20 avril 2007
Villiers s'en prend aux sondeurs
Le candidat souverainiste a dénoncé hier à Avignon un « système pourri
».
PHILIPPE DE VILLIERS a invité hier soir à un « vote de
conviction », au premier tour, en faveur du « redressement patriotique ». Au
Parc des expositions d'Avignon (Vaucluse), devant 500 personnes, le candidat
souverainiste a insisté : « Voter utile, c'est voter au premier tour pour le
meilleur possible, c'est le vote du coeur. Le vote du second tour, c'est le
vote du moindre mal, le vote de raison. » « Reprenez le pouvoir, reprenez le
contrôle des urnes », a lancé le président du Mouvement pour la France (MPF) à
l'adresse de « tous ceux qui hésitent, ceux qui croyaient avoir fixé leur choix
et sont en train de revenir dessus ». Fustigeant les instituts de sondages et
les médias qui « ont déjà voté pour vous », le candidat du MPF, crédité de 1 %
à 2 % des intentions de vote, a vivement critiqué, « les grands partis, les
partis riches » qui, selon lui, « ont acheté, avec l'argent des Français, des
sondages, avec des redressements favorables ». « Je trouve cela scandaleux,
odieux. C'est un système pourri ! », a dénoncé le président du MPF. Villiers a
solennellement demandé « à la Commission des comptes de campagne et au Conseil
constitutionnel de réclamer aux candidats les pièces comptables des sondages
qu'ils ont financés ».
« Mon prompteur : la France »
Hier soir, Villiers a surtout pris pour cible Nicolas
Sarkozy. « Tous ceux qui ont trahi la droite, Giscard, Simone Veil, Chirac,
sont réunis derrière Sarkozy ! », a-t-il affirmé. Villiers a ajouté que « si
Giscard a choisi de soutenir Sarkozy, c'est parce qu'il sait qu'il complétera
son grand oeuvre », c'est-à-dire la Constitution européenne, rejetée par les
Français.
Parcourant dans l'après-midi les rues d'Orange, en compagnie
du maire Jacques Bompard (ex-FN), devenu villiériste, et de Jérôme Rivière,
député UMP des Alpes-Maritimes, qui préside son comité de soutien, le candidat
souverainiste a réaffirmé qu'il y aurait « des surprises » au premier tour,
dimanche.
« D'un côté, il y a des Français qui souffrent, car la
France est en train de mourir. De l'autre, il y a une campagne dérisoire de
jeux de mots, de positionnements marketing » a-t-il estimé. « Je suis le
porte-parole de la colère des Français. Je leur dis : »Exprimez votre colère,
votre malaise, votre indignation», a-t-il insisté. Avant de lancer : « Mon
prompteur, c'est la France. »
MATIGNON, déjà ?
Au PS, les candidats à Matignon y
pensent sans rien dire
Jean-Marc
Ayrault, Michel Sapin, Jean-Louis Bianco ou Dominique Strauss-Kahn sont cités
comme possibles premiers ministres.
TABOU ou presque, le sujet, officiellement, n'est pas abordé
par l'équipe de Ségolène Royal. La candidate du PS à la présidentielle a
prévenu de longue date qu'elle « ne négocie pas » les postes.
Les ambitieux savent à quoi s'en tenir. Mais évidemment, tout le monde y
réfléchit quand même : qui pourrait être premier ministre si la socialiste
accède à l'Élysée ? Des noms circulent. Ou sont mis en circulation pour
envoyer des messages à l'électorat.
Aucune confidence ne trahit les intentions de Ségolène
Royal, qui dit ne pas vouloir « anticiper ». Quel serait le
profil de l'éventuel premier ministre, outre une nécessaire expérience ?
« Quelqu'un qui ait du caractère », estime un proche, pour être
en mesure de tenir tête à Ségolène Royal en cas de besoin. Quelqu'un qui
incarne « le renouvellement » prôné par la candidate, dit un
autre.
« Nous sommes plusieurs sur qui la foudre peut
tomber », plaisante l'un des concernés. Mais le choix d'un premier
ministre, « c'est une décision qui se prend au vu des résultats »,
nuance-t-il. Y penser, mais ne pas trop en dire.
« Quelqu'un de son équipe »
L'un des premiers noms à avoir circulé, dès l'automne, c'est
celui du député et maire de Nantes Jean-Marc Ayrault. Il n'a pas d'expérience
ministérielle mais, président du groupe PS à l'Assemblée depuis 1997, il
connaît bien les députés. Maire d'une grande ville depuis 1989, il correspond
au profil « proximité ». Mais « on ne peut pas dire qu'il se
soit révélé durant la campagne », tempère un membre de l'équipe de
Royal, déçu.
Durant la campagne de désignation interne, l'idée d'un
ticket Royal-Strauss-Kahn avait aussi émergé, mais avait été aussitôt démentie.
Les relations entre les deux anciens candidats à la candidature sont
exécrables. Mais compte tenu de sa compétence en économie, de son poids au PS
et d'un éventuel signe à adresser aux électeurs du centre, DSK pourrait revenir
dans le jeu. « Elle ne le choisira pas », affirme un proche de
l'ancien ministre. « Elle voudra imposer quelqu'un de son
équipe. »
Jean-Louis Bianco pourrait-il être celui-là ?
Codirecteur de campagne, il travaille avec Ségolène Royal depuis plusieurs
mois. Il la connaît depuis l'Élysée, où il était secrétaire général quand elle
y était conseillère. Mais, aujourd'hui, son nom est de moins en moins avancé.
De plus en plus cité, le président de la Région Centre,
Michel Sapin, semble bien placé. Sans être un « éléphant », il
possède une expérience de l'État puisqu'il a été plusieurs fois ministre :
de la Justice (1991-1992), de l'Économie (1992-1993) et de la Fonction publique
(2000-2002). Il détient un autre atout : la confiance de Ségolène Royal,
qu'il a rencontrée sur les bancs de l'ENA.
Conseiller de Royal, Julien Dray citait enfin récemment deux autres profils radicalement opposés. Le social-libéral Pascal Lamy, actuel directeur de l'OMC (qui a déjà décliné), et le souverainiste de gauche Jean-Pierre Chevènement. L'un et l'autre pour des cas de figures exceptionnels.
À Toulouse, Royal conclut sa campagne avec Zapatero
La candidate
était hier en meeting aux côtés du chef du gouvernement espagnol, en présence
de Danielle Mitterrand.
IMPATIENTS, les militants socialistes et partisans de
Ségolène Royal sont près de 20 000 serrés dans le Parc des
expositions de Toulouse. La candidate socialiste y tient son dernier meeting
avant le vote dimanche. L'ancien premier ministre Laurent Fabius est présent,
comme Danielle Mitterrand, la veuve de l'ancien président. Le numéro un du PS,
François Hollande, chauffe la salle et met en garde : « Pas de
dispersion comme il y a cinq ans, pas d'abstention, pas d'indifférenciation
entre la droite et la gauche. Ceux qui n'avaient pas été prévenus (en 2002)
connaissent maintenant la différence. » Mais il n'a pas le temps de
finir, car l'invité de marque, le président du gouvernement espagnol José Luis
Zapatero, arrive avec la candidate.
Dans sa langue maternelle, celui qui incarne depuis son
élection en 2004 le symbole de la gauche victorieuse en Europe est venu
apporter son soutien à Royal. « Chaque fois qu'une maîtresse d'école
colle une affiche avec le visage de Ségolène Royal, la France s'illumine »,
s'enthousiasme-t-il. « Ségolène c'est le changement, Ségolène c'est
l'avenir. (...)Je serai toujours à vos côtés. » Le modèle espagnol
inspire la candidate. En retour, elle cite la lutte contre le « machisme »,
contre les violences faites aux femmes, le mariage homosexuel, la
décentralisation...
« Mon projet c'est vous »
Mais à trois jours du vote, son message est d'abord celui du
vote utile. « Soyez très nombreux dimanche pour dire quelles
valeurs et quel visage vous voulez donner à la France. » Mêlant Aragon
et Mitterrand, elle poursuit : « Un seul désir suffit pour
peupler tout un monde. La victoire, comme disait François Mitterrand, vous ne
la rencontrerez que si vous la forcez, la chance, c'est vous qui la forcerez.
Alors forçons cette chance de nos mains. » « Venez voter
massivement Françaises, Français, mes chers compatriotes, demande-t-elle aussi,
utilisant une formulation digne d'un chef d'État. La démocratie, la
république a besoin de vous. Elle est aujourd'hui menacée par une fracture
républicaine. »
Elle attaque Nicolas Sarkozy - « son projet
c'est lui, mon projet c'est vous » - et elle dénonce ses « propos
irresponsables » sur la responsabilité de l'Allemagne dans le
génocide. « Une insulte au bon sens et à l'amitié franco
allemande. » Elle s'en prend aussi à l'ancien dirigeant d'EADS Noël
Forgeard et son parachute doré. À son invitation, la foule scande :
« Remboursez ! »
Avant son meeting, elle s'était entretenue avec l'intersyndicale d'Airbus qu'elle avait déjà rencontré le 2 mars. Arrivée avec une heure de retard, la discussion avec la dizaine de syndicalistes s'est résumée à une déclaration, immortalisée par la cinquantaine de journalistes présents. La candidate du PS s'est engagée, si elle est élue, à « suspendre le plan Power 8 » qui menace l'entreprise « pour remettre les partenaires autour de la table » et « redéfinir le rôle de l'État actionnaire ».
LE PLAN POWER 8 :
Le 02 Avril, huit Comités Régionaux CGT* et la Fédération de la métallurgie, se sont réunis à Montreuil, à l'initiative de la Confédération afin d'amplifier les actions pour le retrait du plan Power 8 et développer la filière aéronautique.L'annonce brutale par EADS, du plan POWER 8 dans Airbus entraînant 10 000 suppressions d'emplois en Europe, avec mise en vente de certains établissements de production et externalisation d'activités provoque inquiétude et colère parmi les salariés du Groupe, ainsi que dans les entreprises sous traitantes, comme parmi les populations des Régions et bassins d'emploi touchés par cette vaste restructuration.
CITATIONS
Allez, pour vous mettre en bouche !
Des citations...
BANLIEUES
"Dans les banlieues
déshéritées, règne une terreur molle. Quand trop de jeunes ne voient poindre
que le chômage ou des petits stages au terme d'études incertaines, ils
finissent par se révolter. Pour l'heure, l'État s'efforce de maintenir l'ordre
et le traitement social du chômage évite le pire. Mais jusqu'à quand ? Aucun
désordre n'est à exclure quand les rapports sociaux se tendent.
Ne laissons pas notre pays éclater en classes et en
castes, avec des dignitaires arrogants, des parias désespérés et un peuple
déresponsabilisé."
Jacques Chirac, en janvier 1995,
dans 'La France pour tous'
AVENIR
"La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout
donner au présent."
Albert Camus
"La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de
l'inventer."
Joël de Rosnay
DEMOCRATIE
"Le citoyen est un piéton de la République."
Jean-Pierre Raffarin
"La démocratie, c’est comme
l’amour, plus il y en a plus ça grandit."
Ségolène Royal
"La démocratie, c’est
l’égalité des droits, mais la République, c’est l’égalité des chances."
Jacques Chirac
"La démocratie libérale
remplace le désir irrationnel d’être reconnu comme plus grand que d’autres par
le désir rationnel d’être reconnu comme leur égal. Un monde constitué de
démocraties libérales devrait donc connaître beaucoup moins d’occasions de
guerres puisque toutes les nations y reconnaîtraient réciproquement leur
légitimité mutuelle."
Francis Fukuyama (1952), La Fin de
l’Histoire et le Dernier Homme
"La démocratie n’est pas
simplement la loi de la majorité, c’est la loi de la majorité respectant comme
il convient le droit des minorités."
Clement Richard Attlee
"La démocratie devrait assurer
au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort."
Gandhi
"La démocratie, c'est quand on
sonne chez vous à six heures du matin... et que c'est le laitier !"
Henri Jeanson
ECOLE
"Après le pain, l’éducation
est le premier besoin d’un peuple."
Georges Jacques Danton
"Celui qui ouvre une école
ferme une prison."
Victor Hugo
FRANCE
"Si l’on ne donne pas une patrie aux jeunes immigrés
nés en France, ils se créeront dans leur tête une patrie imaginaire.
L’intégrisme et le fanatisme feront le reste : au bout de l’exclusion, on
trouve souvent la délinquance et parfois le terrorisme."
Michel Rocard "Discours,
entretiens et autres sources"
"La France va mieux, oui. Non, pas mieux que l’année
dernière mais mieux que l’année prochaine !"
Coluche
HUMANITE
"Ce qui reste vrai à travers toutes nos misères,
à travers toutes les injustices commises ou subies,
- c’est qu’il faut faire un large crédit à la nature humaine,
- c’est qu’on se condamne soi même à ne pas comprendre l’Humanité,
si l’on n’a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées
incomparables."
Jean Jaurés
"La sagesse d'un petit nombre
peut éclairer l'humanité ; mais les intérêts d'un petit nombre ne peuvent la
servir."
James Harrington
POLITIQUE
"Tout le monde peut faire des
erreurs et les imputer à autrui : c’est faire de la politique."
Georges Clemenceau (1841-1929), L’Homme libre
"Les Français ils font de la
politique quand il y a des élections, une moitié est de droite l’autre moitié
est de gauche, mais en dehors des élections, les Français ils sont ni de droite
ni de gauche, ils sont français et ils s’en foutent de la politique !"
Coluche
"En politique comme dans la
vie, il en va souvent ainsi : quand on n'a pas ce que l'on aime, il faut aimer
ce que l'on a."
Jacques Chirac
"La politique, c’est trouver
une voie de passage là où il n’y en a pas."
Nicolas Sarkozy
"La politique, ce n'est pas un
sport, ce n'est pas une équipe contre une autre : on est tous l'équipe de
France."
Jean-Pierre Raffarin
"La politique, c'est l'art de
promettre, de ne pas tenir et de réussir quand même".
Alphonse Allais
"La politique est plus
dangereuse que la guerre... A la guerre, vous ne pouvez être tué qu'une seule
fois. En politique, plusieurs fois."
Winston Churchill
"En politique, si vous voulez
des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une
femme."
Margaret Thatcher
"Le plus dur pour les hommes
politiques, c'est d'avoir la mémoire qu'il faut pour se souvenir de ce qu'il ne
faut pas dire."
Coluche
"Je crois que l’opinion
politique d’un homme, c’est l’homme tout entier. Dites-moi votre coeur et votre
tête, et je vous dirai vos opinions politiques."
George Sand 1804-1876), Indiana
SONDAGES
"Les sondages c’est pour que
les gens sachent ce qu’ils pensent."
Coluche
NOUVEAU CONSEILLER MUNICIPAL
Pierre LAIGLE, directeur adjoint chargé de la SEGPA au collège Bon Voyage, va donc succéder à jean-François Knecht au conseil municipal de Nice. Ami fidèle de Patrick Mottard, il est tout naturel donc qu'il l'accompagne dans cette lourde tâche.
Agé de 56 ans, Pierre LAIGLE est marié, père de deux "grands" enfants et d'un jeune enfant adorable !
Il est actuellement Directeur Adjoint chargé de la SEGPA, au collège Louis Nucéra, classé en ZUS (Zone Urbaine Sensible) et gère environ 80 élèves en difficulté scolaire.
Ce sera donc avec un emploi du temps chargé qu'il devra désormais s'atteler aux différentes missions du Conseil Municipal mais on peut dire que Jacques Peyrat aura trouvé un nouvel adversaire de taille !
J'AI ENVIE DE REPONDRE...
VA CH..........
Permettez-moi, à la personne qui a reçu cette réponse de Nicolas Sarkozy à un mail concernant l'inceste de la mettre sur mon blog....
Bonjour,
Votre message a bien été reçu et nous vous en remercions.
Tout d’abord, vous voudrez bien nous excuser pour cette réponse tardive. Nous
recevons des milliers de messages par semaine, nous ne pouvons donc pas
répondre personnellement à chacun.
Néanmoins, nous vous le redisons, chaque message est lu et une synthèse très
détaillée est remise chaque jour à Nicolas Sarkozy, à laquelle il attache
beaucoup d’importance pour connaître mieux vos préoccupations et vos souhaits.
Dans ces derniers jours avant le premier tour des élections présidentielles,
nous voulons vous rappeler tout ce qui aura changé pour vous avant décembre
2007 si Nicolas Sarkozy est élu président de la République :
* vous gagnez 165 euros de plus par mois si vous êtes rémunéré au SMIC et que
vous acceptez de travailler 50 mn de plus par jour ;
* vous pouvez donner de l’argent sans contrainte et en franchise d’impôts à vos
enfants, vos petits-enfants, vos neveux et nièces ;
* vous déduisez de vos impôts les intérêts de vos emprunts immobiliers ;
* vous ne payez pas plus de 50% de vos revenus en impôts directs ;
* vous pouvez investir dans des PME au titre de votre contribution à l’ISF ;
* vous pouvez cumuler un emploi et votre retraite ;
* vos enfants ne paient plus d’impôt sur leur travail étudiant, les stages
d’été etc. ;
* vous pouvez débloquer une partie de vos réserves de participation ;
* vous ne subissez plus les grèves dans les services publics ;
* vous pouvez participer au jugement des délits les plus graves ;
* vous pouvez choisir l’école de vos enfants (à raison de 20% des effectifs
pour la rentrée 2007) ;
* vos enfants fréquentent une école plus autonome, sans portable, sans
casquette, sans cigarettes, sans violence, où l’on se lève quand le professeur
entre dans la classe ;
* si vous le souhaitez, vos enfants ont droit à des études dirigées tous les
soirs ;
* vous êtes reçu quand vous le demandez par les enseignants et le directeur de
l’établissement scolaire de votre enfant. Vous recevez une information régulière
sur les performances de votre enfant et celles de son école ;
* un service public de l’orientation aide vos enfants à choisir leur voie. Ils
ne s’engouffrent plus dans des filières sans débouchés ;
* vous pouvez saisir le Conseil supérieur de la magistrature si vous avez été
victime de la négligence d’un magistrat ;
* vous n’êtes plus placé en prison sans défense comme dans la terrible affaire
d’Outreau ;
* si vous cherchez un emploi, vous bénéficiez de l’aide efficace d’un service
public de l’emploi unifié, qui intervient tout de suite et vous suit
régulièrement jusqu’à ce que vous ayez trouvé un emploi ;
* en cas de licenciement économique, vous gardez votre contrat de travail, qui
est transféré au service public de l’emploi, et 90% de votre salaire. Vous avez
la possibilité de suivre une formation ou d’essayer un nouvel emploi ;
* vos enfants ne subissent plus la précarité du marché du travail, car ils
bénéficient dès le départ d’un contrat unique à durée indéterminée ;
* si vous êtes étudiant, enseignant ou chercheur, vous pouvez créer votre
entreprise à partir de votre université et vous bénéficiez d’une franchise
d’impôts;
* si vous habitez dans un quartier difficile, vos enfants sans qualification
suivent une formation qualifiante depuis la rentrée ;
* si vous êtes entrepreneur ou profession libérale, vous pouvez donner à vos
salariés des heures supplémentaires sans charge, recruter sans effet de seuil
et vous ne craignez plus de ne plus pouvoir licencier en cas d’embauche.
Par ailleurs, nous vous invitons à consulter, ci-joint, son projet dans un
document de seize pages (8 pages A4). Nous espérons que vous y trouverez les
réponses à vos interrogations politiques.
Quoiqu'il en soit, nous vous remercions de votre intérêt et de votre volonté de
participation.
Bien cordialement.
L’Équipe de campagne de Nicolas Sarkozy
Flûte quoi !
ça commence bien...
PREMIERS COUACS AVEC LES MACHINES A VOTER
jeudi
19 avril 2007, 20h20
Des
machines à voter électroniques remplacées à la veille du premier tour
Par
Philippe Crouzillacq, 01net.
Nouveau couac autour du
vote électronique. Après les demandes de moratoire et les recours déposés par
certains citoyens auprès des tribunaux administratifs , le fabricant de l'un des trois systèmes de machines à voter avec
écran tactile s'est livré ce jeudi 19 avril à une annonce quelque peu
surprenante. Ce, à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle,
dimanche 22 avril.
ES&S, fournisseur du
système iVotronic, retenu par 8 des 82 communes qui recourent au vote
électronique (1), a indiqué qu'il avait procédé au remplacement « de
l'ensemble du parc français ». Soit près de 160 machines à voter. La raison
: le matériel qui avait été livré aux collectivités n'était pas encore agréé
par le ministère de l'Intérieur. L'utilisation des appareils concernés aurait
pu entraîner la nullité du scrutin, au niveau local du moins.
La démarche de livrer des
ordinateurs de vote non agréés par les autorités jette une ombre de plus sur un
vote électronique, déjà au cœur d'une brûlante polémique (voir notre vidéo),
même si le fabricant d'iVotronic assure que les futurs votants n'ont pas
d'inquiétude à avoir (2). Les machines controversées ont été remplacées par un
matériel plus ancien, certifié conforme en octobre 2005. Et un rapport
d'inspection du Bureau Veritas (3), réalisé il y a quelques jours, atteste que
les machines qui seront utilisées le 22 avril prochain affichent toutes les
garanties nécessaires par rapport à la législation en vigueur.
Des communes
embarrassées
Que s'est-il passé ? A la
base de ce dysfonctionnement se trouve une fonctionnalité, que la société a
développée, semble-t-il, à la suite de remarques de certains présidents de
bureaux de vote. Il s'agissait d'un simple « boîtier déporté rattaché à un
cordon de cinq mètres » qui devait permettre au président d'un bureau de
vote de piloter à distance l'ouverture d'une session pour chaque électeur.
Sur le système iVotronic
précédent, celui qui a donc été réinstallé, le président doit se déplacer
physiquement auprès de la machine pour ouvrir une session de vote. Cette démarche,
qui équivaut à l'introduction d'un bulletin de vote dans une urne classique et
transparente, n'est pas aujourd'hui jugée très pratique. Mais c'est celle qui
avait reçu l'agrément, et non le boîtier déporté.
Olivier Ayet, directeur de
la communication à la mairie de Meylan, dans l'Isère, raconte : « Au début
du mois d'avril, on nous a indiqué par courrier que nous allions devoir
renvoyer les boîtiers déportés et que les machines allaient être reprises pour
être reconfigurées à l'ancienne. »
Dans les autres communes, à
commencer par Issy-les-Moulineaux, qui n'ont cessé de mettre en avant le vote «
100 % électronique », les réactions à ce revirement de dernière minute vont de
l'embarras au silence, en passant par l'irritation. « Cessons d'ajouter de
la polémique à la polémique », déclare M. Catala, premier adjoint au maire
de Thyez (Haute-Savoie).
A Issy-les-Moulineaux,
certains électeurs qui participeront comme présidents de bureau ou assesseurs
au scrutin de dimanche prochain s'étonnent. « Tout au long de la formation
que nous avons eue, on nous a affirmé que les machines à voter avait bien
reçues les autorisations adéquates de la part du ministère de l'Intérieur »,
précise Benoît Sibaud, un habitant de cette commune des Hauts-de-Seine et, par
ailleurs, président de l'April, qui défend le logiciel libre. Interrogé sur les
circonstances de cette affaire trouble, le distributeur des machines à voter
iVotronic, la société Datamatique, n'a pas été en mesure de répondre à nos
questions.
(1) Les deux autres fabricants sont Indra et Nedap.
(2) Les électeurs des communes qui ont fait le choix du vote électronique ne
peuvent pas demander à voter par le système traditionnel papier.
(3) Un organisme de certification.
Un premier recours contre
le vote électronique rejeté
A l'appel
du collectif Ordinateurs de vote.org, une trentaine d'électeurs ont déposé des
recours auprès des tribunaux administratifs contre l'utilisation du vote
électronique. Ce jeudi 19 avril, le tribunal administratif de Versailles a
rejeté la demande concernant la ville d'Issy-les-Moulineaux, indique l'AFP.
S'appuyant sur la législation en vigueur, la juridiction rappelle que le
plaignant « soutient que les machines à voter qui seront utilisées par les
électeurs de la commune d'Issy-les-Moulineaux ne satisfont pas aux dispositions
de l'article L57-1 du code électoral ». Malgré tout, « à la supposer
établie, une telle circonstance ne permet pas, à elle seule, de caractériser
une atteinte grave à la liberté fondamentale que constitue l'exercice du droit
de suffrage », relève le tribunal.
Beaucoup moins de détails sur le NouvelObs (mais source Le monde).
Comme c'est bizarre quand même, on trouve beaucoup plus d'infos sur les sites traitant de NTIC....
Ainsi, sur PC Impact :
Issy-les-Moulineaux
change ses machines à voter
Le feuilleton encore meilleur que Dallas
L'affaire des machines à voter électroniques
d'Issy-les-Moulineaux est décidément mouvementée. Après le dépôt collectif de
plaintes au Tribunal administratif de Versailles de Betapolitique.fr, le site du Monde nous apprend que les fameuses machines ont été
remplacées par de plus anciennes. La cause de ce changement ? Un bête problème
de timing.
Les nouvelles machines de 2007 ne pourront en effet pas recevoir à temps
l'agrément du Ministère de l'Intérieur, condition sine qua non pour que leur
utilisation soit parfaitement légale. La mairie d'Issy-les-Moulineaux a donc dû
rapatrier au plus vite lundi en catimini des machines de 2005, dont la légalité
n'est par contre pas à démontrer.
« Nous avons lancé le processus d'agrément en novembre 2006, reçu le
rapport positif du bureau Veritas le 16 mars, mais ça prend du temps, et le
ministère nous a prévenus le 2 avril que l'agrément ne serait pas délivré à
temps pour la présidentielle », a expliqué Denis Murthon, le directeur
commercial d'ES&S Europe, au Monde.fr.
L'affaire n'en restera pas là
Mais la
situation n'est pas si simple. Laurent Pieuchot, conseiller municipal PS
d'Issy-les-Moulineaux, connu pour lutter fermement contre les machines à voter
électroniques, a souhaité se faire entendre par l'intermédiaire de Betapolitique.fr à propos des changements récents dans sa
ville :
« Parmi les 45 machines fournies hier par la société ES&S, il
existe deux types différents, un avec clavier braille désactivé, un sans
clavier braille. Quelle est la bonne machine ? Celle qui sera installée
dimanche est-elle complètement conforme à l’agrément d’octobre 2005 ? Y a-t-il
eu d’autres modifications dans le logiciel fourni à quatre jours d’un scrutin
majeur ? La commission d’appel d’offres a-t-elle eu la preuve de l’agrément de
la machine qu’elle a choisie ou a-t-elle été abusée par le fabricant ? »
Pour ordinateurs-de-vote.org, cette histoire ne change cependant
rien. Des machines en ont remplacé d'autres. Le problème reste donc le même.
Rédigée par Nil Sanyas le mercredi 18 avril 2007 à 15h52 (17881 lectures)
Et donc :
ES&S (Election systems and software), le fabricant américain d'i-Votronic, a introduit de nouvelles fonctionnalités : un "boîtier déporté" permettant au président du bureau des élections d'avoir à éviter de se lever, et d'entrer dans l'isoloir, avant chaque vote, afin de réenclencher la procédure (à la manière du levier actionné sur les urnes transparentes). Ces modifications l'obligeaient à faire une demande d'agrément. Ce qu'elle n'a pas obtenu faute de temps.
Cela donne à réfléchir....
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