13 mai 2007
CONSEIL NATIONAL DU 12 MAI
Intervention de François Hollande
La refondation de la gauche :
c’est-à-dire des regroupements, des constructions mais qui ne peuvent pas être
des « mécanos » où il faudrait s’adjoindre et prendre ce qu’il reste du reste
de la gauche. IL faudra le faire sur une ligne idéologique claire et assumée
comme telle.
Le renouvellement des générations
: sûrement ; il a là des prétentions légitimes. Mais aussi le renouvellement des
catégories sociales, des visages et des couleurs.
La question du leadership sera
forcément posée, mais à nous d’en fixer les calendriers, les modalités, la
méthode et la démarche. Pas aujourd’hui en tout cas. Tout sera mis sur la
table, mais veillons à ne pas la renverser.
(…)
Le rassemblement est nécessaire, impérieux. Mais ce n’est
pas une commodité, un arrangement, une combinaison, une contorsion. C’est une
exigence non pas pour nous-mêmes, mais pour protéger les Français. Une exigence
pour ceux qui ont voté pour nous et d’autres qui ne l’ont pas fait mais qui
s’interrogent.
(…)
Je ne laisserai pas se défaire ce que nous avons
construit. Je ne laisserai pas des comportements individuels mettre en cause le
collectif.
(…)
Quant à notre avenir, il ne sera grand que si nous avons
compris le passé, dominé le présent et préparé ensemble le futur qui ne
commence pas aujourd’hui, mais qui dépend de notre capacité, aujourd’hui, à
faire face, à être fiers et, en même temps, au service de nos concitoyens.
Merci, monsieur Hollande de nous rappeler que nous devons rester fiers, sans vouloir bomber le torse, mais en faisant ce qu'il y a à faire en temps voulu !
Intervention de Ségolène Royal
Je dirai simplement quelques mots pour dire aussi que tous ces applaudissements sont destinés aussi à tous les militants, les citoyens qui se sont formidablement mobilisés au cours de cette belle campagne.
Vous dire aussi la fierté d’avoir conduit cette campagne, désignée par 60 % des
militants socialistes, je voudrais souligner la très forte mobilisation dans
les fédérations, la mobilisation des militants, bien sûr, mais aussi celles des
partis alliés qui nous ont rejoints, qui nous ont soutenus dans cette campagne,
tous les élus qui ont également été en première ligne de ce combat. Nous avons
vu des salles pleines à craquer, des citoyens enthousiastes, des citoyens
mobilisés, et aujourd’hui c’est une force qui s’est levée, même si le combat ne
s’est pas terminé comme nous l’aurions souhaité. C’est une force qui s’est
levée de 17 millions de voix.
(…)
Je voudrais ici dire très simplement que j’entends ici ou là
des interprétations de la défaite, certaines justes, bien sûr, d’autres
dérisoires, et d’autres inutilement blessantes, mais je crois qu’aujourd’hui le
temps n’est pas aux polémiques. Je dirai pour ma part ce que j’en pense après
les élections législatives.
(…)
Je crois que la question, pour nous socialistes, c’est
d’être vrais et de réaliser, d’incarner le socialisme du réel, c’est ensuite
d’être cohérents, et j’allais dire disciplinés, même si ce n’est pas un mot
fréquemment utilisé parmi les socialistes. Et je pense que pour l’avenir, sans
anticiper les échéances, il est clair qu’il faudra réformer notre calendrier.
Je n'apprécie pas la petite "pique de monsieur Strauss-Kahn, un peu plus tard sur les "réalités" et personnellement, je suis plutôt fière que Ségolène continue le combat, alors que d'autres demanderaient qu'elle fasse comme Lionel Jospin. Quelle erreur se serait !
Intervention de Dominique
Strauss-Kahn
Alors les causes ? Est-ce que c’est le moment ? J’entends
bien tout le monde qui dit : est-ce que c’est le moment de discuter sur les
causes ? Parce qu’on a les copains, tous, qui sont dans le combat législatif.
Et d’un autre côté, c’est parce qu’il y a le combat législatif que je crois
qu’on ne peut pas faire semblant de ne pas regarder les causes. Quelqu’un a dit
tout à l’heure : ce ne peut pas être le troisième tour de la présidentielle.
Oui, c’est le troisième tour de la présidentielle, il aura exactement les mêmes
conséquences que les deux premiers.
(…)
Et moi, je voudrais que ce soit à ça qu’on se consacre,
bien sûr dans les semaines qui viennent, la bataille des législatives, moi
comme les autres, on sera disponible pour aller dans la mesure du temps qui
existe, défendre les copains un peu partout, là où on peut aider à gagner des
circonscriptions, mais au-delà de la bataille des législatives, on ne peut pas
s’endormir.
Je vous laisse chanter la célèbre chanson de Georges Brassens :
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
No comment !
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