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20 juin 2007

ECLAIRCISSEMENTS SUR LES ELECTIONS LEGISLATIVES

Abstention aux législatives : la conjoncture politique n’explique pas tout

Le spectaculaire décalage observé entre la très forte participation aux deux tours du dernier scrutin présidentiel et le record d’abstention enregistré le 10 juin, lors du premier tour des élections législatives ne saurait être complètement expliqué par la proximité entre ces échéances électorales.

(…)

D’abord, les Français s’intéressent-ils ou à tout le moins connaissent-ils l’élu censé les représenter au Palais Bourbon ? Un récent sondage Ifop réalisé pour Acteurs Publics et la Chaîne Parlementaire révèle qu’ une majorité (55%) déclare ne pas connaître son député. Le degré de méconnaissance de son représentant à l’Assemblée Nationale s’avère largement une affaire générationnelle dans la mesure où près de trois quarts des personnes âgées de moins de 35 ans - en l’occurrence les segments s’étant les plus réfugiés dans l’abstention le 10 juin - déclarent ne pas connaître leur parlementaire alors qu’une nette majorité de personnes âgées de plus de 50 ans dise pouvoir identifier leur élu.

Au delà de la méconnaissance de son député, il existe un débat qui divise largement l’opinion sur la vocation et le rôle assigné aux parlementaires et par là qui brouille le lien représentant-représenté. La même enquête met en exergue deux conceptions du travail parlementaire citées de manière quasi équivalente par les Français : d’un côté, 50% des personnes interrogées considèrent qu’un député doit « privilégier sa présence à l’Assemblée Nationale pour y voter les lois et défendre les intérêts de sa circonscription ». A cette vocation stricte de représentation et de présence au Palais Bourbon dévolue au député, s’oppose un rôle davantage marqué par la proximité et la médiation. 48% des interviewés estiment ainsi qu’un député doit avant tout être « présent dans sa circonscription pour rester à l’écoute de la population et rendre compte de son travail aux électeurs ».

(…)

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ETUDE IFOP

Les Français et leur député

24/05/2007

Ifop pour Acteurs Publics en partenariat avec Métro et La Chaîne Parlementaire. Menée avant le premier tour des élections législatives, la dernière enquête Ifop / Acteurs Publics, a pris le parti, au delà du rapport de force politique issu du scrutin présidentiel et de la campagne électorale, de mettre le projecteur sur l'acteur principal de cette élection : le député, clef de voûte du pouvoir législatif.

1. Un député apprécié par les Français lorsqu'ils le connaissent

Dans ce cadre, se fait jour une interrogation somme toute simple : les Français connaissent-ils l'élu censé les représenter au Parlement ? Sans surprise, une majorité d'interviewés (55%) déclare ne pas connaître son député. Cette question renvoie plus précisément à un triple clivage, recoupant de façon presque parfaite celui traditionnellement observé lorsque l'on mesure l'intérêt pour la politique.

En premier lieu, se dessine une ligne de fracture selon le sexe : 62% des femmes déclarent ignorer l'identité de leur représentant à l'Assemblée Nationale contre à peine un homme sur deux. Par ailleurs, la propension à déclarer connaître son député s'avère largement une affaire générationnelle dans la mesure où les personnes âgées de moins de 35 ans sont 71% à dire ne pas connaître leur parlementaire alors qu'une nette majorité de personnes âgées de plus de 50 ans déclare pouvoir identifier leur élu. Enfin, on observe que plus des deux tiers des ouvriers sont dans l'incapacité de nommer leur député (68% contre 53% des cadres).
Notons toutefois d'un point de vue politique le faible clivage existant entre la gauche et la droite quant à la notoriété de son député : 54% des sympathisants socialistes contre 49% des proches de l'UMP déclarent ne pas connaître leur représentant tandis que c'est parmi les sympathisants du parti communiste que le niveau de connaissance de son député s'avère le plus élevé.

Au delà de ce premier indicateur, le député bénéficie néanmoins d'une cote d'opinion positive largement excédentaire : 36% des Français en ont une bonne opinion, 9% une mauvaise.

Cette popularité s'appuie sur des représentations très favorables attachées aux élus siégeant à l'Assemblée Nationale. Invités en effet à associer des traits d'image à leur député, les interviewés mettent en exergue la compétence (81% de citations positives), la capacité des parlementaires à défendre les intérêts de leur circonscription (79%) et leur dynamisme (78%).


Les jugements s'avèrent un peu moins laudateurs mais toujours largement majoritaires s'agissant de la proximité dont on sait qu'elle constitue l'attente centrale des représentés à l'égard de leur représentants. Ainsi, près des trois quarts des personnes interrogées estiment que leur député est à la fois présent sur le terrain et à l'écoute de la population.

Notons l'absence de clivages socio-démographiques et politiques flagrants sur ces différents traits d'image, la seule ligne de partage de l'opinion demeurant la connaissance ou la méconnaissance de son député.

2. Un débat sur la vocation et le rôle assignés aux parlementaires

Ce consensus vole toutefois en éclats lorsque les interviewés sont amenés à se prononcer sur le rôle attendu de leur député. En effet, deux conceptions du travail parlementaire se font face, citées de manière quasi équivalente : d'un côté, 50% des personnes interrogées considèrent qu'un député doit « privilégier sa présence à l'Assemblée Nationale pour y voter les lois et défendre les intérêts de sa circonscription ». A cette vocation stricte de représentation et de présence au Palais Bourbon dévolue au député, s'oppose un rôle davantage marqué par la proximité et la médiation. 48% des interviewés estiment en effet qu'un député doit avant tout être « présent dans sa circonscription pour rester à l'écoute de la population et rendre compte de son travail aux électeurs ».

Dans le détail, ces deux conceptions caractérisées par des lieux de présence différents à privilégier par les députés rassemblent des segments de l'opinion spécifiques. Les personnes âgées de plus de 65 ans, les cadres supérieurs et les professions libérales assignent davantage une mission de représentation à leur député et estiment que leur élu doit avant tout siéger à l'Assemblée Nationale.


En revanche, la vision d'un parlementaire davantage présent dans sa circonscription, à l'écoute de ses concitoyens et leur rendant occasionnellement des comptes dans le cadre d'une mission se rapprochant du mandat impératif s'avère davantage l'apanage des catégories d'âge intermédiaires et des ouvriers (63%). L'adhésion à ce rôle du député est également plus forte auprès des habitants des communes rurales, pour lesquels le lien direct avec leur représentant est traditionnellement plus fort.

3. Un mode de scrutin proportionnel souhaité par une majorité de Français

L'élection constitue aujourd'hui le fondement des démocraties représentatives mais suscite encore de nombreux débats, plus ou moins intenses selon les périodes, comme technique de traduction des voix en sièges dans une assemblée, notamment par sa capacité à assurer la représentation - ou la non-représentation - de chaque tendance politique.

Invités à choisir entre un scrutin majoritaire permettant de « dégager une majorité pour gouverner le pays » et un scrutin proportionnel favorisant « la représentation de tous les partis en fonction de leur poids dans l'électorat », les Français optent majoritairement (58%) pour cette seconde solution.

Cette préférence pour l'application d'un mode de scrutin proportionnel aux élections législatives - réforme proposée par des candidats de tous bords à la dernière présidentielle - bénéficie d'un relatif consensus au sein de la population en âge de voter, réhabilitant ainsi un mode de scrutin auquel avait été imputée l'instabilité politique connue sous la Quatrième République.


A titre d'exemple, et sans présager de ses modalités techniques de mise en œuvre, 56% des cadres supérieurs et professions libérales ainsi que 65% des ouvriers se prononcent en faveur de cette solution. Notons toutefois que la préférence pour un mode de scrutin proportionnel décroît avec l'âge puisqu'elle passe de 63% chez les personnes âgées de moins de 35 ans à 53% chez les plus de 65 ans.

D'un point de vue politique, la préférence pour un mode de scrutin proportionnel se vérifie auprès de l'ensemble des familles politiques à l'exception notable des sympathisants de l'UMP et des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle (respectivement 57% et 58% pour un scrutin majoritaire contre 42% pour la proportionnelle).


Ce primat accordé au mode de scrutin actuellement employé pour les élections législatives s'explique probablement par le souhait d'accorder au Président de la République nouvellement élu une majorité de députés lui étant favorables, permettant ainsi la mise en œuvre de son programme.

A contrario, la proportion d'interviewés partisans d'un mode de scrutin proportionnel apparaît fréquemment supérieure à 60% au sein des autres segments politiques, notamment au Parti socialiste (69%), à l'UDF (66%) et à l'extrême gauche (64%), sans doute soucieux d'assurer l'expression de chaque tendance partisane au cours de la prochaine législature.

Frédéric Dabi
Directeur du Département Opinion publique de l'Ifop.

Etude réalisée auprès d'un échantillon de 965 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées du 10 au 11 mai 2007

Etude à télécharger : AP_DEPUTE_24052007_16269

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ENDORMIE

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La ville était endormie
Lovée sur elle-même
Dans la lenteur extrême
Des rêves enfouis

Mon corps s'était assoupi
Village d'ombres au coeur du ciel
Courbé sur l'irréel
Des âmes d'autrui

Mes yeux s'étaient fermés
Malgré tout ce que je leur avais dit
Malgré ma ferme volonté
De continuer la vie

Paupières baissées
Coeur au ralenti
Souffle apaisé
Ame attendrie

La ville s'était endormie
Mes pensées s'envolaient
Mes rêves me portaient
Je rêvais la vie

CENDRA

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JEAN-MARIE LE PEN REÇU À L'ÉLYSÉE

LePen

PARIS (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a été reçu pendant une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, ce que le président du Front National a dit considérer comme un "geste démocratique.

"Nous nous sommes entretenus de ses projets européens, je lui ai dit ce qu'il savait déjà de nos profondes divergences sur ce sujet", a déclaré le leader d'extrême droite, qui a été reçu pendant un peu plus d'une demi-heure.

Le chef de l'Etat a reçu le président du Front national dans le cadre de ses consultations des partis politiques avant le Conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles.

"Nous avons procédé à un échange de vues général et je note que le président de la République a pris depuis longtemps l'initiative de recevoir le président du Front national, ce que je considère comme un geste démocratique", a ajouté Jean-Marie Le Pen.

A la question d'un journaliste qui lui demandait s'il était fier d'être reçu à l'Elysée, Jean-Marie Le Pen a répondu :

"J'ai une vie politique depuis 50 ans, j'ai rencontré d'autres présidents de la République. Depuis un certain temps, c'est vrai, c'était une anomalie que le Front national ne soit pas considéré comme un parti politique comme les autres".

Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac, avait toujours refusé de recevoir officiellement Jean-Marie Le Pen.

Selon le service de presse du Front national, ce dernier avait été reçu par le président René Coty sous la IVe République et par Alain Poher à deux reprises, sous la Ve.

Mon commentaire:
Ouverture ou cadeau de départ à la retraite ? Quand on parle d'ouverture, même si ce n'est pas pour lui offrir un poste (...), on voit bien quand même, à quel type d'ouverture
Nicolas Sarkozy est capable, quelque part, de tout... .

Posté par CendraOnTheBlog à 11:12 - PRESIDENCE SARKOZY - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

CA COMMENCE : NICOLAS SARKOZY VEUT ALLER "ENCORE PLUS VITE, ENCORE PLUS LOIN"

Sarko200607

PARIS (Reuters) - Le nouveau gouvernement constitué, le président Nicolas Sarkozy dit vouloir "aller encore plus vite, encore plus loin", dans un entretien réalisé mardi et publié mercredi dans Le Parisien.

"On va aller encore plus vite, encore plus loin, et tout de suite", déclare le chef de l'Etat. "Les Français m'ont élu pour que je fasse, pas pour que je fasse faire."

"Pourquoi cela n'irait pas ?", demande-t-il, au surlendemain des élections législatives. "J'ai gagné pas une, pas deux, pas trois, mais quatre fois. Il y a deux élections qui sont difficiles dans le monde. L'élection présidentielle américaine et l'élection présidentielle française."

"Vous ne pensez pas qu'Angela (Merkel) serait contente d'avoir la majorité que j'ai ? On écrit que je suis fragilisé. Qu'est-ce que cela sera quand je serai vraiment en difficulté ?", s'interroge-t-il encore.

Le chef de l'Etat revient brièvement sur la composition du deuxième gouvernement de François Fillon, expliquant avoir pensé à Henri de Castries, président du directoire d'Axa, et à Xavier Bertrand pour le ministère des Finances.

Mais choisir le premier "cela faisait trop Cac 40", quant à Xavier Bertrand "c'était trop tôt, je ne lui aurais pas rendu service".

De Christine Lagarde, finalement désignée à Bercy, il estime que "si elle m'écoute, si elle suit mes conseils, elle va exploser".

Commentant la nomination de Rama Yade, nommée secrétaire d'Etat mardi, il explique qu'"il y aura deux femmes noires sur la scène internationale : Condi Rice et Rama Yade".

Le Parti socialiste estime-t-il enfin "est trop faible pour gagner, trop fort pour se réformer".

Mon commentaire :
Je prépare mes valises, au cas où.... C'est bizarre, le discours qu'il tient, il recommence à se ressembler, avant la campagne des présidentielles... Nerveux, agressif...
"Les Français m'ont élu pour que je fasse, pas pour que je fasse faire"... Euh non... Normalement, le Président de la République n'est pas là pour faire ce que les autres doivent faire...
Un exemple simple : vous prenez une équipe de femmes de ménage et vous leur donnez les directives. Puis, au bout du compte, c'est vous qui gérez tout... Du moins, le moins salissant. Mais vous êtes tout le temps derrière elles.
Non, non, non....
Le ton commence déjà à changer...

Et en plus de cela, du mépris. Ne comptent donc que les USA et a France... Les autres pays, sachez que vous êtes du ... foin !

Vive l'EUROPE ! Vassal des Etats-Unis... avec Sarkozy

Posté par CendraOnTheBlog à 10:15 - PRESIDENCE SARKOZY - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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