12 juin 2007
ET CA CONTINUE ENCORE ET ENCORE, C'EST QUE LE DEBUT, D'ACCORD D'ACCORD...
Le PS met fin au nouveau
cavalier seul de Ségolène Royal
PARIS (Reuters) - Le Bureau
national du Parti socialiste a rejeté mardi soir la nouvelle ouverture au
centre tentée par Ségolène Royal avant le deuxième tour des législatives.
A l'unanimité, l'instance a
rappelé la position officielle consistant à se maintenir partout où le candidat
PS est qualifié pour dimanche prochain et à recommander aux électeurs de
favoriser le pluralisme dans les autres cas, a expliqué Benoît Hamon lors d'un
point de presse à l'issue de la réunion désertée par de nombreux responsables,
en campagne sur le terrain.
Dans la matinée, afin
"d'éviter toute ambiguité", François Bayrou avait expliqué qu'il ne
rappellerait pas l'ex-candidate à l'Elysée qui lui avait laissé un message la
veille. Dans la foulée, le fondateur du MoDem a annoncé ne donnerait aucune
consigne de vote.
François Hollande dit ne
pas être étonné de la décision de François Bayrou, rappelant sa compagne à
l'ordre indirectement.
"Je savais qu'il n'y
avait pas de négociation à ouvrir avec le parti de M. Bayrou (...) parce que M.
Bayrou lui-même est dans une stratégie (...) qui est de ne pas faire d'alliance
ni avec l'UMP ni avec le Parti socialiste", a expliqué le premier
secrétaire sur LCI.
"Il n'y a pas lieu
d'avoir de combinaisons sur ce point entre les responsables, entre les
appareils", a renchéri Laurent Fabius lors du point presse de campagne
quotidien du PS. "Nous nous sommes adressés de façon suffisamment claire
aux électeurs pour qu'ils puissent trancher", a souligné l'ancien Premier
ministre.
Bien que quasi-unanime,
cette levée de boucliers internes a inspiré un commentaire en forme de
pirouette à la présidente de Poitou-Charentes, en campagne mardi dans sa région
pour soutenir des candidats aux législatives.
"Ce serait bien que,
de temps en temps, la politique soit simple comme un coup de fil",
a-t-elle plaisanté, défendant de nouveau son cavalier seul.
"Moi, je souhaite
vraiment que la vie politique se modernise, devienne plus simple et qu'on
puisse téléphoner à des personnalités politiques avec lesquelles on essayera
demain peut-être de construire des convergences nouvelles", a expliqué
Ségolène Royal.
PARTI A DEUX TETES
Son "conseiller
spécial" dans la course à la présidentielle, Julien Dray, a été l'un des
seuls responsables socialistes à regretter le geste du fondateur du MoDem,
semblant poser du même coup des jalons pour l'avenir.
"Il faudra bien qu'il
trouve des alliés. Il faudra bien qu'il exerce le pouvoir avec quelqu'un. Il ne
peut pas être dans un splendide isolement et attendre que tout le monde vienne
à lui", a expliqué le député sortant de l'Essonne sur France Info.
Lundi, l'initiative de
Ségolène Royal, qui rejouait là sa stratégie de l'entre-deux tours
présidentiels, avait donné l'impression d'un parti à deux têtes: ex-candidate
d'un côté et premier secrétaire contraint à faire de la pédagogie a posteriori
sur la ligne officielle du parti.
Un sentiment conforté mardi
soir par un lapsus de Patrick Bloche, premier secrétaire fédéral de Paris.
"François Hollande a rappelé sa position... enfin, la position du PS",
a-t-il déclaré devant les grilles de la rue de Solférino.
Forte de ses 17 millions de
voix au soir du 6 mai, Ségolène Royal "garde une forme de légitimité mais
en ce qui concerne la ligne du parti, c'est le premier secrétaire", a
prévenu de son côté Pierre Mauroy à son arrivée au Bureau national.
Devant ses pairs, l'ancien
Premier ministre a persisté. "Les questions de stratégie sont débattues
dans les instances du PS", a-t-il martelé.
"Et pas sur les
plateaux de télévision ou sur la scène publique pour faire entendre un son de
cloche personnel", complète un responsable socialiste au sortir de la
réunion, prédisant une "grande explication" avec l'ex-candidate
présidentielle au lendemain des législatives.
Aux yeux
de ce "quadra", la main tendue au MoDem par Ségolène Royal est un
"coup de billard à quinze bandes pour plus tard", la présidente de Poitou-Charentes
ne faisant pas mystère de ses ambitions à la tête du PS.
Mon commentaire :
Il est temps que quelqu'un prenne les rênes, démocratiquement, au sein du PS. J'espère que cela se fera dès le lendemain du deuxième tour des législatives... Cela promet en tous les cas, de beaux débats internes... Au vu de ce qui se passe dès aujourd'hui... Que tout se fasse dans les "règles", c'est tout ce que les membres du PS veulent. Mais que les choses se fassent.
Ségolène Royal dément toute "stratégie d'alliance" avec le MoDem (13 juin)
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal
affirme qu'elle n'est pas "dans des stratégies d'alliance" avec le
MoDem, estimant que les remous internes provoqués au Parti socialiste par son
appel à François Bayrou sont une "tempête dans un verre d'eau".
"Je crois que c'est
tempête dans un verre d'eau que cette histoire", a déclaré l'ex-candidate
socialiste à la présidentielle sur RMC au lendemain du rappel à l'ordre du
Bureau national du PS qui a réaffirmé la ligne "pas d'accord, pas de
désistement" en faveur du MoDem entre les deux tours des législatives.
"Cette affaire est
disproportionnée par rapport aux choses plus graves qui se passent dans notre
pays (...) Il faut en finir avec ces petites zizanies parce que cela dessert
nos candidats sur le terrain le PS », a-t-elle ajouté.
"Je ne suis pas dans
des stratégies d'alliance. Je suis dans des logiques tout simplement de
simplicité des relations humaines dans la politique (...) Il n'y a pas de
négociation entre appareils et de désistement organisé", a fait valoir la
présidente de Poitou-Charentes.
Elle a justifié le message
téléphonique qu'elle avait laissé au fondateur du MoDem par "correction
humaine".
"Je considère et je
continuerai à la faire que lorsque je vais dans un territoire faire un appel
aux électeurs du MoDem, la moindre des choses par correction humaine c'est de
prendre un contact avec François Bayrou".
QUELQUES RESULTATS PAR CANTONS
CANTONALES PARTIELLES NICE 11
Aucune surprise hélas pour ces élections partielles des cantonale de Nice XI. il semble qu'il y ait un mot magique : avec le soutien de...
Les démarches politiques fortement marquées de l'UMP continuent à faire des ravages... Cela continue samedi avec l'inauguration de la Place Masséna... Comme par hasard...
LE POIDS DES PERSONNALITES
REMERCIEMENTS D'ELODIE JOMAT
Je remercie les 7 372
électeurs qui m’ont accordé leur confiance et m’ont ainsi
placé en deuxième position avec 19,15 % des voix.
Malgré un calendrier électoral défavorable pour le camp qui perd l’élection
présidentielle et la démobilisation des électeurs de gauche, je résiste assez
bien puisque je maintiens le score obtenu par Ségolène Royal dans cette
circonscription, le 22 avril dernier.
Il est paradoxal que le député sortant, pourtant élu depuis dix-neuf ans, ait
pu, aux yeux de certains, incarner la rupture souhaitée par tous.
Pour ma part, je continuerai à travailler avec les associations et les
citoyens.
La gauche est désormais le seul recours pour tous les futurs déçus du
sarkozysme... Car les bonimenteurs déçoivent toujours !
Élodie Jomat
candidate de la gauche rassemblée (PRG, PS et MRC) aux élections législatives
dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes
REMERCIEMENTS DE DOMINIQUE BOY MOTTARD
Chères et chers ami(e)s,
Comme vous devez le savoir à cette heure, nous ne serons pas présents
au second tour. La vague bleue nationale a tout emporté sur son passage
et notre détermination n'a pas suffi dans un département où l'ancrage à
droite est tellement fort.
Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont participé avec
tant d'enthousiasme et de coeur à cette bataille que nous avons menée
dans la deuxième circonscription.
Ce soir, la déception est forte, mais d'autres combats viendront que,
je l'espère, nous continuerons à mener ensemble, pour faire triompher
nos valeurs et nos couleurs.
Bien à vous, avec mes amitiés socialistes.
Dominique Boy-Mottard
Mon commentaire :
La défaite vient notamment du fait du "racolage" front national de l'UMP. Cela ne console pas mais...
Voir les résultats de Patrick Mottard en 2002 :
LETTRE DE PATRICK ALLEMAND
Nice,
le 11 juin 2007
Chère camarade, cher camarade,
Le premier tour des élections législatives vient
de rendre son verdict. Comme on pouvait s’y attendre, depuis 6 mai, l’effet amplificateur d’élections législatives
dites de confirmation a joué à plein.
Dans le Sud-Est, ce phénomène est encore
accentué par l’effondrement total du Front National, qui a permis à l’UMP de se faire élire
partout au premier tour.
Ce matin, le réveil est difficile, dans toutes
les circonscriptions (je dis bien dans toutes).
Mes premières pensées vont pour tous ceux qui
ont mené à mes côtés ce combat, qui ont mis toutes leurs forces dans la
bataille et qui ont été « broyé » par l’UMP. C’est le cas de Dominique BOY-MOTTARD dans la 2ème
circonscription, d’Elodie JOMAT, malgré une campagne méritoire dans la 3ème
circonscription et de Paul CUTURELLO, opposé à Christian ESTROSI qui a fait de
ce département le laboratoire du Sarkozysme.
Je veux aussi saluer tous ceux qui ont mené
campagne sous nos couleurs, dans d’autres circonscriptions, Pascale GERARD dans la
4ème, Antoine DAMIANI dans la 6ème, Noria CHAIB dans la 7ème,
Apolline CRAPIZ dans la 8ème et André ASCHIERI dans la 9ème.
Tous ont fait le maximum dans un contexte qui n’a épargné personne dans
notre région : aucun socialiste au second tour dans le Var, de grosses
difficultés dans les Bouches-du-Rhône et même dans les Alpes de Haute Provence
où la victoire de Jean-Louis BIANCO est pourtant indispensable.
Je vous demande à tous, militants du Parti
Socialiste de notre département, de garder confiance, de faire bloc autour de
vos candidats malheureux, et de vous dire que partout, c’est sur le socle restant
que nous devrons reconstruire.
Dans ce contexte terrible, le rouleau
compresseur de l’UMP a tout emporté dans notre département, sauf dans la 1ère
circonscription, le seul endroit où la broyeuse s’est enrayée. A cause d’une droite divisée,
grâce au travail de proximité effectué par Marc et moi-même, grâce au sens des
responsabilités d’un électorat que l’on a peut-être su motiver un peu plus qu’ailleurs.
Dans la 1ère
circonscription des Alpes Maritimes, nous sommes au second tour. Dans le
contexte politique de confirmation et d’amplification de la dynamique Sarkozy et de
résignation de l’électorat de gauche, c’est une performance qui fait de notre
circonscription la seule des départements du Var et des Alpes Maritimes où un
socialiste est en situation de se maintenir.
Je suis conscient du
symbole que cela représente et de la responsabilité qui m’incombe.
C’est ici et maintenant, à
partir de ce socle de 23,35% que la résistance doit s’organiser. De la hauteur
de notre score de dimanche prochain, dépendra beaucoup pour la suite.
Le résultat de dimanche
prochain n’est pas seulement important pour moi, il est important pour l’ensemble de la ville et
pour le département. Il est capital pour la gauche. Lui seul permettra
désormais d’entretenir l’espoir et de montrer à toutes les électrices et tous les
électeurs, qui se sont réfugiés dans l’abstention, persuadés que les jeux étaient déjà
faits, et à ceux qui forment une partie de notre électorat naturel, qui ont cru
en Nicolas SARKOZY, mais qui vont rapidement déchanter, qu’il y a une base à partir
de laquelle on peut reconstruire et qu’un autre avenir est possible.
Cette circonscription
est devenue bien malgré elle, l’enjeu de toute une fédération.
Nous avons choisi avec
Marc CONCAS, d’axer notre campagne du second tour sur un appel à tous les
électeurs qui n’ont pas voté CIOTTI au premier tour et sur la mobilisation des
abstentionnistes (ils sont nombreux) sur la base de nos valeurs républicaines
et sur la nécessité de s’opposer à la mise en coupe réglée de tout le département par le
Président du Conseil Général.
C’est l’enjeu du scrutin de
dimanche prochain.
Soyez assurés que ma
détermination à mener ce combat est intacte, que ma confiance n’est pas entamée, et que
j’y consacrerai chaque
minute jusqu’au dimanche 17 juin, 20 heures.
Je demande à tous les
militants, à tous ceux qui ne veulent pas se résigner de venir m’aider. Vous pouvez
contacter la fédération pour connaître le planning des actions.
D’ores et déjà, je vous
invite à nous retrouver le plus nombreux possible, jeudi soir à partir de 18
heures, à la plage publique du CASTEL, où nous prévoyons un grand rassemblement
pour montrer à la droite et à l’opinion, qu’à NICE, la gauche est toujours debout (pensez à amener votre pique
nique ou votre pan bagnat).
Merci pour tout ce que
vous avez fait à ce jour et pour tout ce que vous allez faire encore. N’oubliez jamais que c’est grâce à votre
travail que la flamme de la gauche continue à brûler dans ce département.
Avec mes amitiés
socialistes,
Patrick
ALLEMAND
Premier Secrétaire Fédéral
Grande déception quand même pour la deuxième circonscription et fière pour la troisième circonscription avec Elodie JOMAT, qui, je trouve, totalise un score convenable pour une jeune candidate. Dominique (Boy Mottard), si j'avais pu mettre plusieurs bulletns dans mon enveloppe, et que cela compte, je l'aurais fait !
CENDRA
CARTE SCOLAIRE : LE POINT DE VUE DES CHEFS D'ETABLISSEMENT
La carte scolaire vue par
des chefs d’établissement
Après avoir été reçus par le ministre de l’Education le 23 mai dernier, les chefs d’établissement, par le biais du SNPDEN leur syndicat majoritaire, viennent de lui adresser des propositions. Leur credo: renoncer à la carte scolaire oblige à définir d’autres modes de régulation... Explications avec Jean-Claude Lafay, secrétaire national au SNPDEN, à la veille de leur réunion avec Nicolas Sarkozy, prévue le 11 juin.
Pourquoi
faut-il de la mixité sociale à l’école ?
Il y a une raison politique et une raison pédagogique : parce qu’elle est
le creuset de la société, l’école doit mélanger les différentes catégories de
populations. Ca c’est la raison politique. Maintenant, en terme de pédagogie,
on sait depuis longtemps qu’une classe avec de la mixité sociale progresse
mieux qu’une classe où la mixité est absente.
Comment
s’est passée votre rencontre avec le ministre de l’Education ?
Il pensait que nous étions opposés à toute discussion : il a été surpris
de voir que ce n’était pas le cas et il nous a demandé de lui faire des
propositions : ce que nous avons fait le 24 mai, lendemain de notre
rencontre.
Quelles
sont vos propositions ?
Tant que la carte scolaire reste en partie utilisée, c’est-à-dire au moins
jusqu’en 2010, d’après le ministre, il faut d’abord plus de transparence dans
l’information : aujourd’hui ce sont les familles des milieux favorisés qui
savent le mieux quels sont les meilleurs établissements et qui maitrisent les
« combines » pour obtenir une place. Plus de transparence, cela
signifie que les zones de desserte soient définies sous forme de carte lisible
et claire, et que les critères d’admission soient connus.
Vous
êtes proviseur à Paris. Quelle est la situation dans cette ville ?
A Paris, la carte est déjà assouplie : le premier choix pour le lycée est
libre. A ma connaissance, les inégalités entre lycées augmentent. Chaque
établissement est libre de ses critères d’admission et certains seulement
prennent en compte l’objectif de mixité sociale. En l’absence de régulation,
les établissements ont tendance à choisir d’abord en fonction du niveau des
candidats.
Vous
appelez à plus de transparence. Quelles sont vos autres propositions ?
Nous pensons que le critère de proximité doit rester un critère important : il est très dommageable pour un élève de se voir refusé dans le collège, voire le lycée de son quartier. Nous proposons aussi que les moyens attribués aux établissements soient calculés pour permettre cet accueil de proximité et pour favoriser la mixité sociale. Il faut aussi que le choix des options [langues rares, etc] se fasse après l’affectation dans un établissement. Aujourd’hui, le choix de l’établissement et des options se fait en même temps et bien souvent les familles les plus favorisées choisissent une option pour être prises dans un établissement réputé.
Que
pensez-vous des expériences menées à Science Po et à l’Essec ?
Tout ce qui permet à un élève d’un milieu défavorisé de faire une scolarité de
qualité est bienvenu. Mais sur le principe, nous préférons largement
l’expérience menée par l’Essec [« une prépa, une grande école, pourquoi
pas moi ? » est une forme de tutorat et d’accompagnement culturel
entre des étudiants de grandes écoles et des lycéens volontaires de zones
défavorisées] à la formule choisie par Science Po, fondée sur la dérogation [un
concours parallèle est organisé pour les candidats issus des ZEP]
Et la
proposition de Patrick Weill, consistant à accueillir dans les classes
préparatoires les 7 ou 8 % des meilleurs de tous les lycées confondus ?
Elle serait efficace pour la mixité sociale et c’est pourquoi elle mérite
d’être étudiée.
Tout le
monde est pour la mixité sociale mais dans la pratique les parents qui ont le
choix préfèrent des établissements « bien cotés » où la mixité est
faible. Comment résoudre le conflit entre libre choix et mixité sociale ?
Il y a un effort d’éducation à faire de la part du pouvoir politique. Dans un
système totalement libre, les parents vont tous vouloir les établissements les
mieux cotés. De toute évidence les parents les mieux
informés, qui sont de milieux plutôt favorisés, tireront les bénéfices de la
concurrence entre les établissements, mais aussi entre les familles.
Il n’est pas évident que beaucoup de familles en tirent un vrai bénéfice, alors
que la collectivité, elle, a la certitude d’y perdre. L’intérêt collectif doit
primer, et il n’est pas nécessairement opposé à l’intérêt de chacun :
c’est cette information et cette éducation que les pouvoirs publics ont le
devoir de mettre en avant.
TVA SOCIALE
PARIS (Reuters) - François
Fillon a confié mardi à Jean-Louis Borloo et Eric Besson une mission sur la
"TVA sociale", en concertation avec les partenaires sociaux,
n'excluant pas "une mise en oeuvre rapide" du dispositif. (...)
Le chef du gouvernement
insiste sur la nécessité d'inscrire cette réflexion dans le cadre "d'une
maîtrise de nos dépenses publiques, condition d'une baisse durable des
prélèvements obligatoires".
Le ministre de l'Economie
est notamment chargé "d'identifier précisément les dépenses que la
nouvelle ressource fiscale serait susceptible de financer et les prélèvements
qui pourraient être réduits en contrepartie".
"Vous pourriez être
ainsi amené à proposer des aménagements qu'il conviendrait d'apporter à
l'organisation de notre système de protection sociale", écrit François
Fillon.
Le Premier ministre demande
à Eric Besson d'évaluer, au regard des exemples danois ou allemand notamment,
"les effets économiques d'une telle mesure" et de lui remettre ses
conclusions "dès que possible", "au besoin via un rapport
d'étape dès juillet".
"PERSPECTIVE
OPERATIONNELLE"
Le nouvel exécutif paraît
ainsi vouloir accélérer le calendrier d'expérimentation de la "TVA
sociale", promise par Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle.
(...)
Il précise que ces travaux
devront être menés "en concertation étroite" avec les partenaires
sociaux, ainsi qu'avec les autres ministres concernés, Xavier Bertrand
(Travail) et Eric Woerth (Budget).
Le mécanisme de la
"TVA sociale" consiste à basculer une partie du financement de la
Sécurité sociale des entreprises vers les ménages, via une baisse des
cotisations patronales et une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée.
La gauche dénonce une
mesure "antisociale" qui conduirait à une augmentation des prix et
pénaliserait les consommateurs les plus modestes. Les dirigeants d'entreprise y
voient au contraire un effet positif pour la compétitivité au travers de
l'allègement du coût du travail et de la taxation des produits importés.
Jean Arthuis, président de
la commission des Finances du Sénat, prône une hausse de cinq points de la TVA
dès 2008 dans tous les secteurs d'activité. Le taux normal de la TVA s'établit
actuellement à 19,6% en France.
A LIRE SUR WIKIPEDIA : la TVA sociale
Et sur le blog de Jocelyne : BLEU HORIZON
06/04/2007
La TVA sociale en questions
La
"TVA sociale" a fait irruption dans la campagne présidentielle.
Retour en cinq questions clés sur ce dispositif complexe, qui doit réformer le
financement de la protection sociale.
La TVA
sociale, qu'est ce que c'est?
Il s'agit d'une réforme du financement de la protection sociale, actuellement
assuré principalement par les cotisations patronales, prélevées sur les
salaires. La "TVA sociale" consiste à faire basculer une partie de ce
financement sur la consommation, via une hausse du taux de la TVA, qui est
actuellement de 19,6% en France. Ce sont les prestations sociales universelles
qui seraient d'abord concernées, c'est à dire les allocations familiales et les
remboursements de soins. Pour les partisans de cette réforme, il n'y a en effet
aucune raison que ces deux branches de la sécurité sociale, qui profitent à
tous, soient financées par les seuls salariés. Le financement des retraites et
des indemnités chômage, qui, elles, sont proportionnelles aux salaires,
resterait assuré par le travail.
La TVA sociale est-elle bonne pour la croissance?
En théorie, oui. En allégeant le coût du travail, cette réforme augmente la
compétitivité des entreprises. "Elle a un effet similaire à celui d'une
dévaluation, explique Jean Pisani-Ferry, directeur de Bruegel, un think tank
basé à Bruxelles : la hausse de la TVA renchérit le prix des biens importés par
rapport au prix des entreprises françaises, qui sont donc avantagées. Et à
l'export, ces dernières bénéficient d'un coup de pouce, puisque leurs coûts de
productions diminuent". Du coup, en théorie, la croissance progresse elle
aussi et le cercle vertueux peut alors s'enclencher : plus de croissance, c'est
plus d'emploi, donc plus de consommation, etc. Dans la pratique, c'est beaucoup
plus compliqué. Un rapport de Bercy remis au Conseil d'orientation pour
l'emploi estimait d'ailleurs en mai 2006 que la TVA sociale aurait un très
faible impact sur la croissance et la baisse du chômage. De fait, les
organisations patronales sont très prudentes. Le Medef et la CGPME se
félicitent évidemment de la baisse des charges, mais craignent une chute de la
consommation, qui pourrait suivre une éventuelle hausse des prix due à une
hausse de la TVA.
Cette hausse des prix est-elle inéluctable?
En toute logique, oui. Selon Thomas Piketty, économiste proche de Ségolène
Royal, "à chaque fois qu'un gouvernement a augmenté la TVA, cette hausse
s'est répercutée sur les prix. Pas à 100%, c'est vrai, mais en moyenne à 60% ou
70%, selon les secteurs". Cependant, en Allemagne, où la TVA sociale, mise
en place depuis le 1er janvier, s'est traduite par une hausse de 3 points de la
TVA, ce choc inflationniste n'a, pour le moment, pas eu lieu. Par rapport au mois
précédent, la hausse de l'inflation s'est limitée à 0,2% en janvier, et à 0,2%
en février. Pour Paola Monperrus-Veroni, économiste à l'OFCE, "les
entreprises allemandes ont accepté de réduire leurs marges, qui étaient assez
élevées, pour éviter un effondrement de la consommation".
Un tel effondrement de la consommation est-il vraiment à craindre?
En Allemagne, les ventes au détail ont beaucoup baissé en janvier, d'environ
10%. "C'est surtout dû aux anticipations des agents : pronostiquant une
hausse des prix, ils ont réalisé d'importants achats aux troisième et quatrième
trimestres 2006, relativise Paola Monperrus-Veroni, cette baisse devrait être
temporaire et la consommation redémarrer au à partir de septembre 2007,
soutenue par l'accélération de la masse salariale, qui bénéficierait de la
baisse du chômage et de salaires négociés à la hausse". Mais pour Thomas
Piketty, les choses sont claires : "Dans le contexte français, marqué par
une grave sinistrose sur le pouvoir d'achat, annoncer une hausse de la TVA,
c'est suicidaire. On va plomber le moral des Français, qui vont craindre une
augmentation des prix sans que les salaires suivent. On va favoriser un
comportement d'épargne de précaution, au détriment de la consommation, qui est
le principal moteur de la croissance française".
La TVA sociale est-elle de droite ou de gauche?
Plutôt de droite. Elle est défendue avec vigueur par les sénateurs Jean Arthuis
(UDF) et Philippe Marini (UMP), depuis des années. Nicolas Sarkozy vient de se
déclarer favorable à "une expérimentation" de cette idée et François
Bayrou, lui aussi, se situe, de son propre aveu, dans cette logique avec sa
proposition d'autoriser les entreprises à avoir deux emplois sans charges.
Cependant, les vrais libéraux sont hostiles à la TVA sociale. Alain Madelin
dénonce "une mesure protectionniste" et poursuit, dans une interview
au Monde : "j'ai offert un prix d'un million d'euros à toute
personne qui me montrera un produit importé qui paie une taxe. Seuls les
consommateurs paient des taxes, ce qui n'est pas du tout la même chose. Et ce
n'est pas le méchant Chinois qui paie la taxe, c'est le gentil Français".
A gauche, Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et José Bové dénoncent l'idée
de TVA sociale, qualifiée de "scandale" par la candidate communiste
qui y voit "une nouvelle imposition pour les salariés". Ségolène
Royal y est aussi hostile. Le parti socialiste n'écarte toutefois pas l'idée
d'asseoir certaines cotisations sociales sur la valeur ajoutée, mais celle-ci
serait alors comprise dans une acception plus large puisqu'elle inclurait aussi
les bénéfices réalisés. "L'idée est de taxer le capital autant que le
travail afin d'assurer la neutralité fiscale vis-à-vis des choix de techniques
de production des entreprises. Dans la conjoncture actuelle, c'est beaucoup
plus adapté que de repousser la charge sur les consommateurs", avance
Thomas Piketty.
Thomas Bronnec -
LExpress.fr
CONTACT
Date de sortie
: 17 Septembre 1997
Réalisé par Robert
Zemeckis
Avec Jodie Foster, Matthew McConaughey, Tom Skerritt
Durée : 2h
33min.
Année de production : 1997
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Ellie Arroway,
passionnée depuis sa plus tendre enfance par l'univers, est devenue une jeune
et brillante astronome. Avec une petite équipe de chercheurs elle écoute le
ciel et guette un signe d'intelligence extraterrestre. Un jour, ils captent un
message.
Belle histoire qui débute sur l'enfance d'Ellie, élevée par son père car sa mère est morte. Elle a quand même de la chance dans son malheur, son père l'élève avec beaucoup d'amour et lui permet d'assouvir sa passion : l'espace. Puis son père meurt à son tour d'un infarctus alors qu'elle est encore enfant.
Plus tard, elle travaille comme astronome, toujours passionnée par l'espace et les "petits hommes verts", comme elle a l'habitude se faire charrier...
Toujours pleine d'espoir de découvrir une autre vie, elle se bat contre vents et marées, jusqu'au jour où...
Bien sûr, pour aimer ce film, il faut un minimum croire aux "petits hommes verts", pour les incrédules...
Quelques snapshots du film :
UN CONTACT EN FLORIDE !
REGARDEZ BIEN CE DESSIN, C'est important dans la suite du film...
DEVENUE GRANDE
PARFOIS LE DOUTE, LE DESESPOIR...
ET PUIS L'ESPERANCE, LA DECOUVERTE !
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Et il leur semble revivre l'histoire... Mais si d'autres êtres existent, ils doivent communiquer avec un langage commun... Donc, les mathématiques en premier, puis les images, puis...
Le thème perpétuel des extra terrestres gentils ou méchants, intelligents ou pas... Déjà repris maintes fois, et notamment, dans le film K-Pax, où un protagoniste se demande pourquoi des extra terrestres s'intéresseraient à nous... ou pourquoi ils ne prennent pas contact avec nous... Ce à quoi on lui répond "est-ce que vous adresseriez-à une fourmi ?" Plutôt pertinent !
bref, encore une fois, Jodie Foster, une femme volontaire et pleine de coeur, de passion. Et qui va jusqu'au bout... Une histoire, également, où se mêle la question de l'existence de dieu...
A voir... Pour les amateurs bien sûr...
CENDRA
(Clic droit pour écouter) Contact05