29 mars 2007
AVEZ-VOUS OUBLIE ?
Madame Royal, avez-vous oublié votre intervention, en tant que ministre déléguée à la famille et à l'enfance, en novembre 2000, concernant entre autres l'inceste ? Je vous cite :
Je sais, pour m’y être engagée, combien il est
difficile de lever le tabou de l’inceste et de la pédophilie qui sévit dans
certaines institutions à vocation pourtant éducative : pour nous,
Français, l’expérience d’autres pays (comme, par exemple, le Royaume-Uni qui a
pris des décisions récentes d’aide aux jeunes victimes de ces pratiques) serait
précieuse. Comme a été précieuse, lorsque nous avons entrepris de combattre le
bizutage (ces rites initiatiques cruels et dégradants qui étaient en vigueur
dans nombre de nos établissements éducatifs et sportifs), la réaction
scandalisée d’étudiants allemands élèves de l’Ecole des arts et métiers et de
classes préparatoires de haut niveau qui ont publiquement dénoncé ces pratiques
barbares. Nous voir dans le regard des autres, fût-il critique, nous a aidés.
Est-ce si loin, ou, en tant que candidate à la présidentielle, cela ne vous concerne plus ?
ou encore,
«Enfance maltraitée, traitons-la mieux»
Journée nationale de l’enfance maltraitée
Grand amphithéâtre de la Sorbonne
(Clôture)
26 septembre 2000
Les enfants et les jeunes ne sont pas objets passifs mais sujets de protection. Ils ont leur mot à dire (ce que reconnaît, dans la procédure judiciaire, la possibilité de recourir à un administrateur ad hoc) et un pouvoir de résistance qui est une dimension de la lutte contre les maltraitances dont ils peuvent être l’objet. La famille, première éducatrice, peut et doit les armer sans les alarmer inutilement. L’école également, dans le cadre de l’éducation à la vie et à la sexualité, en diffusant
une culture de la responsabilité et du respect (de soi, des autres), en fortifiant leur aptitude à dire non à bon escient (dès la maternelle et avec des mots adaptés au jeune âge des élèves, on peut aborder le sujet en expliquant que «le corps de l’enfant n’est pas un jouet»).
Avez-vous oublié ceci aussi ?
________________________________________________________________________________________________________
Donc je pose la question à nouveau : que comptez-vous faire ? Toujours aucune réponse à mes mails. Que comptez-vous mettre en place pour l'enfance maltraitée, violée, torturée ?
Sue le site AIVI.org, d'autres victimes d'autres candidats, ont reçu une réponse, même si elle n'est pas significative dans le combat que ces candidats pourraient mener, même si elle n'apporte pas une réponse, au moins, c'est une réponse, un minimum de compassion, peut-être moins, de "considération". Et vous ?
24 mars 2007
MERCI MONSIEUR ESTROSI...
... D'avoir essayé.
L'Express du 22/08/2005
Faut-il
inscrire l'inceste dans le Code pénal?propos recueillis par Julien Jeanneney
Circonstance aggravante
dans les affaires d'agression sexuelle contre des mineurs, l'inceste n'est pas
incriminé en tant que tel. La chancellerie y réfléchit
Pour
Christian
Estrosi
Ministre,
auteur d'un rapport sur l'inceste
«Ce n'est pas une infraction sexuelle comme les
autres»
Les associations de
victimes d'abus sexuels critiquent à juste titre le fait que le terme «inceste»
n'apparaisse jamais dans les actes d'accusation. En effet, notre droit actuel
ne reconnaît pas l'inceste comme une infraction pénale régie par un dispositif
législatif propre, mais seulement - sans que le mot soit prononcé - comme une
circonstance aggravante de crimes ou de délits sexuels commis contre un mineur.
En outre, le Code pénal n'a pas suivi les modifications du Code civil: par
exemple, le Pacs n'étant mentionné nulle part dans le Code pénal, il ne peut
pas être cité en cour d'assises, dans des affaires d'inceste notamment. Une
mise à jour semble donc nécessaire.
Pourquoi inscrire le terme
«inceste» dans le Code pénal? Parce que ce n'est pas une infraction sexuelle
comme les autres. La relation incestueuse se situe dans le milieu de référence
de notre société: la famille. Je considère à ce titre que la société se doit de
défendre l'enfant, être vulnérable, dépendant et sans défense, et de réprimer
l'inceste pour ce qu'il est stricto sensu: non pas un viol avec des
circonstances aggravantes, mais une horreur qui se place d'emblée sur le plan
de la perversion des relations familiales.
Aujourd'hui, il est rare
que les auteurs d'actes incestueux soient acquittés en cour d'assises. Mais
cela arrive et c'est insupportable. Afin de ne plus voir des adultes incestueux
condamnés pour de simples atteintes sexuelles, il est nécessaire de considérer
que l'inceste est présumé forcé sur tout mineur jusqu'à preuve du contraire.
Certains parleront de
moralisation, de décision sécuritaire. Mais, quand un enfant est victime d'un
acte aussi immonde qu'un inceste, il faut que le dispositif judiciaire puisse
réagir de façon adéquate. Ce qui est moralement atroce doit être réprimé en
tant que tel. Il faut caractériser nommément l'inceste comme un délit ou un
crime sexuel singulier révoltant, pour permettre aux victimes d'avoir le
sentiment que ce qu'elles ont subi n'est pas juste un viol. Entre un viol et un
viol incestueux, il y a une différence de nature, pas seulement de degré.
Pouvons-nous dès lors supporter que l'inceste ne soit qu'une circonstance
aggravante du crime ou du délit sexuel, alors qu'il devrait être le crime
lui-même? L'inceste est particulièrement choquant lorsqu'il frappe un mineur.
Les relations incestueuses entre adultes, bien que moralement choquantes, ne
tomberaient donc pas sous le coup de cette loi.
Contre
Laurent
Bedouet
Juge
d'instance, membre du bureau national de l'Union syndicale des magistrats
«Il y aurait confusion entre le droit et la morale»
L'insertion du terme
«inceste» dans le Code pénal ne va rien changer pour la victime. Pis, elle va
déstabiliser un système efficace. Pourquoi diable bouleverser les textes quand
ils permettent aux magistrats de bien travailler? J'ai été longtemps juge des enfants
et j'ai pu constater que les auteurs d'actes incestueux sont punis comme il
convient. La législation française actuelle est d'ailleurs l'une des plus
sévères en Europe, dans un pays où, en moyenne, 20% des arrêts des cours
d'assises concernent des affaires d'inceste. Quelle mouche a donc piqué
Christian Estrosi pour envisager un tel texte où il ne propose, d'ailleurs,
aucune définition juridique claire de l'inceste? Un travers bien français veut
que tous les problèmes se règlent à coups de lois nouvelles. Hélas, c'est plus
compliqué. La victime n'attend pas que l'on puisse lui dire si ce qu'elle a
subi s'appelle ou non «inceste», au risque de créer des confusions entre le
domaine du droit et celui de la morale. Notre pratique quotidienne nous montre bien
ce qu'attendent en réalité les victimes: une accélération des procédures. Il
faut parfois compter deux ans entre l'arrestation du criminel et son procès.
Voilà ce qui traumatise les victimes! Si certains parlementaires veulent
véritablement améliorer leur sort, qu'ils commencent par réclamer au garde des
Sceaux les moyens nécessaires pour raccourcir ces délais.
Par ailleurs, ce projet est
démagogique: faire croire que la modification des textes permettrait d'éviter
les acquittements abusifs est un mensonge. Certes, on a pu connaître des
dérapages. Pourtant, la faille ne vient pas des textes mais de leur
application. Céder à la tentation populiste est grave quand le bon
fonctionnement de la justice est en jeu.
Insérer le terme «inceste»
dans le Code pénal n'est donc pas efficace; bien au contraire, c'est néfaste.
En l'absence de jurisprudence, il risque d'introduire des confusions
juridiques, des incertitudes. De surcroît, au mépris des principes généraux de
la présomption d'innocence, on propose que l'auteur présumé de l'inceste
démontre son innocence dans certains cas précis. Ne va-t-on pas trop loin? Que
les députés, à l'instar de leurs collègues du Sénat, viennent donc en stage
dans nos tribunaux! La justice est une chose trop sérieuse pour supporter les
coups d'esbroufe…
Pourquoi diable, dites-vous, monsieur Bedouet, que cela ne changera rien pour les victimes et avoir ainsi dénigré le droit des victimes de l'inceste ? Parce que cela compliquait votre vie ? Croyez-vous que seule l'attente d'un procès nous fait souffrir ? Quel culot et quel mépris des victimes de l'inceste ! Je vais vous le dire, moi, ce que cela change. Dans l'inceste, il faut d'abord faire la différence entre le crime et le délit. Le délit, c'est quand le parent ne vous pénètre pas physiquement. Eh bien, croyez-moi, les conséquences sont pourtant les mêmes. Je vais vous le dire aussi franchement : je ne me considère pas comme une victime de pédophile, je suis victime de mon père. Ce n'est pas la même chose !
Quelle mouche a piqué monsieur Estrosi, vous dites ? Le courage de dire et de faire et je le dis franchement : merci monsieur Estrosi !
Merde.
Vous pouvez télécharger son rapport ici : Inceste_Rapport_Estrosi
Et le discours de Pascal Clément : Discours_de_Pascal_Cl_ment___Remise_du_rapport__Faut_il__rige
Et le discours de monsieur Estrosi : discEstrosi270705
Dans les différents pays européens :
ALLEMAGNE
Le
code pénal reconnaît l'inceste comme une infraction
spécifique, qui fait partie des infractions contre l'état civil,
le mariage et la famille.
ANGLETERRE ET PAYS DE GALLES
La
loi de 1956 relative aux infractions sexuelles reconnaît l'inceste comme
une infraction spécifique, en établissant une distinction selon
qu'il est commis par un homme ou une femme.
ITALIE
Le
code pénal reconnaît l'inceste comme une infraction
spécifique, qui fait partie des infractions contre la « morale
familiale », s'il y a scandale public.
SUISSE
Le
code pénal reconnaît l'inceste comme une infraction
spécifique, qui fait partie des infractions à la famille.
les délais de prescription par contre ne sont pas assez longs.
Vous pouvez télécharger le rapport comparatif du Sénat ici : lc102
L'INCESTE EST UN CRIME SPECIFIQUE ET DOIT ETRE RECONNU COMME TEL !
Déçue
Madame Royal,
Je suis extrêmement heureuse de vous avoir vue ce soir. Heureuse et déçue. Apparemment, vous n'avez lu aucune de mes lettres. Je vous sais occupée bien sûr mais je pense que vous êtes bien entourée et peut-être mal informée. Je ne sais plus donc comment vous joindre ni quoi faire. La lutte que je mène et mon implication font que je dois le respect aux victimes de l'inceste, victimes dont je fais partie. Je ne sais donc quoi faire. Ecrire à tous les candidats ? Je pense que je vais le faire.
Vous semblez en tous cas vous affirmer, c'est bien. Votre pacte, dans l'ensemble, est juste, comme vous le dites. Bien sûr, je ne suis pas d'accord avec tout mais le principal est juste, sincère. Pour moi, vous êtes dans la lignée de François Mittérand et je ne mâche pas mes mots (oups).
Alors, peut-être une semaine, j'attendrai et j'essaierai de vous joindre par tous les moyens possibles. Ne restez pas sourde, s'il vous plait, pour l'amour des enfants...
23 mars 2007
LETTRE A SEGOLENE ROYALE
Mme Royal,
Je me permets de vous écrire sur un sujet sensible, l’inceste.
Comme vous le disiez dans votre discours de Villepinte :
"En tant que mère, je veux pour les enfants qui
naissent et qui grandissent en France ce que j'ai voulu pour mes propres
enfants."
Voudriez-vous donc que vos enfants démarchent tout politicien de tout bord pour demander un droit qui devrait être déjà acquis ? Voudriez-vous qu’ils « tapinent » en quelque sorte, qu’ils demandent, qu’ils s’abaissent, à parler de leur souffrance à tout va, à cœur ouvert et exposer ainsi leurs blessures à TOUS les corps de la politique ?
Ce n’est pas mon choix. Je n’écris qu’une seule lettre : à vous.
Je vous pose la question : voulez-vous rester sourde aux cris de souffrance de toute une population exposée trop tôt à une douleur qui met si longtemps, sinon jamais, à cicatriser ?
Pour reprendre encore vos propres termes : "Il y a urgence, j'ai la ferme volonté d'empoigner ce problème à bras le corps, je l'ai là, chevillée au corps, parce que je sais au fond de moi, en tant que mère, que je veux pour les enfants qui naissent et qui grandissent en France ce que j'ai voulu pour mes propres enfants."
Je vous dirai, oui, il y a urgence, pour tous ces enfants que leur douleur soit enfin entendue et comprise, et que tous les SOS silencieux lancés par ces enfants, ces jeunes filles, ces femmes, ces petits garçons et ces jeunes hommes ne soient plus des bouteilles lancées dans un océan de promesses ou de silence…
C’est pour cela qu’en tant que victime de l’inceste, je souhaite notamment l’évolution de la législation, telle que la reconnaissance légale de l’inceste comme un crime/délit spécifique.
Personnellement, je ne suis pas tellement pour l’imprescribilité, car n’étant pas sûre de vouloir vivre jusqu’à X années avec la question qui se poserait à moi : porter plainte.
Je vous invite à visiter mon blog :
http://leblogdecendra.canalblog.com/
Blog de soutien à votre candidature, notamment…
Je vous prie d’agréer, Madame Royal, l’expression de mes meilleures salutations
Permettez que je signe de mon pseudo.
CENDRA
SECONDE LETTRE A SEGOLENE ROYALE
Mme Royal,
Je me permets de vous ré-écrire sur un sujet sensible,
l’inceste.
Egalement, un des propos que vous avez tenu
lors de votre discours de Villepinte :
"En tant que mère, je veux pour les enfants qui
naissent et qui grandissent en France ce que j'ai voulu pour mes propres
enfants."
Or, je me permets de tirer la sonnette d’alarme car selon
les derniers chiffres de l'Observatoire national de l'action sociale
décentralisée (ODAS), publiés en décembre 2006, ceux-ci font état d'une hausse
des signalements d'enfants en danger, en progression de 2 % en un an, après une
hausse de 7 % l'année précédente. Le nombre d'enfants "maltraités"
– victimes d'abus sexuels, de violences physiques ou psychologiques, de
négligences lourdes – est passé de 19 000 à 20 000, augmentant pour la seconde
année consécutive alors qu'il s'était stabilisé depuis 1999.
Je vous re-pose la question : voulez-vous rester sourde
aux cris de souffrance de toute une population exposée trop tôt à une douleur
qui met si longtemps, sinon jamais, à cicatriser ? Voulez-vous entrer dans
la continuité de la passivité de la gauche concernant la protection de
l ‘enfance ?
Selon
un article de l’Hebdo.parti-socialiste ( cf. http://hebdo.parti-socialiste.fr/2007/02/14/461/),
je cite : « Le thème des violences qui frappent les femmes est
revenu dans nos débats avec une terrible insistance. Une femme sur dix est
victime de violences conjugales. En 2004, chaque semaine, trois femmes ont été
tuées par leur conjoint. Les violences, abandons, mauvais traitements d’enfants
ont augmenté de 34 % depuis 2002. Je veux vous le dire aujourd’hui : la
première loi votée par le prochain Parlement sera une loi efficace contre les
violences faites aux femmes. »
Je
me permets de vous demander ce que vous ferez contre la violence faite aux
enfants ?
Et, pour reprendre, à nouveau, vos propres termes :
"Il y a urgence, j'ai la ferme volonté d'empoigner ce problème à bras
le corps, je l'ai là, chevillée au corps, parce que je sais au fond de moi, en
tant que mère, que je veux pour les enfants qui naissent et qui grandissent en
France ce que j'ai voulu pour mes propres enfants."
Il y a urgence d’entendre le cri de toute une couche de
population exposée à des violences qui n’ont pas lieu d’être. Et qui restent
dans la majorité des cas, impunies.
Toutefois, il faut rester vigilant et ne pas commettre
d’erreur comme celle que vous avez commise en 1997 lors de l’affaire de Bernard
H. . Je vous en rappelle les faits :
« Tout ceci n’était que financier, la candidate à la
candidature socialiste a payé par ses condamnations. Restent les affaires sans
condamnation où les déclarations de Mme Royal, alors qu’elle n’avait pas
de compétences pour intervenir, ont eu de tristes effets. La plus troublante
est celle de Bernard H., professeur d’EPS à Montmirail, accusé d’avoir commis
un geste déplacé sur un élève. Retraçons un peu l’histoire de ce Monsieur. Le 2
juin 1997, Bernard H. alors professeur depuis 14 ans intervient auprès d’un
enfant de 13 ans qui chahute et le fait sortir du gymnase, tout ceci sans
violence. Cinq jours plus tard, la famille du collégien informe l’établissement
que Bernard aurait eu des gestes déplacés, encore 2 jours plus tard le
principal informe l’enseignant qui demande une confrontation avec la famille et
le jeune, celle-ci n’aura jamais lieu. Le lendemain, le 10 juin, le chef
d’établissement informe le professeur que la justice est saisie. Bernard prévient
sa femme que l’accusation mensongère le conduit vers une procédure judiciaire
puis il met fin à ses jours. Quelques jours plus tard, l’enfant se rétracte, la
justice reconnaît alors le mensonge du collégien et innocente le professeur. Le
8 juillet, l’élève est mis en examen pour dénonciation calomnieuse. Vous vous
demandez sans doute où est le rapport avec Ségolène Royale ? Celle-ci,
alors ministre déléguée à l’enseignement scolaire n’écouta pas la décision de
justice et, d’une phrase, un mois après le suicide du professeur, elle salit la
mémoire d’un homme innocenté. « L’affaire n’est pas finie... L’enfant
s’est peut être rétracté sous la pression des adultes, sous le poids d’un
suicide... » Par quel droit et par quelle compétence pouvait-elle juger cela ?
Après l’affaire Outreau, vous comprenez que ce sujet redevient d’actualité.
Sans connaître le dossier, elle se permettait de relancer les rumeurs et de
considérer la première parole de l’enfant supérieure à la présomption
d’innocence. Mais Mme la ministre ne s’arrêta pas là, elle écrivit une
lettre à la famille dans laquelle elle reprenait tous les ragots non fondés.
Imaginez le choc pour celle-ci... La famille répondit que si la circulaire du
22 mai 1997 avait été respectée, il y aurait eu enquête préalable et que
certainement le professeur serait encore en vie. Mais Ségolène Royal voulait le
dernier mot et l’obtient en créant une nouvelle circulaire pour remplacer la
précédente, supprimant l’enquête préalable en cas de doute. Cette affaire aura
peut-être servit de leçon à Mme Royal, lorsqu’on ne connaît pas un dossier
on ne s’exprime pas car le mal qui est fait à la famille est plus grand qu’un
salaire impayé. » (cf. http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11810)
C’est pour cela qu’en tant que victime de l’inceste, je
souhaite notamment l’évolution de la législation, telle que la reconnaissance
légale de l’inceste comme un crime/délit spécifique.
Personnellement, je ne suis pas tellement pour
l’imprescribilité, car n’étant pas sûre de vouloir vivre jusqu’à X années avec
la question qui se poserait à moi : porter plainte.
Par contre, d’autres personnes souhaitent se joindre à mon
appel. J’attends d’avoir leur accord pour reformuler cette lettre.
La plupart des adhérents et l’Association Internationale des
Victimes de l’Inceste réclament certaines mesures que vous pouvez retrouver sur
leur brochure : ici.
Je vous invite à visiter mon blog :
http://leblogdecendra.canalblog.com/
Blog de soutien à votre candidature, notamment…
Je vous prie d’agréer, Madame Royal, l’expression de mes
meilleures salutations
Permettez que je signe mon pseudo.
CENDRA