17 mai 2007
CONTRE LE DEBAUCHAGE INDIVIDUEL
Julien
Dray se dit contre le "débauchage individuel"
PARIS (Reuters) - Julien
Dray, député PS de l'Essonne, s'est déclaré contre les "débauchages
individuels" de personnalités de gauche pour entrer au gouvernement.
"Il faut faire attention
aux méthodes et moi je ne suis pas d'accord pour le débauchage
individuel", a-t-il déclaré sur RTL.
Plusieurs personnalités de
gauche, dont les anciens ministres socialistes Bernard Kouchner et Hubert
Védrine, ont été approchés par le président Nicolas Sarkozy pour entrer dans le
gouvernement, dont la composition devrait être annoncée cette fin de semaine.
"Quand on a des idées,
on les défend, et si on veut respecter la politique et respecter nos
concitoyens, il ne faut pas leur donner le sentiment qu'à la fin de la campagne
électorale, les arguments n'avaient aucune valeur, n'avaient aucun sens, que
tout était pareil", a souligné Julien Dray.
"S'il doit y avoir
ouverture, on la verra à l'Assemblée nationale, on la verra dans la discussion
des projets de loi, on la verra dans les projets qui sont faits, on la verra
dans la prise en considération par le président de la République des oppositions
à ces projets et dans sa capacité qu'il aura, alors, à écouter", a ajouté
l'ancien porte-parole de la candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal.
Pour Julien Dray, "le
débauchage" est "un mauvais service qu'on rend à la République et à
la politique parce qu'on donne le sentiment après à nos concitoyens que
finalement dans les campagnes électorales on peut dire tout et n'importe quoi
et qu'après, c'est 'tous pareils'.
Aux yeux du député de
l'Essonne, les socialistes tentés d'entrer dans le gouvernement veulent être
"près du soleil".
"Il y a toujours
quelques faiblesses dans la nature humaine et ce n'est pas bien de jouer sur
ces faiblesses", a-t-il estimé. "Il y a un certain nombre de
personnalités de gauche (...) qui ont parfois besoin d'être toujours près du
soleil".
"C'est vrai que c'est
dur d'être dans l'opposition, dur d'être battu, a-t-il reconnu.
"Le temps peut être long dans l'opposition mais quand on croit à ses valeurs, quand on croit à son identité, on doit accepter aussi cela", a ajouté Julien Dray.
Moi je dis qu'on devrait plus donner la parole à ceux qui savent la prendre intelligemment (non, ne rêvez pas, je ne me tairai pas !). Ce sont des mots bien choisis, ce sont des mots bien dits, et surtout, ce sont des vrais mots (à mon sens). Car il défend les idées, et c'est cela que l'on a un peu oublié aujourd'hui. Alors, remettre de l'ordre dans la tête de la politique, cela ne fait pas de mal, c'est même rafraichissant, et réconfortant !
BAYLET RENONCE
PS et PRG en ébullition,
Jean-Michel Baylet fait machine arrière
PARIS (Reuters) - Face au tollé suscité par son ouverture à
droite, Jean-Michel Baylet a fait machine arrière, confirmant l'ancrage à
gauche - et donc dans l'opposition - de son parti.
Menaçant de remettre en cause son accord électoral pour les
législatives, le Parti socialiste avait réclamé au président du Parti radical
de gauche (PRG) une "clarification publique" de ses intentions après
ses appels à créer "une grande force centrale" rassemblant radicaux
de gauche et Parti radical valoisien.
"Nous combattons Nicolas Sarkozy et nous ne changeons
pas. Il n'y a pas de virage du tout, il n'y a pas de changement du tout dans
nos stratégies", a-t-il affirmé sur France 3 Sud.
Dans une tribune publiée mercredi matin dans Le Figaro, le
même estimait que la stratégie d'union de la gauche n'avait "plus
d'actualité" - une position dénoncée par la plupart des députés PRG et
cadres du parti.
"Les radicaux de gauche ne sont plus décidés à pâtir
encore (des) sempiternelles divisions" qui traversent le Parti socialiste
dont "l'incapacité à organiser le rassemblement (...) a entraîné ses
alliés dans la défaite" lors de la présidentielle, ajoutait le sénateur du
Tarn-et-Garonne, qui a été reçu mardi par Nicolas Sarkozy.
François Hollande, premier secrétaire du PS, s'est entretenu
avec le président du PRG pendant une heure et demie mercredi matin.
Des "clarifications ont eu lieu auprès de François
Hollande. Nous souhaitons qu'elles soient rendues publiques tant le dernier
épisode a pu apparaître confusant", a déclaré Benoît Hamon, député
européen, lors d'un point de presse à la mi-journée. "Qu'il dise dans quel
camp il se situe".
TAPIE "GRAND ENTREMETTEUR"
L'initiative qui semble "très solitaire" de
Jean-Michel Baylet ne remet pas en cause a priori l'accord électoral noué entre
le PRG et le PS dans 32 circonscriptions pour les législatives de juin,
avait-il expliqué.
Il avait cependant demandé à Jean-Michel Baylet de
s'exprimer avant la clôture du dépôt des listes, vendredi soir - ce qui
laissait planer un doute sur la validation de l'accord.
Pour les socialistes, la rencontre Baylet-Sarkozy est la
dernière manifestation en date d'une entreprise de déstabilisation du PS avant
les législatives, avec Bernard Tapie, ancien membre du PRG dans le rôle de
l'"agent débaucheur numéro un" ou du "grand entremetteur"
du nouveau président de la République.
Tout cela a été préparé en sous-main par l'ancien ministre
de la Ville de François Mitterrand, qui a rallié Nicolas Sarkozy pendant la
campagne, accuse un jeune dirigeant. "On ne sort pas comme ça du chapeau
une rencontre avec le président et une tribune" dans la presse.
Au final, estime-t-on rue de Solférino, il y aura
"beaucoup d'appelés pour très peu d'élus" dans le futur gouvernement
"d'ouverture" - "de la poudre aux yeux" pour "faire
perdre" le PS aux scrutins de juin.
Les images et le "bruit" fait autour de ces
consultations gauche-droite vont créer un "syndrome 'Ségolène Royal en a
rêvé, Sarkozy l'a fait'", déplore un ancien ministre, en allusion à
l'ouverture au centre tentée par la candidate socialiste entre les deux tours
de la présidentielle. "Sur les électeurs, c'est ravageur", a-t-il
ajouté.
Six des neuf députés PRG ont dénoncé la position de
Jean-Michel Baylet et une quinzaine de responsables du parti ont réclamé la
tenue avant le week-end d'un comité directeur exceptionnel.
Dans leur appel, les députés radicaux expliquent qu'ils
"entendent évidemment demeurer fidèles à l'engagement à gauche des élus et
des militants" du PRG qui "est indiscutable".
"Aucun flou ne saurait perdurer quant aux intentions des radicaux de gauche. Fidèles à la pensée de (Pierre) Mendes-France, ils rappellent leur refus de l'opportunisme dans la vie publique", déclarent de leur côté des responsables du PRG, dont son vice-président, Thierry Braillard.
LA REPONSE SUR UN BLOG !
A TELECHARGER EN PDF : ProgrammeParti_SocialisteElections_legislatives
Programme
du Parti Socialiste pour les élections législatives des 10 &17 juin 2007
FACE À LA
DROITE, DES RÉPONSES DE GAUCHE
Vous avez
été 17 millions à voter pour Ségolène Royal lors de l’élection présidentielle
pour manifester un réel désir de changement et une volonté de défendre notre
modèle social. La victoire n’a pas été au rendez-vous. Et une nouvelle étape
s’ouvre avec les élections législatives des 10 & 17 juin prochains. L’enjeu
est décisif pour toutes celles et tous ceux qui veulent une France forte et
juste.
Nicolas
Sarkozy affiche des intentions inquiétantes. Le discours de la compassion
remplace la solidarité concrète, la reconnaissance du mérite est au seul
bénéfice des plus favorisés et le style personnel du nouveau pouvoir révèlent
une complaisance avouée vis-à-vis de l’argent. Les choix économiques et fiscaux
du nouveau gouvernement aggraveront inévitablement les inégalités ; quant
aux suspicions à l’égard de certaines populations et de certains
quartiers, elles accroîtront inéluctablement les divisions du pays.
Les
socialistes ont entendu votre message dans la campagne présidentielle. Vous
nous demandez de défendre des valeurs, celles de la République, et d’apporter
des réponses concrètes à vos préoccupations : l ‘emploi, le pouvoir
d’achat, le travail, le respect des droits et des devoirs, la sécurité.
Nous vous
proposons un programme de législature construit autour de quatre
principes : la vérité, car nous prenons des engagements
réalisables dans les cinq années qui viennent ; la protection
de nos concitoyens face aux conséquences prévisibles de la mise en œuvre du
projet de Nicolas Sarkozy ; le dialogue, car chacun doit
être entendu, et les réformes ont besoin d’être débattues pour être réussies
–c’est nécessaire au Parlement, c’est indispensable avec les élus locaux, c’est
impérieux avec les partenaires sociaux ; enfin, le renouvellement
des pratiques politiques, des institutions et de l’action politique. Notre
volonté, dans ce contexte si essentiel pour notre avenir, est de faire des
socialistes une force pour agir et protéger et, enfin, de tout faire pour
donner ses chances à une majorité de progrès.
Les 10
& 17 juin, la participation doit être la plus forte possible
pour permettre l’élection du plus grand nombre possible de députés de
gauche. La droite, avec la Présidence de la République aujourd’hui, et
le Sénat depuis longtemps, concentre l’essentiel du pouvoir, elle dispose d’une
influence déterminante sur les médias. Elle a des intérêts communs avec les
milieux d’affaires. Il faut donc un équilibre, un contrepoids, une force pour
vous défendre. Dès lors, les élections législatives revêtent une importance
pour garantir la cohésion du pays et le pluralisme de notre démocratie.
Nous vous
proposons quatre grands objectifs :
I –
TRAVAILLER MIEUX ET TRAVAILLER TOUS
La droite a un
slogan « travailler plus pour gagner plus ». C’est une supercherie
qui conduit à moins d’emplois et plus de précarité pour le plus grand nombre.
Elle présente un programme fiscal (suppression des impôts sur les gros
patrimoines) qui favorise la rente et non l’effort. Alors qu’elle a été
incapable de relancer la croissance depuis 5 ans, elle risque de l’étouffer
davantage demain en augmentant la TVA.
Nous
socialistes, voulons au contraire créer les conditions d’une
croissance soutenue en plaçant la valeur du travail et du plein emploi au cœur
de nos politiques économiques et sociales. Le modèle de développement que nous
défendons repose sur quatre piliers : l’innovation ; la
sécurité des carrières professionnelles ; le pouvoir
d’achat ; le respect de l’environnement. Parce que la
France n’est pas seule dans la compétition internationale, nous inscrivons
notre action tant au niveau national qu’au niveau européen.
Nos
principales propositions :
1)-En
matière de croissance et d’emploi
1 Effort
d’investissement, notamment dans le domaine industriel, avec un plan de soutien
aux PME innovantes. Augmentation progressive sur cinq ans des moyens dévolus à
la recherche ; progression de 10% par an et pendant cinq ans du budget de
l’enseignement supérieur ;
La Défense
du Contrat à durée indéterminée comme élément central du contrat de travail et
refus de l’extension du Contrat nouvelle embauche et du CPE sous l’appellation
de Contrat unique ;
La Création
« d’emplois tremplins », à l’instar de ce qui se fait déjà dans les
régions, et mise en place de nouvelles sécurités professionnelles assurant une
garantie de revenu et une démarche de formation tout au long de la vie ;
2)-En
matière de pouvoir d’achat
L’augmentation
du pouvoir d’achat, du SMIC à 1500 euros le plus vite possible, des bas
salaires et des petites retraites, allocation d’autonomie pour les étudiants
sous conditions de ressources, réforme et simplification de la fiscalité au
bénéfice du travail et de la consommation, suppression du bouclier fiscal qui
favorise les plus riches.
3)-En matière du respect du dialogue social
La Promotion
de la démocratie sociale pour renforcer le rôle et la place des partenaires
sociaux, avec une réforme de la représentation syndicale fondée sur le vote des
salariés et le respect des accords majoritaires. Et refus des projets annoncés
par la droite qui remettent en cause le droit de grève dans le secteur public
et le secteur privé.
II –
PROTÉGER LE PRÉSENT ET PRÉPARER L’AVENIR
La droite avance
des solutions qui mettent en cause la protection sociale, affaiblissent les
services publics et réduisent les moyens de l’école de la République. Elles
contribueraient à aggraver la situation de millions de Français.
Nous,
socialistes, voulons préserver la cohésion nationale et pensons
que lutter pour une égalité réelle est le meilleur moyen de préparer l’avenir.
Nos
principales propositions :
1)-Pour le présent
Nous voulons l’égalité
devant la santé : priorité à l’hôpital public, aujourd’hui
menacé ; limitation des dépassements d’honoraires ; refus de toute
forme de nouveaux déremboursements qu’envisage la droite à travers les
« franchises » ; priorité à la prévention et à la santé
publique ; enfin, l’aide à l’installation de jeunes médecins en zone
rurale ou dans les quartiers sera renforcée.
Nous voulons l’accès à un
logement de qualité. C’est pourquoi nous proposons, de construire 120
000 logements sociaux par an, d’engager un plan pour l’accès à la propriété, et
de lancer un effort accru de construction de logements intermédiaires, afin de
créer une fluidité profitable à tous. Parallèlement, sera créé un service
public de la caution et mis en place un bouclier logement pour les familles
modestes garantissant un budget logement toujours inférieur à 25 % des
revenus ; nous réaffirmons la nécessité d’une application stricte et
rigoureuse de la loi SRU, face au scandale des 3,5 millions de mal logés. Nous
mettrons en œuvre une nouvelle politique de solidarité urbaine avec
notamment un Fonds de national pour l’égalité entre les territoires ;
Nous
voulons un droit effectif à la sécurité et à la
tranquillité. Face à la progression, depuis 5 ans, des violences aux
personnes, nous proposons la création d’une vraie police de quartier et de
mener une politique fondée sur la prévention et la sanction. Les deux démarches
sont indissociables. La prévention est indispensable pour éviter le tout
carcéral, mais tout acte de délinquance doit trouver une sanction clairement
affichée et assumée.
Nous
voulons favoriser l’égalité réelle afin de lutter contre toutes les
discriminations. Nous proposerons trois lois, la première pour lutter
contre les violences faites aux femmes, la seconde pour ouvrir aux couples de
même sexe le mariage et l’adoption, la troisième pour que chaque loi votée
prenne en compte le handicap.
Nous
voulons une politique d’immigration maîtrisée et partagée. Nous
voulons une politique d’immigration juste et efficace qui lutte contre les
filières clandestines et qui favorise une réelle intégration des immigrés en
situation régulière et qui soit liée aux politiques de développement des pays
d’émigration. Nous reconnaîtrons le droit de vote pour les scrutins locaux aux
résidents étrangers, habitant depuis cinq ans dans notre pays.
2)- Pour
l’avenir
Nous
voulons une éducation pour tous et une attention portée à la réussite
de chacun : mise en place d’un service public de la petite
enfance ; études dirigées ou encadrées pour tous les élèves ;
diminution du nombre d’élèves par classe en ZEP ; révision de la carte
scolaire pour supprimer les « ghettos » scolaires, soutien à
l’intégration des handicapés ; renforcement de l’enseignement professionnel
pour qu’il devienne une véritable voie d’excellence ; revalorisation du
métier d’enseignant ; amélioration de la relation avec les familles dans
l’école.
Nous
voulons pour chacun, une retraite décente et sûre. Cela
suppose une renégociation globale de la Loi Fillon, avec pour enjeux principaux
un minimum garanti des retraites, la prise en compte de la pénibilité des
métiers et donc la réduction des disparités d’espérance de vie selon les
catégories socio-professionnelles, un financement juste, assis également
sur de nouvelles ressources (revenus financiers), le renforcement du taux
d’activité des salariés âgés de plus de 50 ans. Le défi du
vieillissement de la population doit être relevé : il faut
s’appuyer sur l’allocation personnalisée d’autonomie créée par la gauche afin
de faire triompher une logique de solidarités entre les territoires et les
générations ; la mise en place d’une cinquième branche de sécurité sociale doit
permettre d’éviter le recours désastreux aux assurances privées, préconisé par
la droite.
Nous voulons
aussi, face aux dérèglements climatiques, à l’épuisement
prévisible des ressources énergétiques, une politique vigoureuse
d’économies d’énergie et une diversification de nos sources d’énergies.
Nous développerons massivement les énergies renouvelables. À l’encontre de la
privatisation engagée d’EDF et de GDF, il faut affirmer la nécessité d’un pôle
public de l’énergie qui prenne en compte le long terme. Nous souhaitons le
développement de modes de transport alternatif à la route, un basculement progressif
d’une part importante du FRET vers le rail. Nous préconisons la discussion
d’une nouvelle loi sur l’eau, enjeu majeur de ce siècle. Nous introduirons une
véritable fiscalité écologique. Nous entendons soutenir une agriculture de
qualité respectueuse de l’environnement et réorienter la Politique agricole
commune vers les productions de qualité et le développement rural.
Nous
voulons concilier protection sociale et réhabilitation
du travail. L’instauration d’un Revenu Social d’Activité permettant la
majoration d’1/3 de ses revenus pour toute personne reprenant un emploi
rémunéré répond à cet impératif.
Nous
voulons réduire la dette que la droite a laissé augmenter
de manière inconsidérée, particulièrement par ses baisses d’impôt en faveur des
catégories sociales les plus favorisées, car la dette est socialement injuste
et économiquement irresponsable. Sa résorption passe par une politique de
croissance, la restauration de notre compétitivité, une fiscalité juste, une
gestion rigoureuse des finances publiques. Et la lutte contre les
gaspillages : un euro dépensé doit être un euro utile.
III –
RÉORIENTER L’EUROPE POUR PESER DANS LA MONDIALISATION
1)- L’Europe
La droite n’a pas
d’ambition européenne. Son projet : un mini-traité au rabais soumis au
seul Parlement, pour une Europe réduite aux politiques de marché.
Nous,
socialistes, nous voulons redonner une volonté à l’Europe :
pour l’emploi, pour la croissance et le développement durable, pour la
recherche et l’innovation, pour les grands projets industriels. L’Europe, en
effet est un outil irremplaçable face à la mondialisation, un levier décisif
pour agir et ne pas subir.
Nous avons
besoin d’une Europe qui protège, ce qui
suppose qu’enfin l’emploi, la croissance, l’investissement, la recherche soient
au cœur des objectifs de la Banque Centrale Européenne (BCE) qu’un gouvernement
économique émerge dans la zone Euro, que l’Europe défende le respect de normes
sociales et environnementales dans le commerce international, et que le rôle des
services publics soit reconnu.
Il nous
faut aussi une Europe politique et plus démocratique. À cette
fin, il faut dépasser l’impasse politique et institutionnelle et favoriser la
négociation d’un traité institutionnel plus simple, soumis à référendum, pour
que l’Europe se fasse avec les citoyens.
2)- Le monde
La
construction de l’Europe prend tout son sens au regard de la mondialisation
libérale en cours qu’il faut maîtriser et surtout réorienter en fonction
d’objectifs publics, sociaux et environnementaux.
La France doit porter une voie forte dans le monde, avec ses partenaires
européens, au service de la paix et du développement, sans s’aligner sur
d’autres puissances ;
Nous
proposons une réforme de l’Organisation Mondiale du Commerce, du
Fonds Monétaire International, de la Banque Mondiale qui doivent être
mises au service du développement avec l’instauration d’une taxe de type Tobin
sur les mouvements de capitaux..
Il nous
faut conduire également une vraie politique de co-développement
avec les pays du Sud en particulier l’Afrique et les pays du Bassin
Méditerranéen.
IV –
DÉMOCRATISER ET RENOUVELER NOTRE RÉPUBLIQUE
La droite propose
le statu quo, autant dire le prolongement d’un système de concentration des
pouvoirs, qui date du milieu du siècle dernier. Elle veut disposer de tous les
leviers sans contrôle ni contrepoids.
Nous
socialistes, nous voulons faire évoluer profondément nos
institutions, et nos pratiques, en allant vers une VIè République.
Nos
principales propositions:
Un
parlement respecté et renforcé dans sa capacité à légiférer, à
contrôler le pouvoir exécutif, à irriguer le débat démocratique ; ce qui
implique notamment la suppression de l’ articles 49/3 qui permet à un
gouvernement de passer en force comme pour le Contrat Première Embauche ;
Un mandat
unique pour les parlementaires afin qu’ils se consacrent
totalement à leur mission;
L’instauration
d’une part de scrutin proportionnel, à l’Assemblée Nationale,
pour une plus juste représentation des courants politiques minoritaires ;
Une vraie
parité homme/femme pour toutes les élections.
Une
démocratie participative avec notamment le principe de
lois d’initiative citoyenne ;
Une charte
de la laïcité annexée à la Constitution ;
Une nouvelle
étape de la décentralisation, garantissant aux collectivités
locales des moyens financiers pour assurer pleinement les charges qui leur sont
transférées, pour mettre en œuvre une démocratie territoriale plus juste et
plus solidaire en métropole et dans les Outre-Mers.
Une
profonde rénovation du système judiciaire qui. passe
par une augmentation substantielle de ses moyens, alors que le budget de la
justice place notre pays au 23ème rang au sein de l’Union
européenne, une plus grande égalité d’accès pour chaque justiciable, une
justice digne de ce nom pour les mineurs, la reconnaissance d’une instruction
collégiale, suite au rapport de la Commission Outreau, une réforme de la
composition et du rôle du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour l’indépendance
et la responsabilité des magistrats
La lutte
contre la concentration dans les médias et la confusion des intérêts
économiques et politiques ; nous favoriserons un
audiovisuel public fort, nous réformerons le Conseil Supérieur de l’audiovisuel
pour garantir l’indépendance des médias et son pouvoir de régulation.
*
* *
Les 10
& 17 juin, le choix sera clair. La droite veut amplifier
et aggraver la politique menée depuis 2002, en pensant que l’économie ne
fonctionne bien que si le social régresse, Nous les socialistes
pensons au contraire qu’il faut concilier le progrès économique et les avancées
sociales, la croissance et la sécurité, la création de richesses et la
réduction des inégalités, l’industrie et l’écologie. La droite,
avec son parti l’UMP, veut concentrer tous les pouvoirs dans une même main,
rendant ainsi impossible les promesses d’un État impartial et d’une démocratie
renouvelée. Les socialistes luttent au contraire pour une
démocratie vivante, transparente et équilibrée.
À vous de
décider. L’avenir du pays vous appartient. Avec vous, nous sommes prêts à
prendre toutes nos responsabilités au service de la France.
16 mai 2007
SONDAGE LEGISLATIVES SELON IPSOS
Législatives:
40% UMP, 28% PS/PRG/MRC, 10% MD, selon IPSOS
PARIS (AFP) - Les candidats UMP
et UDF soutenus par l'UMP recueilleraient 40% des intentions de vote au premier
tour des législatives, tandis que ceux du PS, du PRG et du MRC obtiendraient
28%, selon un sondage IPSOS pour Le Point à paraître jeudi.
Les candidats du Mouvement démocrate obtiendraient
10%, ceux du Front national 8%, ceux des Verts 4%, du PCF 3,5% et de l'extrême
gauche 3%.
Le MPF obtiendrait 2%, le MNR 0,5% et CPNT 1%.
La droite parlementaire est créditée au total de
42%, la gauche parlementaire et les Verts de 35,5%.
13% des personnes interrogées, certaines d'aller
voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
Au second tour, en cas de duel gauche-droite, 56%
des personnes interrogées choisiraient le candidat de l'UMP ou de la majorité
présidentielle et 44% le candidat de la gauche (PS-PC-Verts). 11% des personnes
interrogées, certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intentions de vote.
En cas de triangulaire avec les candidats du Mouvement
démocrate de François Bayrou, le candidat de l'UMP ou de la majorité
présidentielle recueillerait 51%, le candidat de la gauche (PS-PC-Verts) 38% et
celui du candidat UDF-Mouvement démocrate 11%. 11% des personnes interrogées,
certaines d'aller voter, n'ont pas exprimé d'intention de vote.
Ipsos ne fait pas encore de projection en sièges.
L'institut rappelle qu'en 2002, l'extrême gauche a
obtenu 2,8% au premier tour des législatives, le PC 4,8%, l'ensemble
PS/PRG/Pôle républicain et DVG 27,9%, les Verts 4,5%, le Mouvement démocrate
4,9%, l'ensemble UMP/DL/RPF/MPF et DVD 38,5%, le FN 11,3%, le MNR 1,1% et CPNT
1,7%.
Dans chacune des circonscriptions (415 dans cette
enquête), IPSOS a proposé aux personnes interrogées le nom des candidats déjà
déclarés ou présents en 2002 pour les grandes formations.
Les noms des candidats du Mouvement démocrate
n'étaient pas encore connus, ils ont été mentionnés sous l'appellation "le
candidat de l'UDF- Mouvement démocrate" dans chaque circonscription.
L'enquête d'Ipsos ne peut pas prendre en compte la
multiplicité des candidatures (DVG, DVD, autres écologistes, régionalistes,
etc) qui vont être déposées d'ici le 18 mai.
Les intentions de vote ont été calculées sur la
base des électeurs inscrits se déclarant certains d'aller voter, soit 78% des
personnes interrogées.
Sondage réalisé par téléphone les 11 et 12 mai
auprès de 948 personnes, constituant un échantillon national représentatif de
la population française âgée de 18 ans et plus et inscrite sur les listes
électorales (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la commission
des sondages.
CE QUE JE VOULAIS ENTENDRE !
"Celui
qui irait au gouvernement deviendrait un ministre de droite"
lefigaro.fr (avec AFP).
Publié le 15 mai 2007
Actualisé le 15 mai 2007 : 15h31
François Hollande vise en particulier Bernard Kouchner,
donné partant pour intégrer le premier gouvernement de l’ère Sarkozy.
« Celui qui irait dans un
gouvernement de Fillon serait avec la droite et deviendrait un ministre de
droite ». Pas de demi-mesure pour François Hollande. Le premier secrétaire du
PS a fustigé les personnalités du PS qui pourraient intégrer le futur
gouvernement
Lauvergeon décline l'invitation
Même son de cloche chez
Jean-Marc Ayrault. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée estime que
si le président élu « applique ce qu'il a promis, ceux venus de la gauche qui
s'embarquent dans l'aventure se retrouveront sur le sable ». Quant à Elisabeth
Guigou, elle a déclaré que les socialistes qui accepteraient « l’ouverture » de
Nicolas Sarkozy se rendraient « complices d'une manœuvre » visant à « laminer
la gauche aux élections législatives ».
Maigre réconfort pour les socialistes, Anne Lauvergeon, ancienne « sherpa » de François Mitterrand et PDG du groupe nucléaire français Areva, a décliné l'offre que lui avait faite le président élu, selon des sources proches du gouvernement.
En prenant le Quai d'Orsay,
Kouchner franchit une nouvelle frontière
RENAUD GIRARD.
Publié le 15 mai 2007
Actualisé le 15 mai 2007 : 07h39
Défenseur
du « droit d'ingérence », l'ancien ministre de Mitterrand rallie
Sarkozy.
IL Y A DIX jours encore, Bernard Kouchner faisait partie
de l'équipe du « pacte présidentiel » de Ségolène Royal, regroupant
tous les « éléphants » du PS. Dans quelques jours, il sera sans doute
ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy. Un Sarkozy à qui il
reprochait, durant la campagne de « pêcher dans les eaux de l'extrême
droite », et dont il dénonçait la « dérive historiquement
scandaleuse » de sa proposition d'un ministère de l'Identité nationale
et de ses propos sur la pédophilie.
Hier ce sont ses « amis » socialistes qui se
sont plus à critiquer le ralliement de l'ancien ministre de Mitterrand et de
Jospin. « On ne peut pas être de gauche et dans ce gouvernement »,
a estimé Bertrand Delanoë. « Un sale coup porté au PS », s'est
insurgé le député européen Benoît Hamon. Dès 2006, pourtant, il n'excluait pas
de participer à un « gouvernement d'ouverture ou d'union
nationale ».
Toute sa vie, pourtant le médecin Bernard Kouchner s'est
passionné pour les affaires étrangères. Aujourd'hui, le président Sarkozy lui
offre donc ce que la gauche lui a toujours refusé.
Étudiant, secrétaire de l'Union des étudiants communistes
(UEC), il milite à la fois contre la guerre au Vietnam et contre l'alignement
du PCF sur Moscou. Jeune médecin, de retour du Biafra, il fonde, avec quelques
amis, Médecins sans frontières. Son idée est qu'il faut aller sur le terrain
non seulement pour soigner, mais aussi pour témoigner. Dès cette époque, il ne
cache plus l'admiration qu'il porte au général de Gaulle.
« Diplomatie morale »
L'expansionnisme soviétique des années 1975-1980 et les
catastrophes humanitaires qu'il provoque va donner un nouveau champ d'action au
grand chef scout Bernard Kouchner, l'un des premiers à avoir compris
l'importance des médias dans la gestion des conflits contemporains. Il prend la
tête du combat politico-médiatique en faveur des boat-people fuyant le régime
communiste, en organisant sa fameuse opération « Un bateau pour le
Vietnam ».
Après s'être brouillé avec la direction de Médecins sans
frontières, qui lui reproche sa propension médiatique, Bernard Kouchner fonde
Médecins du monde. Sillonnant les zones de conflit (de l'Afghanistan des
moudjahidins combattant l'armée Rouge au Kurdistan des pechmergas opposés à
Saddam Hussein), le « French doctor » se montre partout aux côtés des
« combattants de la liberté ». Il devient le chantre français le
plus connu de l'action humanitaire.
En 1988, Mitterrand et Rocard lui proposent d'entrer au
gouvernement, déjà d'« ouverture », comme secrétaire d'État à
l'action humanitaire. Il s'insurge contre le génocide au Soudan des Dinkas
orchestré par le régime islamiste de Khartoum. Il parvient à obliger le général
Béchir à débloquer l'aide humanitaire internationale destinée aux Dinkas. Pour
cela, il a sollicité son amie Mère Teresa. Déjà, la diplomatie kouchnérienne
sort des sentiers battus... Kouchner médiatise le concept de « droit
d'ingérence », inventé par Jean-François Revel.
L'année suivante, il réussit à secourir la population
affamée de Monrovia (assiégé par les rebelles de Charles Taylor), en affrétant
un bateau qu'il chargera de... riz américain. Le bateau repartira rempli de
réfugiés, qui, sur place, étaient voués à une mort certaine.
En avril 1991, il se rend, sans autorisation gouvernementale,
au Kurdistan, auprès des populations fuyant la répression de Saddam Hussein.
Pierre Joxe, ministre de la Défense, demande en vain à Mitterrand la tête de
Kouchner en plein Conseil des ministres. En juin 1992, il organise la
visite du président Mitterrand à Sarajevo, qui obtiendra la réouverture de
l'aéroport et le ravitaillement humanitaire par air de la capitale bosniaque
assiégée.
En 2003, croyant possible le projet américain de
démocratiser le Moyen-Orient, il est l'un des rares Français à ne pas condamner
l'invasion de l'Irak.
DIT LE 6 MAI...
Kouchner
: « Voir le monde tel qu il est »
Bernard Kouchner, sur France 2 : « Tant qu’on ne parlera pas d’une social-démocratie, on ne fera rien. Nous avons cru que, vingt ans après les autres pays européens, nous allions enfin voir l’Europe telle qu’elle était, le monde tel qu’il était. »
UMP = social-démocratie ?
Où sont vos valeurs monsieur Kouchner ?
15 mai 2007
CHRONIQUES NICE MATIN LEGISLATIVES - épisode 2
8ème circonscription, que du bleu à Nice Matin ?
Dans la 2ème circonscription, attention au duel de femmes, cela promet...
L'efficacité semble être le mot d'ordre en tous les cas...
Boy-Mottard. L'inauguration de sa permanence a eu lieu samedi 12 mai, au 49 rue Clément Roassal. Dominique Boy-Mottard est une battante. Lors des cantonales 2004, Dominique Boy-Mottard avait formulé un recours (elle avait été devancée de 17 voix) et une élection partielle a eu lieu les 12 et 19 juin 2005, élections qu'elle remporte avec brio puisqu'elle l'emporte avec 52,65% des voix ! Un canton qui plus est, jamais remporté par la gauche. Il est vrai qu'elle soutenue par son non moins célèbre mari, Patrick Mottard, qui également, avait fait un très bon score aux municipales de 2001. Le "clan" Mottard est soudé et bénéficie de nombreux appuis... Pierre Laigle, son suppléant, directeur adjoint chargé de la SEGPA au collège Louis Nucéra à Bon Voyage est un allié sûr et efficace. C'est un homme d'expérience, au discours charmeur et à l'intelligence vive et acérée. Il a été récemment investi au conseil municipal de Nice, suite à la mort de Jean-François Knecht.
CHRONIQUES NICE MATIN LEGISLATIVES - épisode 1
PATRICK ALLEMAND CONTRE ERIC CIOTTI (soutenu par Estrosi) pour la première circonscription
En bas, Jérôme Rivière, qui n'a pas été investi, car, probablement, ayant pris position récemment, durant les présidentielles, pour De Villiers, à mon avis, il ne pouvait plus être crédible aux yeux des membres de l'UMP. Je ne le connais pas, mais en tous cas, je pense que c'est une grosse erreur de stratégie. Si, c'est réellement par conviction, la cause est plus noble mais... comme vous pouvez le deviner, je suis loin d'adhérer aux idées de De Villiers !
Patrick Allemand est quant à lui un homme de terrain. Il a prouvé durant la campagne présidentielle une forte mobilisation. Certes, il ne faut pas en faire tout un plat, sachant qu'il est le premier Fédéral du parti Socialiste des Alpes-Maritimes mais sincèrement, j'ai apprécié sa mobilisation, sa détermination, ainsi que sa force à mobiliser autour de lui. Sa campagne démarre officiellement samedi 19 mai, et croyez-moi, elle est chargée ! Il aura un combat difficile à mener car, contre Eric Ciotti, soutenu par Christian Estrosi...
FAUDRAIT UN PEU PLUS DE ROSE QUAND MEME !!!
Commentaires à suivre...
14 mai 2007
IRONIE DEPLACEE
Strauss-Kahn ironise sur la refondation voulue par Hollande
PARIS (Reuters) - Dominique Strauss-Kahn a ironisé lundi sur
l'appel de François Hollande à la refondation d'un grand parti de gauche, y
voyant un aveu d'échec et une fuite dans les manoeuvres institutionnelles.
Interrogé sur BFM TV et RMC, l'ancien ministre socialiste
des Finances a également jugé que le premier secrétaire du PS était "le
responsable principal" de l'échec du PS à l'élection présidentielle.
"Qui peut être contre refonder un grand parti de la
gauche?", s'est demandé Dominique Strauss-Kahn sur un ton ironique.
"D'abord c'est un aveu, ça veut dire qu'on n'est plus
un grand parti de la gauche, il faut quand même en rechercher les
responsabilités", a-t-il expliqué, ajoutant: "Surtout, il y a
toujours cette tendance de fuir dans les manoeuvres institutionnelles".
"C'est pas ça le problème, le problème c'est que la
gauche au premier tour a fait le score le plus faible qu'elle ait connue depuis
des décennies. Ce n'est pas parce qu'on change de parti, le nom, ça ne change
rien tout ça, c'est les idées qui sont en cause, c'est le fait que nous n'avons
pas attiré les Français", a ajouté Dominique Strauss-Kahn.
Selon l'ancien prétendant à l'investiture présidentielle du
PS, adepte d'un "socialisme du réel", "on ne résout pas ces
problèmes-là par des institutions".
François Hollande a souhaité dimanche soir que des assises
soient organisées après les élections législatives de juin pour refonder un
grand parti de la gauche.
"Qu'est-ce qu'il faut comme nouvelle stratégie ? Un
grand parti socialiste qui couvre tout l'espace qui va de la gauche - sans
aller jusqu'à l'extrême gauche, car l'extrême gauche a son identité - jusqu'au
centre gauche, au centre", avait déclaré le premier secrétaire du PS dans l'émission
France Europe Express sur France 3 et France Info.
Personnellement, tant pis si je dois me répéter, je trouve vraiment ridicule et déplacé dans le temps les remarques faites deci delà par telle ou telle autre personnalité du PS. Je soutiens François Hollande dans le sens qu'il est le Premier Secrétaire du Parti Socialiste et que l'on doit suivre le chef de file. Un peu bécasse, me direz-vous ? Non. Il faut faire les choses en leur temps. Critiquer ainsi, pendant la campagne des législatives est déplacé et ne sert qu'à une seule chose : déstabiliser un parti et ce n'est pas cela qui nous aidera durant ces législatives. Les échéances des élections ne permettent pas les piques comme cela. Apparemment, cela fait un bon moment que Dominique Strauss-Kahn nourrit des ambitions personnelles, au nom des "copains d'abord". Eh bien, les copains, il faut les soutenir, et non pas débattre et critiquer comme cela est fait actuellement.
Le Parti Socialiste a certes, et cela ne fait aucun doute, besoin de réformes. Mais cela n'est pas le moment de lancer de telles attaques. Cela ne permet de supposer qu'elles ne servent qu'à des fins personnelles.
Qui plus est, si les municipales devaient être avancées , cela pourrait être un désastre. Apparemment monsieur Sarkozy a envie de précipiter les choses afin de rafler la mise ! Il est donc plus que primordial de construire très vite un avenir pour le Parti Socialiste, efficace, concret (sinon réel...), mais surtout en béton !
Qui plus est, selon les rumeurs, Estrosi devrait se présenter sur Nice... Car selon d'autres rumeurs (j'ai pas le droit de vous le dire !) !!!
L'avenir n'est pas rose, mes amis, l'avenir n'est pas rose. A nous de faire en sorte que cela change. Sinon, on risque d'être plein de bleus. Moi, j'ai déjà le bleu au coeur...
13 mai 2007
SANS VOULOIR POLEMIQUER
Mais, sincèrement, c'est à ne pas louper !
Source : Cf Yahoo! News
Un article sur Cécilia Sarkozy
aurait été censuré
PARIS (Reuters) - Un article du Journal du Dimanche révélant
que Cécilia Sarkozy n'aurait pas voté lors du second tour de la présidentielle
aurait été censuré par l'actionnaire de l'hebdomadaire, le groupe Lagardère,
selon une information parue sur le site Internet Rue89.
"Selon nos informations, le Journal du Dimanche a
renoncé à publier un article racontant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy
avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour",
lit-on sur ce site fondé par d'anciens journalistes de Libération.
Selon eux, leurs confrères du JDD auraient
"découvert", en consultant le registre du bureau de vote où était
inscrite Cécilia Sarkozy que l'épouse du candidat de l'UMP "n'avait pas
voté".
Le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire dominical,
Jacques Espérandieu, a alors demandé à ses journalistes samedi, veille de la
parution du journal, d'appeler Cécilia Sarkozy avant de publier l'information,
indiquent les rédacteurs de Rue89.
Cécilia Sarkozy n'a pas voulu faire de commentaire, ajoute
le site internet.
"A la suite de quoi, plusieurs membres de la garde
rapprochée de Nicolas Sarkozy seraient intervenus", affirme Rue89 qui cite
notamment Claude Guéant, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy et Franck
Louvrier, son responsable de la communication.
"Finalement, Arnaud Lagardère, patron du groupe
Lagardère, a exigé que l'article soit remis dans un tiroir", affirme Rue
89.
"L'article, illustré d'une photo de la liste
d'émargement, mentionnait également de vifs échanges, dans la soirée (du 6
mai), au sein du couple", précise Rue89.
Le Journal du Dimanche n'était pas joignable dans l'immédiat.
et à lire sur RUE89...
CONSEIL NATIONAL DU 12 MAI
Intervention de François Hollande
La refondation de la gauche :
c’est-à-dire des regroupements, des constructions mais qui ne peuvent pas être
des « mécanos » où il faudrait s’adjoindre et prendre ce qu’il reste du reste
de la gauche. IL faudra le faire sur une ligne idéologique claire et assumée
comme telle.
Le renouvellement des générations
: sûrement ; il a là des prétentions légitimes. Mais aussi le renouvellement des
catégories sociales, des visages et des couleurs.
La question du leadership sera
forcément posée, mais à nous d’en fixer les calendriers, les modalités, la
méthode et la démarche. Pas aujourd’hui en tout cas. Tout sera mis sur la
table, mais veillons à ne pas la renverser.
(…)
Le rassemblement est nécessaire, impérieux. Mais ce n’est
pas une commodité, un arrangement, une combinaison, une contorsion. C’est une
exigence non pas pour nous-mêmes, mais pour protéger les Français. Une exigence
pour ceux qui ont voté pour nous et d’autres qui ne l’ont pas fait mais qui
s’interrogent.
(…)
Je ne laisserai pas se défaire ce que nous avons
construit. Je ne laisserai pas des comportements individuels mettre en cause le
collectif.
(…)
Quant à notre avenir, il ne sera grand que si nous avons
compris le passé, dominé le présent et préparé ensemble le futur qui ne
commence pas aujourd’hui, mais qui dépend de notre capacité, aujourd’hui, à
faire face, à être fiers et, en même temps, au service de nos concitoyens.
Merci, monsieur Hollande de nous rappeler que nous devons rester fiers, sans vouloir bomber le torse, mais en faisant ce qu'il y a à faire en temps voulu !
Intervention de Ségolène Royal
Je dirai simplement quelques mots pour dire aussi que tous ces applaudissements sont destinés aussi à tous les militants, les citoyens qui se sont formidablement mobilisés au cours de cette belle campagne.
Vous dire aussi la fierté d’avoir conduit cette campagne, désignée par 60 % des
militants socialistes, je voudrais souligner la très forte mobilisation dans
les fédérations, la mobilisation des militants, bien sûr, mais aussi celles des
partis alliés qui nous ont rejoints, qui nous ont soutenus dans cette campagne,
tous les élus qui ont également été en première ligne de ce combat. Nous avons
vu des salles pleines à craquer, des citoyens enthousiastes, des citoyens
mobilisés, et aujourd’hui c’est une force qui s’est levée, même si le combat ne
s’est pas terminé comme nous l’aurions souhaité. C’est une force qui s’est
levée de 17 millions de voix.
(…)
Je voudrais ici dire très simplement que j’entends ici ou là
des interprétations de la défaite, certaines justes, bien sûr, d’autres
dérisoires, et d’autres inutilement blessantes, mais je crois qu’aujourd’hui le
temps n’est pas aux polémiques. Je dirai pour ma part ce que j’en pense après
les élections législatives.
(…)
Je crois que la question, pour nous socialistes, c’est
d’être vrais et de réaliser, d’incarner le socialisme du réel, c’est ensuite
d’être cohérents, et j’allais dire disciplinés, même si ce n’est pas un mot
fréquemment utilisé parmi les socialistes. Et je pense que pour l’avenir, sans
anticiper les échéances, il est clair qu’il faudra réformer notre calendrier.
Je n'apprécie pas la petite "pique de monsieur Strauss-Kahn, un peu plus tard sur les "réalités" et personnellement, je suis plutôt fière que Ségolène continue le combat, alors que d'autres demanderaient qu'elle fasse comme Lionel Jospin. Quelle erreur se serait !
Intervention de Dominique
Strauss-Kahn
Alors les causes ? Est-ce que c’est le moment ? J’entends
bien tout le monde qui dit : est-ce que c’est le moment de discuter sur les
causes ? Parce qu’on a les copains, tous, qui sont dans le combat législatif.
Et d’un autre côté, c’est parce qu’il y a le combat législatif que je crois
qu’on ne peut pas faire semblant de ne pas regarder les causes. Quelqu’un a dit
tout à l’heure : ce ne peut pas être le troisième tour de la présidentielle.
Oui, c’est le troisième tour de la présidentielle, il aura exactement les mêmes
conséquences que les deux premiers.
(…)
Et moi, je voudrais que ce soit à ça qu’on se consacre,
bien sûr dans les semaines qui viennent, la bataille des législatives, moi
comme les autres, on sera disponible pour aller dans la mesure du temps qui
existe, défendre les copains un peu partout, là où on peut aider à gagner des
circonscriptions, mais au-delà de la bataille des législatives, on ne peut pas
s’endormir.
Je vous laisse chanter la célèbre chanson de Georges Brassens :
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
No comment !
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