30 avril 2007
A propos de "donner" quelqu'un...
DELATION
Ils me faisaient trop chaud, ils me faisaient trop peur
Dans la nuit j’avais froid et tout semblait m’atteindre
Moi qui tremblais sans toi je ne pouvais t’éteindre
Et te livrer à eux n’était pas dans mon cœur
Existait-il un jour la nuit n’existait pas
Dans mes chairs de douleur qui me semblait pourrir
Mes yeux ne verront plus, te feront-ils mourir ?
Si tu prenais ma main mon cœur suivrait tes pas
Alors encor je suis pénétrée de ton corps
Et jusqu’à mon âme et meurtrie de ton amour
J’ai gardé le chemin ta parure en velours
Théâtre de nos vies mais brûlais ses décors !
J’ai arraché mon cœur, mes cris perçaient le soir
(je ne sais rien des lieux où vit la liberté)
je n’avais qu’un chemin (…) et tout s’est arrêté
Sur toi, profond amour que je ne puis asseoir
CORINA LAVIL
03 mai 1985
(Faire un clic droit pour ouvrir la chanson dans une nouvelle fenêtre)
Et même quand il ne s'agit pas d'amour (comme dans ce poème), mais juste de soutenir quelqu'un et que, comme moi, on est une personne de coeur, eh bien, il vaut mieux parfois s'arracher le coeur, plutôt que de souffrir inutilement (et longtemps !) et ne souffrir qu'une seule fois, même si ça fait mal. A la personne concernée alors, je dis : je préfère m'arracher le coeur et me faire mal une seule fois, plutôt que de continuer dans le faux semblant et le faux tout court. Croire en quelqu'un et se sentir baladée, de mots tout "préparés", mijotés à la façon politicienne, chers à leur coeur de pierre, quels que soient ces "quelqu'un" d'ailleurs ! Eh bien, parfois, il faut s'arracher le coeur, et ouvrir les yeux, et dire ce que l'on a, justement, sur le coeur. Je n'accuserais pas forcément ces personnes de jouer avec les autres, non, cela fait partie d'un jeu dans lequel ils sont entrés... Ce jeu-là, il est dangereux. Mais ils en assument les conséquences puisqu'ils décident de continuer à y jouer...
J'étais trop bête de vouloir y jouer. Ce jeu-là n'est pas pour moi. J'espère trouver le courage, un jour, de m'arracher à nouveau le coeur, pour une chose bien plus personnelle cette fois-ci, et pour un jeu dans lequel je suis entrée, par forcément volontairement, je dirais plus par défaut. Comme une option que l'on prend parce que l'on est pas prêt à assumer les conséquences d'une vie qui a été malmenée.
M'arracher le coeur encore une fois, pour cette vie qui a été malmenée.
M'arracher le coeur parce qu'il donne tant et qu'il en souffre !
PIENSA EN MI
Si tienes un hondo penar, piensa en mi
Si tienes ganas de llorar, piensa en mi
Ya ves que venero tu imagen divina
Tu parvula boca, que siendo tan nina
Me enseno a pecar
Piensa en mi cuando sufras
Cuando llores, tambien piensa en mi
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero, para nada
Para nada me sirve sin ti
Piensa en mi cuando sufras
Cuando llores, tambien piensa en mi
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero, para nada
Para nada me sirve sin ti
Mieux vaut tard que jamais
Et plutôt que de ne pas le mettre !
28 avril 2007 - Election présidentielle
Le 6 mai, barrons la route à l’autoritarisme, votons pour défendre les droits et les libertés
Communiqué de la LDH
Contre-pouvoir et association civique luttant contre l'arbitraire, l'injustice et l'intolérance, la Ligue
des droits de l’Homme
n’intervient dans le débat électoral que si le bon fonctionnement de la
démocratie, l'effectivité de la citoyenneté et le respect des principes de
liberté, d'égalité et de fraternité sont en jeu.
Nous venons de
vivre cinq années de régression des libertés, de l’égalité et de la fraternité.
Tous les pouvoirs ont été accaparés par un seul courant politique.
L’autoritarisme, le recours aux moyens d’exception ont accompagné le
renforcement du contrôle social, le choix du tout répressif, le recul des droits
des justiciables, les attaques contre l’indépendance des juges. L’insécurité
sociale a été renforcée pour les plus faibles, la protection sociale fragilisée,
la précarité du travail encouragée. Les « marginaux », les
« différents », les jeunes des quartiers défavorisés, ont été traités
en boucs émissaires, les étrangers traqués jusque dans les écoles maternelles,
les familles les plus démunies sanctionnées pour leur
pauvreté.
Si
Nicolas Sarkozy se voyait confier la plus haute charge de l’Etat, nous ne
pourrons pas dire que nous ne savions pas : loi durcissant encore la
répression pénale, nouvelle loi anti-étrangers, contrat de travail
« unique » se substituant au CDI, sans parler du ministère de
l’« identitaire » et de l’immigration… Il est de notre devoir
d’alerter les citoyennes et les citoyens de ce pays : la poursuite et
l’amplification de la politique menée depuis cinq ans ne serait pas un «rêve»
mais un cauchemar. Nous ne voulons pas d’une démocratie muselée qui, parce
qu’elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait
le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la
voie aux révoltes sociales.
la
LDH
Nous voulons
une autre France : fière de sa diversité, soucieuse que chacun puisse
réaliser ses aspirations, porteuse des libertés et rénovant sa démocratie. La
France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle met ses actes en accord avec
son ambition séculaire de voir tous les droits valoir pour tous. Pendant qu’il
en est temps,
La Ligue des
droits de l’Homme appelle à voter et à faire voter, le 6 mai 2007, pour Ségolène
Royal.
PROFESSION DE FOIS...
OUI, MAIS J'Y CROIS ENCORE !
Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
A faire hurler tous les militants qui se battent, quelle idéologie profonde reste-t-il de l'idéologie que véhiculait François Mitterrand ? A trop rêver du passé, le temps présent ne vit plus... Il s'efface devant des rêves brûlés...
Peut-être je rêve d'amours mortes et je ne vois pas ce qui se trouve devant mes yeux. Peut-être, je ne sais, peut-être je ne connais pas le milieu environnant... et qui fait la vie active de la politique socialiste, niçoise, des jours actuels... peut-être ou même sûrement, je ne connais pas ce nouveau monde, que le commun des mortels ne saurait explorer... C'est peut-être trop opaque pour moi !
Si je dois me battre, je crois que ce sera pour celui ou celle qui défend le mieux l'idée du socialisme que je me fais mais peut-être que mon idée du socialisme est-elle tronquée.
Selon Wikipedia : Du mot latin socius
(associé, compagnon), le mot socius désignait ceux qui vivent ou aiment vivre
avec les autres. Il dérive du verbe 'sequi' : 'suivre'. Le socialisme se
définit alors comme un système « où l'on met tout en commun ». Je crois que le mot "autres" définit bien le socialisme. Pour moi, le socialisme doit être tourné vers les autres, un mode de pensée qui inclut une vision de vie commune non violente, et pour une "vue" plus moderne, un "altruisme" qui prend en compte les réalités du monde moderne et de ses complexités relationnelles économiques, tout en restant profondément ancré dans l'humain.
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Baisers volé au socialisme ? Non, quand on embrasse une idéologie, on ne vole pas son amour, on le nourrit ! De ses idées, de ses passions, on lui donne une partie de sa vie !
J'espère pouvoir me considérer comme une vraie socialiste.
Ma foi, mes fois donc, de socialiste, je les dois à des gens de terrain, qui se battent au quotidien, et ils se reconnaitront ! Je ne PEUX pas me battre pour des gens peu mobilisés, sinon sur leur nombril, et ils se reconnaitront aussi. Je n'ai besoin de citer personne car ces personnes se reconnaitront tout bonnement ! il n'est pas besoin de le leur dire, ils le savent ! J'en ai déjà parlé maintes fois sur mon blog... A la personne qui se bat, tous les jours, pour nous, qui donne de son temps, qui m'accorde sa patience, je lui tire mon chapeau !
Je suis entière, j'ai des coups de gueule, comme ce post, mais je suis sincère. Et je sais que cela va en faire rire plus d'un, eh bien, la Cendra, on lui a tapé dans l'oeil. Ne vous inquiétez pas, mon oeil est vif. Ma langue acérée parfois. mais au moins, vous savez à qui vous avez à faire !
A moi, on peut tourner le dos. Et continuer à marcher, sans se retourner. Puisque nous avons le même combat ! Si nous avons le même combat. Si nous pouvons débattre. S'il y a échange. S'il y a respect.
Va donc, en confiance. Tu peux garder les yeux mi-clos. N'en garde qu'une partie ouverts... pour mes coups de gueule trop éclatants...
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?
Parce qu'il n'y a pas de mots tendres murmurés, il y a des mots de conviction. Pas de caresses : des échanges d'idées et des vérités qui fâchent parfois. La pureté, ça n'existe pas : c'est la sincérité qui prend place. Les serments au fond des bois : c'est le serment que je ne trahirai pas et que je ne serai pas trahie. Les fleurs que l'on retrouve dans un livre : ça, c'est le futur que nous écrivons, ou tentons d'écrire... Le parfum qui nous enivre : c'est un bon verre entre amis, loin de nous enivrer, il nous emporte !
Se sont envolés... Nous volons tous d'un commun espoir : un renouveau pour la France !
Ségolène, ce n'est pas François Mittérand, Ségolène, c'est une France nouvelle.
Et je laisse les hyènes ricaner quand il y a tant à dire et à clamer ! Parce que la droite, elle rit de nous !
Aujourd'hui, j'ai encore envie de vous parler, à vous directement. Je regarde la France, mon pays, celui que j'aime au quotidien, celui que j'ai envie de voir fleurir, s'épanouir. Parce que, ce qui semble se passer en France, dans ces élections, ça me fait peur. De voir un tel engouement pour une France manipulatrice, répressive, cela m'amène à me poser des questions. On dirait que, sans vouloir insulter personne, les médias sont bien ancrés, mais pas dans un sens qui devrait lui être assigné. Celui de la réelle valeur de l'information juste, celle qui n'est pas manipulée. Français, françaises, vous êtes capables de vous faire votre propre opinion, mais n'oubliez pas que sur les médias, on ne vous montre que ce que l'on veut vous y montrer. Que l'information peut être manipulée. Avec le débat entre François Bayrou et Ségolène Royal, vous avez eu droit, pour une fois, à un réel échange d'idées.
Ce qui me fait peur donc, avec Nicolas Sarkozy, c'est de voir une information tronquée et truquée car ces mêmes médias ne seront plus indépendants mais sous la coupe d'un homme et d'une manne financière dont dépendent ces mêmes médias. L'indépendance financière et donc politique de toute source informative est primordiale !
J'espère, sincèrement, que nous sommes capables de garder un oeil ouvert, sinon les deux yeux !
Je n'ai pas envie d'une France répressive parce que la répression ne résout rien à elle seule si le mal n'est pas soigné.