03 juin 2007
3 JUIN
MEETING DU 7 JUIN
Plus qu'un meeting, plus qu'un soutien à nos candidats de la 1ère circonscription, une grande soirée événement, avec des animations, du théâtre, de la musique. Bref, une bonne soirée en perspective ! Venez nombreux à ce grand rendez-vous d'avant le premier tour des législatives !
Afin que nous puissions partager de grands moments de convivialité et d'amitié...
Tous tes amis sont les bienvenus...
A TELECHARGER POUR CEUX QUI AIMENT : Legislatives_Cendra
JUSTICE DES MINEURS
L'abaissement de la majorité
pénale, "la pire des solutions"
Ségolène
Royal (PS) a estimé samedi que l'abaissement de la majorité pénale prévu dans
le projet Dati serait "la pire des solutions", proposant à la place
un renforcement des moyens de la justice des mineurs et une "sanction au
premier acte de délinquance".
"Le projet de loi en préparation va remplir les prisons", a-t-elle
observé, en campagne en Ile-de-France pour soutenir des candidats aux
législatives.
La finaliste malheureuse de la présidentielle a préconisé de "faire en
sorte qu'il y ait une baisse de la délinquance des mineurs, sans leur offrir
comme seule perspective la prison à 16 ans".
"Non à la prison pour les mineurs, non à cette solution qui les fait
sortir plus délinquants", a lancé la responsable, en campagne dans la
21ème circonscription de Paris aux côtés de George Pau-Langevin et de Patrick
Bloche, candidat dans la 7ème limitrophe.
"Ils annoncent précipitamment des mesures sur les jeunes délinquants, mais
ils ont eu cinq ans pour (les) mettre en place", a relevé la présidente de
Poitou-Charentes, faisant allusion au gouvernement mis en place par Nicolas
Sarkozy, président et ex-ministre de l'Intérieur. "Pendant ce temps, la
délinquance des mineurs a augmenté", selon elle.
Jugeant nécessaires des "contre-propositions" au projet de réforme de
la garde des Sceaux Rachida Dati, elle a suggéré de "mettre les parents
devant leurs responsabilités, régler les problèmes de logement, gagner la
bataille de l'emploi pour les jeunes".
Les mineurs délinquants sont tous "en situation d'échec scolaire. La
première obligation de la République, c'est de faire réussir les enfants à
l'école", a dit Mme Royal.
A ce propos, elle a demandé que "le soutien scolaire individualisé gratuit
que Nicolas Sarkozy a repris dans (son) pacte présidentiel" à elle soit
"mis en place dès la prochaine rentrée scolaire".
"Si on abaisse la majorité pénale comme le propose Rachida Dati, la seule
solution sera la prison pour les mineurs, c'est-à-dire la pire des
solutions", selon Mme Royal, qui demande "une réponse dès le premier
acte de transgression": "Réparation, travail d'intérêt général et
aussi éventuellement encadrement militaire".
Mme Royal a préconisé de "rendre leurs moyens à l'école et à la justice
des mineurs, qui est dans une situation de misère incroyable".
Mon commentaire :
Confronter des mineurs délinquants dans des prisons à des grands délinquants, des criminels, et cela, sans accompagnement, c'est les mener vers la voie d'une plus grande délinquance. La répression pure n'est pas une solution constructive. La délinquance a des raisons. Si elle n'est pas forcément "pardonnable", elle doit être comprise dans sa globalité afin d'y apporter de réelles solutions à long terme. L'accompagnement, par le biais d'éducateurs, de psychologues, permettrait d'apporter des solutions plus concrètes à un problème en partie de société. L'accompagnement et la responsabilisation des parents également. Le problème ne situe pas qu'au niveau des jeunes mais d'un problème global de société : entre autres, le logement, la ghettoisation, le chômage, l'inactivité. Cela ne pas néanmoins amener à la pensée du "ce n'est pas réellement leur faute". Oui, c'est de leur faute. Mais la faute a des causes, qui n'est pas seulement due à la personnalité du jeune.
Nous devons amener notre réflexion aux différentes causes de la délinquance du mineur, et y apporter des remèdes qui nous permettront d'enrayer ce fléau, avec la juste répression et une politique d'accompagnement du délinquant mineur, et de sa famille.
LA FEDERATION DES ALPES-MARITIMES
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La Fédération est ouverte du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h.
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TOURNEE DES QUARTIERS POUR SEGOLENE
Entre les quartiers et Ségolène Royal, l'histoire continue
SAINTE-GENEVIEVE-DES-BOIS, Essonne (Reuters) - Ségolène Royal
a bouclé samedi un mini-marathon électoral en Ile-de-France, où elle est allée
à la rencontre des habitants des quartiers qui lui ont offert ses meilleurs
scores présidentiels en mai.
Tremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, 9h42. L'ex-candidate
à l'Elysée, qui n'a pas pu organiser son "meeting du remerciement"
pour les banlieues faute de fonds, s'adresse à une centaine de personnes
massées autour d'une estrade faite de trois palettes de bois devant une barre
HLM.
Dans la circonscription, 56% des électeurs ont voté PS le 6
mai contre une moyenne nationale de 47%. "Je voulais vous remercier de
m'avoir donné un si beau score", lance-t-elle à la petite foule. "Je
sais ce que ce vote signifie dans les quartiers de liberté, de revendication de
lien républicain".
Les 10 et 17 juin, "il faut venir voter. C'est grâce à vous que la République va continuer à fonctionner", insiste-t-elle.
En choisissant Royal au deuxième tour, "vous avez dit
non à la suspicion qui était jetée sur nos quartiers", félicite à son tour
Christophe Borgel, ancien directeur de cabinet de Dominique Strauss-Kahn et
aujourd'hui, comme le proclament ses affiches législatives, "candidat de Ségolène
Royal".
Epinay-sur-Seine, Seine-Saint-Denis, 10h32. Dans la cité
Orgemont, plus de 68% des habitants ont voté socialiste. Devant la Poste,
l'ex-ministre de l'Enseignement scolaire et le candidat, Bruno Le Roux,
discutent avec Raphaël, bénévole faisant de l'aide aux devoirs avec les jeunes
du quartier.
"C'est important, c'est mieux que de mettre les enfants en prison à 16 ans", dit Ségolène Royal, qui dénonce à chaque étape de sa journée le projet de loi abaissant la majorité légale à 16 ans.
"ROULEAU COMPRESSEUR"
Dans le dos de l'ex-candidate, Mouhdine brandit une feuille
sur laquelle elle a écrit "Merci Ségolène". "Elle a donné un
nouveau visage au parti", explique cette femme originaire des Comores qui
a pris sa carte au PS l'an dernier.
"Ce serait bien" qu'elle en prenne la direction,
dit-elle avant de délaisser le conditionnel pour le futur. "Ce sera
possible".
Boulevard de Charonne, Paris, 12h09. Dans la 21e
circonscription de la capitale, le Parti socialiste se présente en ordre
dispersé.
Au nom de la parité, de la diversité et du renouvellement,
George-Pau Langevin, candidate originaire de Guadeloupe, a été officiellement
investie. Le député sortant Michel Charzat a été exclu pour candidature
dissidente.
Dans les allées du marché, les équipes concurrentes
tractent. Feuilles photocopiées en noir et blanc sans le poing et la rose,
emblème du PS, d'un côté, en couleur et avec force photos de Ségolène Royal de
l'autre.
"C'est un rouleau compresseur mais aujourd'hui je
laisse faire. Je suis quand même de gauche", lâche un fidèle de Michel
Charzat.
Le candidat de l'UMP, Raoul Delamare, s'avance et interroge,
goguenard: "Alors, elle est où la gourdasse ?". Malgré les
dissensions, les partisans du dissident prennent alors la défense de la
première femme à avoir eu une vraie chance d'accéder à l'Elysée.
Juchée sur la chaise métallique d'un café, Ségolène Royal
poursuit sa mission de bons offices électoraux. "C'est bien clair pour
tout le monde, il n'y a qu'une candidate socialiste ici", proclame-t-elle
devant la foule d'où montent des "Demain, avec vous!" et toujours
"Merci Ségolène".
Trappes, Yvelines, 14h27. Devant un couscous préparé par
Momo, Ségolène Royal déjeune aux côtés de Safia Otokoré, candidate du PS qui
s'est installée dans la ville il y a un an.
"C'est une forme de respect de retourner dans ces quartiers qui m'ont donné les meilleurs scores", confie-t-elle aux journalistes. "Des milliers ont voté pour la première fois. Une conscience politique s'est éveillée" qu'il faut entretenir pour les législatives et le futur Parti socialiste.
"Je fais campagne pour les autres", ajoute celle
qui ne se représente pas à la députation quand on s'étonne de la nouvelle
marque qu'elle imprime à ses déplacements - détente et proximité avec la
presse, très loin des tensions de la campagne présidentielle.
Sainte-Geneviève-des-Bois, Essonne, 16h09. La tournée se
termine chez Julien Dray, l'ami, le porte-parole et conseiller après des étapes
en fin de semaine chez d'autres membres de son équipe présidentielle, Najat
Belkacem, à Lyon, Jean-Louis Bianco à Digne et Patrick Mennucci à Marseille.
Dans le Parc Pierre où se déroule la traditionnelle "Fête des Mômes", la présidente de Poitou-Charentes visite une ferme pédagogique. La dernière chevrette née il y a quelques semaines a été baptisée "Royale".
En première opposante à Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal
dénonce le rapport "caché", selon elle, sur la sécurité en Seine-Saint-Denis.
L'étude n'est pas sortie pendant la présidentielle parce qu'elle
"établissait des réalités qui n'étaient pas bonnes à dire",
attaque-t-elle.