21 juin 2007
REFLEXION DU JOUR
Et si la politique n'existait pas ? Et si on était capable de s'auto-gérer plutôt que de laisser à des nantis gérer leur (notre) portefeuille comme bon leur semble, d'avoir plein d'avantages en plus de leur salaire.
Qu'est-ce que croire en un parti s'il s'est vidé de son essence même ? Qu'est-ce que croire en un homme politique si vous ne le connaissez que très peu ?
Je n'ai adhéré au Parti Socialiste qu'il y a deux ans. Peu militante au départ, je me suis peu à peu impliquée. J'ai connu différents "leaders" politiques avec des idées complètement différentes. Des façons de faire complètement divergentes également. Je me pose la question de mon implication aujourd'hui. Ce que je cherche à faire, le pourquoi de mon implication. L'origine de mes questionnements est diverse. Le parti socialiste est en train de se chercher, ses dissidences lui causent tout un tas de nuisances. Les leaders qui se querellent et se font des coups bas font non seulement perdre de sa crédibilité mais me lassent.
Moi au milieu. Qui me demande quoi.
Est-ce que j'existe vraiment pour eux ? Ne suis-je pas l'outil, un de leurs outils de leurs campagnes ? Un simple outil que l'on utilise. Quand on en a besoin et puis après, que reste-t-il ? Ils ont constitué leurs équipes et moi, je ne suis rien.
Je propose, et je n'ai pas de réponse.
J'ai des compétences et elles ne servent à rien. Peut-être est-ce de ma faute et est-ce à moi de faire du "rentre dedans" ? A imposer certaines choses.
Je ne vois plus l'intérêt aujourd'hui de m'impliquer sporadiquement et ponctuellement. Mais il m'appartient de proposer davantage, je l'ai déjà fait un petit peu mais, pas de réponse.
L'implication, au niveau politique, doit être entière je pense. Qui me tendra la main pour que je fasse le pas ? Saurai-je poser mes limites ou aller au-delà de moi-même ?
La question de la refondation du PS se pose aujourd'hui. La question de mon investissement aussi.
CENDRA
19 juin 2007
REVUE D'ARTICLES SUR LE NET
DOMINIQUE STRAUSS-KAHN ESTIME QUE LES TENSIONS ROYAL-HOLLANDE ONT PERTURBÉ LA CAMPAGNE SOCIALISTE
PARIS (Reuters) - Les tensions au sein du couple que formaient Ségolène Royal et François Hollande ont perturbé la campagne électorale, estime Dominique Strauss-Kahn.
"Je crois que c'est un secret de polichinelle" qu'il y a eu de telles perturbations, a-t-il dit au micro de RTL.
"Les relations personnelles interfèrent toujours avec la vie politique. Plus elles sont personnelles, plus elles interfèrent", a ajouté l'ancien ministre socialiste.
La séparation entre l'ex-candidate à l'Elysée et le premier secrétaire du Parti socialiste a été officialisée lundi, une annonce qui, disent la plupart des commentateurs politiques, modifie les rapports de force au sein du PS.
Dominique Strauss-Kahn, qui a été réélu dimanche député du Val-d'Oise, a ajouté que le fait qu'existent "des tensions de personnes au sein du PS ce n'est un secret pour personne".
"Et tout ce qui peut permettre de rendre les choses plus normales, plus politiques est le bienvenu", a-t-il ajouté.
Le dirigeant socialiste qui, selon un sondage diffusé dimanche est préféré par les Français à Ségolène Royal pour succéder à François Hollande à la tête du PS, a toutefois jugé que la défaite de la gauche avait "des causes profondes".
"Nous ne disons pas aux Français ce qu'ils veulent
entendre et nous n'apportons pas de réponses aux problèmes qui sont les leurs
(...) Il est nécessaire d'engager la refondation de qu'est-ce que c'est d'être
de gauche dans la France
du 21e siècle", a-t-il ajouté.
MON COMMENTAIRE, ou ma demande :
J'attends que le Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste remette bien les pendules à l'heure. Il y en a plus qu'assez de ces dissidences. Sachant que ces dissidences et/ou mouvements au niveau national se répercutent bien entendu au niveau local (je sais de quoi je parle), il est temps d'y mettre fin. J'écrirai une lettre prochainement au Premier Secrétaire Fédéral, afin de lui apporter mon soutien. Nous avons un combat à mener : il reste des élections locales. Alors, il en est plus qu'assez de ces "c'est la faute à"... Parce que, si l'on commence sur ce terrain-là, on peut bien reprocher à M. Strausskahn bien des choses... Notamment de mettre sur place commune une affaire privée, dont les médias et le parti de l'UMP se gaussent bien... Cela nourrit le doute, cela nourrit la division, cela nourrit le défaitisme. Ce n'est aucunement constructif.
NICOLAS SARKOZY REGRETTERAIT QUE LA TVA SOCIALE N'AIT PAS
ÉTÉ "ASSUMÉE"
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a estimé devant les dirigeants de l'UMP que le gouvernement aurait dû "assumer" collégialement le projet de TVA sociale, a rapporté lundi soir un participant.
Comme tous les lundi, le président de la République
"Nicolas Sarkozy a dit que la TVA sociale n'était pas une
mauvaise mesure mais qu'il aurait fallu l'assumer", a rapporté un
participant.
"Nous n'avons pas voulu l'assumer. Il aurait fallu l'assumer de façon collégiale", a déploré en substance le chef de l'Etat, selon cette source.
Selon un autre participant, il a néanmoins fait valoir que l'UMP avait remporté les quatre derniers scrutins - les deux tours de la présidentielle et les deux tours des législatives - et disposait d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
"Il a dit qu'il ne fallait pas dramatiser tout ça", a souligné le même participant, selon qui le principal message de Nicolas Sarkozy a été qu'il appliquerait "tout son programme à la lettre et qu'il le ferait vite et fort".
Le chef de l'Etat a prévu de réunir les députés de sa majorité présidentielle mercredi après-midi à l'Elysée, au lendemain de la nomination de son nouveau gouvernement, et d'intervenir mercredi soir dans un journal télévisé de 20h00, ont précisé à Reuters des participants.
MON COMMENTAIRE :
Monsieur Sarkozy regrette donc que nous payions pas 24.3% de TVA. Merci pour les consommateurs. A quand le 49.3 ?
LE GOUVERNEMENT FILLON II POURRAIT ÊTRE PLUS REMANIÉ QUE
PRÉVU
PARIS (Reuters) - Un mois après sa première mouture, le gouvernement de François Fillon sortira ce mardi plus profondément remanié que prévu de l'épreuve des élections législatives, en raison notamment du départ d'Alain Juppé.
Le remplacement du numéro deux du gouvernement, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, pour cause de défaite aux législatives, en sera l'élément dominant.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Economie dans l'équipe sortante, reçu par le président Nicolas Sarkozy lundi après-midi, semblait tenir la corde dans la soirée, selon des sources parlementaire UMP.
D'autres noms étaient aussi évoqués, dont celui de l'ancien chef de la diplomatie Michel Barnier, mais semblaient avoir moins la cote.
En tout état de cause, le remplacement d'Alain Juppé devrait entraîner des modifications en chaîne dans les attributions ou le périmètre de certains ministères, voire la nomination d'un nouveau ministre de l'Economie si c'est Jean-Louis Borloo qui reprend effectivement son portefeuille.
Dans ce dernier cas de figure, un scénario semblait se dessiner lundi soir : le portefeuille de l'Economie serait confié soit à l'ancien ministre délégué au Budget Jean-François Copé, soit à la ministre de l'Agriculture Christine Lagarde.
Le ministre du Travail Xavier Bertrand, lui aussi reçu lundi après-midi à l'Elysée, élargirait alors son portefeuille en reprenant à Bercy le volet social que Jean-Louis Borloo n'avait pas voulu lui laisser.
En cas de nomination de Christine Lagarde à Bercy, le portefeuille de l'Agriculture pourrait être confié à un ex-UDF, tel que Maurice Leroy, dont le nom avait déjà été mentionné lors de la formation du gouvernement Fillon première mouture.
Celui-ci comptait 15 ministres dont sept femmes, quatre secrétaires d'Etat et un Haut commissaire aux solidarités actives, poste taillé sur mesure pour Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs France.
Selon des sources concordantes, Nicolas Sarkozy et François Fillon s'achemineraient vers la nomination de six à huit autres secrétaires d'Etat, dont au moins trois femmes.
UN NOUVEAU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT ?
Rama Yade, secrétaire nationale de l'UMP à la Francophonie,
d'origine sénégalaise, âgée d'une trentaine d'années (elle serait nommée auprès
du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner). La députée UMP Nathalie
Kosciusko-Morizet, spécialiste de l'environnement, et la sénatrice UDF Valérie
Létard étaient également citées ces derniers jours.
Du côté des hommes, le nombre de prétendants est beaucoup plus important que celui des postes à pourvoir.
Parmi ceux qui semblaient lundi soir avoir le plus de chance d'entrer au gouvernement figuraient le député UMP libéral Hervé Novelli, pour le Commerce extérieur ou l'Industrie, le député-maire UDF André Santini, pour les Nouvelles technologies, le député Christian Estrosi, pour l'Outre-Mer, à moins que la nomination de Jean-François Copé à Bercy ne lui laisse le champ libre pour la présidence du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Parmi d'autres noms cités figuraient ceux du député libéral Axel Poniatowski pour le Commerce extérieur et de ses collègues Luc Chatel, porte-parole de l'UMP, Alain Marleix, responsable des élections à l'UMP, Yves Jego et Laurent Wauquiez.
Pour un éventuel secrétariat d'Etat à l'Agriculture, était aussi cité de source gouvernementale l'ex-UDF François Sauvadet.
Pour l'ouverture à gauche, était surtout mentionné ces derniers jours le nom du sénateur-maire socialiste de Mulhouse Jean-Marie Bockel. Mais l'on n'excluait pas, de source proche du gouvernement, que le choix de Nicolas Sarkozy et François Fillon se porte plutôt sur un radical de gauche.
Enfin, le chef de l'Etat et le Premier ministre seraient
contraints de choisir un nouveau porte-parole du gouvernement, la ministre de la Culture Christine
Albanel ne souhaitant plus remplir cette fonction, dit-on de source
parlementaire UMP.
"Mais attention, il pourrait y avoir plus de surprises qu'on ne l'imagine", avertit-on de même source.
MON COMMENTAIRE :
A voir... Des déceptions sont encore à venir, apparemment...
17 juin 2007
PETITES ANALYSES DE CE QUI N'ALLAIT PAS
Il me semble important de pouvoir analyser ce qui n'a pas fonctionné lors de ces dernières élections. Même si certains d'entre vous connaissent déjà mes opinions... Les infographies sont tirées du site de l'IFOP et datent du 11 avril 2007.
En premier, je souhaiterais parler de la campagne...
A l'évidence, la meilleure campagne a été réalisée par Nicolas Sarkozy. En vérité, il s'agissait d'une véritable "machine de guerre"... On pourrait y aborder le thème de l'indépendance des médias car aucune "bourde" ou attaque n'a été épargnée à Ségolène Royal, alors que du côté de l'UMP, c'était plutôt le silence radio. Ce qui est plus étonnant par contre, c'est la mauvaise compréhension par les personnes sondées du contenu des programmes, parce que sinon, j'aimerais bien que l'on m'explique pourquoi le programme de l'UMP est si bon?
Ce qui me "rassure" c'est que Ségolène Royal est quand même considérée comme quelqu'un de proche des préoccupations des Français.
A retenir donc : faites une méga campagne électorale !
Sachant que le programme des candidats semble la première des préoccupations :
Jetons un regard sur la priorité des Français dans ce programme :
C'est vraiment étonnant... Pas tellement logique ! Comme on l'a tant clamé, Nicolas Sarkozy aurait "siphonné" l'électorat du Front National, dont la première des préoccupations est l'immigration... On retrouve ici l'immigration comme dernier souci du Français. L'emploi reste toujours la première préoccupation, ce qui va de pair avec le pouvoir d'achat. Les électeurs n'ont pas dû bien lire le programme de Nicolas Sarkozy, et les premières mesures déjà prises par le gouvernement n'en sont que la démonstration flagrante ! Comment créer de l'emploi en favorisant les heures supplémentaires défiscalisées, et améliorer le pouvoir d'achat en créant la TVA sociale ?
L'éducation, c'est un coup de couteau "organisé" avec cette fameuse vidéo sur les 35 heures... On en a souvent parlé au collège... Longtemps après les élections présidentielles ! Et pourtant, Ségolène Royal avait un bon programme pour cela. Exceptées les 35 heures : un enseignant "apprécie" de pouvoir gérer son temps en dehors du collège, cela permet de libérer le stress engendré par un métier quand même difficile. Les 35 heures de présence n'auraient pas forcé les éternels "glandeurs" à travailler, il faut le dire.
Il est intéressant de voir que "la place de la France" dans le monde passe avant l'immigration: identité nationale ?
Intéressante également la discordance forte entre ce que les électeurs "verraient" et ce qui serait effectivement :
Il y a un réel décalage entre la personne qu'ils souhaiteraient voir élu et QUI ils pensent sera élu. Pourquoi un tel décalage ?
Le programme et la personnalité des candidats peuvent donner une petite explication.
Voici les différentes tendances concernant les personnalités des candidats (sachant que ce n'est pas la priorité des électeurs) :
Ségolène Royal et François Bayrou
Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy et François Bayrou
Par expérience sur le terrain et en discutant, je me suis aperçue que Ségolène Royal avait "tendance" à énerver, qu'elle ne plaisait pas. Surtout aux femmes, d'ailleurs... Rien à faire, dans les trois sondages, ce sont les hommes qui ont la côte !
Je pense que les femmes sont encore plus exigeantes envers les femmes... Plus intransigeantes. Plus dures. Est-ce dû à une culture millénaire et d'éducation sur le "cocooning" de nos chers "petits mâles"... de nos petits hommes ?
Je pense qu'une part tient à cela. L'autre part, c'est le manque de crédibilité de la candidate.
Une autre part également, son parachutage si près des échéances.
Une campagne mal préparée, une candidate pas encore "prête" et une campagne très offensive de l'UMP.
Un manque de soutien des "éléphants" et de certains membres du PS.
Un PS pas encore remis des élections de 2002.
Il est presque "amusant" de connaître les préoccupations des Français lors de ces élections, de leurs sujets de conversation... Presque amusant, certes, je suis dure, là, car on a le droit de vivre ! Hors des élections !
Toutes ces données émanent du site IFOP et ne sont représentatives que d'une petite partie de la population...
Et mes réflexions sont bien perso...mais bon... je ne vous ai même pas dit ce que j'en pensais moi !
Ce que j'en pense (réellement) :
- L'investiture socialiste s'est faite bien trop tard. La candidate n'était pas assez préparée.
- Elle n'a pas été assez soutenue lors de la campagne, les dissidences au sein du parti Socialiste ont porté préjudice à cette campagne
- Contrairement à ce que tout le monde pense, je n'aime pas Ségolène Royal, mais j'admire le chemin qu'elle a parcouru
- La campagne de l'UMP était TRES offensive et les médias manipulés
Ce que j'aimerais :
- Une refondation des bases mêmes du socialisme et du Parti
- Une participation plus grande de ses membres quant à sa refondation, quitte à reprendre le thèmes des débats participatifs
- L'investiture aux prochaines présidentielles le plus rapidement possible et la définition d'un programme murement réfléchi
- Une clarification des rôles, un PS plus soudé : cela, on ne peut y arriver qu'en redéfinissant le projet socialiste
Bref, du clair, du net, retrouvons nos forces !
pfff, c'est tout pour aujourd'hui...
CENDRA