01 mai 2007
A LIRE ABSOLUMENT
A lire absolument sur
ET :
L’impitoyable réquisitoire contre le bilan sécuritaire de N. Sarkozy
De l’importance "Royale" des abstentionnistes
et surtout :
Ce que les sectes révèlent de Nicolas Sarkozy
Et cet article :
Débat Bayrou-Royal : Enfin ! Enfin
! Enfin !
Par
Bertrand Lemaire, samedi 28 avril 2007 à 16:59
Pourvu que Dieu existe, que je
puisse m'écrier : "Dieu merci !". J'étais en attente de quelque chose
comme cela depuis que je suis majeur et électeur.
Une simple carte de presse m'a
permis d'assister au débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. Moins d'une
dizaine de CRS dehors : on voit tout de suite la différence avec un déplacement
de Nicolas Sarkozy.
J'ai réalisé un enregistrement avec un dictaphone numérique. Le début de
l'enregistrement donne l'ambiance (environ 5 minutes avant le début du débat). La
qualité de cet enregistrement est médiocre mais c'est toujours ça en attendant
que Yahoo et Daily Motion mettent en ligne la vidéo officielle. Mise à jour
: Voici les vidéos en question.
Le premier tour de l'élection présidentielle a vraiment donné des choses
étonnantes. La recomposition que j'attendais est en train de se dérouler
sous mes yeux. A la gauche du Parti Socialiste, Henri Emmanuelli prépare un Congrès
de Tours à l'envers et entend créer un parti prolétarien qui, de fait, a
disparu depuis l'effondrement du Parti Communiste. Ce dernier n'a plus de
raison d'être depuis que la cause de la scission de Tours n'existe plus, à
savoir la reconnaissance de l'URSS comme "avant-garde" qui se devait
d'organiser le mouvement prolétarien mondial. La droite du Parti Socialiste, de
fait, va devenir un Parti Social-Démocrate (ce qu'il est majoritairement
aujourd'hui). Si François Bayrou va au bout de sa démarche (et, là, je ne vois
pas comment il pourrait maintenant faire marche arrière) il y aura un véritable
centre "démocrate", correspondant grosso-modo à l'ancien Parti
Radical dans une forme modernisée digne du XXIème siècle et n'hésitant pas à
s'allier tantôt avec la Droite, tantôt avec la Gauche. Je pense que l'UMP va
éclater entre "centristes conservateurs" et "libéraux
conservateurs".
En effet, que peut-on retenir de ce fameux débat entre Ségolène Royal et
François Bayrou ? Je crois que la conclusion de François Bayrou est la plus
marquante : il veut que les élus se prononcent sur les textes (au Parlement),
sur les projets, pas sur qui les propose : "Ni bénis oui-oui, ni bénis
non-non". Tous les élus ont, selon lui, une coresponsabilité de l'avenir
du pays. La France a besoin de solutions complexes et de politiques menées à
long terme.
Au cours de ce débat, il n'y eu aucun compromis, aucun ralliement et aucun
reniement. Ségolène Royal et François Bayrou ont dialogué, simplement. Un
véritable débat d'idées. Les quatre intervieweurs (BFM-TV, RMC, Le Parisien,
Aujourd'hui en France) ont plusieurs fois tenté d'arracher un tel ralliement à
François Bayrou. En ultime tentative, ils ont tenté de faire avouer une
déception à Ségolène Royal mais sa réponse a été claire : "A ceux qui ont
écouter ce dialogue de juger. Oui, nous avons des points communs
importants", "nous pouvons sans doute faire un bout de chemin
ensemble".
Le désintérêt condescendant de Nicolas Sarkozy qui assimile un dialogue à une
compromission ou à une gesticulation médiatique marque l'obsolescence de ce
politicien imbu de lui-même et égocentrique, persuadé que le monde se résume à
ce qu'il veut et à ce qui lui résiste. D'autant qu'il a tout fait pour empêcher
ce débat qui le marginalise.
Accessoirement, le débat a démontré une nouvelle fois les qualités personnelles
de Ségolène Royal et de François Bayrou.
Au cours du débat, que s'est-il dit ?
Tout d'abord, il a été rappelé que ce débat (ce "dialogue" ont
corrigé François Bayrou et Ségolène Royal), réunissant le deuxième et le
troisième du premier tour de l'élection présidentielle, était absolument inédit
dans l'histoire de la Cinquième République. Mais c'est aussi la première fois
que trois candidats "républicains" réunissent autant de voix
réparties sur trois noms. L'objectif ? "Informer les 16 millions
d'électeurs ayant choisi l'un ou l'autre au premier tour sur les points
d'accord et de désaccord". Selon les mots de Ségolène Royal : "c'est
la preuve que nous vivons la fin de l'affrontement bloc contre bloc, 50% contre
50%. La France perdra tant qu'on restera dans ce système. Il est donc très important
de voir sur quels thèmes on peut faire un bout de chemin ensemble. Je n'attends
pas un ralliement. Je respecte la liberté des électeurs. Mais je pense pouvoir
faire émerger des cohérences, même s'il y a des désaccords". François
Bayrou a marqué son accord sur ce point et a rappelé qu'il avait proposé le
même dialogue à Nicolas Sarkozy mais que celui-ci a refusé. Alors même que
"rien n'est plus nécessaire dans la vie politique française que de faire
bouger les lignes". "Il est incroyable qu'il y ait eu tant de cris
d'orfraie" contre ce débat alors qu'un tel dialogue devrait être la norme.
"Nous avons à bâtir en France quelque chose qui n'y existe plus : le
pluralisme. Depuis des dizaines d'années, le parti dominant confisque le
pouvoir. (...) Il faut que chaque courant puisse donner un avis, ni toujours
pour, ni toujours contre". Le principe d'une démocratie vraiment
participative a été un point commun aux deux candidats.
Quatre thèmes ont été abordés successivement :
- Les institutions
- L'Europe
- Economie & Emploi
- Vie quotidienne
Les Institutions
Le sujet des institutions a marqué une forte convergence entre Ségolène Royal
et François Bayrou. Parmi les réformes techniques mais symboliques voulues :
que l'on ne puisse plus voter au Parlement si l'on est pas physiquement
présent. Une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, du Conseil
Supérieur de l'Audiovisuel, du Conseil Constitutionnel, etc. a été également
consensuelle. Ségolène Royal a rappelé qu'elle souhaitait que les membres de
ces organismes soient nommés avec une large majorité (3/5 du Parlement, 3/5 de
l'Assemblée Nationale dans un premier temps, en attendant la réforme du Sénat).
Une petirte passe d'armes assez amusante a eu lieu sur le thème "c'est moi
qui tape le plus fort sur les groupes qui concentrent de fortes commandes
publiques et la propriété de médias".
La question du statut des élus a été plus vigoureusement attaqué par François
Bayrou que par Ségolène Royal. Certes, les "cinq ans d'indemnité
chômage" que ce sont octroyés les députés avant les élections ont été fort
mal jugées par les deux. Mais Ségolène Royal a aussi rappelé que, s'il y avait
autant de fonctionnaires à l'Assemblée Nationale, c'est aussi parce qu'un
salarié du privé y entrant et étant ensuite battu était de fait au chômage.
Certains se sont retrouvés au RMI alors qu'ils se sont souvent fortement
dépensés pour la France. Le principe d'un "statut de l'élu" avec une
"indemnité chômage dégressive" a semblé à peu près consensuelle.
L'Europe
François Bayrou veut restaurer la confiance entre l'Europe et les Français. Le
vote NON au dernier référendum a bien sûr été partiellement anti-européen mais
l'essentiel provient de personnes qui ont considéré qu'un texte autant
illisible recélait sans aucun doute un piège. Ségolène Royal a appelé à la
rédaction d'un texte utile, pour construire une Europe forte, capable de lutter
contre le chômage et les délocalisations. Ségolène Royal a rappelé qu'elle
discutait de la chose avec nos partenaires, comme Mme Merkel, M. Zapatero et M.
Prodi. Et les deux débatteurs ont insisté sur la nécessité d'un référendum.
Par contre, il y a eu un désaccord sur la question du Salaire Minimum Européen.
"Comment le fixer ?" a plaidé François Bayrou. "Si on le fixe au
niveau des Pays de l'Est, nous sommes désavantagés. Si on le fixe à notre
niveau, ce sera impossible à supporter à l'Est". Ségolène Royal a plaidé
pour le principe d'un salaire minimum par pays avec une convergence progressive
au fil du temps et du développement, admettant volontiers qu'un salaire minimum
commun n'était pas pour demain.
Sur la Banque Centrale Européenne (BCE), les deux débatteurs ont également été
en désaccord, Ségolène Royal souhaitant une réforme plaçant la BCE sous une
autorité politique, ce à quoi François Bayrou s'est opposé, plaidant pour les
avantages d'un euro fort et rappelant que l'Allemagne, avec la même monnaie que
nous, est chamopionne des exportations. Il a également rappelé qu'étant élu des
Pyrénées, il avait vu le développement de l'Espagne et le bien qui en était résulté
pour sa région. Il compte sur le même phénomène en Europe de l'Est.
Economie et Emploi
Les désaccords ont, là, été nombreux. François Bayrou a insisté sur son
leitmotiv : "ce n'est pas en dépensant un argent que l'on a pas que l'on
améliorera les choses", considérant que les programmes de Ségolène Royal
et Nicolas Sarkozy coûteraient 60 milliards d'euro (avec, en plus, côté
Sarkozy, des réductions de recettes fiscales). Ségolène Royal a contesté le
chiffre, avançant celui de 30 milliards, mais en instant aussi sur el fait
qu'il s'agissait là de "dépenses utiles qui rapporteraient plus qu'elle ne
coûtent".
Surtout, globalement, le leader centriste a reproché une approche étatiste à
Ségolène Royal. Un symbole a été mis en exergue : la résolution du problème des
cautions pour le loyer des gens modestes (notamment les jeunes). Ségolène Royal
propose un "service public", François Bayrou veut interdire les
cautions et rendre obligatoire une assurance pour les locataires.
Les Trente-Cinq heures ont aussi été l'objet d'une belle passe d'armes,
François Bayrou étant hostile au système actuel et souhaitant largement le
libéraliser. "Oui, la deuxième loi a été mal faite. Mais quand le Medef
fait des Trente-cinq Heures la cause de tous les maux, c'est un scandale car
c'est faux" a affirmé Ségolène Royal. Elle a notamment noté : "70%
des salariés ont pu ainsi mieux s'occuper de leur famille", et, grâce aux
discussions et aux réorganisations en entreprises, "c'est un accord
gagnant-gagnant".
Les retraites ont aussi vu s'affronter les deux candidats. François Bayrou a
affirmé que la retraite de sa mère était de 641 euros. Une augmentation de 5%
comme voulue par Ségolène Royal, c'est 1 euro/jour. Sur ce point, il veut être
plus dépensier qu'elle. François Bayrou veut cependant allonger la durée de
cotisation tandis que Ségolène Royal veut surtout miser sur un retour au
travail des chômeurs pour financer les retraites. L'inégalité frappant les
femmes s'étant arrêté de travailler pour élever des enfants a également scandalisé
la responsable socialiste.
Vie quotidienne
Sur la question de la police, de la sécurité et de la justice, l'accord a été
global. "Il faut moins d'arrogance" a souligné Ségolène Royal.
"Aujourd'hui, l'Etat est ce qui vient de l'extérieur. Il y a un sentiment
et une réalité d'antagonisme entre la police et les jeunes. Il n'y a
aucune chance d'instaurer la sécurité sans apaiser" a complété François
Bayrou. La restauration d'une Police de Proximité a clairement été voulue.
La responsabilité parentale a été évoqué. François Bayrou a marqué son
scepticisme. Ségolène Royal a estimé qu'il ne fallait pas enfoncer des parents
déjà en difficulté, préférant la mise sous tutelle des allocations familiales à
leur suppression. Elle a également rappelé l'expérience -interrompue lors de
l'alternance suivante- des "internats de proximité" où des éducateurs
aidaient les parents et leurs enfants.
Sur la question de la carte scolaire, François Bayrou a clairement été rigide :
c'est la garantie d'un enseignement d'une même qualité pour tous. Ségolène
Royal a estimé que c'était en effet la théorie mais que le discours sur
l'égalité des chances, aujourd'hui, ne passe plus car les différences existent
entre établissements. Elle préfère donc introduire un peu de souplesse et mettre
des moyens supplémentaires dans les établissements délaissés par les voeux des
parents.
Concernant l'immigration, François Bayrou a condamné le discours démagogue de
Nicolas Sarkozy sur un durcissement des conditions du regroupement familial
"déjà très dur", affirmant un droit pour tout travailleur de vivre
avec sa famille.
Sur l'énergie, François Bayrou a estimé que le nucléaire étant un impératif
pour respecter le protocole de Kyoto, les énergies renouvelables étant
insuffisantes. Ségolène Royal a rétorqué qu'il était certes évident qu'on ne
pouvait pas sortir tout de suite du nucléaire mais que, dans trente ans, il y
aurait de toutes les façons une pénurie d'uranium. Il faut donc accroitre la
proportion de l'énergie renouvelable. Les deux ont été d'accord pour souhaiter
une remise à plat du choix de l'EPR, les investissements nécessaires étant
considérable et l'utilité à long terme (donc la rentabilité de
l'investissement) très contestable, d'autant que la question des déchets
n'était toujours pas résolue...
Conclusion Les échanges ont été cordiaux et de très bonne tenue. Bref,
un vrai débat d'idées. Je souhaite vivement que la démocratie française de
demain soit à l'image de ce débat.
AINSI QUE CET ARTICLE SUR AGORA VOX
Désirs d’avenir ou
crispation sur le passé ?
La femme
est l’avenir de l’homme, démonstration politique.
La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.
Le débat Bayrou-Royal et les réactions de Nicolas
Sarkozy démontrent clairement que l’avenir, qui passe nécessairement par
davantage de débats, de discussions, de participations et de pluralisme, est du
côté de Ségolène Royal (et de François Bayrou), pas du côté de Nicolas Sarkozy.
Nous ne sommes plus dans un monde "simple". Et les
scissions sur des thèmes de plus en plus nombreux ont lieu au sein des familles
politiques traditionnelles. Sans oublier qu’Internet a donné le goût des
échanges directs entre citoyens en mettant en oeuvre les outils de ces échanges
(forums, blogs...).
Or, la principale critique de Nicolas Sarkozy sur le débat
Bayrou-Royal a été justement que les deux candidats ont osé remettre en cause
le bipartisme et l’unité absolue de chaque camp derrière un Conducator. Le
candidat de l’UMP a démontré ainsi son archaïsme. Il n’a retenu de Charles de
Gaulle que la discipline militaire du commandement unique. Avec un
"roi" (Charles de Gaulle, François Mitterrand) qui sait défendre les
intérêts nationaux et écouter le peuple, le système peut marcher, telle une
"dictature éclairée" qui faisait l’admiration de Voltaire. Avec un
régent qui ne pense qu’à se couler dans les habits du roi en singeant son
panache tel le prince d’Orléans (Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing,
Jacques Chirac), le système montre ses limites et les crises s’accumulent. Et
avec un seigneur féodal brutal et pilleur, tel Nicolas Sarkozy, qui ne jure que
par la soumission de ses sbires à sa personne et l’extermination de ceux qui
osent lui résister, sans hésiter à se placer sous la souveraineté d’un prince
plus puissant (George W. Bush), la jacquerie est inévitable.
Débattre est-il forcément revenir à la très relative
inefficacité de la IVe République ? Il est coutumier de cracher sur cette
république parlementaire qui, malgré tout, résista à certaines crises et sut
mener le pays sur la voie de la croissance économique. Mais il est clair que
nous avons besoin, à côté d’un Parlement restauré, d’un exécutif stable. Cela
peut aisément être atteint avec une élection du président de la République au
suffrage universel direct (héritage de la Ve République) qui cumulerait son
poste avec celui de Premier ministre et qui aurait face à lui un vrai Parlement
élu au scrutin plus ou moins proportionnel mais sans lien de responsabilité de
l’un envers l’autre sauf une possibilité de "renvoi" simultané des
deux et un retour devant les électeurs en cas de conflit. Comme le chômage
n’est pas très attirant, même pour un homme politique, le risque de nouvelles
élections tous les quatre matins est assez limité. Et même si cela était, je
préfère qu’on me demande souvent mon avis plutôt qu’on me confisque ma liberté
et mon pouvoir.
Homme du passé pour les institutions, Nicolas Sarkozy est
aussi l’homme du passé dans tous les domaines de la vie économique et sociale.
Voici un exemple. Partager le travail et les revenus ? Certainement
pas ! Il vaut mieux que certains se crèvent à la tâche sous les heures
supplémentaires défiscalisées tandis que le chômage monte !
Enfin, la droite en général et Nicolas Sarkozy en
particulier n’arrivent pas à comprendre la recherche scientifique qui prépare
le monde de demain et, en particulier, la compétitivité de la France de demain.
La recherche, pour eux, n’est que la mise au point de dispositifs techniques.
Or, avant d’en arriver au "développement", c’est-à-dire la mise au
point d’innovations, il faut d’abord construire un socle de connaissances, ce
qui prend longtemps et ne peut se laisser enfermer dans des "contrats de
projets" de cinq ans. L’évolution du budget de la recherche est sur ce
point significatif, comme le souligne le collectif Sauvons la Recherche (dont je ne
partage pas toutes les positions).
Alors, oui, dans cette élections présidentielle, la femme qui suscite des
désirs d’avenir est de loin préférable. La femme est l’avenir de l’homme
politique du passé.
TANT QU'ON Y EST, allez voir ici, aussi, si le coeur vous en dit.....
Commentaires
Merci de ta proposition, Cendra, de te joindre à nous pour diffuser le tract de la Ligue des Droits de l'Homme, demain. Et merci encore pour ta proposition de tirer des photocopies. Actuellement, nous disposons de 1000 tracts que j'ai tiré moi-même....Mais tous les compléments seront appréciés. Il nous a semblé que la caution morale de la L.D.H.constituait un soutien important pour notre combat commun. Le mail de la Ligue (siège) est:"ldh@ldh-france.org". Celui de la section de Nice est"contact@nice-ldh.org". La Présidente de notre section est Denise VANEL
(dvanel@wanadoo.fr). Je suis moi-même la vice-présidente (Annie PIETRI :pietri.annie@numericable.fr). Plusieurs de nos militantes actives sont également adhérentes au PS.
Nous ferons connaissance demain, si nous ne nous connaissons pas déjà. Ton pseudo ne permet pas de t'identifier...
Annie
Ben euh
Je ne vois pas où je m'étais proposée... j'avais proposé de faire des photocop... mais je verrai si je suis libre ! par contre je me demandais si je n'adhèrerais pas car c'est une cause des plus nobles ! Mais attention, je suis réputée pour avoir une grande gueule ! et c'est pas forcément un cadeau pour tout le monde...
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