France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

21 juin 2007

REFLEXION DU JOUR

Et si la politique n'existait pas ? Et si on était capable de s'auto-gérer plutôt que de laisser à des nantis gérer leur (notre)  portefeuille comme bon leur semble, d'avoir plein d'avantages en plus de leur salaire.
Qu'est-ce que croire en un parti s'il s'est vidé de son essence même ? Qu'est-ce que croire en un homme politique si vous ne le connaissez que très peu ?
Je n'ai adhéré au Parti Socialiste qu'il y a deux ans. Peu militante au départ, je me suis peu à peu impliquée. J'ai connu différents "leaders" politiques avec des idées complètement différentes. Des façons de faire complètement divergentes également. Je me pose la question de mon implication aujourd'hui. Ce que je cherche à faire, le pourquoi de mon implication. L'origine de mes questionnements est diverse. Le parti socialiste est en train de se chercher, ses dissidences lui causent tout un tas de nuisances. Les leaders qui se querellent et se font des coups bas font non seulement perdre de sa crédibilité mais me lassent.
Moi au milieu. Qui me demande quoi.
Est-ce que j'existe vraiment pour eux ? Ne suis-je pas l'outil, un de leurs outils de leurs campagnes ? Un simple outil que l'on utilise. Quand on en a besoin et puis après, que reste-t-il ? Ils ont constitué leurs équipes et moi, je ne suis rien.
Je propose, et je n'ai pas de réponse.

J'ai des compétences et elles ne servent à rien. Peut-être est-ce de ma faute et est-ce à moi de faire du "rentre dedans" ? A imposer certaines choses.

Je ne vois plus l'intérêt aujourd'hui de m'impliquer sporadiquement et ponctuellement. Mais il m'appartient de proposer davantage, je l'ai déjà fait un petit peu mais, pas de réponse.

L'implication, au niveau politique, doit être entière je pense. Qui me tendra la main pour que je fasse le pas ? Saurai-je poser mes limites ou aller au-delà de moi-même ?

La question de la refondation du PS se pose aujourd'hui. La question de mon investissement aussi.

CENDRA

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LES FRANÇAIS PENSENT LEUR POUVOIR D'ACHAT EN BAISSE MALGRÉ SA HAUSSE

Euros

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi qu'il y avait "un problème de pouvoir d'achat en France".

L'Insee semble d'accord et estime, dans une étude rendue publique jeudi, que la perception des ménages sur l'évolution de leur pouvoir d'achat est beaucoup plus dégradée que la réalité.

"Le pouvoir d'achat a progressé en France plus vivement en 2006 qu'en 2005 (+2,3% après +1,7%)", a rappelé Fabrice Lenglart, chef du départ des comptes nationaux lors d'une conférence de presse de présentation de cette étude publiée dans le rapport sur les Comptes de la nation 2006.

"Certes, si l'on prend un peu de recul, on observe bien sur les dernières années un certain ralentissement du pouvoir d'achat des ménages : sa progression s'est faite depuis 2003 sur un rythme annuel moyen de l'ordre de 2%, contre 3,5% entre 1998 et 2002", a-t-il ajouté.

"D'après la mesure qu'en fait l'Insee, le pouvoir d'achat ne cesse de progresser année après année", a-t-il poursuivi. "Or malgré ce constat, la perception du grand public sur cette question est beaucoup plus dégradée", a-t-il reconnu.

Aussi l'Insee a-t-elle cherché à expliqué ce décalage entre la perception des ménages et la mesure du pouvoir d'achat défini comme la progression du revenu disponible des ménages corrigé de l'inflation, c'est-à-dire de la hausse des prix des produits consommés.

Le revenu disponible des ménages correspond quant à lui à l'ensemble des ressources dont ils disposent, revenus d'activité comme les salaires, prestations sociales et revenus du patrimoine dont sont déduits impôts et cotisations sociales.

L'EFFET DU PASSAGE À L'EURO

L'Insee rappelle que le passage à l'euro a accentué le décalage entre l'inflation mesurée et l'inflation perçue par les ménages. "Sans doute la hausse des prix dans la grande distribution, qui a précédé le passage à la monnaie unique, a joué un rôle important", a relevé Fabrice Lenglart.

"Touchant des biens achetés au quotidien, cet épisode, pourtant temporaire a semble-t-il influencé durablement la perception des ménages quant à l'évolution des prix", a-t-il ajouté.

L'Insee souligne que ce décalage entre inflation mesurée et inflation perçue dépend du niveau de revenu des ménages.

"Compte tenu de la structure de leur consommation, en particulier le fait qu'ils soient plus souvent fumeurs, les ménages à bas revenus ont été plus exposés aux hausses de prix que les autres ménages", a expliqué Fabrice Lenglart.

"Les ménages ruraux ont davantage subi les effets du renchérissement de l'énergie", a-t-il précisé.

Au delà de la question de l'inflation, l'Insee estime que le poids croissant des dépenses dites "contraintes" peut expliquer cette perception d'une progression moindre que celle mesurée du pouvoir d'achat, voire d'une dégradation.

Ces dépenses contraintes recouvrent toutes celles considérées comme inévitables parce qu'indispensables et incluent en général les dépenses qui ont un caractère contractuel et non renégociables à court terme comme les loyers, dépenses de chauffage, de transport, de télécommunications, de frais d'assurance mais aussi les impôts directs et les remboursements d'emprunts.

"De 20% des dépenses totales des ménages en 1960, la part des dépenses contraintes a progressivement augmenté pour atteindre 36% en 2005", note l'Insee, ce qui a pu donner le sentiment aux ménages d'une moindre aisance financière.

L'Insee souligne toutefois que la part des dépenses contraintes décroît avec le niveau de revenu tout en ajoutant que ce phénomène s'est accentué sur la période récente, avec un alourdissement des dépenses contraintes pour les ménages les plus modestes, particulièrement des dépenses de loyers.

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NICOLAS SARKOZY PROPOSE UN STATUT DE L'OPPOSITION AVANT FIN 2007

Sarkotravail

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a dit mercredi qu'il souhaitait soumettre avant la fin de l'année au Parlement réuni en Congrès des mesures visant à faire de la démocratie française une "démocratie exemplaire", dont un statut de l'opposition et peut-être une dose de scrutin proportionnel.

"Dans le courant de l'été, avec le Premier ministre nous allons prendre des initiatives assez fortes pour faire de la démocratie française une démocratie exemplaire", a déclaré le président de la République sur TF1.

Ces mesures comprendraient l'encadrement du pouvoir de nomination du chef de l'Etat "pour que les nominations soient absolument incontestables, la création d'un statut de l'opposition et l'augmentation du nombre des commissions du Parlement, a-t-il précisé.

"Il n'y a pas de commission au développement durable. Est-ce que c'est normal ?" a-t-il souligné.

A propos du statut de l'opposition, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son souhait que la présidence de la commission des finances à l'Assemblée nationale soit confiée à un opposant.

Cette promesse, a-t-il dit, "doit être tenue parce que la majorité doit savoir dominer son succès et reconnaître à l'opposition des droits".

Le chef de l''Etat, dont c'était la première interview à la télévision depuis son élection le 6 mai, a réaffirmé qu'il n'était pas opposé à l'examen de l'introduction éventuelle d'une dose de propositionnelle dans les élections législatives ou sénatoriales.

"Je suis opposé à la proportionnelle de façon générale mais ne peut-on réfléchir à une dose de proportionnelle au Sénat ou à l'Assemblée pour assurer la représentation de la diversité des courants politiques français ?" a-t-il dit. "Moi je suis assez tenté, assez sensible à ça."

Il a également estimé que le président de la République devait pouvoir s'expliquer devant le Parlement.

"Aujourd'hui, si je veux rendre compte au Parlement (...) de ce qu'on va décider jeudi et vendredi au Conseil européen, je dois (...) rédiger un message qui sera lu par un tiers devant l'Assemblée nationale debout", a-t-il dit. "Est-ce que franchement, en 2007, il n'y a pas un petit peu d'excès là-dedans ?"

Il est convenu que pour ratifier ces changements, il fallait une majorité des trois cinquièmes au Parlement.

"Voilà pourquoi je recevrai toutes les formations politiques pour les interroger", a-t-il dit. "Je réunirai une commission avec d'éminents juristes et d'éminents constitutionnalistes pour me faire une proposition et j'essaierai de rassembler sur ces idées une majorité qui ira au-delà de ma propre majorité."

"Parce qu'il s'agit de quoi ? Faire et construire une République irréprochable", a-t-il ajouté. "C'est un beau challenge et ça sera fait avant la fin 2007 pour qu'il y ait un Congrès qui réformera à ce moment-là la Constitution."


Mon commentaire :

Nicolas Sarkozy s'immisce partout. Il veut tout faire. Il veut tout régir. Il veut tout décider. Il reprend également un terme qui lui semble obsessionnel : "est-ce normal ?", il semble obsédé par la "normalité".

En tous cas, cette présidence s'annonce comme une présidence très autoritaire. Un homme assuré, pas très rassurant...

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20 juin 2007

ECLAIRCISSEMENTS SUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES

Abstention aux législatives : la conjoncture politique n’explique pas tout

Le spectaculaire décalage observé entre la très forte participation aux deux tours du dernier scrutin présidentiel et le record d’abstention enregistré le 10 juin, lors du premier tour des élections législatives ne saurait être complètement expliqué par la proximité entre ces échéances électorales.

(…)

D’abord, les Français s’intéressent-ils ou à tout le moins connaissent-ils l’élu censé les représenter au Palais Bourbon ? Un récent sondage Ifop réalisé pour Acteurs Publics et la Chaîne Parlementaire révèle qu’ une majorité (55%) déclare ne pas connaître son député. Le degré de méconnaissance de son représentant à l’Assemblée Nationale s’avère largement une affaire générationnelle dans la mesure où près de trois quarts des personnes âgées de moins de 35 ans - en l’occurrence les segments s’étant les plus réfugiés dans l’abstention le 10 juin - déclarent ne pas connaître leur parlementaire alors qu’une nette majorité de personnes âgées de plus de 50 ans dise pouvoir identifier leur élu.

Au delà de la méconnaissance de son député, il existe un débat qui divise largement l’opinion sur la vocation et le rôle assigné aux parlementaires et par là qui brouille le lien représentant-représenté. La même enquête met en exergue deux conceptions du travail parlementaire citées de manière quasi équivalente par les Français : d’un côté, 50% des personnes interrogées considèrent qu’un député doit « privilégier sa présence à l’Assemblée Nationale pour y voter les lois et défendre les intérêts de sa circonscription ». A cette vocation stricte de représentation et de présence au Palais Bourbon dévolue au député, s’oppose un rôle davantage marqué par la proximité et la médiation. 48% des interviewés estiment ainsi qu’un député doit avant tout être « présent dans sa circonscription pour rester à l’écoute de la population et rendre compte de son travail aux électeurs ».

(…)

Lire la suite sur SCIENCE POLITIQUE


ETUDE IFOP

Les Français et leur député

24/05/2007

Ifop pour Acteurs Publics en partenariat avec Métro et La Chaîne Parlementaire. Menée avant le premier tour des élections législatives, la dernière enquête Ifop / Acteurs Publics, a pris le parti, au delà du rapport de force politique issu du scrutin présidentiel et de la campagne électorale, de mettre le projecteur sur l'acteur principal de cette élection : le député, clef de voûte du pouvoir législatif.

1. Un député apprécié par les Français lorsqu'ils le connaissent

Dans ce cadre, se fait jour une interrogation somme toute simple : les Français connaissent-ils l'élu censé les représenter au Parlement ? Sans surprise, une majorité d'interviewés (55%) déclare ne pas connaître son député. Cette question renvoie plus précisément à un triple clivage, recoupant de façon presque parfaite celui traditionnellement observé lorsque l'on mesure l'intérêt pour la politique.

En premier lieu, se dessine une ligne de fracture selon le sexe : 62% des femmes déclarent ignorer l'identité de leur représentant à l'Assemblée Nationale contre à peine un homme sur deux. Par ailleurs, la propension à déclarer connaître son député s'avère largement une affaire générationnelle dans la mesure où les personnes âgées de moins de 35 ans sont 71% à dire ne pas connaître leur parlementaire alors qu'une nette majorité de personnes âgées de plus de 50 ans déclare pouvoir identifier leur élu. Enfin, on observe que plus des deux tiers des ouvriers sont dans l'incapacité de nommer leur député (68% contre 53% des cadres).
Notons toutefois d'un point de vue politique le faible clivage existant entre la gauche et la droite quant à la notoriété de son député : 54% des sympathisants socialistes contre 49% des proches de l'UMP déclarent ne pas connaître leur représentant tandis que c'est parmi les sympathisants du parti communiste que le niveau de connaissance de son député s'avère le plus élevé.

Au delà de ce premier indicateur, le député bénéficie néanmoins d'une cote d'opinion positive largement excédentaire : 36% des Français en ont une bonne opinion, 9% une mauvaise.

Cette popularité s'appuie sur des représentations très favorables attachées aux élus siégeant à l'Assemblée Nationale. Invités en effet à associer des traits d'image à leur député, les interviewés mettent en exergue la compétence (81% de citations positives), la capacité des parlementaires à défendre les intérêts de leur circonscription (79%) et leur dynamisme (78%).


Les jugements s'avèrent un peu moins laudateurs mais toujours largement majoritaires s'agissant de la proximité dont on sait qu'elle constitue l'attente centrale des représentés à l'égard de leur représentants. Ainsi, près des trois quarts des personnes interrogées estiment que leur député est à la fois présent sur le terrain et à l'écoute de la population.

Notons l'absence de clivages socio-démographiques et politiques flagrants sur ces différents traits d'image, la seule ligne de partage de l'opinion demeurant la connaissance ou la méconnaissance de son député.

2. Un débat sur la vocation et le rôle assignés aux parlementaires

Ce consensus vole toutefois en éclats lorsque les interviewés sont amenés à se prononcer sur le rôle attendu de leur député. En effet, deux conceptions du travail parlementaire se font face, citées de manière quasi équivalente : d'un côté, 50% des personnes interrogées considèrent qu'un député doit « privilégier sa présence à l'Assemblée Nationale pour y voter les lois et défendre les intérêts de sa circonscription ». A cette vocation stricte de représentation et de présence au Palais Bourbon dévolue au député, s'oppose un rôle davantage marqué par la proximité et la médiation. 48% des interviewés estiment en effet qu'un député doit avant tout être « présent dans sa circonscription pour rester à l'écoute de la population et rendre compte de son travail aux électeurs ».

Dans le détail, ces deux conceptions caractérisées par des lieux de présence différents à privilégier par les députés rassemblent des segments de l'opinion spécifiques. Les personnes âgées de plus de 65 ans, les cadres supérieurs et les professions libérales assignent davantage une mission de représentation à leur député et estiment que leur élu doit avant tout siéger à l'Assemblée Nationale.


En revanche, la vision d'un parlementaire davantage présent dans sa circonscription, à l'écoute de ses concitoyens et leur rendant occasionnellement des comptes dans le cadre d'une mission se rapprochant du mandat impératif s'avère davantage l'apanage des catégories d'âge intermédiaires et des ouvriers (63%). L'adhésion à ce rôle du député est également plus forte auprès des habitants des communes rurales, pour lesquels le lien direct avec leur représentant est traditionnellement plus fort.

3. Un mode de scrutin proportionnel souhaité par une majorité de Français

L'élection constitue aujourd'hui le fondement des démocraties représentatives mais suscite encore de nombreux débats, plus ou moins intenses selon les périodes, comme technique de traduction des voix en sièges dans une assemblée, notamment par sa capacité à assurer la représentation - ou la non-représentation - de chaque tendance politique.

Invités à choisir entre un scrutin majoritaire permettant de « dégager une majorité pour gouverner le pays » et un scrutin proportionnel favorisant « la représentation de tous les partis en fonction de leur poids dans l'électorat », les Français optent majoritairement (58%) pour cette seconde solution.

Cette préférence pour l'application d'un mode de scrutin proportionnel aux élections législatives - réforme proposée par des candidats de tous bords à la dernière présidentielle - bénéficie d'un relatif consensus au sein de la population en âge de voter, réhabilitant ainsi un mode de scrutin auquel avait été imputée l'instabilité politique connue sous la Quatrième République.


A titre d'exemple, et sans présager de ses modalités techniques de mise en œuvre, 56% des cadres supérieurs et professions libérales ainsi que 65% des ouvriers se prononcent en faveur de cette solution. Notons toutefois que la préférence pour un mode de scrutin proportionnel décroît avec l'âge puisqu'elle passe de 63% chez les personnes âgées de moins de 35 ans à 53% chez les plus de 65 ans.

D'un point de vue politique, la préférence pour un mode de scrutin proportionnel se vérifie auprès de l'ensemble des familles politiques à l'exception notable des sympathisants de l'UMP et des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle (respectivement 57% et 58% pour un scrutin majoritaire contre 42% pour la proportionnelle).


Ce primat accordé au mode de scrutin actuellement employé pour les élections législatives s'explique probablement par le souhait d'accorder au Président de la République nouvellement élu une majorité de députés lui étant favorables, permettant ainsi la mise en œuvre de son programme.

A contrario, la proportion d'interviewés partisans d'un mode de scrutin proportionnel apparaît fréquemment supérieure à 60% au sein des autres segments politiques, notamment au Parti socialiste (69%), à l'UDF (66%) et à l'extrême gauche (64%), sans doute soucieux d'assurer l'expression de chaque tendance partisane au cours de la prochaine législature.

Frédéric Dabi
Directeur du Département Opinion publique de l'Ifop.

Etude réalisée auprès d'un échantillon de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées du 10 au 11 mai 2007

Etude à télécharger : AP_DEPUTE_24052007_16269

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ENDORMIE

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La ville était endormie
Lovée sur elle-même
Dans la lenteur extrême
Des rêves enfouis

Mon corps s'était assoupi
Village d'ombres au coeur du ciel
Courbé sur l'irréel
Des âmes d'autrui

Mes yeux s'étaient fermés
Malgré tout ce que je leur avais dit
Malgré ma ferme volonté
De continuer la vie

Paupières baissées
Coeur au ralenti
Souffle apaisé
Ame attendrie

La ville s'était endormie
Mes pensées s'envolaient
Mes rêves me portaient
Je rêvais la vie

CENDRA

DSC01148

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JEAN-MARIE LE PEN REÇU À L'ÉLYSÉE

LePen

PARIS (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a été reçu pendant une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, ce que le président du Front National a dit considérer comme un "geste démocratique.

"Nous nous sommes entretenus de ses projets européens, je lui ai dit ce qu'il savait déjà de nos profondes divergences sur ce sujet", a déclaré le leader d'extrême droite, qui a été reçu pendant un peu plus d'une demi-heure.

Le chef de l'Etat a reçu le président du Front national dans le cadre de ses consultations des partis politiques avant le Conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles.

"Nous avons procédé à un échange de vues général et je note que le président de la République a pris depuis longtemps l'initiative de recevoir le président du Front national, ce que je considère comme un geste démocratique", a ajouté Jean-Marie Le Pen.

A la question d'un journaliste qui lui demandait s'il était fier d'être reçu à l'Elysée, Jean-Marie Le Pen a répondu :

"J'ai une vie politique depuis 50 ans, j'ai rencontré d'autres présidents de la République. Depuis un certain temps, c'est vrai, c'était une anomalie que le Front national ne soit pas considéré comme un parti politique comme les autres".

Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, avait toujours refusé de recevoir officiellement Jean-Marie Le Pen.

Selon le service de presse du Front national, ce dernier avait été reçu par le président René Coty sous la IVe République et par Alain Poher à deux reprises, sous la Ve.

Mon commentaire:
Ouverture ou cadeau de départ à la retraite ? Quand on parle d'ouverture, même si ce n'est pas pour lui offrir un poste (...), on voit bien quand même, à quel type d'ouverture
Nicolas Sarkozy est capable, quelque part, de tout... .

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CA COMMENCE : NICOLAS SARKOZY VEUT ALLER "ENCORE PLUS VITE, ENCORE PLUS LOIN"

Sarko200607

PARIS (Reuters) - Le nouveau gouvernement constitué, le président Nicolas Sarkozy dit vouloir "aller encore plus vite, encore plus loin", dans un entretien réalisé mardi et publié mercredi dans Le Parisien.

"On va aller encore plus vite, encore plus loin, et tout de suite", déclare le chef de l'Etat. "Les Français m'ont élu pour que je fasse, pas pour que je fasse faire."

"Pourquoi cela n'irait pas ?", demande-t-il, au surlendemain des élections législatives. "J'ai gagné pas une, pas deux, pas trois, mais quatre fois. Il y a deux élections qui sont difficiles dans le monde. L'élection présidentielle américaine et l'élection présidentielle française."

"Vous ne pensez pas qu'Angela (Merkel) serait contente d'avoir la majorité que j'ai ? On écrit que je suis fragilisé. Qu'est-ce que cela sera quand je serai vraiment en difficulté ?", s'interroge-t-il encore.

Le chef de l'Etat revient brièvement sur la composition du deuxième gouvernement de François Fillon, expliquant avoir pensé à Henri de Castries, président du directoire d'Axa, et à Xavier Bertrand pour le ministère des Finances.

Mais choisir le premier "cela faisait trop Cac 40", quant à Xavier Bertrand "c'était trop tôt, je ne lui aurais pas rendu service".

De Christine Lagarde, finalement désignée à Bercy, il estime que "si elle m'écoute, si elle suit mes conseils, elle va exploser".

Commentant la nomination de Rama Yade, nommée secrétaire d'Etat mardi, il explique qu'"il y aura deux femmes noires sur la scène internationale : Condi Rice et Rama Yade".

Le Parti socialiste estime-t-il enfin "est trop faible pour gagner, trop fort pour se réformer".

Mon commentaire :
Je prépare mes valises, au cas où.... C'est bizarre, le discours qu'il tient, il recommence à se ressembler, avant la campagne des présidentielles... Nerveux, agressif...
"Les Français m'ont élu pour que je fasse, pas pour que je fasse faire"... Euh non... Normalement, le Président de la République n'est pas là pour faire ce que les autres doivent faire...
Un exemple simple : vous prenez une équipe de femmes de ménage et vous leur donnez les directives. Puis, au bout du compte, c'est vous qui gérez tout... Du moins, le moins salissant. Mais vous êtes tout le temps derrière elles.
Non, non, non....
Le ton commence déjà à changer...

Et en plus de cela, du mépris. Ne comptent donc que les USA et a France... Les autres pays, sachez que vous êtes du ... foin !

Vive l'EUROPE ! Vassal des Etats-Unis... avec Sarkozy

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19 juin 2007

LA FRANCHISE TRES FRANCHE

Franchise médicale : ça se précise      

La ministre de la Santé et du Sport, Roselyne Bachelot-Narquin, a annoncé hier que seront mises en place quatre franchises médicales de 10 euros chacune par foyer et par an. Sur les visites médicales, les examens biologiques, les achats de médicaments et l’hospitalisation. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, présenté en septembre prochain, devrait se ménager la possibilité de les réévaluer chaque année, en fonction de l’évolution du "trou" de la sécurité sociale. Du fait de la pyramide des âges, celui-ci ne pourra que se creuser. Les franchises, forcément, augmenteront donc indéfiniment. N’en seront exemptées que les personnes dans des "situations sociales très dégradées". Ce qui a suffi à ce que Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté un temps en désaccord, se dise "rassuré". Scélérate position pour qui se prétend de gauche, puisque les revenus modestes les subiront de plein fouet.

Bapt"Le problème n’est pas celui de la responsabilisation des patients mais de corriger les graves inégalités d’accès aux soins qui dissuadent les familles les plus modestes du recours aux soins primaires", résume avec pertinence Gérard Bapt, député PS de la Haute-Garonne. Même Michel Chassang, le président du premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, déclare que les franchises risquent "de retarder l’accès aux soins des plus démunis". Sondage CSA publié hier : 61% des Français considèrent "plutôt comme une mauvaise chose" cette mesure. Le candidat UMP l’avait annoncée. Smicard sarkoziste qui te lèves tôt, ces franchises tu paieras. Commences-tu enfin à comprendre ? (AGORA VOX)

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Projet de loi sur le travail: les principales mesures

PARIS (AP) - Les principales mesures du projet de loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat présenté mercredi en conseil des ministres: - Détaxation fiscale et sociale des heures supplémentaires: Effective à partir du 1er octobre, cette mesure doit bénéficier à l'ensemble des entreprises et des salariés, du public comme du privé. Toute heure supplémentaire travaillée sera totalement exonérée de la part salariale des cotisations sociales et les salariés ne paieront pas d'impôt sur le revenu sur ces heures. Les cotisations patronales seront réduites par le biais d'un forfait modulé selon les effectifs de l'entreprise. Un "avantage" sera accordé aux PME de moins de 20 salariés afin de compenser l'augmentation de la majoration des heures supplémentaires dans ces entreprises, porté de 10 à 25% au 1er octobre prochain. Le gouvernement estime que cette mesure coûtera entre 2,5 et 5 milliards d'euros, même si François Fillon reconnaît que la facture est "difficile à apprécier parce que cela dépend du nombre d'heures supplémentaires mises en oeuvre". - Déduction des intérêts d'emprunts immobiliers de l'impôt sur le revenu: Autre promesse phare du candidat Sarkozy, la déduction des intérêts d'emprunts immobiliers s'appliquera à tous les remboursements en cours et ne sera pas limitée aux premiers achats immobiliers. Elle bénéficiera aux foyers non imposables. Le crédit d'impôt sera égal à 20% des intérêts d'emprunt payés, dans la limite de 3.750 euros d'intérêts pour un célibataire et 7.500 euros pour un couple. Cette déduction ne s'appliquera qu'à l'achat d'une résidence principale et seulement pour les cinq premières années de remboursement. - Exonération des droits de succession: L'objectif affiché est la suppression des droits de succession "pour 90% des Français". Les droits de succession au profit du conjoint survivant et du partenaire pacsé seront supprimés. L'abattement de 50.000 euros applicable pour les donations et successions sur la part de chacun des ascendants et de chacun des enfants vivants ou représentés est quant à lui porté à 150.000 euros. Corrélativement, l'abattement global de 50.000 euros applicable sur l'actif net successoral est supprimé. Les transmissions entre vifs sont facilitées par la création d'une exonération de droits de mutation applicable aux dons en numéraire dans la limite de 20.000 euros au profit d'un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d'une telle descendance, d'un neveu ou d'une nièce. - Bouclier fiscal: Pendant la campagne, Nicolas Sarkozy s'était engagé à limiter à 50% du revenu, contre 60% actuellement, la somme des impôts directs et des contributions sociales (CSG et CRDS inclues). L'opposition accuse le gouvernement Fillon de chercher ainsi à supprimer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sans le dire, les plus gros revenus étant les principaux bénéficiaires de cette mesure. Par ailleurs, un contribuable assujetti à l'ISF pourra déduire de cet impôt jusqu'à 50.000 euros par an pour les investir dans des PME. - Défiscalisation du travail étudiant: Les étudiants qui doivent travailler pendant l'année universitaire pour financer leurs études bénéficieront d'une exonération d'impôt sur le revenu des salaires qu'ils perçoivent, "dans la limite de trois fois le SMIC mensuel". La limite d'âge est fixée à 25 ans. - Parachutes dorés: Finalement les parachutes dorés qui défraient régulièrement la chronique ne seront pas interdits mais "encadrés". Les primes de départ versées aux dirigeants de grandes entreprises devront être subordonnées à des conditions de performance fixées au préalable et appréciées par le conseil d'administration au moment du versement. Les conventions en cours devront être mises en conformité avec cette disposition dans un délai d'un an. AP

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Le nouveau visage du Gouvernement de François Fillon

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Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a annoncé, le 19 juin, la composition du nouveau Gouvernement de François Fillon.

Ce Gouvernement compte quinze ministres, seize secrétaires d’Etat et un haut commissaire :

- Jean-Louis Borloo : ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables
Michèle Alliot-Marie : ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales
Bernard Kouchner : ministre des Affaires étrangères et européennes
Christine Lagarde : ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi
Brice Hortefeux : ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement
Rachida Dati : garde des Sceaux, ministre de la Justice
Michel Barnier : ministre de l’Agriculture et de la Pêche
Xavier Bertrand : ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité
Xavier Darcos : ministre de l’Education nationale
Valérie Pécresse : ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Hervé Morin : ministre de la Défense
Roselyne Bachelot-Narquin : ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Christine Boutin : ministre du Logement et de la Ville
Christine Albanel : ministre de la Culture et de la Communication
Eric Woerth : ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique
Roger Karoutchi : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement
Jean-Pierre Jouyet : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes
Laurent Wauquiez : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement
Eric Besson : secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques
Valérie Létard : secrétaire d’Etat auprès du ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, chargée de la Solidarité
Dominique Bussereau : secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargé des Transports
Nathalie Kosciusko-Morizet : secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargée de l’Ecologie
Christian Estrosi : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales, chargé de l’Outre-Mer
André Santini : secrétaire d’Etat auprès du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, chargé de la Fonction publique
Jean-Marie Bockel : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération et de la Francophonie
Hervé Novelli : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, chargé des Entreprises et du Commerce extérieur
Fadela Amara : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Ville et du Logement, chargée de la Politique de la ville
Alain Marleix : secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants
Rama Yade : secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme
Luc Chatel : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, chargé de la Consommation et du Tourisme
Martin Hirsch : haut commissaire auprès du Premier ministre, aux Solidarités actives contre la pauvreté
Bernard Laporte : secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Jeunesse et des Sports (à compter de fin octobre 2007)

A TELECHARGER : La_composition_du_gouvernement_de_Fran_ois_Fillon

gouvernement

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CENDRA DANS TOUS SES ETATS

YeuxCENDRA, certains commencent à la connaître. Certains l'aiment bien, d'autres la détestent. Bon, ok, j'espère qu'il y en a quand même qui m'adorent... Ne rêvons pas... de cela.
Je rêve d'idéologie, je rêve d'un socialisme qui renait de ses cendres. Je rêve d'un nouveau socialisme, fier de se dire de l'être. Et de défendre tous les intérêts. Et de défendre l'opprimé. Dans un monde de plus en plus individualiste, fait de richesses et de barbelés, de coeurs qui fondent et de coeurs durs comme la pierre, d'un monde riche de diversités, et pourtant enfermé dans ses différences, entourés de bras d'indifférence, j'ai mon coeur qui émerge d'un long sommeil. Un esprit qui sursaute, soudain allumé d'idées, de rêves, d'espoirs.
J'ai toujours secoué l'indifférence de mes coups d'éclat et d'états d'âme, mes coups de coeur, mes grands coups de gueule, mes émotions, ma soif d'apprendre. J'ai toujours su que je ne plaisais pas, parce que je n'entrais dans un aucun moule. Parfois, ça peut plaire. De temps en temps, j'en souffre, de ne pas me "cadrer" dans un moule, de ne pas me fondre dans la foule. J'ai toujours l'impression que, même en marchant, j'affiche une différence, mais souvent, je m'emmure dans l'indifférence, je me cache sous un air froid et lointain. Je cache un coeur pur et tendre derrière une façade distante. Oh, pas tendre au point de fondre à tout instant. J'ai toujours été fière de ressembler à ma grand-mère paternelle. C'était quelqu'un de bon, ça se lit sur son visage.

J'ai décidé d'étaler mes états d'âme, parce qu'un peu d'humanité, ça fait pas de mal. Parce que des paroles vraies, ben, on a besoin d'en "entendre". Et ça fait du bien.

Et ça me fait du bien. Même si je ne vous dis pas tout ce que je pense. Les différents événements de la journée qui font que des coups de gueule comme ça, eh bien, ça me prend. Même si je ne vous dis pas pourquoi.  On ne peut pas toujours dire aux gens ce qu'on pense d'eux. Parce que parfois, nos gestes iraient trop loin, et me causeraient des "soucis pénaux"... Ma mère me disait souvent que si j'avais un fusil à la place du regard, eh bien, il y aurait pas mal de morts ! J'ai failli fusiller les téléphones quand elle a essayé de m'appeler 4 fois samedi...

Beh voilà, les mots se tarissent. Le coeur est toujours là. Il bat. Les images défilent au son de Keane, un groupe anglais avec un chanteur mignon à croquer...

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CHRONIQUE D'UN JOUR

Chronique d'un jour. Une revue oubliée sur un banc d'arrêt de bus. Il s'appelle Première. Le film sur la page de garde : Die hard 4. La revue est neuve et n'a pas été utilisée, c'est évident. C'est rare, une revue neuve oubliée sur un banc. Il est plus fréquent de trouver un vieux journal oublié dans un bus.

Quand vous prenez le bus, toujours aux mêmes heures, vous commencez à connaitre les personnes. Surtout le matin. Toujours les mêmes têtes. Vous commencez à voir aussi ceux qui vont bosser ou faire le marché... et ceux qui, à l'évidence semblent s'être perdus. Ou sont là pour autre chose. On ne sait pas ce qu'ils attendent, ce qu'ils guettent.. Peut-être l'inconnu, peut-être le connu. Ça, c'est la deuxième chose : je le suppose. La vie est parfois faite de tout petits rien. Il y a l'utile, le futile, l'encombrant, le gênant. La chose à garder, la chose à abattre. Une somme de choses...

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BANNIERE

Bien sûr, j'en ferai pour tout le monde... Mais là, c'étaient les résultats de la 1ère circonscription, alors...

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REVUE D'ARTICLES SUR LE NET

StraussKahnDOMINIQUE STRAUSS-KAHN ESTIME QUE LES TENSIONS ROYAL-HOLLANDE ONT PERTURBÉ LA CAMPAGNE SOCIALISTE

PARIS (Reuters) - Les tensions au sein du couple que formaient Ségolène Royal et François Hollande ont perturbé la campagne électorale, estime Dominique Strauss-Kahn.

"Je crois que c'est un secret de polichinelle" qu'il y a eu de telles perturbations, a-t-il dit au micro de RTL.

"Les relations personnelles interfèrent toujours avec la vie politique. Plus elles sont personnelles, plus elles interfèrent", a ajouté l'ancien ministre socialiste.

La séparation entre l'ex-candidate à l'Elysée et le premier secrétaire du Parti socialiste a été officialisée lundi, une annonce qui, disent la plupart des commentateurs politiques, modifie les rapports de force au sein du PS.

Dominique Strauss-Kahn, qui a été réélu dimanche député du Val-d'Oise, a ajouté que le fait qu'existent "des tensions de personnes au sein du PS ce n'est un secret pour personne".

"Et tout ce qui peut permettre de rendre les choses plus normales, plus politiques est le bienvenu", a-t-il ajouté.

Le dirigeant socialiste qui, selon un sondage diffusé dimanche est préféré par les Français à Ségolène Royal pour succéder à François Hollande à la tête du PS, a toutefois jugé que la défaite de la gauche avait "des causes profondes".

"Nous ne disons pas aux Français ce qu'ils veulent entendre et nous n'apportons pas de réponses aux problèmes qui sont les leurs (...) Il est nécessaire d'engager la refondation de qu'est-ce que c'est d'être de gauche dans la France du 21e siècle", a-t-il ajouté.


MON COMMENTAIRE, ou ma demande :

J'attends que le Premier Secrétaire Fédéral du Parti Socialiste remette bien les pendules à l'heure. Il y en a plus qu'assez de ces dissidences. Sachant que ces dissidences et/ou mouvements au niveau national se répercutent bien entendu au niveau local (je sais de quoi je parle), il est temps d'y mettre fin. J'écrirai une lettre prochainement au Premier Secrétaire Fédéral, afin de lui apporter mon soutien.  Nous avons un combat à mener : il reste des élections locales. Alors, il en est plus qu'assez de ces "c'est la faute à"... Parce que, si l'on commence sur ce terrain-là, on peut bien reprocher à M. Strausskahn bien des choses... Notamment de mettre sur place commune une affaire privée, dont les médias et le parti de l'UMP se gaussent bien... Cela nourrit le doute, cela nourrit la division, cela nourrit le défaitisme. Ce n'est aucunement constructif.


SarkoReflechitNICOLAS SARKOZY REGRETTERAIT QUE LA TVA SOCIALE N'AIT PAS ÉTÉ "ASSUMÉE"

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a estimé devant les dirigeants de l'UMP que le gouvernement aurait dû "assumer" collégialement le projet de TVA sociale, a rapporté lundi soir un participant.

Comme tous les lundi, le président de la République avait réuni à l'Elysée l'équipe dirigeante de l'UMP. A l'ordre du jour, les résultats du second tour des élections législatives, décevants pour l'UMP, en raison d'une forte remobilisation de la gauche grâce à la polémique suscitée par ce projet.

"Nicolas Sarkozy a dit que la TVA sociale n'était pas une mauvaise mesure mais qu'il aurait fallu l'assumer", a rapporté un participant.

"Nous n'avons pas voulu l'assumer. Il aurait fallu l'assumer de façon collégiale", a déploré en substance le chef de l'Etat, selon cette source.

Selon un autre participant, il a néanmoins fait valoir que l'UMP avait remporté les quatre derniers scrutins - les deux tours de la présidentielle et les deux tours des législatives - et disposait d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

"Il a dit qu'il ne fallait pas dramatiser tout ça", a souligné le même participant, selon qui le principal message de Nicolas Sarkozy a été qu'il appliquerait "tout son programme à la lettre et qu'il le ferait vite et fort".

Le chef de l'Etat a prévu de réunir les députés de sa majorité présidentielle mercredi après-midi à l'Elysée, au lendemain de la nomination de son nouveau gouvernement, et d'intervenir mercredi soir dans un journal télévisé de 20h00, ont précisé à Reuters des participants.


MON COMMENTAIRE :

Monsieur Sarkozy regrette donc que nous payions pas 24.3% de TVA. Merci pour les consommateurs. A quand le 49.3 ?


FillonLE GOUVERNEMENT FILLON II POURRAIT ÊTRE PLUS REMANIÉ QUE PRÉVU

PARIS (Reuters) - Un mois après sa première mouture, le gouvernement de François Fillon sortira ce mardi plus profondément remanié que prévu de l'épreuve des élections législatives, en raison notamment du départ d'Alain Juppé.

Le remplacement du numéro deux du gouvernement, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, pour cause de défaite aux législatives, en sera l'élément dominant.

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Economie dans l'équipe sortante, reçu par le président Nicolas Sarkozy lundi après-midi, semblait tenir la corde dans la soirée, selon des sources parlementaire UMP.

D'autres noms étaient aussi évoqués, dont celui de l'ancien chef de la diplomatie Michel Barnier, mais semblaient avoir moins la cote.

En tout état de cause, le remplacement d'Alain Juppé devrait entraîner des modifications en chaîne dans les attributions ou le périmètre de certains ministères, voire la nomination d'un nouveau ministre de l'Economie si c'est Jean-Louis Borloo qui reprend effectivement son portefeuille.

Dans ce dernier cas de figure, un scénario semblait se dessiner lundi soir : le portefeuille de l'Economie serait confié soit à l'ancien ministre délégué au Budget Jean-François Copé, soit à la ministre de l'Agriculture Christine Lagarde.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand, lui aussi reçu lundi après-midi à l'Elysée, élargirait alors son portefeuille en reprenant à Bercy le volet social que Jean-Louis Borloo n'avait pas voulu lui laisser.

En cas de nomination de Christine Lagarde à Bercy, le portefeuille de l'Agriculture pourrait être confié à un ex-UDF, tel que Maurice Leroy, dont le nom avait déjà été mentionné lors de la formation du gouvernement Fillon première mouture.

Celui-ci comptait 15 ministres dont sept femmes, quatre secrétaires d'Etat et un Haut commissaire aux solidarités actives, poste taillé sur mesure pour Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs France.

Selon des sources concordantes, Nicolas Sarkozy et François Fillon s'achemineraient vers la nomination de six à huit autres secrétaires d'Etat, dont au moins trois femmes.

UN NOUVEAU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT ?

Rama Yade, secrétaire nationale de l'UMP à la Francophonie, d'origine sénégalaise, âgée d'une trentaine d'années (elle serait nommée auprès du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner). La députée UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, spécialiste de l'environnement, et la sénatrice UDF Valérie Létard étaient également citées ces derniers jours.

Du côté des hommes, le nombre de prétendants est beaucoup plus important que celui des postes à pourvoir.

Parmi ceux qui semblaient lundi soir avoir le plus de chance d'entrer au gouvernement figuraient le député UMP libéral Hervé Novelli, pour le Commerce extérieur ou l'Industrie, le député-maire UDF André Santini, pour les Nouvelles technologies, le député Christian Estrosi, pour l'Outre-Mer, à moins que la nomination de Jean-François Copé à Bercy ne lui laisse le champ libre pour la présidence du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

Parmi d'autres noms cités figuraient ceux du député libéral Axel Poniatowski pour le Commerce extérieur et de ses collègues Luc Chatel, porte-parole de l'UMP, Alain Marleix, responsable des élections à l'UMP, Yves Jego et Laurent Wauquiez.

Pour un éventuel secrétariat d'Etat à l'Agriculture, était aussi cité de source gouvernementale l'ex-UDF François Sauvadet.

Pour l'ouverture à gauche, était surtout mentionné ces derniers jours le nom du sénateur-maire socialiste de Mulhouse Jean-Marie Bockel. Mais l'on n'excluait pas, de source proche du gouvernement, que le choix de Nicolas Sarkozy et François Fillon se porte plutôt sur un radical de gauche.

Enfin, le chef de l'Etat et le Premier ministre seraient contraints de choisir un nouveau porte-parole du gouvernement, la ministre de la Culture Christine Albanel ne souhaitant plus remplir cette fonction, dit-on de source parlementaire UMP.

"Mais attention, il pourrait y avoir plus de surprises qu'on ne l'imagine", avertit-on de même source.


MON COMMENTAIRE :

A voir... Des déceptions sont encore à venir, apparemment...

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18 juin 2007

LE MODEM A LARGEMENT AIDÉ LES CANDIDATS DE GAUCHE

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PARIS (Reuters) - Les électeurs du Mouvement démocrate (MoDem), attachés au pluralisme, ont largement contribué à faire élire des élus socialistes au second tour des élections législatives, affirment plusieurs analystes.

François Miquet-Marty, de l'institut LH2, voit dans ce phénomène "surtout constaté dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Toulouse" l'un des grands enseignements du scrutin.

"Après le premier tour, une majorité de Français estimait que Nicolas Sarkozy concentrait trop de pouvoirs", a-t-il déclaré à Reuters.

"Nombre d'électeurs du MoDem se sont portés vers la gauche, pas forcément parce qu'ils adhèrent à ses idées mais au nom d'une logique de rééquilibrage des pouvoirs", a-t-il observé.

Même constat pour le politologue Pascal Perrineau, pour qui les appels au pluralisme lancés par certains ténors du MoDem ont été entendus comme des invitations à voter à gauche.

"Cela a été décisif pour expliquer des défaites comme celles d'Alain Juppé en Gironde ou de Renaud Donnedieu de Vabres en Indre-et-Loire", a-t-il noté sur France Info.

Selon un sondage CSA, 55% des électeurs du MoDem se sont reportés sur un candidat de gauche au second tour, 28% ont préféré un prétendant de droite, et les autres se sont abstenus.

Crédité de 7,6% des voix au premier tour, le MoDem n'a réussi à se maintenir que dans une poignée de circonscriptions pour finalement obtenir quatre députés.

François Bayrou, ancien candidat de l'UDF à la présidentielle, où il a obtenu 18,6% des suffrages au premier tour, et fondateur du MoDem, a été réélu dans les Pyrénées Atlantiques, de même que son ami Jean Lassalle.

Thierry Benoit a créé la surprise en battant l'UMP Marie-Thérèse Boisseau en Ille-et-Vilaine. Enfin, Abdoulatifou Aly, qui avait demandé à rejoindre le MoDem entre les deux tours, l'a emporté à Mayotte.

"DES ALLIANCES AVEC LE PS SONT INÉVITABLES"

Issu du MoDem mais séduit par les propositions de collaboration émanant de la majorité, Jean-Christophe Lagarde, réélu en Seine-Saint-Denis, ne siègera pas dans le camp Mouvement démocrate au Palais-Bourbon.

De son côté, le Nouveau Centre créé par les élus UDF sortants ralliés à Nicolas Sarkozy aura 22 députés dans la nouvelle Assemblée. Tous ses adeptes ont été réélus, à deux exceptions près : Bernard Bosson, battu en Haute-Savoie par un candidat divers droite, et Rodolphe Thomas, éliminé par une socialiste dans le Calvados.

Bien que doté d'un groupe à l'Assemblée, la voix du Nouveau Centre sera atténuée du fait de son alliance avec la majorité.

"Pour moi, le centre, c'est le Nouveau Centre", déclarait lundi matin lors d'un point de presse le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian. "Aujourd'hui, le MoDem ce n'est pas un groupe politique et son succès est tout de même très relatif..."

A défaut de députés, le Mouvement démocrate veut compter sur sa base militante - il revendique près de 80.000 adhésions depuis sa création, le 10 mai.

Pour François Miquet-Marty, l'avenir du courant centriste passera par un mariage arrangé avec le Parti socialiste. "Les militants PS sont davantage favorables à un rapprochement avec le MoDem qu'avec le PC par exemple", fait-il remarquer.

"Ce qui reste de l'électorat du MoDem est porteur de thèmes qu'il partage assez souvent avec l'électorat de la gauche traditionnelle", comme cela a été le cas pour la TVA "sociale", note pour sa part Pascal Perrineau.

"A terme, les alliances sont inévitables", prédit François Miquet-Marty même si, ajoute-t-il, "compte tenu des divisions internes au PS, certains vont voir cela d'un mauvais oeil".

Côté MoDem, le choix qui se présente à François Bayrou "est à la fois simple et cornélien : soit il maintient une ligne ni gauche ni droite, très étroite, soit il tend la main ponctuellement à la gauche, comme il l'avait fait en débattant avec Ségolène Royal entre les deux tours de la présidentielle", résume le politologue de LH2.


Commentaire :

Quand la raison l'emporte... Merci aux électeurs du Modem.

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SÉGOLÈNE ROYAL PARLE DE "DIFFICULTÉS" AVEC FRANÇOIS HOLLANDE AVANT LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE

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PARIS (Reuters) - Ségolène Royal confirme sa séparation d'avec François Hollande - une décision "totalement disjointe" de la question du leadership au Parti socialiste - et dit sa volonté de continuer un engagement politique fort.

"Oui, j'ai envie de continuer si je peux cet itinéraire politique et je le fais en femme libre assumant ses responsabilités et qui a clarifié sa situation personnelle", déclare l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle dans un entretien diffusé lundi sur France Inter.

"On dit souvent que j'agis seule. Non, je crois aussi que j'ai le sens du collectif et j'ai aussi le sens de la décision. Les échéances à venir me permettront sans doute de prendre mes responsabilités, et s'il le faut je les prendrai", dit-elle.

La question, "ce n'est pas première secrétaire ou pas première secrétaire", ajoute la présidente de la région Poitou-Charentes. "C'est continuer un engagement politique fort que j'ai entamé lors de cette campagne de l'élection présidentielle" qu'elle a perdue face à Nicolas Sarkozy.

"Cela fait déjà un certain temps qu'un certain nombre de supputations et de rumeurs circulent sur moi et François Hollande, je crois qu'il était nécessaire de clarifier les choses" après les campagnes présidentielle et législative, explique-t-elle dans cet entretien enregistré samedi dernier.

"Les décisions que nous aurons à prendre l'un et l'autre sur la vie politique c'est-à-dire sur l'avenir de la France et sur le rôle que nous voulons remplir au service de l'intérêt général et au service de la gauche seront lues désormais avec un regard différent qui nous accordera à chacun notre libre détermination, notre liberté de jugement et d'action", ajoute-t-elle.

Ségolène Royal laisse entendre que les problèmes du couple qu'elle formait depuis près de trente ans avec le premier secrétaire du PS datent d'avant la course à l'Elysée.

RAISONS INTIMES, RAISONS PUBLIQUES

Elle précise qu'ils ont pris cette décision d'un commun accord et qu'elle ne garde "aucune rancœur, rancune à l'égard de (s)on conjoint auquel (elle) accorde toute l'admiration qu'(elle) lui ai toujours accordée et tout le respect (qu'elle) lui dois, et réciproquement". Politiquement, "je crois que je ne ferai rien contre lui", affirme Ségolène Royal.

Accusée par certains au PS d'avoir brouillé le message des législatives en faisant ses révélations le soir du second tour, Ségolène Royal avance des raisons personnelles, les "dégâts" causés par les "rumeurs" et sa volonté de protéger les quatre enfants qu'elle a eus avec François Hollande.

"Il y des raisons intimes que je n'ai pas à expliquer mais il y aussi des raisons publiques qui font qu'il y avait beaucoup d'interrogations sur la relation qui nous liait et l'impact qu'elle pouvait avoir sur la vie politique", dit-elle.

"Je voudrais dire très simplement que nous avons décidé de ne plus être ensemble. Comme tous les couples, nous avons connu des difficultés. J'avais choisi de les mettre entre parenthèses pendant la campagne", ajoute-t-elle.

Sans donner "de détails personnels sur notre organisation familiale", elle confirme : "c'est vrai que j'ai proposé à François de vivre sa vie de son côté et qu'il l'a accepté".

Pendant la campagne présidentielle, les deux dirigeants socialistes avaient refusé de mettre en scène leur intimité. Ils avaient partagé très peu souvent les mêmes estrades et offert l'image d'un baiser furtif, fin mars à Limoges.

Ils avaient engagé des poursuites contre un autre livre de journalistes, "La femme fatale", qui levait une partie du voile sur la mésentente dans le couple. Ils réclament ensemble 150.000 euros de dommages et intérêts pour "violation de l'intimité de la vie privée" aux auteurs et à l'éditeur de l'ouvrage.

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FRANÇOIS HOLLANDE CONTRE TOUTE MODIFICATION DU CALENDRIER INTERNE AU PS

Hollande

PARIS (Reuters) - François Hollande réfute l'idée d'une accélération du calendrier interne du Parti socialiste et juge normal que Ségolène Royal présente une motion lors du prochain congrès du parti, prévu en 2008.

Sur i-Télé, le premier secrétaire du PS, qui ne briguera pas de nouveau mandat, a déclaré qu'il n'était pas candidat au poste de président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale ni à celui de président de la commission des Finances que Nicolas Sarkozy veut confier à un membre de l'opposition.

Dans un entretien publié par Le Monde, il expose son projet de créer un "grand parti qui irait de la gauche jusqu'au centre" et confirme son intention de rester à la barre jusqu'au congrès.

"Je suis élu par les militants pour aller au terme de mon mandat. Seul un congrès peut défaire ce qu'un autre a fait. Toute autre formule serait du bricolage", estime-t-il.

"Le coup de jeune" souhaité ne serait alors qu'un "coup de vieux", ajoute François Hollande, qui se défend de vouloir "empêcher quiconque de prendre le parti" et notamment pas la nouvelle génération socialiste des moins de 35 ans.

Sur France Info un peu plus tôt, François Hollande avait annoncé son intention de "respecter les échéances et les rythmes" du PS. De toutes façons, a-t-il souligné, la bataille de succession n'est pas ouverte.

"Nous avons besoin de quoi au Parti socialiste ? Non pas encore d'une bataille de leadership ou la désignation de l'une ou de l'un d'entre nous. Ça viendra. Nous avons besoin de tout comprendre, de tout regarder, de tout réfléchir et, je l'espère, demain de proposer une nouvelle donne aux Français", a-t-il dit.

"ELLE A DES ATOUTS"

Son directeur de cabinet, Stéphane Le Foll, a déclaré que François Hollande présenterait un calendrier samedi lors de la réunion du Conseil national, le parlement du parti. La réunion sera l'occasion de commencer "l'analyse de ce cycle électoral" qui s'achève, a dit le député européen à la presse.

Dans Le Monde, François Hollande évoque un calendrier allant jusqu'en 2012, comportant, après l'université d'été de La Rochelle qui doit se tenir à la fin d'août "des conventions thématiques ou des états généraux" avant des "assises de la gauche qui nous permettront de préparer les municipales".

Le congrès, seule instance habilitée à changer la ligne politique du parti, doit venir "après un processus de rénovation qui va avoir lieu" et après les élections municipales, a-t-il expliqué sur France Info sans donner plus de détails. La date initiale était fixée à novembre 2008.

"Au lendemain des élections municipales, nous aurons un congrès et il est tout à fait normal que Ségolène Royal y fasse valoir ses idées", a-t-il déclaré.

A la question de savoir s'il la soutiendrait dans son intention de prendre la tête du PS, François Hollande, qui occupe ce poste depuis 10 ans, a répondu : "On verra".

"Elle a été la mieux placée pour la désignation (présidentielle), elle est toujours la plus populaire parmi nous auprès des Français. C'est vrai qu'elle a des atouts. Moi, je ferai vraiment tout pour que les atouts du PS soient valorisés dans la période qui vient", a-t-il ajouté.

Ségolène Royal "a été très claire là-dessus. Elle dit que c'est au prochain congrès" qu'elle lancera son offensive en présentant sa motion - programme électoral sur lequel les militants doivent se prononcer, a-t-il ajouté.

"Nous n'en sommes pas là. Nous sommes là pour réfléchir ensemble, je dis bien tous ensemble parce qu'il y a un besoin d'unité du Parti socialiste", sur les causes des échecs présidentiels et législatifs, a estimé François Hollande.

Mon commentaire :
Ben voilà, on y arrive ! Clair, net, décisionnel !

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LES FEMMES PROGRESSENT EN NOMBRE À L'ASSEMBLÉE

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PARIS (Reuters) - Le nombre de femmes élues député lors des élections législatives des 10 et 17 juin est en nette progression, passant de 71 en 2002 à 107 en 2007.

Les effectifs de la nouvelle Assemblée nationale seront à 18,54% féminins: une élue verte, 45 UMP, 48 PS, 4 PRG, 1 MPF, 5 divers gauche et 3 PC.

Le nombre de femmes élues député en 1995 avait été de 35 puis de 63 en 1997 (10,9% des effectifs) et de 71 en 2002 (12,3% des effectifs).

Douze des 110 députés élus au premier tour dimanche dernier sont des femmes. Sur les 7.640 candidats alors en lice, 41,58% étaient des femmes. Pour le second tour, il y avait 933 candidats dont 32,8% de femmes.

Le Sénat compte 56 femmes sur ses 331 élus, soit 16,9% des effectifs. Ce taux était de 10,9% en 2001 avec 35 femmes sur 321 sièges de sénateurs.

Cette progression du nombre de femmes au sein du Parlement français est la conséquence de la loi du 6 juin 2000 sur la parité.

Les grandes formations politiques ont toutefois fait un effort limité en matière de parité pour les législatives de 2007. Le PS et le PC ont présenté respectivement 48% et 47,3% de candidates. L'UMP n'en a présenté que 30%.

La loi de 2000 impose des pénalités financières aux formations qui présentent moins de 50% de candidates, le différentiel devant être au maximum de 2% entre le nombre de femmes et celui d'hommes.

Cette progression du nombre des femmes à l'Assemblée va permettre à la France de remonter de quelques rangs dans le classement européen sur la parité en politique. Avec une moyenne de 13,9% de femmes (Assemblée et Sénat), la France occupait la 21e place sur 25 au sein de l'Union européenne, loin derrière la Suède (45,3%) et juste après la Grèce (14%), avant l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie le 1er janvier.

Mon commentaire :

Très bref, car je dirai juste que c'est une honte. Mais bon, j'ai un peu abordé la question dans un autre post. ça ne m'étonne pas de la France....

Les_femmes_a_lassemblee

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LE PRÉSIDENT SARKOZY ESSUIE SES PREMIERS REVERS

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PARIS (Reuters) - Un mois après son installation à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a essuyé dimanche ses premiers revers lors du second tour des élections législatives, avec la défaite d'Alain Juppé et une majorité en recul par rapport à celle issue du scrutin de 2002, après la réélection de Jacques Chirac.

Le coup le plus dur est l'échec du ministre de l'Ecologie et du Développement durable, numéro deux du gouvernement, seul ministre d'Etat, d'autant plus emblématique qu'il symbolisait l'une des priorités politiques du nouveau président.

Aussitôt confirmée sa défaite dans sa ville de Bordeaux, Alain Juppé a annoncé sa démission du gouvernement.

Du coup, le remaniement ministériel auquel Nicolas Sarkozy doit procéder mardi, et qui ne devait concerner qu'une poignée de secrétaires d'Etat, devient beaucoup plus compliqué.

On évoquait dimanche soir à l'UMP, parmi d'autres hypothèses, celle d'un remplacement d'Alain Juppé par l'ancien ministre des Affaires étrangères Michel Barnier ou par l'actuel ministre de l'Economie, Jean-Louis Borloo, à qui il faudrait alors trouver un remplaçant à Bercy.

Le paradoxe est que Jean-Louis Borloo est peut-être indirectement en partie responsable de la chute d'Alain Juppé.

Ce sont en effet des propos tenus par le ministre de l'Economie le soir du premier tour des législatives, le 10 juin qui sont à l'origine de la polémique sur la TVA sociale dont la gauche a fait un cheval de bataille entre les deux tours.

Pour Frédéric Dabi, directeur du département opinion publique de l'institut Ifop, cette polémique est une des causes principales du retour en force de la gauche au second tour.

"C'est la première fois qu'on a une telle discontinuité entre les deux tours d'une élection législative", a-t-il dit à Reuters. "Au premier tour, nous avons eu la ratification et l'amplification du vote présidentiel. Le second tour a été un vote de correction, avec une très forte poussée de la gauche."

"La TVA est un impôt très mal vécu par les Français et la polémique sur la TVA sociale a remobilisé le peuple de gauche et créé un flottement à droite", explique-t-il.

LA TACHE DE SARKOZY COMPLIQUEE

Quand Nicolas Sarkozy a tenté de mettre fin à la polémique en annonçant jeudi dernier, à son retour d'un voyage en Pologne, qu'il n'accepterait "aucune augmentation de la TVA dans sa forme actuelle qui aurait pour effet de réduire le pouvoir d'achat des Français", il était trop tard, estime Frédéric Dabi.

"L'histoire de la TVA sociale a fait sortir des électeurs de gauche qui, autrement, seraient restés chez eux", estime aussi le député UMP Yves Jego, pour qui ce phénomène s'est conjugué à une démobilisation de la droite, "qui pensait avoir gagné".

Quant à l'ancien ministre UMP Renaud Dutreil, il a estimé que Jean-Louis Borloo devrait "s'expliquer" sur le projet de TVA sociale et sur une "erreur majeure de communication", qui a fait selon lui perdre "beaucoup de voix" au parti majoritaire.

Du coup, l'UMP, qui pouvait espérer plus de 400 sièges, après un premier tour qui lui avait permis d'en rafler une centaine, devra se contenter de 314 députés, 45 de moins que dans l'Assemblée sortante. S'y ajouteront 22 députés du Nouveau centre constitué par des élus UDF ralliés à Nicolas Sarkozy avant le second tour de la présidentielle.

En tout état de cause, la droite restera loin de son record de 1993 : le RPR, ancêtre de l'UMP, avait alors raflé 257 sièges et formé avec l'UDF (215 députés) la plus forte majorité de la Ve République (472 sièges sur 577).

Contre toute attente, le Parti socialiste, minée par les divisions et la défaite de sa candidate, Ségolène Royal, à la présidentielle, fera mieux qu'en 2002, avec 185 députés au lieu de 149 dans l'Assemblée sortante.

Ce regain de mobilisation de l'électorat de gauche a fait des victimes de marque dans les rangs des candidats de l'UMP, en dehors d'Alain Juppé, comme les anciens ministres Philippe Bas (Santé et Solidarités), Léon Bertrand (Tourisme) et Renaud Donnedieu de Vabres (Culture), l'ancien député-maire de Grenoble Alain Carignon, l'ex-juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière ou le député Dominique Paillé - que l'on disait pressenti pour un poste de secrétaire.

Cela pourrait aussi compliquer le remaniement ministériel et la tâche de Nicolas Sarkozy, qui avait paru faire presque un sans faute pendant son premier mois à l'Elysée, hormis le couac de la TVA sociale et un début de polémique sur l'ampleur des déductions fiscales promises pour les intérêts d'emprunts pour l'achat d'un logement. Sa stratégie d'ouverture à gauche et au centre risque notamment d'être contestée par une droite déçue.

Reste aussi à savoir si le successeur d'Alain Juppé se verra attribuer un ministère aussi vaste et une position aussi en pointe. Certains, à l'UMP, en doutaient dimanche soir.

"De tous les ministres, c'était le seul qu'il fallait à tout prix sauvegarder", disait-on ainsi à Reuters de source proche de la direction de l'UMP. "Personne ne peut remplacer Juppé."


 

Mon commentaire :
Vous ne me voyez pas... Je suis en train de tirer la langue...

Posté par CendraOnTheBlog à 08:34 - PRESIDENCE SARKOZY - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

LES FRANCAIS PRÉFÈRENT DSK À SÉGOLÈNE ROYAL POUR DIRIGER LE PS

SegoStrausskahn

PARIS (Reuters) - Les Français privilégient Dominique Strauss-Kahn plutôt que Ségolène Royal pour succéder à François Hollande à la tête du Parti socialiste, à en croire plusieurs sondages diffusés dimanche.

Selon une enquête Ipsos pour Europe 1, Le Point et 20 Minutes, l'ancien ministre de l'Economie est cité par 38% des personnes interrogées, devant la présidente de la région Poitou-Charentes (26%) et le maire de Paris, Bertrand Delanoë (17%).

Dominique Strauss-Kahn est cité par 39% des personnes interrogés dans une enquête réalisée par CSA-Cisco pour France 3, France Info, France Inter et Le Parisien, devant Ségolène Royal (24%), Bertrand Delanoë (14%) et Laurent Fabius (7%).

Il est la personnalité préférée de 32% des personnes interrogées par BVA-Orange pour la presse quotidienne régionale, devant Ségolène Royal (25%), Bertrand Delanoë (12%) et Laurent Fabius (6%).

En revanche, parmi les sympathisants socialistes, Ségolène Royal arrive en tête (42%), précédant Dominique Strauss-Kahn (31%) et Bertrand Delanoë (17%.), selon Ipsos.

Dans l'enquête CSA-Cisco, Ségolène Royal est créditée d'une avance plus faible parmi les électeurs de gauche, 39% d'entre eux souhaitant qu'elle succède à François Hollande contre 38% qui privilégient Dominique Strauss-Kahn, 15% Bertrand Delanoë et 4% Laurent Fabius.

Ségolène Royal arrive nettement en tête parmi les sympathisants de gauche (39%) et du PS (44%) contre respectivement 24% et 29% pour Dominique Strauss-Kahn, 13% et 9% pour Bertrand Delanoë et 6% et 5% pour Laurent Fabius.

L'ancien ministre socialiste de l'Economie est cité par 57% des électeurs du Mouvement démocrate (MoDem) comme la personnalité préférée pour prendre la succession du premier secrétaire du PS, nettement devant Ségolène Royal (20%) et Bertrand Delanoë (12%).

Pour 57% des personnes interrogées par Ipsos, François Hollande doit quitter rapidement ses fonctions à la tête du PS et laisser la place à une nouvelle direction. A l'inverse, 31% des sondés pensent qu'il doit rester jusqu'au prochain congrès prévu à l'automne 2008.

L'enquête Ipsos a été effectuée les 15 et 16 juin auprès d'un échantillon de 942 personnes représentatif de la population française. L'enquête CSA-Cisco a été conduite par téléphone le 17 juin auprès d'un échantillon de 1002 personnes âgées de 18 ans et plus inscrites sur les listes électorales. Le sondage BVA-Orange a été réalisé après l'annonce des résultats du second tour des élections législatives auprès d'un échantillon de 824 personnes représentatif de la population française.

Posté par CendraOnTheBlog à 08:14 - LEGISLATIVES - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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