30 avril 2007
PROFESSION DE FOIS...
OUI, MAIS J'Y CROIS ENCORE !
Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
A faire hurler tous les militants qui se battent, quelle idéologie profonde reste-t-il de l'idéologie que véhiculait François Mitterrand ? A trop rêver du passé, le temps présent ne vit plus... Il s'efface devant des rêves brûlés...
Peut-être je rêve d'amours mortes et je ne vois pas ce qui se trouve devant mes yeux. Peut-être, je ne sais, peut-être je ne connais pas le milieu environnant... et qui fait la vie active de la politique socialiste, niçoise, des jours actuels... peut-être ou même sûrement, je ne connais pas ce nouveau monde, que le commun des mortels ne saurait explorer... C'est peut-être trop opaque pour moi !
Si je dois me battre, je crois que ce sera pour celui ou celle qui défend le mieux l'idée du socialisme que je me fais mais peut-être que mon idée du socialisme est-elle tronquée.
Selon Wikipedia : Du mot latin socius
(associé, compagnon), le mot socius désignait ceux qui vivent ou aiment vivre
avec les autres. Il dérive du verbe 'sequi' : 'suivre'. Le socialisme se
définit alors comme un système « où l'on met tout en commun ». Je crois que le mot "autres" définit bien le socialisme. Pour moi, le socialisme doit être tourné vers les autres, un mode de pensée qui inclut une vision de vie commune non violente, et pour une "vue" plus moderne, un "altruisme" qui prend en compte les réalités du monde moderne et de ses complexités relationnelles économiques, tout en restant profondément ancré dans l'humain.
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Baisers volé au socialisme ? Non, quand on embrasse une idéologie, on ne vole pas son amour, on le nourrit ! De ses idées, de ses passions, on lui donne une partie de sa vie !
J'espère pouvoir me considérer comme une vraie socialiste.
Ma foi, mes fois donc, de socialiste, je les dois à des gens de terrain, qui se battent au quotidien, et ils se reconnaitront ! Je ne PEUX pas me battre pour des gens peu mobilisés, sinon sur leur nombril, et ils se reconnaitront aussi. Je n'ai besoin de citer personne car ces personnes se reconnaitront tout bonnement ! il n'est pas besoin de le leur dire, ils le savent ! J'en ai déjà parlé maintes fois sur mon blog... A la personne qui se bat, tous les jours, pour nous, qui donne de son temps, qui m'accorde sa patience, je lui tire mon chapeau !
Je suis entière, j'ai des coups de gueule, comme ce post, mais je suis sincère. Et je sais que cela va en faire rire plus d'un, eh bien, la Cendra, on lui a tapé dans l'oeil. Ne vous inquiétez pas, mon oeil est vif. Ma langue acérée parfois. mais au moins, vous savez à qui vous avez à faire !
A moi, on peut tourner le dos. Et continuer à marcher, sans se retourner. Puisque nous avons le même combat ! Si nous avons le même combat. Si nous pouvons débattre. S'il y a échange. S'il y a respect.
Va donc, en confiance. Tu peux garder les yeux mi-clos. N'en garde qu'une partie ouverts... pour mes coups de gueule trop éclatants...
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?
Parce qu'il n'y a pas de mots tendres murmurés, il y a des mots de conviction. Pas de caresses : des échanges d'idées et des vérités qui fâchent parfois. La pureté, ça n'existe pas : c'est la sincérité qui prend place. Les serments au fond des bois : c'est le serment que je ne trahirai pas et que je ne serai pas trahie. Les fleurs que l'on retrouve dans un livre : ça, c'est le futur que nous écrivons, ou tentons d'écrire... Le parfum qui nous enivre : c'est un bon verre entre amis, loin de nous enivrer, il nous emporte !
Se sont envolés... Nous volons tous d'un commun espoir : un renouveau pour la France !
Ségolène, ce n'est pas François Mittérand, Ségolène, c'est une France nouvelle.
Et je laisse les hyènes ricaner quand il y a tant à dire et à clamer ! Parce que la droite, elle rit de nous !
Aujourd'hui, j'ai encore envie de vous parler, à vous directement. Je regarde la France, mon pays, celui que j'aime au quotidien, celui que j'ai envie de voir fleurir, s'épanouir. Parce que, ce qui semble se passer en France, dans ces élections, ça me fait peur. De voir un tel engouement pour une France manipulatrice, répressive, cela m'amène à me poser des questions. On dirait que, sans vouloir insulter personne, les médias sont bien ancrés, mais pas dans un sens qui devrait lui être assigné. Celui de la réelle valeur de l'information juste, celle qui n'est pas manipulée. Français, françaises, vous êtes capables de vous faire votre propre opinion, mais n'oubliez pas que sur les médias, on ne vous montre que ce que l'on veut vous y montrer. Que l'information peut être manipulée. Avec le débat entre François Bayrou et Ségolène Royal, vous avez eu droit, pour une fois, à un réel échange d'idées.
Ce qui me fait peur donc, avec Nicolas Sarkozy, c'est de voir une information tronquée et truquée car ces mêmes médias ne seront plus indépendants mais sous la coupe d'un homme et d'une manne financière dont dépendent ces mêmes médias. L'indépendance financière et donc politique de toute source informative est primordiale !
J'espère, sincèrement, que nous sommes capables de garder un oeil ouvert, sinon les deux yeux !
Je n'ai pas envie d'une France répressive parce que la répression ne résout rien à elle seule si le mal n'est pas soigné.
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