30 mai 2007
MONARCHIE ABSOLUE ?
Un constat : contre-pouvoir en danger
Notre régime est
semi-présidentiel... mais qu’est ce que cela signifie ? En fait tout
dépend :
- de la personnalité du président et du choix, du rapport avec le
chef de l’exécutif, le Premier ministre.
- du calendrier électoral Notre situation ? Combinaison d’un
président actif et impatient et d’une élection législative si proche de la
présidentielle qui va probablement valider la majorité présidentielle. Nous
nous dirigeons comme le souligne Jacques Attali
(http://blogs.lexpress.fr/attali/) vers une monarchie quinquennale.
L’analyse de Jacques Attali
est la suivante. Quinquennat et inversion du calendrier électoral rendent le
débat pour les législatives caduc. Le président aura vraisemblablement une
majorité au garde-à-vous et tous les pouvoirs pour cinq ans, mis à part
peut-être des défaites aux municipales et régionales exprimant une frustration
démocratique. L’analyse est pertinente, l’inversion du calendrier a été une
décision majeure dans le fonctionnement de nos institutions, mettant tout le
poids du débat démocratique sur le président et lui seul et affaiblissant le
rôle de l’Assemblée.
Dans un sens, cela semble cohérent avec l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel. Nous élisons le président et non pas le Premier ministre. J’ai toujours été frustré sous Jacques Chirac de voir les feux médiatiques sur des Premiers ministres pour lesquels le peuple n’a pas voté avec un président en retrait dans le rôle du sage. Le danger est dans la faiblesse du contre-pouvoir que devrait représenter l’Assemblée. Non pas que l’Assemblée doive être opposée au président, mais son élection doit être précédée d’un débat constructif alors que nous sommes simplement dans une phase de validation ou non des présidentielles. Le danger est dans le manque de débat démocratique et d’expression démocratique dans cette monarchie quinquennale. Les frustrations seront exacerbées et cela renforcera les extrêmes, la radicalisation des positions d’opposition en empêchant un véritable débat constructif entre les partis de gouvernement.
Revoir les institutions
Il est nécessaire de revoir
le rythme démocratique pour recréer un dialogue et une opposition constructifs.
L’importance en France de
l’élection présidentielle au suffrage universel m’incite à penser que notre
culture institutionnelle, notre histoire récente, nous rapproche d’un régime
présidentiel, plutôt que parlementaire. Je serais donc favorable à un régime
présidentiel, élection au suffrage universel du chef de l’Etat qui est
également le chef de l’exécutif. Il ne faut pas tomber dans la situation
décrite par Jacques Attali de monarchie quinquennale et il faut donc un
contre-pouvoir à ce président, chef de l’exécutif.
Il me semble nécessaire de
découpler en partie les élections présidentielles et législatives. La solution
pourrait être de mettre en place un renouvellement par moitié ou par tiers des
députés. Les avantages de ce système sont :
- Introduction
d’une meilleure respiration démocratique. Mettre en place une élection
législative partielle en cours de mandat du président permet un débat sur les
orientations et décisions prises. Cela redonne la parole au peuple de façon
plus significative qu’une élection régionale ou municipale. Cela redonne leur
pouvoir et leur rôle aux élections législatives
- Le changement de majorité à l’Assemblée sera plus significatif à cause du renouvellement partiel. Il pourra se produire sur une élection de façon radicale ou alors s’inscrire dans un mouvement de fonds sur deux élections législatives. Les résultats des législatives seront des signaux forts pour l’exécutif.
Nous aurions un régime
présidentiel, mais avec une Assemblée nationale qui retrouverait son importance
car le débat pour les élections législatives ne serait pas escamoté comme c’est
le cas en ce moment.
Je suis bien sûr conscient que dans un tel système il y a beaucoup d’autres points à régler, veto du président sur l’Assemblée, mode de scrutin pour les élections législatives. Mon but ici n’est pas de rentrer dans les détails. Je souhaite soulever le problème causé par la situation actuelle, la frustration qui en ressortira forcément par manque de débat démocratique ainsi que la montée des extrêmes et la polarisation de l’opposition. Il me semble essentiel de réfléchir à des solutions afin de rétablir le jeu des contre-pouvoirs tout en préservant la fluidité de l’exécutif et du législatif. Une solution pourrait être un régime présidentiel avec élections législatives partielles pour redonner toute sa place au pouvoir législatif, renforcer le débat démocratique et éviter l’accumulation des tensions et frustrations dangereuses pour la démocratie.
Source : Agora Vox
A lire le blog de Jacques Attali
A télécharger, les élections législatives de 1958 à 2002: Elections_legislatives_et_composition_Assemblee_nationale__
Mon commentaire :
Pas de réel pouvoir sans une assemblée de la "même couleur"... Le problème, si on peut le dire ainsi, c'est que les élections législatives suivent de très près les élections présidentielles et risquent donc forcément d'avoir les mêmes résultats que la présidentielle... Ce n'est pas dû au hasard...
La France ayant connu déjà 3 cohabitations : la première sous François Mitterrand en 1986 (lors d'un renouvellement normal), la deuxième sous Mitterrand également en 1993 (même cas de figure) et la troisième, seule originalité de Jacques Chirac, en 2002, alors qu'il avait la majorité...
discours de Jacques Chirac
Lire l'article de Jean Baudrillard :
"Le fond du problème n'est pas tant
celui de la dissolution de l'Assemblée nationale que celui de la dissolution,
de l'autodissolution du peuple, qui a perdu toute illusion sur la classe
politique, qui a perdu même le goût d'être représenté et ne continue d'aller
voter, selon une vieille habitude, que pour se décharger de toute
responsabilité. Mais, s'il y a longtemps que le peuple en use ainsi, c'est la
première fois que la classe politique elle-même est prise de l'envie de se
débarrasser du pouvoir. Or, que les représentés (le peuple) fassent défaut,
c'est déjà grave, mais que les représentants eux-mêmes se défaussent, alors
c'est l'exercice même du pouvoir qui est en cause.
On voit ainsi un Président
dissoudre sa propre majorité absolue pour refiler le pouvoir à une gauche qui
ne s'attendait visiblement pas à ce cadeau empoisonné, mais qui est bien forcée
de le prendre. Si Chirac ne l'a pas expressément voulu (le saura-t-on
jamais ?), il a manifestement tout fait pour cela - comme téléguidé depuis
deux ans par cet échec "improvisé". En fait, sa décision de dissoudre
est un faux acte manqué, et la victoire de la gauche est un faux acte réussi.
Dans cette course-poursuite pour se débarrasser du pouvoir, Chirac a
parfaitement réussi : il s'est délesté d'une majorité encombrante et d'une
chambre "introuvable" (tout comme Mitterrand s'était débarrassé du PS
après avoir réglé son compte au PC). Rien de tel qu'une cohabitation pour faire
faire le sale travail social à la gauche (celle-ci étant bien mieux placée pour
faire avaler les couleuvres au peuple, elle en a fait la preuve sous Mitterrand
dès 1983). Quant à Chirac, ayant subi la cohabitation sous Mitterrand, il va
pouvoir en profiter en sens inverse. Se réservant le domaine international, il
se retrouve dans la position présidentielle idéale, qui est au fond toujours
restée celle de la République française : celle d'une monarchie
constitutionnelle. On peut même dire qu'il a utilisé objectivement le Front
national pour amener la gauche au pouvoir. L'ironie féroce du système électoral
fait qu'il a dépendu d'un report de 0,6% des voix du Front national au second
tour pour que la gauche passe au lieu de la droite ! Quoi qu'il en soit,
le FN a eu ce qu'il voulait : non seulement il a fait passer la gauche, ce
qui lui promet des lendemains qui chantent, et il a fait imploser la droite,
mais il n'a virtuellement pas de représentant (un seul) à l'Assemblée, ce qui
est, dans l'état actuel des choses, la position d'exclusion la plus
confortable. Bref, tout le monde ou presque a gagné, sauf la gauche. Il faut
donc revoir de fond en comble, et à l'inverse de tout ce qui circule dans les
médias, les analyses qui sont faites des conséquences de cette
dissolution : "Chirac a fait une gigantesque erreur, la gauche fête
cette divine surprise, le FN est neutralisé, etc." Tout cela est faux, et
les acteurs eux-mêmes ne s'y sont pas trompés qui, loin d'afficher des
sentiments conformes aux résultats (surtout à gauche), restent perplexes et
fort conscients des effets pervers d'une telle situation (ne parlons pas du
peuple, qui, lui, n'affiche rien du tout, s'étant dissout, bien avant tout le
monde, dans l'indifférence). Donc, nulle part d'état de grâce. De toute façon,
même si la droite avait gagné, l'hypothèse fondamentale de l'inappétence (et de
l'incompétence) de la classe politique pour le pouvoir reste la même - celle de
la nausée du politique, de sa désaffectation et de son absence. Car on
chercherait vainement dans tout cela une trace d'action ou de passion
politique. Même la "stratégie" de Chirac, si elle existe, n'est
encore qu'une ruse de politicien."
Personnellement, je pense que ce n'était qu'une ruse pour pouvoir, comme le dit Jean Baudrillard, pour donner le sale boulot à la gauche, mais, comme tout politicien de haut niveau - je ne pense pas que monsieur Chirac soit un homme stupide, loin de là...- il a eu une vision élargie dans le temps, avec calcul électoral... de pouvoir ainsi "recadrer" les échéances législatives juste après les présidentielles, afin de pouvoir, tel qu'on le voit maintenant, donner une impulsion à ces élections et une majorité absolue au Président de la République... Le problème ne se résume pas qu'à ces deux pouvoirs, auxquels il faut ajouter celui du Sénat. Le tour est joué : le pouvoir présidentiel en place a tout pouvoir, l'exécutif, le législatif et le sénat, sorte de "contrôle" du travail parlementaire !
Comment parler, dans ce cadre-là, de démocratie ? Puisqu'il s'agit de pouvoir absolu. Ce doit être la raison essentielle de notre mobilisation lors de ces élections législatives : permettre un contre pouvoir. Non pas pour empêcher le gouvernement de faire des réformes, mais pour ne pas que l'Etat n'impose qu'une vision de réformes.
Encore une fois, restons mobilisés et faisons entendre notre voix !
CENDRA
De belles images d'assemblées et des moins belles, et des cauchemars ambulants...
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT...
MAIS POUR COMBIEN DE TEMPS ?
MEETING DU ZENITH - 29 MAI 2007
Acclamée au Zénith, Ségolène Royal
repart "au combat"
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal est repartie "au
combat" contre une droite "sans complexe" et un "gouvernement
insatiable", appelant les Français à envoyer "massivement" des
députés socialistes à l'Assemblée nationale.
Après quelques jours de vacances en Tunisie et des
apparitions en Poitou-Charentes, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle
remontait sur une estrade politique pour la première fois depuis son échec au
soir du 6 mai.
Sur la scène du Zénith, elle a été accueillie par trois
minutes d'applaudissements et de cris "Merci Ségolène!", lors du
meeting de lancement de la campagne législative du PS.
Devant 6.000 personnes, la présidente de la région Poitou-Charentes
a pris la parole après Bertrand Delanoë mais avant les autres ténors du PS, Dominique
Strauss-Kahn, Laurent Fabius et François Hollande, qui étaient tous assis au
premier rang.
Des messages de Lionel Jospin et d'Henri Emmanuelli devaient
également ponctuer la soirée placée sous le signe de "La gauche qui agit,
la gauche qui protège".
"Aujourd'hui, nous nous mobilisons pour des élections
majeures. Voulez-vous oui ou non les pleins pouvoirs pour une gouvernement
insatiable qui prétend incarner à lui seul la droite et la gauche?", a
demandé Ségolène Royal au public.
"Ce que la droite attend, c'est un pouvoir hégémonique,
un rouleau compresseur qui se dresse et pour lequel tout deviendra possible,
même le pire", a-t-elle dit, détournant le slogan de campagne
présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Elle a lancé un appel aux 17 millions d'électeurs ayant voté pour elle le 6 mai et "au-delà".
SARKOZY, PRESIDENT DE L'UMP...
"Nous serons bien vite rejoints quand (les Français)
réaliseront que le bouclier fiscal c'est pour quelques-uns mais que les
franchises médicales c'est pour tout le monde (...), que la suppression des
droits de succession, c'est seulement pour les 20.000 plus grosses fortunes
mais que la dégradation des services publics c'est pour tout le monde."
"Ne vous y trompez pas: ce gouvernement que Nicolas Sarkozy a composé à sa main (...) n'est pas un gouvernement d'ouverture, c'est un casting attrape-tout qui fait courir des risques au pays dès lors qu'il aggravera les inégalités et attisera les ressentiment les plus dangereux", a insisté Ségolène Royal.
"Nous repartons au combat!", a-t-elle lancé,
persuadée que "ce qui a été semé" pendant la campagne présidentielle
"va germer et fleurir" aux législatives.
A son arrivée, l'ancienne candidate à l'Elysée avait tenu un
bref point de presse à part, devant le Zénith, au moment où les
"éléphants" arrivaient dans la salle de spectacle parisienne.
La présidente de la région Poitou-Charentes, qui ne se
représente pas aux législatives, a estimé que la participation de Nicolas
Sarkozy à un meeting de campagne, au Havre mardi soir, était en
"contradiction" avec sa fonction.
"C'est vrai que c'est la première fois qu'un président
de la République, aujourd'hui normalement le président de tous les Français,
s'implique de façon partisane", a-t-elle déclaré devant les caméras.
"Il se comporte encore comme le président de l'UMP."
Face à cette "extrême concentration des pouvoirs"
dans les mains de la droite, il y a "aujourd'hui une opposition nouvelle à
créer", a-t-elle fait valoir, refusant cependant de répondre à la question
"prendrez-vous la tête de l'opposition?".
"Ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le moment venu, je
vous dirai ce que je pense", a-t-elle déclaré dans une pirouette. Lundi
soir, sur France 2, l'ex-impétrante présidentielle a expliqué qu'elle ne
s'interdisait rien pour le futur.
Ségolène Royal : meeting législatives Zenith Paris - kewego
29 mai 2007
BEN OUI LES FEMMES !
Les femmes des Alpes-Maritimes se mobilisent aussi ! Elles sont présentes et bien présentes dans cette campagne !
Le blog de Dominique BOY MOTTARD
Le blog de Noria CHAIB
Le site de Pascale GERARD
Le site interactif d'Elodie JOMAT
Permanence d'Appoline CRAPIZ :
29, Bd Louis Négrin 06150 Cannes la Bocca
Retrouvez l'interview exclusive d'ELODIE JOMAT
SEGOLENE EST AU ZENITH
PARIS (Reuters) - Le Parti
socialiste entre officiellement en campagne pour les législatives ce mardi lors
d'un grand meeting "du rassemblement" à Paris, où Ségolène Royal et
les "éléphants" feront estrade commune pour la première fois depuis
l'échec présidentiel.
A moins de deux semaines du
premier tour, plus de 6.000 militants sont attendus au Zénith pour écouter
Bertrand Delanoë, l'ex-candidate à l'Elysée, Dominique Strauss-Kahn, Laurent
Fabius et François Hollande.
Une soirée placée sous le
signe du "rassemblement" et de la "force" selon les mots de
Bruno Le Roux, secrétaire national aux Elections. "C'est le vrai lancement
de la campagne!".
Après les attaques -
directes ou indirectes - qui ont marqué les lendemains de la défaite de
Ségolène Royal et un conseil national houleux, la soirée ne laissera
"absolument aucune place" aux bisbilles internes, assure le député de
Seine-Saint-Denis.
"Tous ne parleront que
des Français et des conséquences de la politique de Nicolas Sarkozy sur les
Français, de ce que nous, socialistes, ferons si nous avons la majorité à
l'Assemblée et de ce que nous ne laisserons pas faire" dans le cas
inverse, ajoute-t-il, reprenant l'antienne de François Hollande et Laurent
Fabius ce week-end.
A quinze jours du scrutin,
les Français "nous demandent avec force deux choses: pas de divisions mais
de l'unité. Pas de défaitisme mais de la combativité", explique l'ancien
Premier ministre dans le Journal du Dimanche, en campagne depuis deux semaines,
un jour sur deux hors de son département de Seine-Maritime.
"Il faut qu'on dise
qu'on est là pas seulement au service d'un parti, d'un camp mais qu'on est au
service des Français", a renchéri François Hollande sur Canal+, qui s'est
fixé comme triptyque de campagne, "combativité", "pugnacité"
et "volonté".
Même si elle n'était pas
encore totalement calée lundi soir, la scénographie de la soirée parisienne
comprend une photo de famille, prise au début du meeting, à 19h00,
"DSK" devant s'échapper avant la fin pour cause de meeting
concomitant dans son fief du Val d'Oise.
Au total, l'ancien ministre
de l'Economie a reçu près de 200 demandes de soutien des candidats aux
législatives, a fait savoir son entourage.
ROYAL RELANCE LE
"SÉGOTOUR"
L'image, même fugace, d'un PS
rassemblé contrastera nettement avec ce qui avait été un temps baptisé meeting
de lancement de la campagne législative socialiste, mercredi dernier à Bordeaux.
Le premier secrétaire était finalement apparu seul en scène, le député Verts
sortant Noël Mamère lui faisant faux-bond au dernier moment.
Tous les candidats aux
législatives parisiens et franciliens ont été conviés au Zénith, certains
s'exprimeront à la tribune, entre les "grands orateurs" - un
"cordon sanitaire", plaisante un haut responsable socialiste. Le
maire de Paris, Bertrand Delanoë, en tant que puissance invitante, ouvrira la
soirée, avant Ségolène Royal, qui devrait s'exprimer une quinzaine de minutes.
Après un silence médiatique
d'une dizaine de jours, l'ancienne candidate présidentielle a repris le chemin
de la campagne samedi par une tournée en Poitou-Charentes, la région qu'elle
préside depuis 2004. Pour la première fois depuis sa défaite face à Nicolas
Sarkozy, elle était l'invitée d'un journal de 20h00, sur France 2, lundi soir.
A l'instar de sa campagne
présidentielle, son agenda compte ensuite plusieurs étapes par jour, organisées
dans sa région ou chez des anciens membres de son équipe de campagne, candidats
à la députation. Elle-même a renoncé à briguer un nouveau mandat dans les
Deux-Sèvres, au nom du non-cumul des mandats.
Jeudi, elle sera à Lyon
puis à Digne-les-Bains, fief de son co-directeur de campagne Jean-Louis Bianco
avant de soutenir son directeur adjoint, Patrick Mennucci, à Marseille
vendredi, et une mini-tournée en Ile-de-France samedi, à la rencontre de Safia
Otokore, dans les Yvelines, et de Julien Dray, dans l'Essonne.
Chaque déplacement sera
l'occasion de rencontrer tous les candidats des départements traversés (Vienne,
Charente, Ardèche, Alpes-de-Haute-Provence et Bouches-du-Rhône), souligne-t-on
dans l'entourage de Ségolène Royal.
Mardi, le premier
secrétaire sera lui en campagne dans les Hauts-de-Seine, un département tenu
jusqu'alors par Nicolas Sarkozy mais où "la gauche qui agit, la gauche qui
protège" - slogan du PS pour les législatives 2007 - est à l'oeuvre dans
l'opposition depuis des années, souligne-t-on au Mouvement des jeunes
socialistes, organisateur du déplacement.
26 mai 2007
FACILE
La cote de Nicolas Sarkozy proche de de Gaulle, selon Ifop
PARIS (Reuters) - Nicolas
Sarkozy enregistre une cote de popularité de 65% et seul le général de Gaulle a
fait mieux lors de son arrivée à l'Elysée, il y a près de 50 ans, selon un sondage
Ifop que publie Le Journal du Dimanche.
Le nouveau chef de l'Etat, qui
a pris ses fonctions le 16 mai, obtient une cote de satisfaction de 65% (23%
très satisfaits, 42% plutôt satisfaits) auprès des personnes interrogées dans
cette enquête réalisée du 18 au 26 mai.
En juillet-août 1958, après son
retour au pouvoir, Charles de Gaulle avait obtenu 67%, et 61% en janvier 1966
après sa première élection au suffrage universel pour un second mandat.
Les autres présidents de la Ve
République ont lors de leur arrivée à l'Elysée et dans l'ordre chronologique
obtenu les cotes de popularité suivantes : Georges Pompidou 54%, Valéry Giscard
d'Estaing 44%, François Mitterrand 54% (à la fois en 1981 et 1988), Jacques
Chirac 59% en 1995 et 51% en 2002.
Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 1.922 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Facile de faire parler les chiffres de cette manière-là, si on n'applique pas la méthode des moyennes... Et surtout quand on sait comment les sondages sont effectués... Car il faut savoir qu'une réponse (allez! au hasard), "ne sait pas" n'est pas suggérée, elle n'est prise en compte que si la personne questionnée la propose. (pas toujours).
Donc, entre 23% de TRES satisfaits et 42% de PLUTOT satisfaits, il y a une ..... ENORME différence ! Sachant que, SI et seulement SI, la réponse "ne sait pas" n'a pas été proposée, cette tranche de réponse se reporterait sur les plutôt satisfaits...
Cela montre comment on peut "jouer" avec les chiffres, pour les mettre en mots, et mettre l'eau à la bouche tout en faisant croire que...
Enfin, comment peut-on être satisfait de quelque chose qui n'a eu encore aucune répercussion sur notre vie de tous les jours ?
Donc, logiquement parlant, seuls les 53% qui ont voté Sarkozy peuvent se révéler satisfaits, et ensuite, comment connaître la proportionnalité de "votants" Sarkozy dans les personnes sondées ??? Effectivement, si un grand nombre des personnes sondées sont pro Sarkozy, ce sondage se révèlerait complètement "tronqué" !
Faudrait être sourd et aveugle pour ne pas savoir qu'il n'y a pas eu de "grâce" présidentielle sur les amendes... Voilà une première répercussion tangible ! Tout le monde semble avoir laissé sa voiture au garage alors...
CENDRA
SEGOLENE AU GRAND MEETING PARISIEN POUR LES LEGISLATIVES
Grand meeting
29 mai à partir de 18h30
au Zénith de Paris
(Métro 5 sortie Porte de Pantin)
avec Ségolène ROYAL, François HOLLANDE, Bertrand DELANOE, Laurent FABIUS, et Dominique STRAUSS-KAHN.
En présence de tous les candidat(e)s aux élections législatives de la région Ile-de-France.
(j'espère qu'elle a laissé les épines aux roses...)
20 mai 2007
DERNIERES DEPECHES 20 MAI 2007
Apparemment, un petit oubli de la part de Nice Matin, mais il ne me semble pas le voir sur une autre page (?), l'adresse et le numéro de téléphone de la permanence de Dominique Boy Mottard.
Adresse : 49 rue Clément Roassal
Téléphone : 04.93.62.82.03
19 mai 2007
LES CIRCONSCRIPTIONS DANS LES ALPES-MARITIMES
Pour s'y retrouver un peu.
1ère circonscription : Cantons de Nice I, Nice II, Nice III, Nice XII. Député sortant : Jérôme Rivière (UMP)- Eric Ciotti, soutenu par Christian Estrosi, se présentera contre Patrick Allemand, pour le PS
2ème circonscription : Cantons de Nice IV, Nice V, Nice VI, Nice VII. Député sortant : Marland Militello (UMP) - Dominique Boy-Mottard (PS) se présente dans cette circonscription avec Pierre Laigle pour suppléant
3ème circonscription : Cantons de Nice VIII, Nice X, Nice XI, Nice XIII. Député sortant : Rudy Salles (UDF) - Ce sera Elodie Jomat pour le PRG-PS
4ème circonscription : Cantons de Beausoleil, Breil-sur-Roya, L'Escarène, Menton , Sospel, Tende, Villefranche. Député sortant : Jean-Claude Guibal (UMP)
5ème circonscription : Cantons de Contes, Guillaumes, Lantosque, Levens, Nice IX, Nice XIV, Puget-Théniers, Roquebillière, Roquestéron, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Villars-sur-Var. Député sortant : Charles-Ange Ginesy (UMP) - Christian Estrosi se présente dans cette circonscription... (cumul de mandats !!!)
6ème circonscription : Cantons de Cagnes-sur-Mer Centre, Cagnes-sur-Mer Ouest, Carros, Coursegoules, Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer Est, Vence. Député sortant : Lionnel Luca (UMP), Antoine Damiani, candidat de la gauche rassemblée aux élections législatives, et son suppléant, Marc Orsatti
7ème circonscription : Cantons de Antibes-Biot, Antibes Centre, Le Bar-sur-Loup, Vallauris-Antibes Ouest. Député sortant : Jean Leonetti (UMP)
8ème circonscription : Cantons de Cannes Centre, Cannes Est, Mandelieu-Cannes Ouest. Député sortant : Bernard Brochand (UMP)
9ème circonscription : Cantons de Le Cannet, Grasse Nord, Grasse Sud, Mougins, Saint-Auban, Saint-Vallier-de-Thiey. Député sortant : Michèle Tabarot (UMP)
Quelques liens pour en savoir plus sur les circonscriptions et les législatives :
Circonscriptions
Circonscriptions 06
Les députés (élection)
La procédure législative
Bonne lecture !
Tableau en détail
Circonscription | Député | Parti | Suppléant |
---|---|---|---|
Première circonscription | M. Jérôme Rivière | UMP | M. Charles Ehrmann |
Deuxième circonscription | Mme Muriel Marland-Militello | UMP | M. Jean Masséna |
Troisième circonscription | M. Rudy Salles | UDF | M. André Bonny |
Quatrième circonscription | M. Jean-Claude Guibal | UMP | M. Gérard Grosgogeat |
Cinquième circonscription | M. Charles-Ange Ginésy | UMP | pas de suppléant |
Sixième circonscription | M. Lionnel Luca | UMP | Mme Annie Double-Battistella |
Septième circonscription | M. Jean Leonetti | UMP | M. Michel Rossi |
Huitième circonscription | M. Bernard Brochand | UMP | M. David Lisnard |
Neuvième circonscription | Mme Michèle Tabarot | UMP | M. Jean-Pierre Leleux |
18 mai 2007
SONDAGES sur la nomination de François FILLON
(Mais ils ont dû oublier de m'appeler... Pas de coup de fil que je puisse donner mon avis...) Et sincèrement, je ne vois pas pourquoi je continue de diffuser des sondages. Encore des chiffres. Et il ne faut pas s'y accrocher. La seule chose importante pour moi est la restructuration du Parti Socialiste, le refondement de sa ligne de conduite, de ses idées. S'il n'y a pas de changement profond et rapidement, après les législatives, je me poserai sérieusement la question de mon "appartenance" au parti. D'ailleurs, je n'aime pas ce mot "appartenance". On appartient à personne. Par contre, si on se sent transporté, par un élan, par une personnalité, non pas parce qu'il a du charisme ou je ne sais quel charme (car ça, cela ne dure pas), alors, on peut déplacer des rivières. Je sens que je traverse un nouveau cap, une nouvelle frontière de la politique. Quand j'aurai fini de me traiter de cruche, je pourrai peut-être être plus efficace. J'ai du mal à redescendre sur terre parfois. Parce qu'avec ce qui s'y passe, on n'a pas trop envie. Mais il faut connaître ses combats : qu'est-ce qui me touche, qu'est-ce qui me donne envie de... Plein de questions auxquelles je ne me réponds pas ! La lutte contre la violence envers les enfants, c'est certain. La lutte contre le chômage, mais pas à n'importe quel salaire... L'emploi rémunéré à sa juste valeur, les formations adaptées. Les associations, mais plus encadrées. La protection de la santé, mais avec une surveillance rapprochée des abus et des fraudes. Le développement des énergies renouvelables, la protection de la planète.
La recherche bien sûr, mais pas à n'importe quelle braderie de l'éthique. L'éducation, prioritaire aussi, avec le soutien scolaire, mais avec un personnel formé pour cela. Pas forcément les professeurs. Un partage. Je l'avais proposé lors de débats participatifs. L'accompagnement à la scolarité peut créer des emplois. Mais il est vrai que Ségolène voulait éviter les associations côtées en bourse... La carte scolaire : le choix deux ou trois établissements me semble raisonnable.
La justice : son indépendance. L'après justice ? Plus de structures adaptées pour les petits délinquants, les séparer également des grands délinquants ou des criminels.
De l'humain, mais de la rigueur. De la vie. Pour permettre la vie de se développer dans le respect de chaque être.
Peut-être ce n'est pas du socialisme.
CENDRA
Sondage Opinion Way pour Le Figaro et LCI réalisé les 16 et 17 mai
La nomination de François Fillon comme Premier ministre est plutôt bien
accueillie par les Français. Soixante-et-un pour cent d'entre eux
estiment en effet que c'est une bonne chose, selon un sondage paru
vendredi dans Le Figaro et sur LCI. En revanche, 38% des personnes interrogées pensent que cette nomination est une mauvaise chose.
François Fillon est considéré comme un homme courageux par 68% des
Français. La majorité d'entre eux le jugent aussi compétent (65%),
sympathique (53%) et capable de faire les réformes dont la France a
besoin (52%).
Par ailleurs, 71% des Français estiment qu'une nomination de Bernard
Kouchner comme ministre des Affaires étrangères serait une bonne chose.
La nomination annoncée d'Alain Juppé comme ministre du Développement
durable, des Transports et de l'Aménagement du territoire soulève
beaucoup moins d'enthousiasme, puisque 55% des personnes interrogées
pensent que ce serait une mauvaise chose contre 43% d'un avis opposé.
- Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1.073 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogé en ligne les 16 et 17 mai. Cet échantillon a été constitué selon la méthode des quotas. (AP)
Législatives : l'UMP obtiendrait la majorité absolue
NOUVELOBS.COM | 18.05.2007 | 12:13
Selon un sondage BVA, l'UMP
disposerait de 317 à 381 députés, contre 151 à 200 pour le PS. Le Mouvement
démocrate pourrait emporter, au maximum, 4 sièges.
la France
D'après cette étude réalisée pour Orange et la presse quotidienne régionale, le
PCF conserverait entre 14 et 21 sièges, contre 21 aujourd'hui, les députés
écologistes seraient 1 ou 2 (3 aujourd'hui) et les divers droite entre 4 et 11
(projection faite sur
36% pour l'UMP
Selon BVA, le Mouvement démocrate de François Bayrou pâtira du fait que l'UMP maintiendra
ses candidats contre les siens au second tour.
La projection précédente de BVA (7 mai) était la suivante: 288 à 344 députés
UMP, 158 à 200 PS, 8 à 13 bayrouistes, 14 à 18 PCF, 4 à 7 divers droite, 0 à 6
écologistes, 0 député FN.
Le nombre de députés UMP est aujourd'hui de 350 (+ 9 apparentés), le nombre de
députés PS de 141 (+ 8 apparentés) et la formation de François Bayrou dont la
quasi-totalité des députés a rallié Nicolas Sarkozy est forte de 26 membres (+
3 apparentés).
Au premier tour le 10 juin, l'UMP recueillerait 36% (+1) et le PS (avec PRG et
MRC) 30% (=).
Profitant selon BVA de la forte exposition médiatique liée à l'annonce de son
lancement par François Bayrou, le Mouvement démocrate gagnerait trois points, à
12%.
Les deux tiers des sympathisants de l'UDF choisiraient un candidat issu de ce
nouveau parti, qui jouera un rôle important dans la vie politique selon 65% des
Français.
Le Front national est stable à 8%.
Les Verts reculent de 2 points, à 4%, comme l'extrême-gauche, qui recule à 3%.
Le PCF est crédité de 3% (=) et les autres candidats de droite de 4% (=).
8% (+1) des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
BVA précise que la matrice de transfert des voix du premier tour vers le second
tour tient compte à la fois des configurations de 2002 tout en intégrant les
rapports de force UMP/UDF du 22 avril 2007 dans les circonscriptions où l'UDF
n'était pas présente en 2002 ainsi que les cas particuliers où un député UDF a
rejoint l'UMP.
- Sondage réalisé par téléphone les 14 et
15 mai auprès d'un échantillon de 840 personnes inscrites sur les listes
électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
(méthode des quotas). (AFP)