutôt que de laisser à des nantis gérer leur (notre) portefeuille comme bon leur semble, d'avoir plein d'avantages en plus de leur salaire.
Qu'est-ce que croire en un parti s'il s'est vidé de son essence même ? Qu'est-ce que croire en un homme politique si vous ne le connaissez que très peu ?
Je n'ai adhéré au Parti Socialiste qu'il y a deux ans. Peu militante au départ, je me suis peu à peu impliquée. J'ai connu différents "leaders" politiques avec des idées complètement différentes. Des façons de faire complètement divergentes également. Je me pose la question de mon implication aujourd'hui. Ce que je cherche à faire, le pourquoi de mon implication. L'origine de mes questionnements est diverse. Le parti socialiste est en train de se chercher, ses dissidences lui causent tout un tas de nuisances. Les leaders qui se querellent et se font des coups bas font non seulement perdre de sa crédibilité mais me lassent.
Moi au milieu. Qui me demande quoi.
Est-ce que j'existe vraiment pour eux ? Ne suis-je pas l'outil, un de leurs outils de leurs campagnes ? Un simple outil que l'on utilise. Quand on en a besoin et puis après, que reste-t-il ? Ils ont constitué leurs équipes et moi, je ne suis rien.
Je propose, et je n'ai pas de réponse.
J'ai des compétences et elles ne servent à rien. Peut-être est-ce de ma faute et est-ce à moi de faire du "rentre dedans" ? A imposer certaines choses.
Je ne vois plus l'intérêt aujourd'hui de m'impliquer sporadiquement et ponctuellement. Mais il m'appartient de proposer davantage, je l'ai déjà fait un petit peu mais, pas de réponse.
L'implication, au niveau politique, doit être entière je pense. Qui me tendra la main pour que je fasse le pas ? Saurai-je poser mes limites ou aller au-delà de moi-même ?
La question de la refondation du PS se pose aujourd'hui. La question de mon investissement aussi.
CENDRA
LES FRANÇAIS PENSENT LEUR POUVOIR D'ACHAT EN BAISSE MALGRÉ SA HAUSSE
PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré
mercredi qu'il y avait "un problème de pouvoir d'achat en France".
L'Insee semble d'accord et estime, dans une étude rendue
publique jeudi, que la perception des ménages sur l'évolution de leur pouvoir
d'achat est beaucoup plus dégradée que la réalité.
"Le pouvoir d'achat a progressé en France plus vivement
en 2006 qu'en 2005 (+2,3% après +1,7%)", a rappelé Fabrice Lenglart, chef
du départ des comptes nationaux lors d'une conférence de presse de présentation
de cette étude publiée dans le rapport sur les Comptes de la nation 2006.
"Certes, si l'on prend un peu de recul, on observe bien
sur les dernières années un certain ralentissement du pouvoir d'achat des
ménages : sa progression s'est faite depuis 2003 sur un rythme annuel moyen de
l'ordre de 2%, contre 3,5% entre 1998 et 2002", a-t-il ajouté.
"D'après la mesure qu'en fait l'Insee, le pouvoir
d'achat ne cesse de progresser année après année", a-t-il poursuivi.
"Or malgré ce constat, la perception du grand public sur cette question
est beaucoup plus dégradée", a-t-il reconnu.
Aussi l'Insee a-t-elle cherché à expliqué ce décalage entre
la perception des ménages et la mesure du pouvoir d'achat défini comme la
progression du revenu disponible des ménages corrigé de l'inflation,
c'est-à-dire de la hausse des prix des produits consommés.
Le revenu disponible des ménages correspond quant à lui à l'ensemble des ressources dont ils disposent, revenus d'activité comme les salaires, prestations sociales et revenus du patrimoine dont sont déduits impôts et cotisations sociales.
L'EFFET DU PASSAGE À L'EURO
L'Insee rappelle que le passage à l'euro a accentué le
décalage entre l'inflation mesurée et l'inflation perçue par les ménages.
"Sans doute la hausse des prix dans la grande distribution, qui a précédé
le passage à la monnaie unique, a joué un rôle important", a relevé
Fabrice Lenglart.
"Touchant des biens achetés au quotidien, cet épisode,
pourtant temporaire a semble-t-il influencé durablement la perception des
ménages quant à l'évolution des prix", a-t-il ajouté.
L'Insee souligne que ce décalage entre inflation mesurée et
inflation perçue dépend du niveau de revenu des ménages.
"Compte tenu de la structure de leur consommation, en
particulier le fait qu'ils soient plus souvent fumeurs, les ménages à bas
revenus ont été plus exposés aux hausses de prix que les autres ménages",
a expliqué Fabrice Lenglart.
"Les ménages ruraux ont davantage subi les effets du
renchérissement de l'énergie", a-t-il précisé.
Au delà de la question de l'inflation, l'Insee estime que le
poids croissant des dépenses dites "contraintes" peut expliquer cette
perception d'une progression moindre que celle mesurée du pouvoir d'achat,
voire d'une dégradation.
Ces dépenses contraintes recouvrent toutes celles considérées comme inévitables parce qu'indispensables et incluent en général les dépenses qui ont un caractère contractuel et non renégociables à court terme comme les loyers, dépenses de chauffage, de transport, de télécommunications, de frais d'assurance mais aussi les impôts directs et les remboursements d'emprunts.
"De 20% des dépenses totales des ménages en 1960, la
part des dépenses contraintes a progressivement augmenté pour atteindre 36% en
2005", note l'Insee, ce qui a pu donner le sentiment aux ménages d'une
moindre aisance financière.
L'Insee souligne toutefois que la part des dépenses
contraintes décroît avec le niveau de revenu tout en ajoutant que ce phénomène
s'est accentué sur la période récente, avec un alourdissement des dépenses
contraintes pour les ménages les plus modestes, particulièrement des dépenses
de loyers.
NICOLAS SARKOZY PROPOSE UN STATUT DE L'OPPOSITION AVANT FIN 2007
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a dit mercredi qu'il
souhaitait soumettre avant la fin de l'année au Parlement réuni en Congrès des
mesures visant à faire de la démocratie française une "démocratie
exemplaire", dont un statut de l'opposition et peut-être une dose de
scrutin proportionnel.
"Dans le courant de l'été, avec le Premier ministre
nous allons prendre des initiatives assez fortes pour faire de la démocratie
française une démocratie exemplaire", a déclaré le président de la
République sur TF1.
Ces mesures comprendraient l'encadrement du pouvoir de
nomination du chef de l'Etat "pour que les nominations soient absolument
incontestables, la création d'un statut de l'opposition et l'augmentation du
nombre des commissions du Parlement, a-t-il précisé.
"Il n'y a pas de commission au développement durable.
Est-ce que c'est normal ?" a-t-il souligné.
A propos du statut de l'opposition, Nicolas Sarkozy a
réaffirmé son souhait que la présidence de la commission des finances à
l'Assemblée nationale soit confiée à un opposant.
Cette promesse, a-t-il dit, "doit être tenue parce que
la majorité doit savoir dominer son succès et reconnaître à l'opposition des
droits".
Le chef de l''Etat, dont c'était la première interview à la
télévision depuis son élection le 6 mai, a réaffirmé qu'il n'était pas opposé à
l'examen de l'introduction éventuelle d'une dose de propositionnelle dans les
élections législatives ou sénatoriales.
"Je suis opposé à la proportionnelle de façon générale
mais ne peut-on réfléchir à une dose de proportionnelle au Sénat ou à
l'Assemblée pour assurer la représentation de la diversité des courants
politiques français ?" a-t-il dit. "Moi je suis assez tenté, assez
sensible à ça."
Il a également estimé que le président de la République
devait pouvoir s'expliquer devant le Parlement.
"Aujourd'hui, si je veux rendre compte au Parlement
(...) de ce qu'on va décider jeudi et vendredi au Conseil européen, je dois
(...) rédiger un message qui sera lu par un tiers devant l'Assemblée nationale
debout", a-t-il dit. "Est-ce que franchement, en 2007, il n'y a pas
un petit peu d'excès là-dedans ?"
Il est convenu que pour ratifier ces changements, il fallait
une majorité des trois cinquièmes au Parlement.
"Voilà pourquoi je recevrai toutes les formations
politiques pour les interroger", a-t-il dit. "Je réunirai une
commission avec d'éminents juristes et d'éminents constitutionnalistes pour me
faire une proposition et j'essaierai de rassembler sur ces idées une majorité
qui ira au-delà de ma propre majorité."
"Parce qu'il s'agit de quoi ? Faire et construire une République irréprochable", a-t-il ajouté. "C'est un beau challenge et ça sera fait avant la fin 2007 pour qu'il y ait un Congrès qui réformera à ce moment-là la Constitution."
Mon commentaire :
Nicolas Sarkozy s'immisce partout. Il veut tout faire. Il veut tout régir. Il veut tout décider. Il reprend également un terme qui lui semble obsessionnel : "est-ce normal ?", il semble obsédé par la "normalité".
En tous cas, cette présidence s'annonce comme une présidence très autoritaire. Un homme assuré, pas très rassurant...
20 juin 2007
ECLAIRCISSEMENTS SUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES
Abstention aux législatives : la
conjoncture politique n’explique pas tout
Le
spectaculaire décalage observé entre la très forte participation aux deux tours
du dernier scrutin présidentiel et le record d’abstention enregistré le 10
juin, lors du premier tour des élections législatives ne saurait être
complètement expliqué par la proximité entre ces échéances électorales.
(…)
D’abord, les Français
s’intéressent-ils ou à tout le moins connaissent-ils l’élu censé les
représenter au Palais Bourbon ? Un récent sondage Ifop réalisé pour Acteurs
Publics et la Chaîne Parlementaire révèle qu’ une majorité (55%)
déclare ne pas connaître son député. Le degré de méconnaissance de son
représentant à l’Assemblée Nationale s’avère largement une affaire
générationnelle dans la mesure où près de trois quarts des personnes âgées de
moins de 35 ans - en l’occurrence les segments s’étant les plus réfugiés dans
l’abstention le 10 juin - déclarent ne pas connaître leur parlementaire alors
qu’une nette majorité de personnes âgées de plus de 50 ans dise pouvoir
identifier leur élu.
Au delà de la méconnaissance de
son député, il existe un débat qui divise largement l’opinion sur la
vocation et le rôle assigné aux parlementaires et par là qui brouille
le lien représentant-représenté. La même enquête met en exergue deux
conceptions du travail parlementaire citées de manière quasi équivalente par
les Français : d’un côté, 50% des personnes interrogées considèrent qu’un
député doit « privilégier sa présence à l’Assemblée Nationale pour y voter les
lois et défendre les intérêts de sa circonscription ». A cette vocation stricte
de représentation et de présence au Palais Bourbon dévolue au député, s’oppose
un rôle davantage marqué par la proximité et la médiation. 48% des interviewés
estiment ainsi qu’un député doit avant tout être « présent dans sa
circonscription pour rester à l’écoute de la population et rendre compte de son
travail aux électeurs ».
(…)
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Les Français et leur député
24/05/2007
Ifop pour Acteurs Publics en partenariat avec Métro et La Chaîne Parlementaire. Menée avant le premier tour des élections législatives, la dernière enquête Ifop / Acteurs Publics, a pris le parti, au delà du rapport de force politique issu du scrutin présidentiel et de la campagne électorale, de mettre le projecteur sur l'acteur principal de cette élection : le député, clef de voûte du pouvoir législatif.
1. Un
député apprécié par les Français lorsqu'ils le connaissent
Dans ce cadre, se fait jour une
interrogation somme toute simple : les Français connaissent-ils l'élu
censé les représenter au Parlement ? Sans surprise, une majorité
d'interviewés (55%) déclare ne pas connaître son député. Cette question renvoie
plus précisément à un triple clivage, recoupant de façon presque parfaite celui
traditionnellement observé lorsque l'on mesure l'intérêt pour la politique.
En premier lieu, se dessine une
ligne de fracture selon le sexe : 62% des femmes déclarent ignorer
l'identité de leur représentant à l'Assemblée Nationale contre à peine un homme
sur deux. Par ailleurs, la propension à déclarer connaître son député s'avère
largement une affaire générationnelle dans la mesure où les
personnes âgées de moins de 35 ans sont 71% à dire ne pas connaître leur
parlementaire alors qu'une nette majorité de personnes âgées de plus de 50 ans
déclare pouvoir identifier leur élu. Enfin, on observe que plus des
deux tiers des ouvriers sont dans l'incapacité de nommer leur député
(68% contre 53% des cadres).
Notons toutefois d'un point de vue politique le faible clivage existant
entre la gauche et la droite quant à la notoriété de son député : 54%
des sympathisants socialistes contre 49% des proches de l'UMP déclarent ne pas
connaître leur représentant tandis que c'est parmi les sympathisants du parti
communiste que le niveau de connaissance de son député s'avère le plus élevé.
Au delà de ce premier indicateur, le
député bénéficie néanmoins d'une cote d'opinion positive largement excédentaire
: 36% des Français en ont une bonne opinion, 9% une mauvaise.
Cette popularité s'appuie sur des
représentations très favorables attachées aux élus siégeant à
l'Assemblée Nationale. Invités en effet à associer des traits d'image à leur
député, les interviewés mettent en exergue la compétence (81% de citations
positives), la capacité des parlementaires à défendre les intérêts de leur
circonscription (79%) et leur dynamisme (78%).
Les jugements s'avèrent un peu moins laudateurs mais toujours largement
majoritaires s'agissant de la proximité dont on sait qu'elle constitue
l'attente centrale des représentés à l'égard de leur représentants. Ainsi, près
des trois quarts des personnes interrogées estiment que leur député est à la
fois présent sur le terrain et à l'écoute de la population.
Notons l'absence de clivages socio-démographiques et politiques flagrants sur
ces différents traits d'image, la seule ligne de partage de l'opinion demeurant
la connaissance ou la méconnaissance de son député.
2. Un
débat sur la vocation et le rôle assignés aux parlementaires
Ce consensus vole toutefois en
éclats lorsque les interviewés sont amenés à se prononcer sur le rôle
attendu de leur député. En effet, deux conceptions du travail
parlementaire se font face, citées de manière quasi équivalente : d'un
côté, 50% des personnes interrogées considèrent qu'un député doit « privilégier
sa présence à l'Assemblée Nationale pour y voter les lois et défendre les
intérêts de sa circonscription ». A cette vocation stricte de représentation et
de présence au Palais Bourbon dévolue au député, s'oppose un rôle davantage
marqué par la proximité et la médiation. 48% des interviewés estiment en effet
qu'un député doit avant tout être « présent dans sa circonscription pour rester
à l'écoute de la population et rendre compte de son travail aux électeurs ».
Dans le détail, ces deux
conceptions caractérisées par des lieux de présence différents à privilégier
par les députés rassemblent des segments de l'opinion spécifiques.
Les personnes âgées de plus de 65 ans, les cadres supérieurs et les professions
libérales assignent davantage une mission de représentation à leur député et
estiment que leur élu doit avant tout siéger à l'Assemblée Nationale.
En revanche, la vision d'un parlementaire davantage présent dans sa
circonscription, à l'écoute de ses concitoyens et leur rendant
occasionnellement des comptes dans le cadre d'une mission se rapprochant du
mandat impératif s'avère davantage l'apanage des catégories d'âge
intermédiaires et des ouvriers (63%). L'adhésion à ce rôle du député est
également plus forte auprès des habitants des communes rurales,
pour lesquels le lien direct avec leur représentant est traditionnellement plus
fort.
3. Un mode
de scrutin proportionnel souhaité par une majorité de Français
L'élection constitue aujourd'hui le
fondement des démocraties représentatives mais suscite encore de
nombreux débats, plus ou moins intenses selon les périodes, comme technique de
traduction des voix en sièges dans une assemblée, notamment par sa
capacité à assurer la représentation - ou la non-représentation - de chaque
tendance politique.
Invités à choisir entre un scrutin
majoritaire permettant de « dégager une majorité pour gouverner le pays » et un
scrutin proportionnel favorisant « la représentation de tous les partis en
fonction de leur poids dans l'électorat », les Français optent majoritairement
(58%) pour cette seconde solution.
Cette préférence pour l'application d'un mode de scrutin proportionnel
aux élections législatives - réforme proposée par des candidats de
tous bords à la dernière présidentielle - bénéficie d'un relatif consensus au
sein de la population en âge de voter, réhabilitant ainsi un mode de scrutin
auquel avait été imputée l'instabilité politique connue sous la Quatrième
République.
A titre d'exemple, et sans présager de ses modalités techniques de mise en
œuvre, 56% des cadres supérieurs et professions libérales ainsi que 65% des
ouvriers se prononcent en faveur de cette solution. Notons toutefois que la
préférence pour un mode de scrutin proportionnel décroît avec l'âge puisqu'elle
passe de 63% chez les personnes âgées de moins de 35 ans à 53% chez les plus de
65 ans.
D'un point de vue politique, la
préférence pour un mode de scrutin proportionnel se vérifie auprès de
l'ensemble des familles politiques à l'exception notable des sympathisants de
l'UMP et des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de
l'élection présidentielle (respectivement 57% et 58% pour un scrutin
majoritaire contre 42% pour la proportionnelle).
Ce primat accordé au mode de scrutin actuellement employé pour les élections
législatives s'explique probablement par le souhait d'accorder au Président de
la République nouvellement élu une majorité de députés lui étant favorables, permettant
ainsi la mise en œuvre de son programme.
A contrario, la proportion d'interviewés partisans d'un mode de scrutin proportionnel apparaît fréquemment supérieure à 60% au sein des autres segments politiques, notamment au Parti socialiste (69%), à l'UDF (66%) et à l'extrême gauche (64%), sans doute soucieux d'assurer l'expression de chaque tendance partisane au cours de la prochaine législature.
Frédéric Dabi
Directeur du Département Opinion publique de l'Ifop.
Etude réalisée auprès d'un échantillon
de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et
plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des
quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par
région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone
au domicile des personnes interrogées du 10 au 11 mai 2007
Etude à télécharger : AP_DEPUTE_24052007_16269
ENDORMIE
La ville était endormie
Lovée sur elle-même
Dans la lenteur extrême
Des rêves enfouis
Mon corps s'était assoupi
Village d'ombres au coeur du ciel
Courbé sur l'irréel
Des âmes d'autrui
Mes yeux s'étaient fermés
Malgré tout ce que je leur avais dit
Malgré ma ferme volonté
De continuer la vie
Paupières baissées
Coeur au ralenti
Souffle apaisé
Ame attendrie
La ville s'était endormie
Mes pensées s'envolaient
Mes rêves me portaient
Je rêvais la vie
CENDRA
JEAN-MARIE LE PEN REÇU À L'ÉLYSÉE
PARIS (Reuters) - Jean-Marie
Le Pen a été reçu pendant une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, ce que
le président du Front National a dit considérer comme un "geste
démocratique.
"Nous nous sommes
entretenus de ses projets européens, je lui ai dit ce qu'il savait déjà de nos
profondes divergences sur ce sujet", a déclaré le leader d'extrême droite,
qui a été reçu pendant un peu plus d'une demi-heure.
Le chef de l'Etat a reçu le
président du Front national dans le cadre de ses consultations des partis
politiques avant le Conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles.
"Nous avons procédé à
un échange de vues général et je note que le président de la République a pris
depuis longtemps l'initiative de recevoir le président du Front national, ce
que je considère comme un geste démocratique", a ajouté Jean-Marie Le Pen.
A la question d'un
journaliste qui lui demandait s'il était fier d'être reçu à l'Elysée, Jean-Marie
Le Pen a répondu :
"J'ai une vie
politique depuis 50 ans, j'ai rencontré d'autres présidents de la République. Depuis
un certain temps, c'est vrai, c'était une anomalie que le Front national ne
soit pas considéré comme un parti politique comme les autres".
Le prédécesseur de Nicolas
Sarkozy, Jacques Chirac, avait toujours refusé de recevoir officiellement Jean-Marie
Le Pen.
Selon le service de presse
du Front national, ce dernier avait été reçu par le président René Coty sous la IVe République
Mon commentaire:
Ouverture ou cadeau de départ à la retraite ? Quand on parle d'ouverture, même si ce n'est pas pour lui offrir un poste (...), on voit bien quand même, à quel type d'ouverture Nicolas Sarkozy est capable, quelque part, de tout... .
CA COMMENCE : NICOLAS SARKOZY VEUT ALLER "ENCORE PLUS VITE, ENCORE PLUS LOIN"
PARIS (Reuters) - Le
nouveau gouvernement constitué, le président Nicolas Sarkozy dit vouloir
"aller encore plus vite, encore plus loin", dans un entretien réalisé
mardi et publié mercredi dans Le Parisien.
"On va aller encore plus vite, encore plus loin, et
tout de suite", déclare le chef de l'Etat. "Les Français m'ont élu
pour que je fasse, pas pour que je fasse faire."
"Pourquoi cela n'irait pas ?", demande-t-il, au
surlendemain des élections législatives. "J'ai gagné pas une, pas deux,
pas trois, mais quatre fois. Il y a deux élections qui sont difficiles dans le
monde. L'élection présidentielle américaine et l'élection présidentielle
française."
"Vous ne pensez pas
qu'Angela (Merkel) serait contente d'avoir la majorité que j'ai ? On écrit que
je suis fragilisé. Qu'est-ce que cela sera quand je serai vraiment en
difficulté ?", s'interroge-t-il encore.
Le chef de l'Etat revient
brièvement sur la composition du deuxième gouvernement de François Fillon,
expliquant avoir pensé à Henri de Castries, président du directoire d'Axa, et à
Xavier Bertrand pour le ministère des Finances.
Mais choisir le premier
"cela faisait trop Cac 40", quant à Xavier Bertrand "c'était
trop tôt, je ne lui aurais pas rendu service".
De Christine Lagarde,
finalement désignée à Bercy, il estime que "si elle m'écoute, si elle suit
mes conseils, elle va exploser".
Commentant la nomination de
Rama Yade, nommée secrétaire d'Etat mardi, il explique qu'"il y aura deux
femmes noires sur la scène internationale : Condi Rice et Rama Yade".
Le Parti socialiste
estime-t-il enfin "est trop faible pour gagner, trop fort pour se
réformer".
Mon commentaire :
Je prépare mes valises, au cas où.... C'est bizarre, le discours qu'il tient, il recommence à se ressembler, avant la campagne des présidentielles... Nerveux, agressif...
"Les Français m'ont élu pour que je fasse, pas pour que je fasse faire"... Euh non... Normalement, le Président de la République n'est pas là pour faire ce que les autres doivent faire...
Un exemple simple : vous prenez une équipe de femmes de ménage et vous leur donnez les directives. Puis, au bout du compte, c'est vous qui gérez tout... Du moins, le moins salissant. Mais vous êtes tout le temps derrière elles.
Non, non, non....
Le ton commence déjà à changer...
Et en plus de cela, du mépris. Ne comptent donc que les USA et a France... Les autres pays, sachez que vous êtes du ... foin !
Vive l'EUROPE ! Vassal des Etats-Unis... avec Sarkozy
19 juin 2007
LA FRANCHISE TRES FRANCHE
Franchise médicale : ça se précise
La ministre de la Santé et du Sport, Roselyne Bachelot-Narquin, a annoncé hier que seront mises en place quatre franchises médicales de 10 euros chacune par foyer et par an. Sur les visites médicales, les examens biologiques, les achats de médicaments et l’hospitalisation. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, présenté en septembre prochain, devrait se ménager la possibilité de les réévaluer chaque année, en fonction de l’évolution du "trou" de la sécurité sociale. Du fait de la pyramide des âges, celui-ci ne pourra que se creuser. Les franchises, forcément, augmenteront donc indéfiniment. N’en seront exemptées que les personnes dans des "situations sociales très dégradées". Ce qui a suffi à ce que Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté un temps en désaccord, se dise "rassuré". Scélérate position pour qui se prétend de gauche, puisque les revenus modestes les subiront de plein fouet.
"Le
problème n’est pas celui de la responsabilisation des patients mais de
corriger les graves inégalités d’accès aux soins qui dissuadent les
familles les plus modestes du recours aux soins primaires", résume avec
pertinence Gérard Bapt, député PS de la Haute-Garonne. Même Michel
Chassang, le président du premier syndicat de médecins libéraux, la
CSMF, déclare que les franchises risquent "de retarder l’accès aux
soins des plus démunis". Sondage CSA publié hier : 61% des Français
considèrent "plutôt comme une mauvaise chose" cette mesure. Le candidat
UMP l’avait annoncée. Smicard sarkoziste qui te lèves tôt, ces
franchises tu paieras. Commences-tu enfin à comprendre ? (AGORA VOX)
Projet de loi sur le travail: les principales mesures
PARIS (AP) - Les principales mesures du projet de loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat présenté mercredi en conseil des ministres: - Détaxation fiscale et sociale des heures supplémentaires: Effective à partir du 1er octobre, cette mesure doit bénéficier à l'ensemble des entreprises et des salariés, du public comme du privé. Toute heure supplémentaire travaillée sera totalement exonérée de la part salariale des cotisations sociales et les salariés ne paieront pas d'impôt sur le revenu sur ces heures. Les cotisations patronales seront réduites par le biais d'un forfait modulé selon les effectifs de l'entreprise. Un "avantage" sera accordé aux PME de moins de 20 salariés afin de compenser l'augmentation de la majoration des heures supplémentaires dans ces entreprises, porté de 10 à 25% au 1er octobre prochain. Le gouvernement estime que cette mesure coûtera entre 2,5 et 5 milliards d'euros, même si François Fillon reconnaît que la facture est "difficile à apprécier parce que cela dépend du nombre d'heures supplémentaires mises en oeuvre". - Déduction des intérêts d'emprunts immobiliers de l'impôt sur le revenu: Autre promesse phare du candidat Sarkozy, la déduction des intérêts d'emprunts immobiliers s'appliquera à tous les remboursements en cours et ne sera pas limitée aux premiers achats immobiliers. Elle bénéficiera aux foyers non imposables. Le crédit d'impôt sera égal à 20% des intérêts d'emprunt payés, dans la limite de 3.750 euros d'intérêts pour un célibataire et 7.500 euros pour un couple. Cette déduction ne s'appliquera qu'à l'achat d'une résidence principale et seulement pour les cinq premières années de remboursement. - Exonération des droits de succession: L'objectif affiché est la suppression des droits de succession "pour 90% des Français". Les droits de succession au profit du conjoint survivant et du partenaire pacsé seront supprimés. L'abattement de 50.000 euros applicable pour les donations et successions sur la part de chacun des ascendants et de chacun des enfants vivants ou représentés est quant à lui porté à 150.000 euros. Corrélativement, l'abattement global de 50.000 euros applicable sur l'actif net successoral est supprimé. Les transmissions entre vifs sont facilitées par la création d'une exonération de droits de mutation applicable aux dons en numéraire dans la limite de 20.000 euros au profit d'un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d'une telle descendance, d'un neveu ou d'une nièce. - Bouclier fiscal: Pendant la campagne, Nicolas Sarkozy s'était engagé à limiter à 50% du revenu, contre 60% actuellement, la somme des impôts directs et des contributions sociales (CSG et CRDS inclues). L'opposition accuse le gouvernement Fillon de chercher ainsi à supprimer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sans le dire, les plus gros revenus étant les principaux bénéficiaires de cette mesure. Par ailleurs, un contribuable assujetti à l'ISF pourra déduire de cet impôt jusqu'à 50.000 euros par an pour les investir dans des PME. - Défiscalisation du travail étudiant: Les étudiants qui doivent travailler pendant l'année universitaire pour financer leurs études bénéficieront d'une exonération d'impôt sur le revenu des salaires qu'ils perçoivent, "dans la limite de trois fois le SMIC mensuel". La limite d'âge est fixée à 25 ans. - Parachutes dorés: Finalement les parachutes dorés qui défraient régulièrement la chronique ne seront pas interdits mais "encadrés". Les primes de départ versées aux dirigeants de grandes entreprises devront être subordonnées à des conditions de performance fixées au préalable et appréciées par le conseil d'administration au moment du versement. Les conventions en cours devront être mises en conformité avec cette disposition dans un délai d'un an. AP
Le nouveau visage du Gouvernement de François Fillon
Le secrétaire général de
l’Elysée, Claude Guéant, a annoncé, le 19 juin, la composition du nouveau
Gouvernement de François Fillon.
Ce Gouvernement compte quinze ministres, seize secrétaires
d’Etat et un haut commissaire :
- Jean-Louis Borloo : ministre d’Etat,
ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables
- Michèle Alliot-Marie : ministre de l’Intérieur, de
l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales
- Bernard Kouchner : ministre des Affaires étrangères et
européennes
- Christine Lagarde : ministre de l’Economie, des Finances et
de l’Emploi
- Brice Hortefeux : ministre de l’Immigration, de
l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
- Rachida Dati : garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Michel Barnier : ministre de l’Agriculture et de la Pêche
- Xavier Bertrand : ministre du Travail, des Relations sociales
et de la Solidarité
- Xavier Darcos : ministre de l’Education nationale
- Valérie Pécresse : ministre de l’Enseignement supérieur et de
la Recherche
- Hervé Morin : ministre de la Défense
- Roselyne Bachelot-Narquin : ministre de la Santé, de la
Jeunesse et des Sports
- Christine Boutin : ministre du Logement et de la Ville
- Christine Albanel : ministre de la Culture et de la
Communication
- Eric Woerth : ministre du Budget, des Comptes publics et de
la Fonction publique
- Roger Karoutchi : secrétaire d’Etat auprès du Premier
ministre, chargé des Relations avec le Parlement
- Jean-Pierre Jouyet : secrétaire d’Etat auprès du ministre des
Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes
- Laurent Wauquiez : secrétaire d’Etat auprès du Premier
ministre, porte-parole du Gouvernement
- Eric Besson : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre,
chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques
- Valérie Létard : secrétaire d’Etat auprès du ministre du
Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, chargée de la Solidarité
- Dominique Bussereau : secrétaire d’Etat auprès du ministre
d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables,
chargé des Transports
- Nathalie Kosciusko-Morizet : secrétaire d’Etat auprès du
ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement
durables, chargée de l’Ecologie
- Christian Estrosi : secrétaire d’Etat auprès de la ministre
de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales, chargé de
l’Outre-Mer
- André Santini : secrétaire d’Etat auprès du ministre du
Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, chargé de la Fonction
publique
- Jean-Marie Bockel : secrétaire d’Etat auprès du ministre des
Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération et de la
Francophonie
- Hervé Novelli : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de
l’Economie, des Finances et de l’Emploi, chargé des Entreprises et du Commerce
extérieur
- Fadela Amara : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la
Ville et du Logement, chargée de la Politique de la ville
- Alain Marleix : secrétaire d’Etat auprès du ministre de la
Défense, chargé des Anciens Combattants
- Rama Yade : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires
étrangères et européennes, chargée des Affaires étrangères et des Droits de
l’homme
- Luc Chatel : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de
l’Economie, des Finances et de l’Emploi, chargé de la Consommation et du
Tourisme
- Martin Hirsch : haut commissaire auprès du Premier ministre,
aux Solidarités actives contre la pauvreté
- Bernard Laporte : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de
la Santé, de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Jeunesse et des Sports (à
compter de fin octobre 2007)
A TELECHARGER : La_composition_du_gouvernement_de_Fran_ois_Fillon