France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

12 mai 2007

DELIBERATIONS ELECTIONS CONJUGALES

02

Faut que j'arrête de tourner le dos à la vie.

Elections 96. Après quatre entrevues et délibérations dans un couvent du désespoir, vote à l'unanimité : mariage.
Neuf années de vie commune après deux années de séparation dès le début. Batailles pour un couple dépareillé dont les différences me seyaient pendant un temps. Temps de séparations, disputes, réparations. Voilages de face.
Vies disparates et opinions divergentes.
Voilages de face.
Espoir d'amour, espoir toujours. Gentillesse. Compromis. Rêves.
Voilages de face.

Les différences s'accroissent, la vie me heurte. Il se voile la face. l'homme est décevant. Je me déçois.
Voilages de face.
Egocentrisme des deux côtés : deux chemins différents, deux visions différentes, deux crédos différents, différences. Valeurs différentes. Compromis.
Mon voilage de face.
Il croit qu'il peut me changer.
Illusions perdues.
C'est pas forcément de sa faute, pas forcément de la mienne, sauf si...
Voilages de face.

C'est pas en se fermant les yeux qu'on arrive à prendre des décisions. C'est pas en remettant à plus tard que les choses changent d'elles-mêmes.
C'est pas facile.

Il ne suffit pas de se poser des questions, mais de se poser les bonnes questions, en toute objectivité, c'est pas évident. Quand on a déjà parlementé avec soi-même sur les pourquoi du comment de la chose et que l'on arrive toujours au même résultat : ne pas avoir la force ou le courage de prendre LA décision, celle qui vient à l'esprit, la décision raisonnable et raisonnée et recommencer, et recommencer, en trouvant toujours un compromis, une excuse.

Voilage de face.

Un couple, une vie, ce ne sont pas des statistiques, des chiffres que l'on aligne et que l'on analyse. On peut à la rigueur compter le nombre de fois où l'on a vraiment été heureux. En discuter mais les réponses venant de lui sont toujours les mêmes : c'est moi.

Le pire, c'est qu'il a raison. C'est moi. Si je n'avais pas vécu ce que j'ai vécu, et si j'avais des convictions réelles, une foi en des valeurs que je veux miennes, alors, je l'aurais quitté depuis longtemps. Je ne l'aurais même pas rencontré.

Oui, c'est moi ! Lui, il m'a épousée avec les valeurs qui sont les siennes, et les valeurs de sa culture d'origine. Où l'on bâtit l'amour jour après jour. Mais il n'y a pas d'amour au départ. Alors, c'est un peu un amalgame de raisons qui font qu'il m'a choisie. Je pense qu'il m'aime. Certains regards, cela ne trompe pas. Et puis, rien ne le retiendrait près de moi aujourd'hui. Les hommes sont beaucoup plus libres que les femmes pour cela. La femme, à partir d'un certain âge, a plus peur de la solitude.

J'ai peur de la solitude, bien sûr. J'ai fini par m'attacher aussi. Tout n'est pas mauvais !

Mais, dans ma culture, l'amour existe avant le mariage, et, au fil des années, se fortifie, se transforme en quelque chose de beau. Il n'y avait pas cela au départ. il y en a un peu. Mais, le temps passant, la maturité venant, j'en viens à me poser des questions. Se battre sans arrêt pour les choses, sur les mêmes thèmes, ça devient lassant. Que rien ne change, ça devient lassant. J'ai encore des rêves, sur l'amour, et ils ne lui ressemblent pas. Je ne sais pas ce que c'est, l'amour, un couple : mes parents ne m'en ont pas donné une bonne image. Donc, je ne peux savoir sur bases construire un amour.

Il ne reste donc que moi. avec mes déchirements, mes doutes, mes fois.

Il ne reste que moi, sur la route, et les larmes qui coulent viennent d'un coeur serré. Parce qu'il ne sait pas ce qu'il y a de l'autre côté. De l'autre côté de la décision. Quoique... déjà, je l'ai mis dehors, il ne me manquait pas tant que ça. Mais comme il ne m'arrivait rien de meilleur, eh bien, retour sur le passé...

Je ne sais pas.

Je ne sais pas ce que je sais déjà.

Ecrire là ce que j'ai au plus profond de moi, c'est dingue Internet !

Mais j'ai trop mal. Il ne me reste que la musique pour me consoler de ces larmes qui coulent pour que j'aie moins mal. Et de savoir que quelqu'un peut lire ce message. Et qu'un autre puisse comprendre, parmi ceux que cela va faire sourire.

De temps en temps, il faut se souvenir qu'un blog est une page web personnelle.

Eh bien splash... mes sentiments en vrac sur la toile du monde. On achève bien les chevaux...

Seules mes larmes, vous ne pouvez les voir...

Ho... Cendra !

Posté par CendraOnTheBlog à 20:35 - HUMEURS - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Commentaires

Une petite pensée

Une petite pensée, à vous que je ne connais pas.
En espérant que ça vous aura fait du bien, de poser ces mots-là.

Bises.

Posté par Flo Py, 12 mai 2007 à 23:53

chais pas

Fallait que ça sorte en tous cas !

Posté par Cendra, 13 mai 2007 à 15:58

...

... Lu sans sourire. Ca m'a rappellé des souvenirs sans pour autant vivre les mêmes choses! Bon courage Cendra.

Posté par Tiphaine, 13 mai 2007 à 20:30

And

Life goes on....

Posté par Cendra, 13 mai 2007 à 20:54

Courage

Courage, puce, tu sais ce que j'en pense...

Posté par Velleda, 14 mai 2007 à 11:08

nachave

je sais je sais

Posté par Cendra, 14 mai 2007 à 11:45

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