28 mai 2007
TOUJOURS
Toujours et encore le même refrain. C'est toujours du plus faible que l'on profite. C'est toujours du plus gentil que l'on abuse. Du plus naïf que l'on exploite. De ce qu'il donne, nul profit pour lui-même, que de la peine. De la tristesse. Rien ne change dans ce monde. Rien n'a changé au cours des siècles. Seul un groupuscule émerge encore. Et se battra pour des idées. Et se battra pour la liberté. Et se battra pour des valeurs.
On vit dans un monde de mensonges. On vit dans un monde où l'image domine, où l'image est tout. Une France où les gens ne votent que pour un petit nombre d'idées tout en oubliant ou ne voyant pas que les autres idées du même programme iront à l'encontre de leurs besoins les plus nécessaires.
Le Parti Socialiste est vieux dans ses institutions, dans ses manières de faire. J'en suis lasse.
J'en ai mis des posts. Pas tous très intelligents ni très fins. Mais tous avec le coeur. C'est l'essentiel.
CENDRA
24 mai 2007
UN TOUT POUVOIR
Un tout pouvoir, moi, ça m'inquiète. L'uniformisation de l'information, moi, ça m'inquiète. Souvent naïve, j'apprendrai à avoir plus de recul sur les choses. Il faut lire. Beaucoup. Il faut rencontrer beaucoup de personnes, de tous les rangs. De toute couche sociale. De toute ethnie. La diversité fait la richesse. Elle est une de mes richesses. J'ai choisi à 21 ans de partir pour Londres. Je voulais aller à Londres et nulle part ailleurs. Londres est riche de diversités. Ce n'est pas le meilleur exemple pour l'économie... Notamment pour la différence entre pauvres et riches, ce serait plus juste de dire... très pauvres.. et très riches. Et toujours, les classes intermédiaires qui font ce qu'elles peuvent... On arrive à un point dans notre société où ces classes intermédiaires deviennent pauvres également. Et à chacun de tirer la couverture à soi.
J'espère, oh oui, je l'espère, pouvoir garder les valeurs qui font ma richesse. Ne pas me corrompre pour des idéologies trompe l'oeil, des vanités futiles. Et en même temps l'inverse. Ne pas me corrompre dans la suffisance.
Oui !Je vous l'avoue. Je recherche la richesse !
La richesse de l'esprit, la richesse de l'âme, la richesse du coeur. N'oublions pas que tout ce qui n'est pas "être" (avec rien autour), n'est pas...
CENDRA
23 mai 2007
QU'EST-CE QUE JE RISQUE, MOI, POUR AVOIR DETOURNE UNE PIECE DE 1 CENT QUI EST TOMBEE ???
Prêts immobiliers: l'UFC accuse
les banques d'avoir détourné 11,5 milliards
Par Par Julien MIVIELLE
PARIS (AFP) - L'UFC-Que Choisir accuse les banques d'avoir
détourné "illégalement" en dix ans 11,5 milliards d'euros de
bénéfices de contrats d'assurance collective aux dépens de leurs clients, que
l'association de consommateurs incite à exiger le remboursement de ces sommes.
Des contrats d'assurance
collective couvrant le décès, l'incapacité et l'invalidité sont souscrits
quasi-obligatoirement à l'occasion des prêts immobiliers contractés auprès de
banques.
Or "ces contrats se révèlent
très bénéficiaires et les banques récupèrent les surprimes qui devraient être
rendues aux assurés, alors que la loi prévoit que la participation aux
bénéfices doit revenir aux assurés", selon le président de l'association
Alain Bazot.
"C'est un scandale financier
qui repose sur un dispositif assez savant et assez invisible", a-t-il
souligné en précisant qu'il avait écrit au nouveau ministre de l'Economie
Jean-Louis Borloo.
L'UFC affirme aussi avoir déposé
plainte au côté d'un particulier au tribunal de grande instance de Paris contre la CNP
Elle incite les consommateurs à exiger
de leur assureur le versement de ces "bénéfices techniques et
financiers" dégagés par leur contrat d'assurance emprunteur.
"Pour un emprunt immobilier
de 48.000 euros sur 20 ans couvert par une assurance de groupe à 0,409%, les
bénéfices à reverser à l'assuré approchent les 1.800 euros", a fait valoir
l'association, à titre d'exemple.
Dans les faits, "80% des gens
qui empruntent prennent une assurance-emprunteur", a expliqué Odile
Leturcq, d'UFC-Que Choisir. Par conséquent, "entre 8 et 10 millions de
foyers français seraient victimes de ces pratiques".
Les banques se sont défendues en
affirmant qu'elles "respectent la loi et la réglementation en
vigueur", selon un communiqué de la Fédération bancaire française.
La
Caisse
d'Epargne souligne que la rémunération qu'elle perçoit n'est pas une
participation aux bénéfices mais "une commission qui lui est versée par
l'assureur". En effet, la banque se charge "pour le compte de
l'assureur d'un certain nombre de tâches, puisqu'elle est la seule à avoir la
relation avec le client souscripteur", fait-elle valoir.
"Nous contestons formellement
la position de l'UFC-Que Choisir" et "considérons avoir toujours agi
dans le cadre de la réglementation", a affirmé Gérard Ménéroud, membre du
directoire de CNP.
Il a estimé lui aussi que les
sommes perçues par les banques étaient des "commissions" en
"contrepartie du travail qu'elles accomplissent".
Selon lui, "il n'y a pas dans
la réglementation d'obligation, pour un contrat d'assurance spécifique, de
verser une participation aux bénéfices". C'est chaque contrat qui
"définit les modalités de versement ou non d'une participation aux
bénéfices à chacun des assurés".
Le PDG du courtier en assurance
Meilleurtaux, Christophe Crémer, critique aussi le fait que le client n'ait
"pas vraiment le choix" de son assurance, qu'il est quasiment obligé
de prendre dans sa banque et qui représente selon lui 15% du coût du prêt.
16 mai 2007
FAUT QUE JE CHANGE DE LUNETTES...
Cela me conforte dans l'idée que le Parti Socialiste doit faire un travail sérieux sur lui-même. Je crois profondément en des valeurs de gauche, mais, depuis peu militante, je n'ai la connaissance passée de mes camarades qui sont au PS depuis plus longtemps que moi. Cela n'empêche que je me pose de plus en plus de questions, quitte à déplaire à certains, quitte à plaire à d'autres -mais pas la droite de Sarkozy!- seulement, les doutes ne doivent pas rester improductifs. Je sais que mes billets d'humeur ne font pas l'unanimité. Je sais que je ne milite pas à fond. J'ai besoin qu'on me réponde. J'ai une soif d'idéal, mais pas d'un idéal aveugle. et j'ai presque envie de voir exploser le parti socialiste SI et seulement SI (plus que de simples mathématiques) cela doit mener à une vraie construction. Le Parti Socialiste est resté immobile pendant cinq ans. Ne voyez-vous pas qu'il est temps d'enfin bouger dans le bon sens. Les idées de Ségolène Royal ne sont pas mauvaises mais mal exploitées. Ségolène Royal n'est pas mauvaise. Elle a été mal épaulée. Elle s'est battue. Et elle s'en est reçues des claques. Je ne sais pas moi, mangez un mars, mais, je vous le garantis, ce n'est pas cela qui vous aidera à redémarrer, vous prendrez juste un peu de cellulite dans les fesses.
Certes, critiquer, c'est facile. Je ne sais pas quoi faire pour que cela bouge. Plutôt timide devant une assemblée, j'ai du mal à prendre la parole. Et pourtant, je vous le dis, ça me titille. Je crois vraiment qu'il faudrait que je dépasse la "toile" du net qui elle me permet de m'extravertir. Honte à moi dès que je sors !
Vraiment, faut que j'ose. Il me manque un peu des connaissances, mais ça, ça se cultive. ça se soigne plus facilement qu'une sclérose d'un parti, un parti que Ségolène a commencé à faire bouger.
Sur le site du Nouvelobs, un sondage virtuel montre bien que la gauche doit être fière d'être elle-mêm ! Je rajoute, après recomposition.
Le PS
exige une clarification publique de Jean-Michel Baylet
PARIS (Reuters) - Le Parti
socialiste a réclamé à Jean-Michel Baylet une "clarification
publique" de ses intentions après ses appels à créer "une grande
force centrale" composée des radicaux de gauche et de droite.
Dans une tribune publiée par Le
Figaro, le président du Parti radical de gauche (PRG) estime que la
"stratégie d'union de la gauche (...) n'a plus d'actualité" et se
tourne vers ses "amis" Jean-Louis Borloo et André Rossinot, qui
dirigent le Parti radical valoisien.
"Les radicaux de gauche ne
sont plus décidés à pâtir encore (des) sempiternelles divisions" qui
traversent le Parti socialiste dont "l'incapacité à organiser le
rassemblement (...) a entraîné ses alliés dans la défaite" lors de la
présidentielle, souligne le sénateur du Tarn-et-Garonne.
Associé à la campagne de
Ségolène Royal, Jean-Michel Baylet a été reçu mardi par Nicolas Sarkozy, qui a
annoncé son intention s'entretenir avec les leaders de l'opposition. Mardi,
François Hollande a précisé ne pas avoir reçu d'invitation à ce jour.
Le premier secrétaire du PS a
reçu Jean-Michel Baylet pendant une heure et demie mercredi matin, au lendemain
de l'entrevue entre le président du PRG et Nicolas Sarkozy.
L'entretien a permis des
"clarifications" sur l'ancrage à gauche du PRG et la volonté de
poursuivre le partenariat noué pour la présidentiel jusqu'aux législatives et
"au-delà", a assuré Benoît Hamon lors d'un point de presse à la
mi-journée.
"Ces clarifications ont eu
lieu auprès de François Hollande. Nous souhaitons qu'elles soient rendues
publiques tant le dernier épisode a pu apparaître confusant", a ajouté le
député européen. "Qu'il dise dans quel camp il se situe".
TAPIE "AGENT
DÉBAUCHEUR"
L'initiative qui semble
"très solitaire" de Jean-Michel Baylet ne remet pas en cause a priori
l'accord électoral noué entre le PRG et le PS dans 32 circonscriptions pour les
législatives de juin, a-t-il expliqué, tout en demandant à Jean-Michel Baylet
de s'exprimer avant la clôture du dépôt des listes, vendredi soir.
Pour les socialistes, la
rencontre Baylet-Sarkozy est la dernière manifestation en date d'une entreprise
de déstabilisation du PS avant les législatives, avec Bernard Tapie, ancien
membre du PRG dans le rôle de l'"agent débaucheur numéro un" du
nouveau président de la République.
Le principal but de l'opération "est d'affaiblir la gauche", a estimé Benoît Hamon. "Veut-on ou pas que la gauche soit plus faible et moins en capacité d'exercer des contre-pouvoirs face à la droite? Voilà les questions qu'on pose à Jean-Michel Baylet".
Six des neuf députés PRG ont dénoncé les annonces de Jean-Michel Baylet et une quinzaine de responsables du parti ont réclamé la tenue avant le week-end d'un comité directeur exceptionnel.
Dans leur appel, les députés
radicaux expliquent qu'ils "entendent évidemment demeurer fidèles à
l'engagement à gauche des élus et des militants" du PRG qui "est
indiscutable".
"Le radicalisme n'est pas
un centrisme", martèle dans un communiqué séparé Roger-Gérard
Schwartzenberg. "C'est un courant essentiel et fondateur de la gauche. Le
MRG a précisément été créé en 1972 pour marquer cet ancrage à gauche et pour
incarner une alliance privilégiée avec le PS", souligne le député du Val-de-Marne.
"Aucun flou ne saurait
perdurer quant aux intentions des radicaux de gauche. Fidèles à la pensée de
(Pierre) Mendes-France, ils rappellent leur refus de l'opportunisme dans la vie
publique", déclarent de leur côté des responsables du PRG, dont son
vice-président, Thierry Braillard.
DU NOUVEAU DANS LES FRONTIERES ?
Quand Sarko veut nettoyer la Gauche au Kouchner...
"La fidélité, c'est pour les sentiments, l'efficacité, c'est pour le gouvernement" Nouvel adage sarkozyen pour tempérer les revendications des sarkozistes... J'en viens à me demander comment quelqu'un de droite peut, au final, percevoir, ces intromissions de gauche... ou de prétendue gauche. Pour cela, je suis François Hollande : ces gens-là, monsieur, ces gens-là, ne sont plus de chez nous !
Fidélité donc. J'espère que Nicolas Sarkozy aime la France un peu plus que... il y aurait du souci à se faire.
Parce que moi, j'aime la France, dans sa diversité, pour sa culture, pour sa place dans le monde (même réduite de nos jours) et je ne suis pas du genre à faire du cocorico. Et voire même à pousser une gueulante et à chanter tous les hymnes qui me sont chers. Mon préféré, le marocain !
Bon, certains n'ont pas attendu que Sarkozy soit officiellement intronisé ni élu... Pas forcément les plus courageux...
S'il ne croit pas à la "fidélité", je me demande comment il compte "tenir" tous ceux qui l'entourent, et notamment, son équipe la plus proche, car il vaut mieux s'entourer de fidèles, ou alors, je ne sais pas, avoir une poigne de fer, être proche de la dictature, faire régner la terreur. Terreurs sur terreurs. Horreur.
Ce qu'on ne peut lui enlever, c'est l'efficacité.
Pour la bonne marche de la France, je n'en suis pas si sûre...
OBJECTIF... Présidentielles... (plus tard)
PARIS (Reuters) - Christian
Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a annoncé sa candidature à la présidence du
futur groupe UMP à l'Assemblée nationale, confirmant qu'il ne serait pas membre
du prochain gouvernement.
"C'est une tâche
enthousiasmante d'accompagner le président de la République de cette
manière", a expliqué le ministre délégué à l'Aménagement du territoire
sortant sur France 2.
"Il y a un partage de
responsabilité entre l'exécutif et le législatif. Je veux participer à ce
partage de responsabilité et je fais le choix de le faire en essayant de jouer
un rôle majeur à l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.
Christian Estrosi, qui est candidat dans les Alpes-Maritimes, a souhaité que les députés UMP qui seront élus aux prochaines législatives soient "à la pointe des réformes".
Nouveau leader ? Voyons, où ai-je pu entendre... que le leader d'un parti devait être le candidat à la présidence... Hummm ? Je vois là quelqu'un qui "vise haut"... bref, juste un homme qui a des ambitions... C'est humain ! 2012, c'est loin, 2017, encore plus.
Et tout le monde sait que Sarkozy est proche d'Estrosi...
15 mai 2007
A TOI QUI NE CROIS
A toi qui prêches que le femme n'est pas libre ici... Qu'on se fait avoir. C'est vrai. On bosse et quand on rentre à la maison, on bosse aussi. Tu voudrais que la tienne soit là pour toi, et en même temps qu'elle gagne assez pour que tu gardes ton argent. Je sais que je suis dépensière. Mais c'est pour compenser un manque. Des manques. Tu voudrais qu'elle soit libre et disponible pour tes moindres désirs. Tu sais ce qu'elle a vécu et cela ne change point tes désirs. Cela ne change point tes fréquentations et ce qu'ils te font voir sur leurs portables. Ce qu'ils ont filmé et ce qu'ils ont fait. Toujours la faute aux filles, n'est-ce pas, les salopes ! Toi qui n'es pas d'ici, tu critiques notre démocratie. Tu critiques ce qui est devenu ton pays. Mais faut pas parler du tien.
Tu te sens heurté dans ta fierté d'homme et tu ne fais pas ce que l'homme est censé faire.
Tu critiques mais tu ne construis pas.
Je peux comprendre que tu désires que j'aie un travail à ma vraie valeur mais également tu ne comprends pas que j'ai du mal à faire un enfant avec toi. Car je sais ce que cet enfant deviendra avec toi pour père. Même s'il y peut y avoir de l'amour pour cet enfant. Même si je sais que tu l'aimeras.
Tu peux être patient mais tu ne m'apportes pas la passion.
Tu me peux me consoler mais tu ne m'as pas défendue ni protégée.
Pour toi, ce sont les femmes qui allument. C'est dans ta culture. Pour moi, ce sont les hommes qui ne respectent pas. Les femmes. Même si elles ne sont pas toutes des saintes.
Je connais mes défauts, je sais que je peux être dure et capricieuse, et fermée. Mais je sais que j'ai un coeur en or, prêt à donner tout ce qu'il a.
Où est l'amour dans tout cela ?
Je ne nous vois pas vieillir ensemble. Et surtout sans enfant.
Tu dis que dans la politique ce ne sont pas des saints, et ce soir même, que ce sont des échangistes, qu'ils se baisent entre eux.
Tu m'en veux que la politique prenne le temps que je pourrais te consacrer.
Plutôt que d'être là à t'attendre, avec un bon petit plat et mon corps allumé à tes désirs.
Une femme a besoin de rêver, une femme, ça a aussi des idéaux.
Tu dis qu'ils m'utilisent, qu'ils se foutent de moi. C'est en partie vrai et c'est en partie faux.
Je crois en la politique parce qu'elle fait partie de notre vie de tous les jours et j'ai besoin de cet idéal. Il ne tient qu'à certains que je m'investisse plus...
Je ne pense pas aller très loin, mais j'ai besoin qu'ils me donnent cet idéal. Je n'aurai pas les yeux fermés, et ils le savent.
Tu ne crois pas à la politique, c'est ton droit. Mais tu ne fais rien sinon critiquer.
Alors je ne sais plus que croire.
Je laisse le temps faire son travail jusqu'au point de rupture.
J'ai presque hâte de voir ce point de rupture.
J'en ai marre de presque rien partager avec toi.
J'en ai marre.
Je sais que quoique j'avance comme raison, c'est toujours moi qui ai tort, toujours moi qui m'énerve. C'est toi qui le dis. Comme Ségolène, je te répondrai désormais, que ce n'est pas de l'emportement, de l'énervement, c'est de la colère.
J'ai fait pas mal de compromis. Je n'y arrive plus par certains côtés.
Mon âme n'est plus à vendre.
Je crois que tu le sais déjà.
12 mai 2007
DELIBERATIONS ELECTIONS CONJUGALES
Faut que j'arrête de tourner le dos à la vie.
Elections 96. Après quatre entrevues et délibérations dans un couvent du désespoir, vote à l'unanimité : mariage.
Neuf années de vie commune après deux années de séparation dès le début. Batailles pour un couple dépareillé dont les différences me seyaient pendant un temps. Temps de séparations, disputes, réparations. Voilages de face.
Vies disparates et opinions divergentes.
Voilages de face.
Espoir d'amour, espoir toujours. Gentillesse. Compromis. Rêves.
Voilages de face.
Les différences s'accroissent, la vie me heurte. Il se voile la face. l'homme est décevant. Je me déçois.
Voilages de face.
Egocentrisme des deux côtés : deux chemins différents, deux visions différentes, deux crédos différents, différences. Valeurs différentes. Compromis.
Mon voilage de face.
Il croit qu'il peut me changer.
Illusions perdues.
C'est pas forcément de sa faute, pas forcément de la mienne, sauf si...
Voilages de face.
C'est pas en se fermant les yeux qu'on arrive à prendre des décisions. C'est pas en remettant à plus tard que les choses changent d'elles-mêmes.
C'est pas facile.
Il ne suffit pas de se poser des questions, mais de se poser les bonnes questions, en toute objectivité, c'est pas évident. Quand on a déjà parlementé avec soi-même sur les pourquoi du comment de la chose et que l'on arrive toujours au même résultat : ne pas avoir la force ou le courage de prendre LA décision, celle qui vient à l'esprit, la décision raisonnable et raisonnée et recommencer, et recommencer, en trouvant toujours un compromis, une excuse.
Voilage de face.
Un couple, une vie, ce ne sont pas des statistiques, des chiffres que l'on aligne et que l'on analyse. On peut à la rigueur compter le nombre de fois où l'on a vraiment été heureux. En discuter mais les réponses venant de lui sont toujours les mêmes : c'est moi.
Le pire, c'est qu'il a raison. C'est moi. Si je n'avais pas vécu ce que j'ai vécu, et si j'avais des convictions réelles, une foi en des valeurs que je veux miennes, alors, je l'aurais quitté depuis longtemps. Je ne l'aurais même pas rencontré.
Oui, c'est moi ! Lui, il m'a épousée avec les valeurs qui sont les siennes, et les valeurs de sa culture d'origine. Où l'on bâtit l'amour jour après jour. Mais il n'y a pas d'amour au départ. Alors, c'est un peu un amalgame de raisons qui font qu'il m'a choisie. Je pense qu'il m'aime. Certains regards, cela ne trompe pas. Et puis, rien ne le retiendrait près de moi aujourd'hui. Les hommes sont beaucoup plus libres que les femmes pour cela. La femme, à partir d'un certain âge, a plus peur de la solitude.
J'ai peur de la solitude, bien sûr. J'ai fini par m'attacher aussi. Tout n'est pas mauvais !
Mais, dans ma culture, l'amour existe avant le mariage, et, au fil des années, se fortifie, se transforme en quelque chose de beau. Il n'y avait pas cela au départ. il y en a un peu. Mais, le temps passant, la maturité venant, j'en viens à me poser des questions. Se battre sans arrêt pour les choses, sur les mêmes thèmes, ça devient lassant. Que rien ne change, ça devient lassant. J'ai encore des rêves, sur l'amour, et ils ne lui ressemblent pas. Je ne sais pas ce que c'est, l'amour, un couple : mes parents ne m'en ont pas donné une bonne image. Donc, je ne peux savoir sur bases construire un amour.
Il ne reste donc que moi. avec mes déchirements, mes doutes, mes fois.
Il ne reste que moi, sur la route, et les larmes qui coulent viennent d'un coeur serré. Parce qu'il ne sait pas ce qu'il y a de l'autre côté. De l'autre côté de la décision. Quoique... déjà, je l'ai mis dehors, il ne me manquait pas tant que ça. Mais comme il ne m'arrivait rien de meilleur, eh bien, retour sur le passé...
Je ne sais pas.
Je ne sais pas ce que je sais déjà.
Ecrire là ce que j'ai au plus profond de moi, c'est dingue Internet !
Mais j'ai trop mal. Il ne me reste que la musique pour me consoler de ces larmes qui coulent pour que j'aie moins mal. Et de savoir que quelqu'un peut lire ce message. Et qu'un autre puisse comprendre, parmi ceux que cela va faire sourire.
De temps en temps, il faut se souvenir qu'un blog est une page web personnelle.
Eh bien splash... mes sentiments en vrac sur la toile du monde. On achève bien les chevaux...
Seules mes larmes, vous ne pouvez les voir...
Ho... Cendra !
11 mai 2007
MELANCOLIE
Sur un air mélancolique, mon regard se promène sur la toile socialiste et la France de demain. Je comprends et je ne comprends pas. Une telle volonté de France policée et policière, la droite, qui reste une image de "nantis" élue par des anéantis de la droite ? Cinq ans de politique de droite qui vont nous mener vers une politique proche de l'extrême droite. Ce qui me rend triste, c'est que le passé semble sans arrêt se répéter. Ce qui me chagrine, c'est que nous n'apprenons rien de ce passé.
Il n'y a qu'à voir les massacres perpétrés en Yougoslavie, en Afrique pour me dire que toutes ces commémorations sur la Shoah ne servent à rien puisqu'elles ne sont pas là pour servir les "autres". On commémore un génocide pendant qu'on laisse s'en dérouler plusieurs !
Après le tsunami, un élan de générosité incroyable s'est formé, et puis, 3 ans et demi plus tard, on vote pour l'individualisme, la force, la surdité (...), le "bouge ton cul sinon, on te le botte...". Où est la logique dans tout cela ?
Où est la France dans tout cela ?
La France n'a pas voulu prendre la parole et la France n'a pas voulu prendre la Présidence. La France ne veut pas du dialogue social. Elle veut de la répression. Elle veut être rassurée. La France a peur. Elle veut une main d'homme, elle veut une main ferme pour la tenir !
Je ne pense pas que les français aient compris le programme de Nicolas Sarkozy dans ses détails. Ils attendaient un discours. Ils ont eu ce discours.
J'ose dire que ce discours me fait peur. je n'ai plus trop envie de "diaboliser", comme on dit, malgré ce qui peut trainer sur ce blog, des petits relents d'amertume...
La seule chose, j'ai l'impression de me répéter..., c'est que je découvre la politique avec passion quand même. Je ne me suis jamais sentie aussi impliquée ! Je cherche à comprendre, avec ma sensibilité bien sûr, qui peuvent en faire rire certains, mais avec mon intelligence, que j'espère pas trop limitée, ce que je ne crois pas (qu'elle soit trop limitée) ! Même si je ne comprends pas tout de la politique... et de ses arcanes.
Bref, je crois que ces derniers résultats vont m'amener et m'amènent déjà, à une réflexion profonde, une introversion et une extraversion également.
Vous suivrez ainsi, si cela vous intéresse, mon petit bout de chemin politique.
+ si affinités !
Tendrement,
CENDRA
Que notre pays nous fasse encore rêver !
10 mai 2007
SARKOZISME ?
BILLET D'HUMEUR du jour
Nicolas Sarkozy plaide pour que les élections
législatives de juin débouchent sur une majorité élargie et ouverte et fait
part de son intention d'être "passionnément raisonnable" durant son
quinquennat.
Votre ami(e), mari, femme, vous a-t-il jamais dit "je t'aime" passionnément... et a-t-il (elle) été raisonnable ?
Après la "bravitude" de Ségolène Royal, qui n'est, après tout qu'un néologisme alliant bravoure et attitude, voici donc un oxymore à la Sarko. Personne ne réagit ? L'homme se veut donc charmeur... Qui plus est, le terme de majorité "élargie" n'est pas très clair non plus... puisque c'est suivi de l'adjectif "ouverte", ce qui sous-entend donc d'abord une majorité (l'UMP + UMP + UMP !) plus forte...
(un oxymore est la juxtaposition de deux termes de sens opposés ou fortement contrastés)
"Il a beaucoup insisté sur cette volonté de rassembler
les Français bien au-delà de ceux qui politiquement l'ont accompagné au début
de cette campagne", a déclaré Bernard Accoyer, président du groupe UMP de
l'Assemblée nationale, à l'issue d'une réunion qui a duré environ une
demi-heure et a rassemblé dans la salle Colbert, au Palais-Bourbon, autour du
président de la République nouvellement élu un grand nombre de députés et de
sénateurs UMP.
Voici une réunion brève, donc, passionnée... Tout le monde sait que la passion ne dure pas... Sinon, elle peut vous consommer... Au moins, on ne peut pas leur reprocher de ne pas savoir ce qu'ils veulent... Vous tromper !
"Au-delà de l'UMP, il a souhaité clairement que des
élus de sensibilité centriste ou même de sensibilité de gauche puissent se
rassembler et travailler ensemble à l’œuvre de réforme", a conclu Bernard
Accoyer.
Demanderait-il aux électeurs de toute sensibilité de voter UMP ? (j'expliquerai plus loin)
Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire
et proche du futur président, a rapporté que Nicolas Sarkozy avait demandé à
chaque député de mener la campagne sur les mêmes idées que celles développées
durant sa campagne "parce que les Français ne comprendraient pas, qu'après
avoir élu Nicolas Sarkozy président de la République, ceux qui sont candidats
aux législatives ne portent pas les mêmes idées avec la même
détermination".
S'ils portent les mêmes idées débattues lors de sa campagne, je ne vois pas comment ils pourraient gouverner avec des gens de gauche et du centre, étant donné qu'il a fait "cavalier seul" !
Le député Eric Raoult, qui a trouvé Nicolas Sarkozy
"chaleureux, amical et fraternel", a rapporté que le successeur de
Jacques Chirac avait achevé son intervention par une expression qui, à
(mon) avis, résume son quinquennat : il sera ''passionnément raisonnable".
Visionnaire en plus ! Là, ce n'est pas très clair. Il n'a même pas encore débuté son mandat présidentiel qu'il en fait déjà le bilan...
J'explique : en charmant ainsi, il veut encore une fois essayer de récupérer des voix du centre et de gauche. N'oubliez pas que si le centre et la gauche s'alliaient, ils n'auraient pas forcément la majorité, ils pourraient néanmoins avoir un poids certain. Si, par contre Sarkozy récupérait des voix de gauche et du centre, il aurait une majorité absolue, ET ce serait à lui de décider QUEL gouvernement il formerait (enfin, son premier ministre).
PENSEZ-VOUS RÉELLEMENT qu'avec une majorité absolue, et le pouvoir, il formera un tel gouvernement ?
Je vous le rappelle :
Comment se déroule le vote ? Le
dimanche 10 juin, les électeurs de chaque circonscription se rendront aux urnes
pour le premier tour des législatives. Si un candidat obtient la majorité
absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au quart des électeurs
inscrits de la circonscription, il est élu dès le premier tour. Dans le cas
contraire, il y a un second tour. Tous les candidats qui ont obtenu au moins
12.5% des voix peuvent y participer. Si un seul candidat réalise ce score, le
suivant participe au second tour. Celui-ci se déroule le dimanche 17 juin. Le
candidat qui obtient la majorité relative (le plus de voix) est élu. En cas
d’égalité absolue, le plus âgé l’emporte.
Il est donc important de se mobiliser dès le premier tour.
C'est pour ça que nous avons droit à un tel numéro de charme. Ne vous laissez pas tenter. Croquez donc plutôt une pomme... ça fait moins de mal... quoique...
CLIQUEZ, si vous osez !