24 avril 2007
GAUCHE... DROITE ?
Bayrou a intérêt à ce que
Royal soit élue, affirme Chevènement
PARIS (Reuters) - François Bayrou a tout intérêt à ce que Ségolène Royal remporte l'élection présidentielle car la candidate de gauche veut faire sa place à toutes les sensibilités, déclare Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
"Malgré le score tout à fait remarquable qu'il a réalisé, il ne peut pas être présent au deuxième tour", souligne l'ancien ministre de l'Intérieur dans un entretien publié mardi dans Le Figaro. "Donc, il doit se prononcer en fonction d'une vision de long terme: s'il veut ancrer sa sensibilité dans le paysage politique, il a tout intérêt à ce que Ségolène Royal, qui veut faire place à toutes les sensibilités, soit élue."
Selon Jean-Pierre Chevènement, "c'est à chacun de se déterminer librement" mais "c'est la responsabilité de monsieur Bayrou" de se prononcer sur l'appel au débat que lui a lancé lundi Ségolène Royal.
Il
rappelle plusieurs projets de la candidate susceptibles de plaire aux électeurs
centristes comme le renforcement de l'indépendance de la justice, un
gouvernement "qui rende des comptes", des mesures pour un meilleur
pluralisme des médias et l'introduction d'"une dose de
proportionnelle" aux élections législatives de 2012.
Michèle Alliot-Marie juge
les centristes plus proches de Sarkozy
PARIS (Reuters) - Les convictions et la vision de la société des électeurs centristes sont plus proches de celles de Nicolas Sarkozy que de celles de Ségolène Royal, déclare mardi Michèle Alliot-Marie.
La ministre de la Défense a assuré, sur France 2, que le candidat de l'UMP savait "rassembler en respectant l'identité des uns et des autres" et a appuyé l'hypothèse de ministres UDF au gouvernement en cas de victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle au second tour le 6 mai.
"Pour beaucoup de centristes, leurs convictions, leur vision de la société est (sic) franchement plus proche de ce que présente Nicolas Sarkozy que de ce que présente (la socialiste) Ségolène Royal", a-t-elle assuré.
Interrogée
sur la présence éventuelle de ministres UDF dans le futur gouvernement, elle a
répondu : "Bien entendu, Nicolas Sarkozy a toujours dit qu'il faisait
preuve d'une grande ouverture en ne demandant à personne de renier ses
convictions".
ALORS, donc ?
Je ne sais pas ce que ça vaut, à lire en tous cas et trouvé sur le site de Votons :
Comparer_les_programmes_de_Fran_ois_Bayrou_Jean_Marie_Le_Pen_
Ou ici, sur le site du Monde
Un mouton dans la baignoire
Un mouton dans la baignoire, Azouz
Begag, Fayard, 2007
Zoé
Castillex
mercredi 11 avril 2007
Azouz Begag est un écrivain, un vrai. Son livre est un
témoignage irremplacable des arcanes de l’Etat. Pas une charge au vitriol
contre Sarkozy, pas une bessonnerie de droite. Un livre, un vrai.
On nous avait annoncé le
brûlot au vitriol contre Sarkozy. Les médias, avides de jeux du cirque,
rêvaient d’une sorte de Besson de droite. Les sarkozystes, toujours prompts à
dégainer, avaient demandé, et obtenu, sa tête. Ils seront tous déçus. Mais les
amoureux de littérature vont adorer ce mouton dans la baignoire.
Car le livre d’Azouz Begag
est d’abord un superbe livre. Le ministre de l’égalité des chances (et pas de
l’intégration, on vous dit !) s’est souvenu qu’il était écrivain. C’est
d’une langue inventive, créative, malicieuse, frondeuse, taquine, modeste et
souvent émouvante qu’il nous conte ses mésaventures dans la cage des
politiques.
C’est tout le mandat de
Villepin qui nous est raconté, vu par une sorte de Monsieur Hulot (l’autre) des
Aurès qui aurait pu assister au conseil des ministres, un gône ultrasensible,
hyper fier de faire entrer avec lui tous ses ancêtres sous les ors de la
République, heureux de faire entrer la banlieue au sommet de l’Etat,
observateur attentif (il est sociologue, aussi, le bougre) des agissements des
uns et des autres. Tenaillé, aussi, par la frousse, réveillé toutes les nuits,
habité par cette « pierre » qui s’ébroue dans son estomac.
On se dit qu’il en faut, de
l’estomac, pour survivre dans ce monde là, où la victoire, pour être
définitive, passe immanquablement par l’anéantissement politique, médiatique et
psychologique de l’adversaire. Il faut être bien sûr de soi, ou poète, pour en
sortir intact.
La gauche en prend pour son
grade, aussi. Combien de députés Noirs ou Arabes dans ses rangs ? Pourquoi
cette conviction d’être les dépositaires légitimes des votes populaires et de
ceux des banlieues ?
Du coup, devant tant de
verve et tant de malice, on en vient à se demander comment un tel homme a pu
être un ministre aussi peu existant. Et on trouve dans ce livre des
informations plus profondes encore qu’il n’y paraît. Et tout d’abord sur le
fait qu’Azouz Begag, ministre sans portefeuille (sans administration ni budget)
estime, lui, avoir bien œuvré... et qu’on est tenté de lui accorder ce crédit.
On se rend compte aussi de
combien le pouvoir est codé, combien il est difficile à qui vient de la société
civile de saisir les règles des relations entre ministres, des relations avec
le parlement, de la communication avec la presse (pas d’annonce importante le
vendredi, enfin !).
On voit aussi la violence
des rapports entre ces hommes.
On voit le poids des
disciminations, comme cet huissiers du Sénat, un jour de questions au
gouvernement, qui ne veut pas laisser rentrer cet Arabe qui se prétend ministre
et qui, voyant un garde du corps qui l’accompagne, au lieu d’entrevoir son
erreur s’écrie : « Et vous êtes armés, en plus ! ».
Une mélasse de préjugés dont il faut s’extraire au quotidien. Les gages à
donner aux collègues pour prouver qu’on n’est pas ministre des Arabes.
Et puis, bien sûr, quand
même, la fatwa sarkozyste. Les injures envers ce « villepiniste »
qui a osé dire que l’on ne pouvait pas traiter les jeunes de banlieue de
« racailles » quand on était ministre de la République. Et qui
s’est attiré de ce fait la haine inextinguible de Sarkozy.
Extrait : « Tu
es un connard ! Un déloyal ! Un salaud ! Je vais te casser la
gueule ! Tu te fous de mon nom... [1]
Azouz Sarkozy ! Je vais te montrer, moi, Azouz Sarkozy... Tu te fous de
mon physique, aussi, je vais te casser la gueule, salaud ! Connard ! »
Il y a cela, bien sûr, et
la confirmation de la paranoïa, de la violence et de la colère permanente du
ministre de l’intérieur. Mais il serait regrettable de réduire ce livre à cela.
il y a trop de petites gens, d’ancêtres algériens à qui on envoie, en vain, des
SMS, peut-être pas si vains que cela. D’amour de la France, d’amour de Lyon,
d’amour de l’humanité...
Parce que l’essentiel est
quand même que : « De jeunes Africains quittent leur misère pour
aller se perdre dans les mains des faux passeurs qui les arnaquent dans les
sables du Sahara, dans le détroit de Gibraltar, dans les courants de la
Méditerranée, à Lampedusa. Les passages vers l’Europe regorgent de cadavres
d’êtres humains en quête d’humanité ».
Merci Azouz
Source : BetaPolitique
Delors et Royal d'accord sur l'ouverture au centre
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a déclaré mardi que Jacques Delors partageait sa démarche d'ouverture vers le centre, après une réunion de travail avec l'ancien président de la Commission européenne.
"Il a manifesté tout son soutien sur cette démarche d'ouverture, sur cette volonté dans l'intérêt de la France d'essayer de travailler à la convergence des idées qui peuvent servir la France et lui permettre d'avancer", a dit à la presse la candidate présidentielle du PS, du MRC et du PRG.
S'exprimant devant son siège de campagne, à Paris, elle a cité "l'Etat impartial et la défense des libertés publiques, le refus de toutes les formes de brutalité pour réformer la France, la nécessité de procéder à un référendum et surtout de refuser la solution d'un mini-traité" sur les institutions européennes, solution prônée par Nicolas Sarkozy, son adversaire pour le second tour de l'élection présidentielle le 6 mai.
Ségolène Royal a invité lundi le candidat de l'UDF, François Bayrou, dont gauche et droite se disputent les électeurs en vue du second tour, à un "dialogue public sur la base du 'pacte présidentiel'", sans en préciser la forme.
Interrogé par la presse sur son accord avec la démarche de Ségolène Royal, Jacques Delors a répondu : "Bien sûr, sinon je ne serais pas là".
A la
question "est-ce que c'est ce que vous auriez rêvé de faire en 1995",
quand sa propre candidature à l'Elysée avait été envisagée, il a dit "de
ce point de vue-là, je peux vous dire oui". Il a précisé qu'il avait
rencontré la candidate socialiste en qualité de simple "citoyen
actif".
Toujours aussi simple et discret, Jacques Delors. C'est ce que je peux aimer et détester chez lui ! Car je lui en veux toujours de ne pas s'être présenté en 1995. J'en comprends néanmoins les raisons fort louables. J'apprécie vraiment cette "coopération" entre Ségolène et Delors, pour moi, c'est la voix de la sagesse.
Il offre des réponses simples à la presse. Réservé. Discret. Monsieur Delors, vous êtes, pour moi, bien plus qu'un "citoyen actif" ! Vous êtes celui qui aurait pu être Président de la République et qui a choisi de s'impliquer au niveau de l'Europe. Je regrette le Président, j'apprécie l'Européen "actif". Pour vous, j'aurais voté les yeux fermés.
Hummm, ma délaration.... C'est ma déclaration...
CENDRA
BIENTOT LA CHAINE TV...
... Direct live de la cour de mon immeuble... c'est très pittoresque, vous saurez tout sur la vie de mes voisines, l'une habite en bas, sa mère juste en face, vous allez voir, vous ne vous ennuierez plus dans le fin fond de votre campagne, ou de votre appart...
Il fait chaud, les bruits de l'été, après la nuit torride que j'ai passée...
"Maman, ...
"Elle est en train de s'habiller..."
Vous en saurez plus dans le prochain épisode....
Allez, parce qu'ils sont trop chous...
MERCI DIAM'S
Diam's voit Nicolas
Sarkozy comme "un danger"
PARIS (AFP) - La rappeuse
Diam's voit en Nicolas Sarkozy "un danger" et estime que le candidat
UMP à l'élection présidentielle "n'aime pas le peuple mais s'aime
lui", a-t-elle déclaré lundi à Paris lors de la conférence de presse de
présentation de son DVD.
"Je ne
le vois pas comme un mec de droite mais comme un danger. Il n'aime pas le
peuple mais il s'aime lui", a déclaré la rappeuse en réponse à une
question sur les résultats du premier tour de l'élection présidentielle.
"Je
suis contente de savoir que je vis dans un pays où 11 millions de personnes
sont d'accord avec ses idées", a ironiquement déclaré la rappeuse, se
disant "triste" du résultat de M. Sarkozy au premier tour.
"Je ne
suis pas d'une génération qui vote pour quelqu'un qu'elle aime, je vote contre
quelqu'un que je n'aime pas", a-t-elle poursuivi.
Interrogée
sur ce qu'elle pensait faire dans dix ans, elle a répondu: "Je ne sais pas
si je rapperai encore, car on ne rappe pas sans rage. Mais si Nicolas Sarkozy
passe, on aura encore cinq ans de beau rap !"
Diam's a épinglé Nicolas Sarkozy dans "La Boulette", chanson-phare de son disque à succès "Dans ma bulle", sorti il y a un an ("Y a comme un goût de démago dans la bouche de Sarko", disent les paroles). La jeune rappeuse de 26 ans sortira le 21 mai le DVD de sa tournée, "Au tour de ma bulle".
A VOIR !
MA PLUS GROSSE FRAYEUR
Ou comment organiser un méchoui chez soi... Sans le mouton.
La plus grosse frayeur depuis longtemps. Altruiste d'un premier geste, j'ai voulu faire des frites pour mon mari. J'ai donc mis de l'huile sur le feu. Puis, me souvenant tout d'un coup que je devais penser à moi, j'ai décidé de refaire mes bracelets, avec plein de petites perles "chiantes" à enfiler... Bref, le genre de choses qui prend du temps et de l'attention...
Cela grésille, je me dis que c'est la lampe de l'entrée qui me joue un tour... je vais dans l'entrée, tiens, ça sent un peu la fumée... Bruit de grésillement plus intense.. Et fumée bien noire, l'entrée était bien sombre d'ailleurs...
Je file à la cuisine, je vois un grand feu... La poële en flammes, ainsi que le mur... De grandes flammes... Panique à bord... La porte fenêtre de la cuisine fermée, heureusement... (rideaux + sacs en plastique). Je me précipite sur la cuisinière, j'éteins le gaz. Je tire vite fait la poële, les flammes toujours assez élevées... Le mur en feu... Je réfléchis vite, malgré la panique. Non, je ne peux pas mettre le couvercle pour étouffer les flammes, le couvercle est en verre... Avec quoi étouffer le feu ? ça non, j'ai peur que ça prenne feu... je cours vers les toilettes, j'ouvre la fenêtre. Je commence à avoir du mal à respirer... Vite, il faut faire vite... Je décide d'appeler les pompiers immédiatement avant de faire quoi que ce soit d'autre... Je décris les faits, rapidement. Je donne mon adresse, mon nom. Ils me disent de vite étendre le gaz, l'électricité, d'ouvrir et de sortir pour respirer. J'éteins tout, j'ouvre toutes les fenêtres. les flammes sont moins hautes...
Je mets une veste, je prends une écharpe, dans le noir, je cherche mes clefs et je sors. Les pompiers arrivent, mon mari, que j'ai appelé, aussi. Ils montent pour s'assurer que tout est ok. Je suis dehors, sur le trottoir, me traitant de tous les noms. Je tousse un peu, mes narines sont noires de fumée. Je respire, je tremble. L'émotion a été forte. C'est quand les événements arrivent que l'on s'aperçoit de la gravité de la chose.
Les pompiers me demandent si ça va, si je ne veux pas aller à l'hôpital. Je dis qu'à priori ça a l'air d'aller. Il me dit que je vais moucher noir ! ça c'est sûr, j'ai même toussé noir ! Ils partent.
L'émotion est encore là, je tousse encore un peu. je vais voir sur le site de mon assurance pour déclarer le sinistre. Et je vous raconte tout ça. Il y a plein de noir dans la cuisine de partout, dans le second hall, noir aussi...
J'ai eu peur. Je me dis que plus jamais je ne cuisinerais en faisant autre chose à côté. Je raconte cela ce soir car trop émue encore pour me coucher, et puis, ça pue !
ça va, j'ai réagi rapidement et efficacement. Bon test de comment surmonter sa panique... C'est sûr. Peut-être apprendre à ne pas faire 36 choses en même temps !
Mon mari me rassure : "ce soir j'ai failli perdre ma femme, le chat et la maison". Je suis rassurée, il a d'abord dit "ma femme". Merci mon amour, je suis en première position ! j'ai gagné le tiercé !
Encore un peu de toux... les mains noires... Demain, les yeux grand ouverts... et la baraque dans un grand bordel... noir ! Houla ! ça ne plairait pas à Sarkozy ça ! trop de noir !
Allez ! Le prochain méchoui, je le fais avec vous, dans un jardin, et avec un mouton ! C'est promis !
Bises
CENDRA devenue "Black blanc beur" !
PAROLES RAJOUTEES PAR MON MARI :
"OU COMMENT OBLIGER VOTRE MARI A RENTRER PLUS TOT ET A LUI FAIRE FAIRE DE LA PEINTURE !"
C'est pas moi qui l'a dit... C'est mon mari !!!!
Mon conseil : ne faites pas comme ça, préparez-lui un bon petit plat, mettez-vous en tenue sexy, attendez-le patiemment en lisant des revues coquines afin d'être "prête" et vu le temps qu'il met généralement à rentrer... ça prend moins de temps de mettre le feu ! (et puis les revues coquines toute seule, c'est pas marrant)
Donc, j'ai fait mon choix, je l'assume... mais bon, maintenant, peut-être qu'il a compris...
Non seulement il y a eu le feu mais en plus, aucune "ouverture" ce soir !!!