17 juin 2007
EVOLUTION DES TAUX DE PARTICIPATION AUX DIFFERENTES ELECTIONS
Il est toujours intéressant de voir les différents taux de participation sous la Vème République, leur évolution et l'intérêt porté par les électeurs selon les élections... locales ou autres. Enfin, là il s'agit du taux d'abstention.
Elections présidentielles :
On peut noter que le plus faible taux d'abstention si situe en 1974, lors du premier choc pétrolier (1973), voir le site de Vie Publique.
Aujourd'hui, ce serait plutôt le choc... politique !
Elections législatives :
Elections municipales :
Elections régionales :
Il n'y a pas à dire : la question du quinquennat n'était pas la priorité des Français. Ce qui m'attriste, c'est le désintérêt pour le statut de la Nouvelle Calédonie.
En savoir plus sur le site de la TNS-Sofres.
PREMIERES ESTIMATIONS TAUX DE PARTICIPATION
Légèrement plus élevé que le premier tour... Espérons que cela continue...
PARIS (Reuters) - Le taux de participation au second tour des élections législatives s'établissait à 49,58% à 17h00, très légèrement supérieur à celui du premier tour à la même heure, rapporte le ministère de l'Intérieur.
Le 10 juin, il était de 49,26%% à 17h00. Aux législatives de 2002, il était de 46,83% à la même heure au second tour et en 1997 de 58,10%.
12 juin 2007
QUELQUES RESULTATS PAR CANTONS
LE POIDS DES PERSONNALITES
10 juin 2007
RESULTATS LOCAUX ALPES-MARITIMES -ANALYSE NATIONALE
34% des personnes interrogées auraient voté selon le candidat local
64% auraient voté pour l'étiquette nationale
A 21h25, selon IPSOS
Michel VAUZELLE en ballotage : 32.3% contre environ 39% pour l'UMP
Et téléchargez la sociologie des résultats (qui a voté quoi, à la sortie des urnes ?) : SociologieDesResultats
Alpes-Maritimes (à télécharger en pdf) : CirconscriptionsAlpesMaritimes
1ère circonscription :
Eric CIOTTI : 44.56% (UMP)
Patrick ALLEMAND : 23.35% (PS)
2ème circonscription :
Muriel MARLAND MILITELLO réélue avec 54.28% (UMP)
3ème circonscription :
Rudy SALLES : 56.65% (Nouveau Centre)
4ème circonscription :
J. GUIBAL : 59.50% (UMP)
5ème circonscription :
Christian ESTROSI : 60.08% (UMP)
6ème circonscription :
Lionnel LUCA : 63.14% (UMP)
7ème circonscription :
Jean LEONETTI : 63.99% (UMP)
8ème circonscription :
B. BROCHAND : 42.60% (UMP)
H. LEROY : 27.90 (Divers Droite)
9ème circonscription :
Michèle TABAROT : 53.13% (UMP)
DERNIERS RESULTATS PAR CIRCONSCRIPTION - FRANCE
A 20 heures, selon IPSOS :
|
Estimation 1er tour Ipsos/Dell (%) |
Rappel 2002 (%) |
Fourchette de sièges |
Rappel 2002 (sièges) |
|
LO | 1,0 | 1,2 | 0 | ||
LCR | 2,1 | 1,3 | 0 | ||
Div Ext Gauche | 0,6 | 0,3 | 0 | ||
TOTAL Extrême Gauche | 3,7 | 2,8 | 0 | 0 | |
PCF | 4,3 | 4,8 | 6 à 12 Sièges | 21 | |
PS/PRG/MRC/DivG | 28,7 | 28 | 120 à 170 Sièges | 154 | |
Verts | 2,7 | 4,5 | 0 à 3 Sièges | 3 | |
TOTAL Gauche parlementaire | 35,7 | 37,3 | 126 à 185 Sièges | 178 | |
MoDem | 7,3 | 1 à 4 Sièges | |||
Nouveau Centre | 2,2 | 4,8* | 21 à 24 Sièges | 27* | |
UMP/DivD | 42,2 | 37,7 | 360 à 420 Sièges | 370 | |
MPF | 1,2 | 0,8 | 2 à 3 Sièges | 2 | |
TOTAL Droite Parlementaire | 45,6 | 43,3 | 383 à 447 Sièges | 399 | |
FN | 4,6 | 11,3 | 0 | ||
MNR | 0,4 | 1,1 | 0 | ||
TOTAL Extrême Droite | 5,0 | 12,4 | 0 | ||
CPNT | 1,0 | 1,7 | 0 | ||
Autres | 1,7 | 2,5 | 0 | 2 |
* UDF
LEGISLATIVES 1er TOUR GAUCHE / DROITE
20h27
Législatives: Bon score pour Marine Le Pen
Dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais, Marine Le Pen sera au second tour. La candidate FN a réuni selon CSA 25,1% mais est devancée par le socialiste Albert Facon avec 27,9%. Le candidat du MoDem Jean Urbaniak obtient 16,4%. Son attitude sera probablement déterminante au second tour.
Législatives: Borloo réélu dès le premier tour (mis à jour à 21h)
Jean-Louis
Borloo, le ministre de l'Economie et des Finances, est élu dès le
premier tour dans la 21e circonscription du Nord avec 54% des suffrages
exprimés. Jean-Louis Borloo estime que la grande leçon du premier tour
des élections législatives est l'adhésion des Français à l'ouverture
voulue par Nicolas Sarkozy, une stratégie qui selon lui continuera. "Nicolas
Sarkozy avait dit : 'je ferai l'ouverture' Il a fait l'ouverture mais
pas une ouverture avec des gens de gauche, les meilleurs dans leur
domaine à gauche", a déclaré le ministre de l'Economie sur TF1. "Je crois que c'est ça, au fond, qui est pour l'instant pour le premier tour la grande leçon", a-t-il ajouté.
Législatives: Montebourg en délicatesse
Il avait dit qu'il quitterait la politique s'il était battu. Arnaud Montebourg est en situation délicate dans la 6e circonscription de Saône-et-Loire. Le socialiste obtiendrait 41,9% mais serait devancé par le candidat UMP Arnaud Danjean avec 44,3% des suffrages selon CSA.
Bayrou : 38.4% des voix sur la 2ème circonscription des Pyrénées Atlantiques. (20h46)
Monsieur Bayrou parle d'un déséquilibre au sein de l'Assemblée Nationale. Il salue le combat de tous les candidats du Modem, qui représentent un grand espoir, et pour la plupart dont c'était le "baptême du feu" pour ces élections.
Pour lui, cette dernière "prolonge et amplifie le deuxième tour de la présidentielle", conduisant à un déséquilibre terriblement marqué. "Il n'est pas sain qu'un groupe ait autant de sièges à l'Assemblée", a conclu le candidat centriste.
"Si on exprime pas ses craintes (notamment électorales), c'est que l'on n'aime pas son pays. Or, j'aime mon pays." (21h20)
Modem : 7.4% (1 à 4 sièges)
Législatives-DSK: "Les électeurs cohérents"
Candidat à Sarcelles, Dominique Strauss-Kahn a déclaré que "les électeurs ont été cohérents" dimanche au premier tour des élections législatives en offrant une large avance à la droite sur la gauche. Toutefois, DSK a appelé ces derniers à élire le maximum de députés de gauche dimanche prochain lors du second tour. "Un député socialiste, c'est une voix pour la démocratie", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie de Lionel Jospin.
20h50 -
Marine Le Pen : 23% de voix
Le Front National : 5%
Mais Marine reste optimiste et dit que le Front National est "l'élément majeur" de ces élections et la "seule opposition efficace".
François HOLLANDE ferait 46% contre Decaie (35%)
L'optimisme peut tuer s'il est aveugle (mon commentaire)
Bien, je me demande à présent combien de temps il faudra à la gauche pour se remettre de cette nouvelle claque comme on dit. J'attends beaucoup de Ségolène Royal, j'attends beaucoup du Parti Socialiste : qu'il se réunisse et qu'il construise enfin. Puisque nous sommes membres de ce parti, nous, simples militants, nous avons notre part à jouer. Je pense que nous devons nous faire entendre. Nous n'avons pas répondu aux attentes des français. La droite, et plus particulièrement Nicolas Sarkozy, ont "allumé" des feux en France, ont rallumé l'insécurité, ont divisé les français, ont exacerbé le racisme. Ils ont créé les conditions pour que la droite puisse passer. Ils ont bien préparé le terrain. Notre travail consiste à informer les électeurs sur les dangers d'une telle majorité. Sur les inégalités, les injustices d'un tel programme : la franchise de la sécurité sociale, les heures supplémentaires (qui ne comptent pas pour les retraites), le pro américanisme, et j'en passe...
Mais je me demande comment je peux faire à mon échelle. Je me pose la question comme beaucoup de socialistes, comment "abattre" ce travail avec ma vie de tous les jours. J'essaie de le faire au niveau de ce blog. Ce n'est pas assez. La candidate de ma circonscription, pour laquelle j'ai voté, a perdu dès le premier tour. Et pourtant, c'est une candidate formidable.
En même temps, question un peu plus personnelle, je me demande, souvent, pourquoi est-ce que je me battrai pour un homme politique qui a tant d'avantages, alors que moi, je n'ai rien ? Qu'est-ce qui me prouve que cette personne, cet élu potentiel pourrait me rendre ce que je lui "donnerais" ?
Je crois également, que nous avons besoin d'un peu plus d'éthique en politique. Que les élus, certes, gardent leur salaire élevé. A toute responsabilité doit correspondre un salaire. Mais les avantages, je suis contre. C'est trop. Et que compte faire l'UMP sur ce sujet ? Je ne pense pas que ce seront eux qui y changeront quoi que ce soit.
Ce qui est certain, c'est que le PS doit évoluer, trouver une unité derrière une volonté forte.
Mais permettre également une pluralité du paysage politique avec le modem, l'extrême gauche, et, pourquoi pas, l'extrême droite (qui serait moins "hypocrite" qu'un UMP "élargi").
CENDRA
DERNIERES ESTIMATIONS
RECORD D'ABSTENTION : 39% selon France 2. 18h53
FRANCE DE MERDE !
Le plus fort taux d'abstention aux législatives. J'en ai marre de cette France qui ne bouge pas. J'en ai marre de cette France qui laisse les autres décider, qui ne sait pas prendre le pouvoir, son pouvoir : celui de voter !
Bordel de merde, la franchise de la sécurité sociale, ne venez pas vous plaindre. La non-création d'emploi, les heures supplémentaires proposées par votre patron (et non pas décidées par vous) et qui ne compteront pas pour votre retraite, ne venez pas vous plaindre, vous qui n'avez pas voté.
Et un petit mot aux politiciens : changez votre politique aussi : les gens n'y croient plus ! Heureusement, il y en a quelques uns. Peut-être...
Législatives françaises: 49,28% de participation à 17h00
Les estimations semblent être légèrement moins fortes pour l'UMP que sur l'infographie
Une vague bleue se dessine en faveur de l’UMP et ses alliés au premier tour des législatives, selon les estimations de l’institut TNS-Sofres.
46% des Français ont accordé leur confiance à l’UMP et à ses alliés (Nouveau Centre, MPF, et divers droite) au premier tour des législatives, selon la première projection de l’institut TNS-Sofres. L’UMP et le Nouveau Centre recueilleraient autour de 43% des suffrages, tandis que le MPF de Philippe de Villiers et les candidats divers droite réaliseraient un score de 3%.
Le MoDem de François Bayrou semble être le grand perdant de ce premier
tour. Alors que les derniers sondages le créditaient de 10% des
intentions de vote, le mouvement démocrate ne recueilleraient que 7% des voix.
A gauche, Le Parti socialiste et les divers gauche
emporteraient de leur côté 28.5% des suffrages. La deuxième surprise de
la soirée vient du Parti communiste, qui réalise un score sensiblement
supérieur aux attentes, avec 5%. Les Verts recueillent quant à eux 3%
des suffrages. L’extrême gauche (LO et LCR) semble réaliser un score
similaire.
Ce premier tour des législatives confirme l’affaissement de l’extrême droite, puisque le FN et le MNR ne réalisent à eux deux que 4.5% des voix. Les candidats « divers » (chasseurs notamment) recueillent enfin 2% des suffrages, selon la Sofres.
La gauche devrait emporter entre 120 et 160 sièges à l'Assemblée (6/12 pour le PCF, 100/140 pour le PS-DVG, et 1/3 pour les Verts). Le MoDem ne devrait en gagner qu'entre 1 et 4. Enfin, la droite devrait occuper entre 405 et 445 sièges, tous partis confondus.
Mes réactions en direct Live TV :
Remis sur le tapis par les médias : les discordances au sein du PS
La bipolarisation du paysage politique français
Les journalistes n'arrêtent pas de pointer sur les divisions PS, sur les "probables" problèmes François hollande (l'un fermé) et Ségolène Royal (ouverte et souriante), l'UMP de s'appesantir sur l'ouverture du gouvernement.
Je suis contente que ce soit Julien Dray qui soit présent sur le plateau.
20h50 - François Coppé : "Les bonnes idées sont à prendre partout", "Il faut ouvrir les bras"
(et pourquoi pas un petit câlin tant qu'on y est ???)
CELA NE REPRESENTE LA DIVERSITE DE L'ELECTORAT FRANCAIS !!!
Le taux de participation au premier tour des élections
législatives en France s'établissait à 49,28% à 17h00 en métropole, a
annoncé le ministère de l'intérieur. Il est légèrement plus faible que
celui enregistré en 2002 (50,51%). Ce chiffre est par ailleurs très nettement inférieur à celui
enregistré à la même heure au premier tour de l'élection
présidentielle, le 22 avril (73,87%). L'abstention est généralement
plus élevée aux législatives qu'à l'élection présidentielle. La participation n'a plus jamais dépassé 70% au premier tour des législatives depuis 1988. Les quelque 64'000 bureaux de vote de France métropolitaine ont
ouvert à 08H00. Ils doivent fermer à 18H00 dans la plupart des
communes, mais à 19H00 ou 20H00 dans les grandes villes. Au total, 43,8 millions de Français inscrits sur les listes
électorales sont invités à se rendre aux urnes pour élire 577 députés
parmi 7639 candidats.
22,56% de participation à midi au
1er tour des législatives
PARIS (Reuters) - Les Français se sont rendus aux urnes
dimanche pour élire les 577 députés de l'Assemblée nationale, un vote qui
devrait donner sans surprise une large majorité à l'UMP et laisser la gauche
sur le banc des figurants.
L'inconnue du scrutin ne résidait pas tant dans son issue -
le président Nicolas Sarkozy, dans la foulée de son élection le 6 mai, semble
assuré de disposer d'une majorité confortable pour appliquer son programme de
réformes, accentuant ce que certains appellent "la présidentialisation du
régime" - que dans la sévérité du score pour l'opposition, Parti
socialiste en tête.
Environ 44 millions d'électeurs étaient invités à voter, à
partir de 08h00 (06h00 GMT) et jusqu'à 18h00 ou 20h00 dans 65.000 bureaux de
vote, pour départager 7.640 candidats, dont 41,6% de femmes. Le second tour
aura lieu dimanche prochain.
A midi, le taux de participation en métropole était de
22,56%, supérieur de près de trois points à celui enregistré en 2002 à la même
heure (19,7%) et proche de ceux des élections de 1997, 1993 et 1988.
La participation était en revanche nettement en baisse par
rapport à celle de l'élection présidentielle, qui avait été forte et atteint
31,21% à midi au premier tour le 22 avril et 34,11% au second tour le 6 mai.
L'abstention est généralement plus élevée aux législatives qu'à l'élection
présidentielle.
Outre-mer, qui inclut 22 circonscriptions, le premier tour a eu lieu samedi aux Antilles, en Guyane et, au large de Terre-Neuve, à Saint-Pierre-et-Miquelon. Les premiers Français à avoir voté sont les Polynésiens, le 2 juin. Le scrutin y a été avancé d'une semaine, l'étendue du territoire de l'archipel du Pacifique Sud obligeant à allonger l'entre-deux tours afin de distribuer le matériel électoral à temps dans les 118 îles.
VAGUE BLEUE
Fait inédit dans l'histoire de la Ve République, la gauche
est partie d'emblée battue dans la campagne après la défaite de sa candidate
Ségolène Royal à la présidentielle, appelant à "un vote humanitaire"
selon l'expression d'un politologue, pour éviter une réédition de la débâcle de
1993, lorsqu'elle sauva, hors Parti communiste, 67 députés.
Au PS, dans la crainte d'une démobilisation de l'électorat
face à la stratégie d'ouverture du chef de l'Etat, on a appelé à la résistance
contre un "Etat UMP" hégémonique en se projetant dans un
"après" tout aussi douloureux - la rénovation du parti.
Les sondages d'opinion créditent la droite (UMP, ralliés de
l'UDF et divers droite) de plus de 40% des intentions de vote, la gauche (PS,
PRG, MRG) de près de 30%, le Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou de
10%, le Front national de 5%, le Parti communiste d'environ 4%, l'extrême
gauche de 3% à 4%.
Les projections - scrutin majoritaire à deux tours oblige -
donnent une "vague bleue" avec plus de 400 sièges pour l'UMP, de 110
à 158 au PS-PRG-MRG, 21 à 24 députés au Nouveau Centre, un à six sièges au
MoDem, cinq à dix sièges au PCF, deux maximum aux Verts, qui n'ont pas scellé
d'alliance électorale avec le PS.
Dans l'assemblée sortante, l'UMP dispose de 362 députés
(plus six divers droite), le Parti socialiste de 142 élus, l'UDF de 29
représentants, le PCF de 22 élus et les Verts de trois.
Le 6 mai, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête dans 372
circonscriptions. La gauche place ses espoirs dans l'Ouest, où Ségolène Royal -
qui ne se représente pas dans les Deux-Sèvres - a réalisé ses meilleurs scores,
mais s'attend à de fortes difficultés dans ses bastions historiques de l'Est et
du Nord-Pas-de-Calais, où la droite a le vent en poupe depuis 2002.
Le retour en force du bipartisme observé à la faveur de
l'élection présidentielle devrait se confirmer, même si une troisième entité
centriste, écartelée entre les transfuges UDF du Nouveau Centre (84 candidats)
et le MoDem de François Bayrou (535 candidats), devrait surnager.
L'équation sans appel relance le débat sur le mode de scrutin et la réintroduction d'une dose de proportionnelle - souhaitée par Ségolène Royal et François Bayrou durant la campagne et appuyée par Nicolas Sarkozy - pour améliorer la représentativité du spectre politique français. Afin de figurer au second tour, un candidat doit rassembler 12,5% des inscrits.
ENJEU FINANCIER
François Bayrou, qui joue son avenir personnel en prévision
de la présidentielle de 2012 après ses 18,6% du 22 avril, peut escompter un
score de 9% à 10% qui, de l'avis des politologues, serait une performance pour
une formation naissante.
Le Parti communiste, exsangue après le camouflet infligé à
Marie-George Buffet le 22 avril (1,93%), n'est pas assuré de conserver un
groupe à l'Assemblée (au moins vingt députés).
Quant au Front national, il ne paraît guère en mesure de
reconquérir un électorat désormais largement acquis à Nicolas Sarkozy et de
semer le trouble dans d'improbables triangulaires (75 en 1997, 33 en 2002).
Au-delà du rapport de forces politiques, l'enjeu des
législatives est financier et pourrait déterminer la survie du PCF et du FN. La
loi du 11 mars 1988 indexe le financement public des partis sur les résultats aux
élections législatives.
Ainsi, dans l'imbroglio centriste, l'ex-UDF Hervé Morin
a-t-il enrôlé épouse, membres de sa famille, attachée de presse, chauffeur,
pour étoffer la liste des candidatures du Nouveau Centre et faire bénéficier sa
formation du financement public équivalent à 1,63 euro par voix.
Le ministre de la Défense brigue un troisième mandat dans
l'Eure, imité par dix membres du gouvernement, dont le Premier ministre
François Fillon, candidat dans la Sarthe, qui a fait campagne contre la gauche
avec une férocité inusitée et prévenu que tout ministre battu serait contraint
de démissionner.
Sont également en lice : Michèle Alliot-Marie
(Pyrénées-Atlantiques), Roselyne Bachelot (Maine-et-Loire), Xavier Bertrand
(Aisne), Jean-Louis Borloo (Nord), Christine Boutin (Yvelines), Dominique
Bussereau (Charente-Maritime), Valérie Pécresse (Yvelines), Eric Woerth (Oise).
Enfin, Alain Juppé est candidat en Gironde. Seul le maire de
Bordeaux paraît en position délicate : Ségolène Royal est arrivée largement en
tête dans sa circonscription - pourtant un bastion de la droite - le 6 mai avec
54,66% des voix.
09 juin 2007
BLOGS BLOGS BLOGS !
(Post du 6 juin 2007) BLOGOSPHERE, J'adhère ! Bon, là, vous n'avez que quelques blogs politiques... Voir plus bas pour... des blogs plus intéressants ??? Oups... désolée... Crise de culture intello artistique... Mais s'il reste un zest de rebelle en moi... Alors, tout n'est pas perdu !
C'est un moyen d'expression simple à utiliser. Une fois son "fournisseur" choisi (canalblog, blogspot, zeblog...), il suffit d'élaborer un look prêt à choisir, ou plus sophistiqué, de commencer à organiser les rubriques, puis, il suffit de remplir. Elaborer un "vrai" site demande du temps, ou de quelqu'un de compétent prêt à le faire pour vous. Un blog permet de très vite dialoguer. Il correspond habituellement à un "billet d'humeurs" mais s'est vite répandu au travers de la sphère politique, lui permettant de se rapprocher de ses concitoyens. En outre, c'est interactif, les posts sont quasiment journaliers, et les commentaires affluent à intervalles plus ou moins réguliers : un moyen de dire ce que l'on a à dire à un élu.
Depuis quelques temps, les commentaires ont de plus en plus tendance à être modérés car les attaques affluent, ou polluent parfois un espace de simples échanges par des remarques agressives. J'ai même eu droit au programme UMP sur mon blog !
Si on connait un peu le langage html, on peut l'agrémenter de compteurs, d'images à insérer sur les pages, d'une bannière... Ensuite, il faut se faire connaître, enfin, pour un élu, je pense que c'est plus facile...
Bref, pratique, rapide, convivial, moderne !
La liberté au quotidien !
Moi, là, je craque ! Et vous ?
07 juin 2007
ENCORE DES DETAILS SUR LES CIRCONSCRITIONS
1ère circonscription : Nice
centre-est
Quartier et communes de :
- Canton
Nice 1, bureaux : Hôtel de Ville, Corvesy, Rossetti, Le Château, Ségurane, Le Port, Stalingrad, Fodéré, Carnot, Franck Pilatte, Lympia, Papon, Bonaparte.
- Canton Nice 2, bureaux : Lycée Masséna, Félix Faure, Pauliani, Gioffrédo, Galliéni, Carabacel, Desambrois, Lamartine, Raimbaidi, Dubouchage, Roland
Garros, Bréa, Les Glycines.
- Canton
Nice 3, bureaux : Bischoffsheim, Diables Bleus, Maréchal Vauban,
Fornero Menéi, Barberis, Barla, Arson, Roussillon, Beaumont, République,
Richelmi, Pierre Sola, Risso, Riquier, Smolett, Sorgentino, Ardoin,
Léonard, Giono, Blancon, Ribotti.
- Canton
Nice 12, bureaux : Mont Boron, Col de Villefranche, Maeterlinck,
André de Joly, Mont Gros, Bon Voyage, Saint Roch, Saint Charles, Denis
Semeria, Roquebilière, Turin, Obsevatoire, Pierre Semard, Fossati, Leyrit.
2ème circonscription : Nice centre
Quartier et communes de : Nice depuis la mer, la promenade des Anglais, jusqu'aux collines, Cimiez, Rimiez et Gairaut
3ème circonscription : Nice
Quartier et communes de : La troisième circonscription apparaît comme l'incarnation de la circonscription salamandre. Elle regroupe des territoires principalement dans les faubourgs de la commune de Nice, ainsi que les communes de Falicon, Saint-André de la Roche et de la Trinité.
4ème circonscription
Communes de : La quatrième circonscription englobe l'Est du département, c'est-à-dire le littoral des portes de Nice (Villefranche-sur-Mer) à Menton sans oublier l'arrière-pays jusqu'à Tende. Elle inclut les communes suivantes : Tende, La Brigue, Fontan, Saorge, Moulinet, Breil sur Roya, Luceram, Sospel, L'Escarene, Touet de l'Escarene, Peille, Castillon, Castellar, Sainte Agnès, Gorbio, Menton, Roquebrune Cap Martin, Beausoleil, La Turbie, Cap d'Ail, Blausasc, Peillon, Eze, Villefrance sur Mer, Beaulieu sur Mer, St Jean Cap Ferrat.
5ème circonscription : Nice
montagne
Quartier et communes de :La 5eme
circonscrition est constituée d'une grande partie de Nice-Ouest (sauf Fabron),
de la rive droite de la Vallée du Var, de Levens, de la Vallée du Paillon
(Contes), de la Vésubie et de la Tinée.
- Le canton de Levens est composé des communes de Tourrette-Levens, Levens, Colomars, Saint-Martin-du-Var, Aspremont, Castagniers, Saint-Blaise, La
Roquette-sur-Var et Duranus.
- Le canton de Contes contient les communes de Contes (Alpes-Maritimes), Drap, Cantaron, Berre-les-Alpes, Bendejun, Châteauneuf-Villevieille et Coaraze.
- Le canton de Guillaumes contient les communes de Péone, Guillaumes, Beuil, Daluis, Entraunes, Sauze, Saint-Martin-d'Entraunes, Villeneuve-d'Entraunes et Châteauneuf-d'Entraunes.
- Le canton de Lantosque est composé des communes de Lantosque et d'Utelle
- Le canton de Nice-9 contient une partie de Nice.
- Le canton de Nice 14 contient une partie de Nice.
- Le canton de Puget-Théniers est composé des communes de Puget-Théniers, La Penne, Rigaud, Ascros, Puget-Rostang, La Croix-sur-Roudoule, Saint-Antonin, Saint-Léger et Auvare.
- Le canton de Roquebillière est composé des communes de Roquebillière,
Belvédère et La Bollène-Vésubie.
- Le
canton de Roquesteron est composé des communes de Gilette, Bonson,
Roquesteron, Pierrefeu, Toudon, Sigale, Cuébris, Revest-les-Roches et
Tourette-du-Château.
- Le
canton de Saint-Étienne-de-Tinée est composé des communes de
Saint-Étienne-de-Tinée, Isola et Saint-Dalmas-le-Selvage.
- Le
canton de Saint-Martin-Vésubie est composé des communes de Saint-Martin-Vésubie et Venanson.
- Le
canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée est composé des communes de Valdeblore, Clans, Saint-Sauveur-sur-Tinée, Roure, Ilonse, Roubion, Rimplas et Marie.
- Le
canton de Villars-sur-Var regroupe les communes de Villars-sur-Var,
Touët-sur-Var, La Tour, Malaussène, Tournefort, Massoins, Bairols, Thiéry,
Pierlas et Lieuche.
6ème circonscription : Cagnes, St
Laurent, Carros, Vence
Communes de : Bezaudun Les Alpes, Bouyon, Le Broc, Cagnes sur Mer, Carros, Cipières, La Colle sur Loup, Consegudes, Coursegoules, Les Ferres, Gattières, La Gaude, Gréolières, Roquestéron Grasse, Saint-Jeannet, Saint-Laurent du Var, Saint-Paul, Vence, Villeneuve-Loubet
7ème circonscription : Antibes,
Vallauris, Valbonne
Communes de : Antibes, Bar-sur-Loup, Biot, Caussols, Châteauneuf-de-Grasse, Courmes, Gourdon, Le Rouret, Opio, Roquefort les Pins, Tourrettes-sur-Loup, Vallauris Golfe-Juan, Valbonne
8ème circonscription : Cannes
Mandelieu
Communes de : Cannes, Mandelieu et Théoule
9ème circonscription : Grasse, Le
Cannet, Mougin
Communes de : GRASSE,
PEGOMAS, AURIBEAU, LE CANNET, ST VALLIER DE THIEY, PEYMEINADE, ST CEZAIRE, LE
TIGNET, CABRIS, SPERACEDES, ESCRAGNOLLES, MOUGINS, MOUANS SARTOUX, LA ROQUETTE,
ST AUBAN, ANDON, SERANON, VALDEROURE, CAILLE, BRIANCONNET, COLLONGUES,
SALLAGRIFFON, AMIRAT, LES MUJOULES, LE MAS, GARS
05 juin 2007
COUP D'OEIL SUR L'EUROPE
Aux Pays-Bas
Les citoyens néerlandais avec au moins un parent étranger
extérieur à l'UE sont appellés «allochtones». Il y en a 12 sur les 150 députés
néerlandais, d'origines turque, surtout, et marocaine. Dans la précédente
assemblée, élue en 2003, ils étaient 13. Deux sont au gouvernement : Ahmed
Aboutaleb, ministre délégué aux Affaires sociales, et Nebahat Albayrak,
ministre déléguée à la Justice.
En Suède
15 des 349 députés du parlement suédois sont nés dans des pays non-membres de l'UE. La plupart siègent pour le Parti social démocrate. Ils viennent de Turquie, d'Iran, d'Irak ou de Bosnie. La ministre de l'Intégration, Nyamko Sabuni, est née au Burundi.
En Allemagne
Sur les 612 députés du Bundestag, 11 sont issus de l'immigration dont 5 venant d'un pays majoritairement musulman (3 d'origine turque et 2, iranienne). Les autres sont d'origines croate, polonaise ou indienne.
En Italie
Sur les 630 députés, quatre sont issus de l'immigration : - Khaled Fouad Allam, né en Algérie, - Mercedes Lourdes Frias, qui vient de Saint Domingue - Ali Khalil, dit «Ali Raschid», d'origine jordanienne. - Tana de Zulueta, née en Colombie.
Au Royaume-Uni
Sur les 646 députés de la Chambre des communes, 15 sont des Britanniques d'une première ou seconde générations issues de l'immigration. A la Chambre des lords, où l'on accède par hérédité ou sur nomination du gouvernement, on compte 29 représentants sur 750.