France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

01 mai 2007

RESTENT LES INDECIS

Ceux qui comptent voter pour Ségolène semblent plus "décidés" que ceux qui voteraient pour Sarkozy, à un pour cent près. Malgré la tendance "droitiste" de l'UDF, il semblerait que la majorité se rallierait quand même à Ségolène. restent donc les indécis et les abstentionnistes à convaincre !

16% des personnes sondées et décidées à aller voter n'ont pas exprimé d'intention de vote.

Selon l'IPSOS, les dernières tendances :

· Sur plus de 50 mesures d'intentions de vote 2nd tour réalisées par Ipsos depuis février, le rapport de force a toujours été favorable à N. Sarkozy, dans une fourchette de 52 à 54,5%. L'écart s'était réduit la semaine dernière mais repart à la hausse. N. Sarkozy est aujourd'hui à 53% et bénéficie d'une avance significative sur S. Royal, 47%.

· Les socles électoraux de chacun des deux finalistes sont solides : 88% des électeurs qui ont l'intention de voter pour S. Royal et 87% de ceux qui se prononceraient pour N. Sarkozy déclarent leur choix définitif.

· Dans les grandes masses, les reports de voix "gauche non socialiste" vers S. Royal (74%, 16% de non exprimés et 10% vers N. Sarkozy) s'équilibrent avec le report du vote extrême droite vers N. Sarkozy (61%, 24% de non exprimés, 15% vers S. Royal).

Dès lors, le comportement des électeurs de F. Bayrou au premier tour s'avère décisif. Ces derniers penchent aujourd'hui en faveur de S. Royal (41%, contre 32% vers N. Sarkozy et 27% de non exprimés), mais pas assez pour inverser le rapport de force. Pour pouvoir l'emporter, la candidate socialiste devrait recueillir dans cet électorat deux fois plus de voix que N. Sarkozy ; avec sa composante "proches de l'UDF" toujours largement favorable au candidat de droite (61%), cela semble difficile.

Mais faisable... Les derniers jours sont décisifs !

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BLEU HORIZON

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ET :

L’impitoyable réquisitoire contre le bilan sécuritaire de N. Sarkozy

De l’importance "Royale" des abstentionnistes

et surtout :
  Ce que les sectes révèlent de Nicolas Sarkozy

Et cet article :

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Débat Bayrou-Royal : Enfin ! Enfin ! Enfin !

Pourvu que Dieu existe, que je puisse m'écrier : "Dieu merci !". J'étais en attente de quelque chose comme cela depuis que je suis majeur et électeur.

Une simple carte de presse m'a permis d'assister au débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. Moins d'une dizaine de CRS dehors : on voit tout de suite la différence avec un déplacement de Nicolas Sarkozy.
J'ai réalisé un enregistrement avec un dictaphone numérique. Le début de l'enregistrement donne l'ambiance (environ 5 minutes avant le début du débat). La qualité de cet enregistrement est médiocre mais c'est toujours ça en attendant que Yahoo et Daily Motion mettent en ligne la vidéo officielle. Mise à jour : Voici les vidéos en question.

Le premier tour de l'élection présidentielle a vraiment donné des choses étonnantes. La recomposition que j'attendais est en train de se dérouler sous mes yeux. A la gauche du Parti Socialiste, Henri Emmanuelli prépare un Congrès de Tours à l'envers et entend créer un parti prolétarien qui, de fait, a disparu depuis l'effondrement du Parti Communiste. Ce dernier n'a plus de raison d'être depuis que la cause de la scission de Tours n'existe plus, à savoir la reconnaissance de l'URSS comme "avant-garde" qui se devait d'organiser le mouvement prolétarien mondial. La droite du Parti Socialiste, de fait, va devenir un Parti Social-Démocrate (ce qu'il est majoritairement aujourd'hui). Si François Bayrou va au bout de sa démarche (et, là, je ne vois pas comment il pourrait maintenant faire marche arrière) il y aura un véritable centre "démocrate", correspondant grosso-modo à l'ancien Parti Radical dans une forme modernisée digne du XXIème siècle et n'hésitant pas à s'allier tantôt avec la Droite, tantôt avec la Gauche. Je pense que l'UMP va éclater entre "centristes conservateurs" et "libéraux conservateurs".
En effet, que peut-on retenir de ce fameux débat entre Ségolène Royal et François Bayrou ? Je crois que la conclusion de François Bayrou est la plus marquante : il veut que les élus se prononcent sur les textes (au Parlement), sur les projets, pas sur qui les propose : "Ni bénis oui-oui, ni bénis non-non". Tous les élus ont, selon lui, une coresponsabilité de l'avenir du pays. La France a besoin de solutions complexes et de politiques menées à long terme.
Au cours de ce débat, il n'y eu aucun compromis, aucun ralliement et aucun reniement. Ségolène Royal et François Bayrou ont dialogué, simplement. Un véritable débat d'idées. Les quatre intervieweurs (BFM-TV, RMC, Le Parisien, Aujourd'hui en France) ont plusieurs fois tenté d'arracher un tel ralliement à François Bayrou. En ultime tentative, ils ont tenté de faire avouer une déception à Ségolène Royal mais sa réponse a été claire : "A ceux qui ont écouter ce dialogue de juger. Oui, nous avons des points communs importants", "nous pouvons sans doute faire un bout de chemin ensemble".
Le désintérêt condescendant de Nicolas Sarkozy qui assimile un dialogue à une compromission ou à une gesticulation médiatique marque l'obsolescence de ce politicien imbu de lui-même et égocentrique, persuadé que le monde se résume à ce qu'il veut et à ce qui lui résiste. D'autant qu'il a tout fait pour empêcher ce débat qui le marginalise.
Accessoirement, le débat a démontré une nouvelle fois les qualités personnelles de Ségolène Royal et de François Bayrou.

Au cours du débat, que s'est-il dit ?
Tout d'abord, il a été rappelé que ce débat (ce "dialogue" ont corrigé François Bayrou et Ségolène Royal), réunissant le deuxième et le troisième du premier tour de l'élection présidentielle, était absolument inédit dans l'histoire de la Cinquième République. Mais c'est aussi la première fois que trois candidats "républicains" réunissent autant de voix réparties sur trois noms. L'objectif ? "Informer les 16 millions d'électeurs ayant choisi l'un ou l'autre au premier tour sur les points d'accord et de désaccord". Selon les mots de Ségolène Royal : "c'est la preuve que nous vivons la fin de l'affrontement bloc contre bloc, 50% contre 50%. La France perdra tant qu'on restera dans ce système. Il est donc très important de voir sur quels thèmes on peut faire un bout de chemin ensemble. Je n'attends pas un ralliement. Je respecte la liberté des électeurs. Mais je pense pouvoir faire émerger des cohérences, même s'il y a des désaccords". François Bayrou a marqué son accord sur ce point et a rappelé qu'il avait proposé le même dialogue à Nicolas Sarkozy mais que celui-ci a refusé. Alors même que "rien n'est plus nécessaire dans la vie politique française que de faire bouger les lignes". "Il est incroyable qu'il y ait eu tant de cris d'orfraie" contre ce débat alors qu'un tel dialogue devrait être la norme. "Nous avons à bâtir en France quelque chose qui n'y existe plus : le pluralisme. Depuis des dizaines d'années, le parti dominant confisque le pouvoir. (...) Il faut que chaque courant puisse donner un avis, ni toujours pour, ni toujours contre". Le principe d'une démocratie vraiment participative a été un point commun aux deux candidats.
Quatre thèmes ont été abordés successivement :
- Les institutions
- L'Europe
- Economie & Emploi
- Vie quotidienne

Les Institutions
Le sujet des institutions a marqué une forte convergence entre Ségolène Royal et François Bayrou. Parmi les réformes techniques mais symboliques voulues : que l'on ne puisse plus voter au Parlement si l'on est pas physiquement présent. Une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, du Conseil Constitutionnel, etc. a été également consensuelle. Ségolène Royal a rappelé qu'elle souhaitait que les membres de ces organismes soient nommés avec une large majorité (3/5 du Parlement, 3/5 de l'Assemblée Nationale dans un premier temps, en attendant la réforme du Sénat). Une petirte passe d'armes assez amusante a eu lieu sur le thème "c'est moi qui tape le plus fort sur les groupes qui concentrent de fortes commandes publiques et la propriété de médias".
La question du statut des élus a été plus vigoureusement attaqué par François Bayrou que par Ségolène Royal. Certes, les "cinq ans d'indemnité chômage" que ce sont octroyés les députés avant les élections ont été fort mal jugées par les deux. Mais Ségolène Royal a aussi rappelé que, s'il y avait autant de fonctionnaires à l'Assemblée Nationale, c'est aussi parce qu'un salarié du privé y entrant et étant ensuite battu était de fait au chômage. Certains se sont retrouvés au RMI alors qu'ils se sont souvent fortement dépensés pour la France. Le principe d'un "statut de l'élu" avec une "indemnité chômage dégressive" a semblé à peu près consensuelle.

L'Europe
François Bayrou veut restaurer la confiance entre l'Europe et les Français. Le vote NON au dernier référendum a bien sûr été partiellement anti-européen mais l'essentiel provient de personnes qui ont considéré qu'un texte autant illisible recélait sans aucun doute un piège. Ségolène Royal a appelé à la rédaction d'un texte utile, pour construire une Europe forte, capable de lutter contre le chômage et les délocalisations. Ségolène Royal a rappelé qu'elle discutait de la chose avec nos partenaires, comme Mme Merkel, M. Zapatero et M. Prodi. Et les deux débatteurs ont insisté sur la nécessité d'un référendum.
Par contre, il y a eu un désaccord sur la question du Salaire Minimum Européen. "Comment le fixer ?" a plaidé François Bayrou. "Si on le fixe au niveau des Pays de l'Est, nous sommes désavantagés. Si on le fixe à notre niveau, ce sera impossible à supporter à l'Est". Ségolène Royal a plaidé pour le principe d'un salaire minimum par pays avec une convergence progressive au fil du temps et du développement, admettant volontiers qu'un salaire minimum commun n'était pas pour demain.
Sur la Banque Centrale Européenne (BCE), les deux débatteurs ont également été en désaccord, Ségolène Royal souhaitant une réforme plaçant la BCE sous une autorité politique, ce à quoi François Bayrou s'est opposé, plaidant pour les avantages d'un euro fort et rappelant que l'Allemagne, avec la même monnaie que nous, est chamopionne des exportations. Il a également rappelé qu'étant élu des Pyrénées, il avait vu le développement de l'Espagne et le bien qui en était résulté pour sa région. Il compte sur le même phénomène en Europe de l'Est.

Economie et Emploi
Les désaccords ont, là, été nombreux. François Bayrou a insisté sur son leitmotiv : "ce n'est pas en dépensant un argent que l'on a pas que l'on améliorera les choses", considérant que les programmes de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy coûteraient 60 milliards d'euro (avec, en plus, côté Sarkozy, des réductions de recettes fiscales). Ségolène Royal a contesté le chiffre, avançant celui de 30 milliards, mais en instant aussi sur el fait qu'il s'agissait là de "dépenses utiles qui rapporteraient plus qu'elle ne coûtent".
Surtout, globalement, le leader centriste a reproché une approche étatiste à Ségolène Royal. Un symbole a été mis en exergue : la résolution du problème des cautions pour le loyer des gens modestes (notamment les jeunes). Ségolène Royal propose un "service public", François Bayrou veut interdire les cautions et rendre obligatoire une assurance pour les locataires.
Les Trente-Cinq heures ont aussi été l'objet d'une belle passe d'armes, François Bayrou étant hostile au système actuel et souhaitant largement le libéraliser. "Oui, la deuxième loi a été mal faite. Mais quand le Medef fait des Trente-cinq Heures la cause de tous les maux, c'est un scandale car c'est faux" a affirmé Ségolène Royal. Elle a notamment noté : "70% des salariés ont pu ainsi mieux s'occuper de leur famille", et, grâce aux discussions et aux réorganisations en entreprises, "c'est un accord gagnant-gagnant".
Les retraites ont aussi vu s'affronter les deux candidats. François Bayrou a affirmé que la retraite de sa mère était de 641 euros. Une augmentation de 5% comme voulue par Ségolène Royal, c'est 1 euro/jour. Sur ce point, il veut être plus dépensier qu'elle. François Bayrou veut cependant allonger la durée de cotisation tandis que Ségolène Royal veut surtout miser sur un retour au travail des chômeurs pour financer les retraites. L'inégalité frappant les femmes s'étant arrêté de travailler pour élever des enfants a également scandalisé la responsable socialiste.

Vie quotidienne
Sur la question de la police, de la sécurité et de la justice, l'accord a été global. "Il faut moins d'arrogance" a souligné Ségolène Royal. "Aujourd'hui, l'Etat est ce qui vient de l'extérieur. Il y a un sentiment et une réalité d'antagonisme entre la police et les jeunes. Il n'y a aucune chance d'instaurer la sécurité sans apaiser" a complété François Bayrou. La restauration d'une Police de Proximité a clairement été voulue.
La responsabilité parentale a été évoqué. François Bayrou a marqué son scepticisme. Ségolène Royal a estimé qu'il ne fallait pas enfoncer des parents déjà en difficulté, préférant la mise sous tutelle des allocations familiales à leur suppression. Elle a également rappelé l'expérience -interrompue lors de l'alternance suivante- des "internats de proximité" où des éducateurs aidaient les parents et leurs enfants.
Sur la question de la carte scolaire, François Bayrou a clairement été rigide : c'est la garantie d'un enseignement d'une même qualité pour tous. Ségolène Royal a estimé que c'était en effet la théorie mais que le discours sur l'égalité des chances, aujourd'hui, ne passe plus car les différences existent entre établissements. Elle préfère donc introduire un peu de souplesse et mettre des moyens supplémentaires dans les établissements délaissés par les voeux des parents.
Concernant l'immigration, François Bayrou a condamné le discours démagogue de Nicolas Sarkozy sur un durcissement des conditions du regroupement familial "déjà très dur", affirmant un droit pour tout travailleur de vivre avec sa famille.
Sur l'énergie, François Bayrou a estimé que le nucléaire étant un impératif pour respecter le protocole de Kyoto, les énergies renouvelables étant insuffisantes. Ségolène Royal a rétorqué qu'il était certes évident qu'on ne pouvait pas sortir tout de suite du nucléaire mais que, dans trente ans, il y aurait de toutes les façons une pénurie d'uranium. Il faut donc accroitre la proportion de l'énergie renouvelable. Les deux ont été d'accord pour souhaiter une remise à plat du choix de l'EPR, les investissements nécessaires étant considérable et l'utilité à long terme (donc la rentabilité de l'investissement) très contestable, d'autant que la question des déchets n'était toujours pas résolue...

Conclusion Les échanges ont été cordiaux et de très bonne tenue. Bref, un vrai débat d'idées. Je souhaite vivement que la démocratie française de demain soit à l'image de ce débat.

AINSI QUE CET ARTICLE SUR  AGORA VOX

Désirs d’avenir ou crispation sur le passé ?

La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.

La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.

Le débat Bayrou-Royal et les réactions de Nicolas Sarkozy démontrent clairement que l’avenir, qui passe nécessairement par davantage de débats, de discussions, de participations et de pluralisme, est du côté de Ségolène Royal (et de François Bayrou), pas du côté de Nicolas Sarkozy.

Nous ne sommes plus dans un monde "simple". Et les scissions sur des thèmes de plus en plus nombreux ont lieu au sein des familles politiques traditionnelles. Sans oublier qu’Internet a donné le goût des échanges directs entre citoyens en mettant en oeuvre les outils de ces échanges (forums, blogs...).

Or, la principale critique de Nicolas Sarkozy sur le débat Bayrou-Royal a été justement que les deux candidats ont osé remettre en cause le bipartisme et l’unité absolue de chaque camp derrière un Conducator. Le candidat de l’UMP a démontré ainsi son archaïsme. Il n’a retenu de Charles de Gaulle que la discipline militaire du commandement unique. Avec un "roi" (Charles de Gaulle, François Mitterrand) qui sait défendre les intérêts nationaux et écouter le peuple, le système peut marcher, telle une "dictature éclairée" qui faisait l’admiration de Voltaire. Avec un régent qui ne pense qu’à se couler dans les habits du roi en singeant son panache tel le prince d’Orléans (Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac), le système montre ses limites et les crises s’accumulent. Et avec un seigneur féodal brutal et pilleur, tel Nicolas Sarkozy, qui ne jure que par la soumission de ses sbires à sa personne et l’extermination de ceux qui osent lui résister, sans hésiter à se placer sous la souveraineté d’un prince plus puissant (George W. Bush), la jacquerie est inévitable.

Débattre est-il forcément revenir à la très relative inefficacité de la IVe République ? Il est coutumier de cracher sur cette république parlementaire qui, malgré tout, résista à certaines crises et sut mener le pays sur la voie de la croissance économique. Mais il est clair que nous avons besoin, à côté d’un Parlement restauré, d’un exécutif stable. Cela peut aisément être atteint avec une élection du président de la République au suffrage universel direct (héritage de la Ve République) qui cumulerait son poste avec celui de Premier ministre et qui aurait face à lui un vrai Parlement élu au scrutin plus ou moins proportionnel mais sans lien de responsabilité de l’un envers l’autre sauf une possibilité de "renvoi" simultané des deux et un retour devant les électeurs en cas de conflit. Comme le chômage n’est pas très attirant, même pour un homme politique, le risque de nouvelles élections tous les quatre matins est assez limité. Et même si cela était, je préfère qu’on me demande souvent mon avis plutôt qu’on me confisque ma liberté et mon pouvoir.

Homme du passé pour les institutions, Nicolas Sarkozy est aussi l’homme du passé dans tous les domaines de la vie économique et sociale. Voici un exemple. Partager le travail et les revenus ? Certainement pas ! Il vaut mieux que certains se crèvent à la tâche sous les heures supplémentaires défiscalisées tandis que le chômage monte !

Enfin, la droite en général et Nicolas Sarkozy en particulier n’arrivent pas à comprendre la recherche scientifique qui prépare le monde de demain et, en particulier, la compétitivité de la France de demain. La recherche, pour eux, n’est que la mise au point de dispositifs techniques. Or, avant d’en arriver au "développement", c’est-à-dire la mise au point d’innovations, il faut d’abord construire un socle de connaissances, ce qui prend longtemps et ne peut se laisser enfermer dans des "contrats de projets" de cinq ans. L’évolution du budget de la recherche est sur ce point significatif, comme le souligne le collectif Sauvons la Recherche (dont je ne partage pas toutes les positions).
Alors, oui, dans cette élections présidentielle, la femme qui suscite des désirs d’avenir est de loin préférable. La femme est l’avenir de l’homme politique du passé.

TANT QU'ON Y EST, allez voir ici, aussi, si le coeur vous en dit.....

La République des Lettres

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30 avril 2007

A propos de "donner" quelqu'un...

DELATION

Ils me faisaient trop chaud, ils me faisaient trop peur
Dans la nuit j’avais froid et tout semblait m’atteindre
Moi qui tremblais sans toi je ne pouvais t’éteindre
Et te livrer à eux n’était pas dans mon cœur

Existait-il un jour la nuit n’existait pas
Dans mes chairs de douleur qui me semblait pourrir
Mes yeux ne verront plus, te feront-ils mourir ?
Si tu prenais ma main mon cœur suivrait tes pas

Alors encor je suis pénétrée de ton corps
Et jusqu’à mon âme et meurtrie de ton amour
J’ai gardé le chemin ta parure en velours
Théâtre de nos vies mais brûlais ses décors !

J’ai arraché mon cœur, mes cris perçaient le soir
(je ne sais rien des lieux où vit la liberté)
je n’avais qu’un chemin (…) et tout s’est arrêté
Sur toi, profond amour que je ne puis asseoir

CORINA LAVIL
03 mai 1985

(Faire un clic droit pour ouvrir la chanson dans une nouvelle fenêtre)

Piensa_en_mi

Et même quand il ne s'agit pas d'amour (comme dans ce poème), mais juste de soutenir quelqu'un et que, comme moi, on est une personne de coeur, eh bien, il vaut mieux parfois s'arracher le coeur, plutôt que de souffrir inutilement (et longtemps !) et ne souffrir qu'une seule fois, même si ça fait mal. A la personne concernée alors, je dis : je préfère m'arracher le coeur et me faire mal une seule fois, plutôt que de continuer dans le faux semblant et le faux tout court. Croire en quelqu'un et se sentir baladée, de mots tout "préparés", mijotés à la façon politicienne, chers à leur coeur de pierre, quels que soient ces "quelqu'un" d'ailleurs ! Eh bien, parfois, il faut s'arracher le coeur, et ouvrir les yeux, et dire ce que l'on a, justement, sur le coeur. Je n'accuserais pas forcément ces personnes de jouer avec les autres, non, cela fait partie d'un jeu dans lequel ils sont entrés... Ce jeu-là, il est dangereux. Mais ils en assument les conséquences puisqu'ils décident de continuer à y jouer...

J'étais trop bête de vouloir y jouer. Ce jeu-là n'est pas pour moi. J'espère trouver le courage, un jour, de m'arracher à nouveau le coeur, pour une chose bien plus personnelle cette fois-ci, et pour un jeu dans lequel je suis entrée, par forcément volontairement, je dirais plus par défaut. Comme une option que l'on prend parce que l'on est pas prêt à assumer les conséquences d'une vie qui a été malmenée.

M'arracher le coeur encore une fois, pour cette vie qui a été malmenée.

M'arracher le coeur parce qu'il donne tant et qu'il en souffre !

PIENSA EN MI

Si tienes un hondo penar, piensa en mi
Si tienes ganas de llorar, piensa en mi
Ya ves que venero tu imagen divina
Tu parvula boca, que siendo tan nina
Me enseno a pecar
Piensa en mi cuando sufras
Cuando llores, tambien piensa en mi
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero, para nada
Para nada me sirve sin ti
Piensa en mi cuando sufras
Cuando llores, tambien piensa en mi
Cuando quieras quitarme la vida
No la quiero, para nada
Para nada me sirve sin ti

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Mieux vaut tard que jamais

Et plutôt que de ne pas le mettre !

ldh1

28 avril 2007 - Election présidentielle
Le 6 mai, barrons la route à l’autoritarisme, votons pour défendre les droits et les libertés
       

Communiqué de la LDH

Contre-pouvoir et association civique luttant contre l'arbitraire, l'injustice et l'intolérance, la Ligue

des droits de l’Homme n’intervient dans le débat électoral que si le bon fonctionnement de la démocratie, l'effectivité de la citoyenneté et le respect des principes de liberté, d'égalité et de fraternité sont en jeu.


Nous venons de vivre cinq années de régression des libertés, de l’égalité et de la fraternité. Tous les pouvoirs ont été accaparés par un seul courant politique. L’autoritarisme, le recours aux moyens d’exception ont accompagné le renforcement du contrôle social, le choix du tout répressif, le recul des droits des justiciables, les attaques contre l’indépendance des juges. L’insécurité sociale a été renforcée pour les plus faibles, la protection sociale fragilisée, la précarité du travail encouragée. Les « marginaux », les « différents », les jeunes des quartiers défavorisés, ont été traités en boucs émissaires, les étrangers traqués jusque dans les écoles maternelles, les familles les plus démunies sanctionnées pour leur pauvreté.


Si Nicolas Sarkozy se voyait confier la plus haute charge de l’Etat, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas : loi durcissant encore la répression pénale, nouvelle loi anti-étrangers, contrat de travail « unique » se substituant au CDI, sans parler du ministère de l’« identitaire » et de l’immigration… Il est de notre devoir d’alerter les citoyennes et les citoyens de ce pays : la poursuite et l’amplification de la politique menée depuis cinq ans ne serait pas un «rêve» mais un cauchemar. Nous ne voulons pas d’une démocratie muselée qui, parce qu’elle laisserait sur le bord de la route des millions de personnes, attiserait le communautarisme, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie et ouvrirait la voie aux révoltes sociales.


Nous voulons une autre France : fière de sa diversité, soucieuse que chacun puisse réaliser ses aspirations, porteuse des libertés et rénovant sa démocratie. La France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle met ses actes en accord avec son ambition séculaire de voir tous les droits valoir pour tous. Pendant qu’il en est temps,

la LDH

appelle les électeurs à choisir la solidarité et non la peur, le respect et non les menaces, l’égalité et non les discriminations.

 
La Ligue des droits de l’Homme appelle à voter et à faire voter, le 6 mai 2007, pour Ségolène Royal.

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PROFESSION DE FOIS...

OUI, MAIS J'Y CROIS ENCORE !

SocialismeAhujourd

Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains

A faire hurler tous les militants qui se battent, quelle idéologie profonde reste-t-il de l'idéologie que véhiculait François Mitterrand ? A trop rêver du passé, le temps présent ne vit plus... Il s'efface devant des rêves brûlés...

Peut-être je rêve d'amours mortes et je ne vois pas ce qui se trouve devant mes yeux. Peut-être, je ne sais, peut-être je ne connais pas le milieu environnant... et qui fait la vie active de la politique socialiste, niçoise, des jours actuels... peut-être ou même sûrement, je ne connais pas ce nouveau monde, que le commun des mortels ne saurait explorer... C'est peut-être trop opaque pour moi !

Si je dois me battre, je crois que ce sera pour celui ou celle qui défend le mieux l'idée du socialisme que je me fais mais peut-être que mon idée du socialisme est-elle tronquée.

Selon Wikipedia : Du mot latin socius (associé, compagnon), le mot socius désignait ceux qui vivent ou aiment vivre avec les autres. Il dérive du verbe 'sequi' : 'suivre'. Le socialisme se définit alors comme un système « où l'on met tout en commun ». Je crois que le mot "autres" définit bien le socialisme. Pour moi, le socialisme doit être tourné vers les autres, un mode de pensée qui inclut une vision de vie commune non violente, et pour une "vue" plus moderne, un "altruisme" qui prend en compte les réalités du monde moderne et de ses complexités relationnelles économiques, tout en restant profondément ancré dans l'humain.

Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi

Baisers volé au socialisme ? Non, quand on embrasse une idéologie, on ne vole pas son amour, on le nourrit ! De ses idées, de ses passions, on lui donne une partie de sa vie !

J'espère pouvoir me considérer comme une vraie socialiste.

Ma foi, mes fois donc, de socialiste, je les dois à des gens de terrain, qui se battent au quotidien, et ils se reconnaitront ! Je ne PEUX pas me battre pour des gens peu mobilisés, sinon sur leur nombril, et ils se reconnaitront aussi. Je n'ai besoin de citer personne car ces personnes se reconnaitront tout bonnement ! il n'est pas besoin de le leur dire, ils le savent ! J'en ai déjà parlé maintes fois sur mon blog... A la personne qui se bat, tous les jours, pour nous, qui donne de son temps, qui m'accorde sa patience, je lui tire mon chapeau !

Je suis entière, j'ai des coups de gueule, comme ce post, mais je suis sincère. Et je sais que cela va en faire rire plus d'un, eh bien, la Cendra, on lui a tapé dans l'oeil. Ne vous inquiétez pas, mon oeil est vif. Ma langue acérée parfois. mais au moins, vous savez à qui vous avez à faire !

A moi, on peut tourner le dos. Et continuer à marcher, sans se retourner. Puisque nous avons le même combat ! Si nous avons le même combat. Si nous pouvons débattre. S'il y a échange. S'il y a respect.

Va donc, en confiance. Tu peux garder les yeux mi-clos. N'en garde qu'une partie ouverts... pour mes coups de gueule trop éclatants...

Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?

Parce qu'il n'y a pas de mots tendres murmurés, il y a des mots de conviction. Pas de caresses : des échanges d'idées et des vérités qui fâchent parfois. La pureté, ça n'existe pas : c'est la sincérité qui prend place. Les serments au fond des bois : c'est le serment que je ne trahirai pas et que je ne serai pas trahie. Les fleurs que l'on retrouve dans un livre : ça, c'est le futur que nous écrivons, ou tentons d'écrire... Le parfum qui nous enivre : c'est un bon verre entre amis, loin de nous enivrer, il nous emporte !
Se sont envolés... Nous volons tous d'un commun espoir : un renouveau pour la France !

Ségolène, ce n'est pas François Mittérand, Ségolène, c'est une France nouvelle.

Et je laisse les hyènes ricaner quand il y a tant à dire et à clamer ! Parce que la droite, elle rit de nous !

Hyene

Aujourd'hui, j'ai encore envie de vous parler, à vous directement. Je regarde la France, mon pays, celui que j'aime au quotidien, celui que j'ai envie de voir fleurir, s'épanouir. Parce que, ce qui semble se passer en France, dans ces élections, ça me fait peur. De voir un tel engouement pour une France manipulatrice, répressive, cela m'amène à me poser des questions. On dirait que, sans vouloir insulter personne, les médias sont bien ancrés, mais pas dans un sens qui devrait lui être assigné. Celui de la réelle valeur de l'information juste, celle qui n'est pas manipulée. Français, françaises, vous êtes capables de vous faire votre propre opinion, mais n'oubliez pas que sur les médias, on ne vous montre que ce que l'on veut vous y montrer. Que l'information peut être manipulée. Avec le débat entre François Bayrou et Ségolène Royal, vous avez eu droit, pour une fois, à un réel échange d'idées.

Ce qui me fait peur donc, avec Nicolas Sarkozy, c'est de voir une information tronquée et truquée car ces mêmes médias ne seront plus indépendants mais sous la coupe d'un homme et d'une manne financière dont dépendent ces mêmes médias. L'indépendance financière et donc politique de toute source informative est primordiale !

J'espère, sincèrement, que nous sommes capables de garder un oeil ouvert, sinon les deux yeux !

Je n'ai pas envie d'une France répressive parce que la répression ne résout rien à elle seule si le mal n'est pas soigné.

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29 avril 2007

UN PEU D'AIR PUR...

Dans un monde truffé d'air vicié...
Un peu de pureté...
Un peu de candeur...

Mais s'est glissée une erreur..
Et c'est à vous de la trouver !

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Vous respirez mieux ? Haaaaaa... Tant mieux
Bisous

Cendra

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QUELQUES MESSAGES

bravo

Quelques messages sympathiques sur dailymotion :
(les autres, ce n'est pas la peine de les mettre !)

Cheops1 :
pour une fois je la trouve convaincante et percutante, et pour une fois un débat constructif et prenant dommage qu'il ne soit pas passé sur une chaine hertzienne où on préfère nous montrer des tables rondes autour d'une personne et avec des journalistes qui jamais ne rebondissent sur les erreurs qui peuvent être dit par les candidats . Il faudrait plus de Bourdin à la TV française pour redonner au métier de journaliste toute sa dignité.
béni doit le bourdin

Sebastianus :
Oui très bon débat.
Merci aux médias qui ont permis cela.
Quant aux autres (médias), on ne sait pas trop à quoi  ils servent... à part servir la soupe à Sarkozy.
Et merci aux 2 responsables politiques (Royal et Bayrou) de nous offrir une nouvelle et belle image de la démocratie.
Même si on est pas d'accord sur tout, au moins les idées sont exprimées.
Hasta la victoria siempre.

je tenais à les mettre.

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28 avril 2007

INTERVENTION DE DELORS - JDD

Cf. Le Journal du Dimanche

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Delors: "Centristes, votez Royal !"

Propos recueillis par Florence MURACCIOLE
Le Journal du Dimanche

Jacques Delors, le "sage" du Parti socialiste, sort de son silence. L'ancien président de la Commission européenne, accompagnera la candidate socialiste jeudi à Lille pour le dernier meeting de sa campagne. Aux électeurs de François Bayrou, il dit qu'au vu de l'état de la France, il existe une urgence à "se compromettre", c'est-à-dire à voter pour Ségolène Royal.

François Bayrou n'a pas donné de consigne de vote, mais que souhaitez-vous dire à ses électeurs ?
Je comprends que M. Bayrou veuille créer un parti démocrate et c'est logique qu'il pense à l'élection de 2012. Mais compte tenu de son diagnostic grave sur la France, on ne peut pas attendre. Cinq ans, c'est trop long! Il y a urgence, c'est cela que je veux dire aux électeurs de François Bayrou: il faut se compromettre dès maintenant. Je pense, en premier lieu, aux 15 % de Français qui connaissent une vie très difficile et à qui il faut apporter confiance et moyens d'existence.
 
Pendant toute la campagne, Ségolène Royal a été l'objet d'un procès en incompétence. Que répondez-vous à ses détracteurs ?
Ségolène Royal représente à mes yeux une conception du monde et de la société qui a toujours été la mienne. En deux mots, disons une société du respect et de la fraternité. Et puis c'est une personne qui a une vision, du caractère et de l'esprit de décision. Et que demande-t-on à un président de la République? D'avoir une culture historique, une expérience du pouvoir, une compréhension de l'opinion publique. Je vous le dis; elle a tout cela. Pour le reste, on ne demande pas au président de la République d'être le meilleur économiste de France, le plus grand spécialiste des questions sociales, ou un diplomate de génie. Le président consulte et s'informe même au-delà de son entourage et des ministres. Il prend des décisions et les explique aux Français. De ce point de vue-là, Ségolène Royal a toutes les capacités requises, compte tenu de sa personnalité et de son esprit d'ouverture.
 
"Nicolas Sarkozy est quand même le candidat sortant!"
 
Justement, certains, au PS, lui reprochent de n'être pas assez socialiste, trop centriste; qu'en pensez-vous ?
Elle a compris, mieux que beaucoup d'autres, la signification d'une élection au suffrage universel du président de la République. Donc elle s'adresse aux citoyens, elle voit leur évolution et a noté leurs aspirations. Par conséquent, toute sa démarche, depuis le premier tour, a consisté à intégrer ce que les citoyens avaient pu formuler lors des débats qu'elle a organisés au titre de la démocratie participative.
 
Ségolène Royal a donc eu raison de tendre la main à François Bayrou?
François Bayrou a fait une bonne campagne et il se trouve que l'essentiel de son constat est partagé par nous, les électeurs de Ségolène Royal. Il a parlé de démocratie malade, du tissu social déchiré, d'une économie en mal de dynamisme, de discriminations absolument inacceptables, selon le nom, le faciès et même le département. Sur ces bases, Ségolène Royal a appelé à un dialogue, à des solutions, des orientations pour remettre la France dans le sens de la marche. Une France, plus vigoureuse sur le plan politique et économique, plus solidaire sur le plan social et pleine de bon sens et d'humanité en ce qui concerne l'immigration.
 
Il n'empêche, François Bayrou reproche à Ségolène Royal de prôner une économie étatiste. Est-ce qu'il se trompe ?
Je suis un partisan de l'économie de marché régulée, à la française parce que chaque pays a ses traditions. Ségolène Royal est dans le droit-fil de cette pensée, tout en sachant l'urgence de certaines situations, notamment sociales. C'est pourquoi elle ne promet pas la lune en matière de déficit. Le souci de la dette est là, il faut la réduire progressivement. Mais il faut aussi qu'elle puisse répondre aux impératifs d'une cohésion sociale retrouvée. Ce qui n'empêche pas de faire repartir l'économie. C'est tout à fait possible à court terme, mais surtout à moyen terme, grâce au développement de l'éducation, de la recherche, de l'innovation et à la libération des forces créatrices, notamment celles des petites et moyennes entreprises et des artisans. Tout cela Ségolène Royal l'a compris.
 
Beaucoup pensent cependant que Nicolas Sarkozy serait meilleur pour redynamiser l'économie ou faire baisser le chômage.
C'est qu'ils oublient le bilan! Nicolas Sarkozy s'efforce de ne pas en parler, mais il est quand même le candidat sortant! Si la France est dans cet état, c'est bien à cause des gouvernements de droite dont il a été un membre éminent.
 
"Les François ont à faire un choix de société"
 
Pourtant, il a séduit 31% des Français...
La droite française a l'habitude de sombrer dans le populisme, de pratiquer la politique chauve-souris: "Je suis oiseau : voyez mes ailes ; je suis souris, vivent les rats" (pour reprendre La Fontaine). Cette droite est à la fois libérale et étatiste, européenne et d'un nationalisme étroit, compatissante dans le verbe et concrètement dure avec les faibles. Ce n'est pas nouveau et cela n'a pas vraiment convaincu, puisque ses deux adversaires principaux ont formulé le même constat et qu'ils ont obtenu au total un meilleur score que Nicolas Sarkozy. Elue présidente, Ségolène Royal comptera, pour réformer le pays, sur l'appui de tous. Elle aura également pour mission, et elle s'y emploie, à réconcilier la France et les Français (du "non" comme du "oui") avec un projet historique, une Europe puissante et solidaire à la fois.
 
Est-ce à dire que Nicolas Sarkozy serait un danger pour la France?
Je rejette cette formule, au nom d'une démocratie apaisée et parce que les Français ont à choisir entre deux personnalités capables. Ils ont à faire un choix de société. Or, nous avons besoin d'une autre conception de la relation entre l'Etat et le citoyen, entre le monde économique et les forces sociales, et aussi des relations des personnes entre elles. "Non" à l'hyperindividualisme et "oui" à plus de fraternité, autant que cela est humainement possible

Posté par CendraOnTheBlog à 19:53 - NEWS - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

DEBAT BAYROU - ROYAL : enfin !

COMMENT NE PAS CROIRE QUE TF1 EST A LA BOTTE DE SARKOZY ? Des 2 journaux télévisés, C'est TF1 qui n'a retransmis qu'un résumé négatif du débat. Non, non et non ! France 2 a été plus fidèle à ce qui émanait du débat. Cela nous rappelle que les médias jouent un rôle des plus importants et que leur indépendance est VITALE !

Mais n'oublions pas qu'avant le débat, il y a eu ça !

BayrouAvantLEdebat

HEUREUSEMENT, IL Y A EU CELA :

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PREMIERE VIDEO (elle est partagée en 6) :

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DEUXIEME VIDEO (2/6)

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TROISIEME VIDEO (3/6)

Bayrou_03

QUATRIEME VIDEO (4/6)

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CINQUIEME VIDEO (5/6)

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SIXIEME VIDEO (6/6)

Bayrou_06

Là aussi il me manque le début, que je devrais pouvoir récupérer sur l'autre disque dur... mais avant, encodage et uploading !

Très bon débat en vérité ! François Bayrou qui affirme l'assise de son nouveau parti et du besoin pour la France d'un vrai renouveau politique et d'un pluralisme politique. Le contraire aurait été étonnant et plutôt décevant pour ses électeurs.

Sarko_Monde

"Les adeptes de la pensée unique n'ont pas aimé le premier tour", a lancé Nicolas Sarkozy, arrivé largement en tête du scrutin dimanche dernier. "Le peuple s'est levé. Eh bien, on veut le faire rasseoir (...) On veut ensevelir le peuple sous une avalanche de faux débats." Il faisait allusion au débat qui aura finalement lieu entre Ségolène Royal et François Bayrou samedi à 11 heures sur BFM TV et RMC Info, dans un grand hôtel parisien.

Désolé de vous décevoir monsieur Sarkozy mais il s'agit d'un vrai débat où chacun annonce ses opinions sans les contredire. Celui qui veut se faire rasseoir le peuple, c'est bien vous ! Je suis heureuse de regarder ce débat et je suis heureuse de la tournure de ce débat ! Un débat vivant, avec de l'humour... Des accords, des désaccords... Chacun annonce des vérités (ses vérités), et Ségolène Royal a du répondant. Même si ce que peut dire François Bayrou dit des vérités à propos des retraites, est-il sûr de pouvoir avoir les moyens dont il aurait besoin pour les mettre en pratique... De mettre en avant la revalorisation des retraites de 5% et le fait que cela représenterait 30 euros pour une retraite de 600 euros, ce n'est pas grand chose... Certes, mais on se doit d'être réaliste qu'une trop grande revalorisation n'est pas possible. Quant au logement, Ségolène Royal a justement souligné qu'il est difficile de se loger même au SMIC, même pour les bas salaires....

Ségolène Royal, aux "attaques" sur le fait que l'Etat est omni présent, elle a su répondre que cela était fait grâce au dialogue social qui se déroule avant cela... (Monsieur Bayrou proposait que ce ne soient QUE les travailleurs sociaux de traiter certains points) Personnellement, je rajouterais, comme le dit le Pacte présidentiel, que l'Etat est le garant de ce qui  peut se faire. Et, toute force non centralisée peut courir le risque de s'éparpiller.

Délinquance, enfance, parents : la première faute, le délinquant doit s'en souvenir, selon Bayrou... D'accord. En accord apparemment, pour éloigner les enfants de leur milieu quand nécessaire. Un bon programme de Ségolène concernant le soutien aux familles... Bayrou en total accord avec Ségolène (selon ses propres termes) sur le soutien aux familles et CONTRE la sanction "à la Sarkozy"...  L'aide aux femmes seules, l'aide aux familles au niveau de l'accompagnement scolaire. Un "même chemin vers la réussite", "on a besoin que tout le monde ait les mêmes chances et d'où qu'ils viennent" (F. Bayrou). Ce à quoi répond Ségolène  répond que les Français n'y croient plus, qu'il faut passer au réel, à une façon de changer les choses réellement, et que le travail sur la carte scolaire est indispensable, le choix entre un ou deux établissements par exemple.  L'accompagnement à la scolarité est remis sur le tapis, notamment pour les étudiants, les enseignants volontaires... Non seulement l'accompagnement scolaire mais également Ségolène met en avant la culture, le sport... Egalement la notion de partenariat bien sûr avec les acteurs sociaux...

Immigration : F. Bayrou répond que le regroupement familial est déjà difficile alors que Sarkozy parle de le durcir... F. Bayrou évoque l'image familiale : "comment pouvez-vous imaginer de laisser vivre quelqu'un toute sa vie sans sa famille ?" (à peu près ses termes). Mais il ne veut pas en faire son cheval de bataille.

La Marseillaise : la Marseillaise fait déjà partie du programme scolaire ! F. Bayrou ne partage pas l'enthousiasme de Ségolène pour le drapeau, ce à quoi répond Ségolène "Et le drapeau européen ?" Et d'ajouter qu'il ne voterait pas une loi pour qu'il y ait une photo des mères de famille dans le salon de chaque famille !!!

"La France ce n'est pas un extérieur, c'est une valeur" selon Bayrou.

Ségolène répond qu'elle n'avait dit qu'elle demanderait que soit votée une loi pour le drapeau !

"Ce sont les jeunes de quartier qui ont le plus demandé à ce que soit chantée la Marseillaise à la fin des assemblées." Ségolène royal se dit émue de cet élan de "nationalisme", d'identité.

Plus de divergences ou de convergences ?

Ségolène Royal : "C'est à ceux qui nous ont écoutés de l'apprécier." Ségolène Royal - principe d'humanité, républicain... Je veux faire gagner la France... Chacun reste libre... Il y aurait une forme d'indécence par rapport à ceux qui nous écoutent" (pour ce qui est du ralliement)

François Bayrou : "Non, je vais écouter attentivement le débat de M. Sarkozy et de Mme Royal.... et je suis désireux que les Français puissent se forger une opinion..." "Ils ont pu voir que l'on est capable de débattre... de dialogue..." " Je ne veux plus d'une République du béni oui-oui, béni non-non"

Les deux candidats semblent d'accord sur le fait de la modernisation. Ce qui émane de ce débat, c'est la forte volonté de voir s'émerger une troisième couleur en France, pour enfin sortir d'une dualité "de choc". Il appelle à la capacité de réfléchir...

Ce que j'en retiens personnellement de ce débat... que c'était un débat, sans brutalité, mais avec beaucoup d'humour ! Pourquoi sans brutalité dis-je, parce que je veux toujours mettre en avant la brutalité de Sarkozy, que les gens ne l'oublient pas !
Même s'il ne faut pas oublier que François Bayrou vient de créer son nouveau parti Démocrate et que donc, ses propos vont dans ce sens-là, et d'autre part Ségolène Royal qui doit défendre son pacte... Je dois avouer que ce débat était des plus intéressants car entamant un vrai dialogue, ce qui représente plutôt une trêve dans ces élections...
Continuellement, il a été fait remarque du "temps de parole", ce qui m'a plutôt semblé été comme un clin d'oeil par rapport à ce qui a soulevé polémique les derniers jours....

ENTRE AUTRES :

Sur l'objet de ce débat : d'accord
Ségolène Royal : « Plutôt que de parler de débat, je préfère dire « dialogue ». (…) L'affrontement bloc contre bloc (…) ça ne marche pas pour régler un certain nombre de problèmes. Et c'est la France qui perd. (....) Je ne demande pas à François Bayrou de se prononcer aujourd'hui sur un quelconque ralliement. »

François Bayrou :
« Ma conviction profonde, c'est qu'il y a des sujets sur lesquels, bloc contre bloc, on ne réussira pas à avancer. (...) Si j'étais ici pour me rallier à Ségolène Royal, à l'instant même, je briserai cet élan que j'ai créé en France. »

Sur la reforme des institutions : plutôt d'accord
SR : propose « une dose de proportionnelle » à l'assemblée, « mais surtout que l'ensemble des institutions dont l'indépendant doit être garantie seront réformées : conseil constitutionnel, conseil supérieur de la magistrature, toutes les instances qui ne doivent plus dépendre d'un seul parti. » « L'opposition aura un rôle à jouer dans ces organismes. »
FB : demande une « période de modernisation » des institutions pour que « la voix du peuple puisse se faire entendre. »

Sur l'Europe : plutôt d'accord, avec de fortes divergences

Sur l'adoption d'un texte constitutionnel révisé par référendum : d'accord
FB : est pour faire voter « un texte (constitutionnel) court, lisible et compréhensible » par les Français.
SR : est pour faire voter « un texte utile à l'Europe » qui n'apparaisse pas aux jeunes comme « insuffisamment protecteur par rapport à l'emploi ».

Sur la Banque central et l'harmonisation des salaires : pas d'accord
FB : se dit contre un salaire minimum en Europe et pour l'indépendance de la Banque centrale européenne et un euro fort.
SR : « le salaire minimum (européen) est l'objectif minimum sinon les délocalisations continueront. » Elle dénonce la « faiblesse de la volonté politique européenne » pour qui la Banque centrale ne devrait être qu'un « outil ».

Sur l'économie : en désaccord
FB : « Ce n'est pas en distribuant de l'argent qu'on n'a pas qu'on va rendre notre pays plus fort que les autres. »
SR : « Le Pacte présidentiel ne coûte pas 60 mais 35 milliards. Je considère que toutes les dépenses qui sont proposées dans ce pacte rapportent plus qu'elles ne coûtent. »

Sur les problèmes de société : plutôt d'accord avec des divergences

Sur la sécurité : d'accord
SR : « Il faut remettre du service public partout .» La candidate s'est prononcé pour la sanction au premier acte de délinquance, pour une police de proximité et pour la proposition de François Bayrou d'ouvrir les commissariat de police 24 heures sur 24.
FB : « Il y a un travail de prévention à faire et je suis d'accord pour qu'on cherche des alternatives à a la prison. (…) Ce n'est pas le multirécidiviste qu'il faut punir, c'est le primo-délinquant. »

Sur l'environnement : pas tout à fait d'accord
FB : se dit d'accord pour augmenter la part des énergies renouvelables, mais précise : « Je ne vois absolument pas comment on peut remplir les objectifs de Kyoto sans conserver notre outil de production de nucléaire. »
SR : « Il faut augmenter la part des énergies renouvelables. » Mais la candidate se dit pour la réduction du nucléaire à cause de la difficulté à traiter les déchets.
 

Posté par CendraOnTheBlog à 18:32 - NEWS - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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