14 mai 2007
IL Y A URGENCE !
Un
milliard de migrants d'ici 2050 en conséquence du réchauffement climatique
LONDRES (AFP) - Au moins un milliard de personnes vont
migrer d'ici à 2050, en conséquence du réchauffement climatique qui va
exacerber les conflits et les catastrophes naturelles actuels, et en créer de
nouveaux, prévient lundi dans un rapport une organisation humanitaire
britannique.
Dans ce
rapport intitulé "Marée humaine: la véritable crise migratoire",
Christian Aid émet un "avertissement sans ambages sur le rythme d'accélération
des déplacements de population au 21e siècle".
"Le
nombre de personnes qui ont quitté leurs foyers à cause des conflits, des
catastrophes naturelles et des grands projets de développement (mines,
barrages, ndlr) est déjà étonnamment élevé (163 millions selon les estimations
de l'ONG)", selon l'organisation.
"A
l'avenir, les changements climatiques vont le faire grimper encore plus",
écrit l'ONG, qui demande une "action urgente" de la communauté
internationale afin de prendre de "fortes mesures de prévention".
Elle estime
qu'"au rythme actuel, un milliard de personnes supplémentaires seront
forcées de quitter leurs foyers entre maintenant et 2050", précisant que
le réchauffement climatique va exacerber les facteurs actuels de migration
forcée et accélérer la "crise migratoire émergente".
Selon
Christian Aid, 645 millions de personnes vont migrer à cause de grands projets
(15 millions par an actuellement), 250 millions à cause de phénomènes liés aux
changements climatiques (inondations, sécheresses, famines) et 50 millions à
cause de conflits et atteintes aux droits de l'Homme.
Citant des
données non encore publiées du Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC), le rapport souligne que d'ici 2080, entre 1,1 et
3,2 milliards de personnes manqueront d'eau et entre 200 et 600 millions
souffriront de la faim. Chaque année, entre 2 et 7 millions de personnes seront
affectées par la hausse du niveau des océans.
"Nous
pensons que la migration forcée est désormais la menace la plus pressante
contre les populations pauvres dans les pays en voie de développement",
selon John Davison, un des auteurs du rapport.
"L'impact
du changement climatique est la grande, l'effrayante inconnue de cette
équation", s'inquiète l'ONG car de l'envergure de ce changement
découleront des catastrophes d'ampleurs différentes.
Les vastes
déplacements de population "vont alimenter les conflits existants et en
générer de nouveaux dans des régions du monde --les plus pauvres-- où les
ressources sont les plus rares".
"Un
monde avec beaucoup d'autres Darfour est le scénario cauchemar de plus en plus
probable", ajoute l'ONG, insistant sur les déplacements à l'intérieur d'un
pays qui ne sont pas considérés comme des migrations par le droit
international.
Le rapport
met en exergue trois pays qui seront particulièrement concernés par ces
déplacements internes:
la Colombie, le Mali et la Birmanie.
Par ailleurs, l'ONG entend "beaucoup parler des personnes qui essaient de venir en Europe et dans d'autres pays riches. La crise réelle est en train de se préparer sur le long terme mais elle reste largement ignorée", a souligné M. Davison.L'ONG,
créée pour aider les réfugiés de la
Seconde guerre mondiale, publie ce rapport à l'occasion de sa
cinquantième collecte annuelle de fonds à domicile au Royaume-Uni. Elle espère
à cette occasion récolter 15,5 millions de livres (22,72 millions d'euros).
Cf Yahoo! News
13 mai 2007
J'BROUTE, J'BROUTE... et schprout !
S'il y en a d'autres qui s'y mettent aussi... Après Blum, Jaurès, Luther King, Mitterrand, oui ! (lire mon post : Non mais à quoi il joue ?)
Donc, selon Nice Matin, Sarkozy aurait adopté des démarches pour la droite tout comme François Mitterrand aurait replacé la gauche bien à gauche, mis à part le fait que Sarkozy, lui, a placé la droite... à l'extrême droite ! Nuance ! Et d'employer NOTRE enseigne : désir... d'ensemble !
Ah non, là, c'est trop, vraiment trop !
A LIRE :
Jaurès, Blum, copains de Mussolini ?
Mardi 13 février 2007
Jaurès, Blum copains de Mussolini .
Pour ceux qui se souviennent du Nicolas Sarkozy nouveau de la Mutualité, gauchiste en diable, ami de longue date de Jean Jaurès et copain de vélo de Léon Blum, du lecteur ancien d’Albert Camus et du compagnon des résistants gaullistes de la première heure, mais qui auraient oublié le Nicolas Sarkozy d’avant, c'est-à-dire l’homme de droite , autrement dit celui d’après demain, une fois l’élection passée, il est bon de savoir que son livre français Témoignage a été traduit en italien pour le compte des éditions Nuove Idee et préfacé par Gianfranco Fini qui dirige l’Alliance Nationale un parti qui descend en ligne directe du MSI le parti fasciste mussolinien. Ledit Fini prétend tourner le dos à son passé fasciste mais en 1994 il écrivait encore : « Mussolini a été le plus grand homme d’Etat du XX° siècle ». Jaurès, Blum et Benito, même combat ?
A LIRE EGALEMENT
Le sarkozisme est un anti-humanisme, sur BETAPOLITIQUE
Et pourtant, un mal le
ronge qui ne quitte pas ses pensées, habite ses mots et corrompt ses
actes : la certitude de son illégitimité. Une illégitimité non pas fondée
sur sa personnalité, son passé ou ses compétences présentes, mais sur les
forces sous-jacentes à son projet lui-même. Que l’on lise ses écrits, que l’on
écoute ses discours ; qu’on les prenne au sérieux, c’est-à-dire au premier
degré – références à l’histoire, à la science, à la morale comprises –, et l’on
comprendra, au-delà de tout psychologisme, ce qui se joue à travers le destin
de cet homme, et sous les apparences d’une énième redéfinition de l’identité de
la droite française.
Nicolas Sarkozy n’est pas
un cynique. Joueur, hâbleur, menteur peut-être, c’est pourtant un convaincu –
d’autant plus efficace et dangereux. Formé au combat politique dans les années
de décadence et de décomposition fratricide du gaullisme, il a appris l’écart
de l’idéal à la pratique, des apparences au réel, des faits à leur mise en
représentation médiatique. Grandi dans l’ombre de Jacques Chirac, il en a
médité la seule leçon – que le pouvoir contient sa propre justification. Héros
négatif et naïf de l’élection présidentielle de 1995, il a compris à ses dépens
que la morale – en l’occurrence, celle de la « fidélité » – était
l’arme suprême de l’immoralité, c’est-à-dire de la raison d’État.
(...)
Ce que Nicolas Sarkozy
pressent toutefois, c’est que cet évangile fait de lui un étranger dans son
propre pays. Étranger à sa culture politique, à ses formes de régulation
sociale, aux idéaux qui structurent ses institutions. Pitoyablement contraint à
citer jour après jour tous les noms glorieux du panthéon national, fussent-ils
liés à la gauche la plus révolutionnaire, pour persuader et se persuader
lui-même de la légitimité « historique » et « nationale »
de son projet ; et en même temps exalté par l’horizon mystique de ce
dernier, jusqu’à le rendre, à la manière d’un télévangéliste appelant à la
repentance et à la mortification, extraordinairement haineux contre tout ce qui
symbolise le vieux monde de l’humanisme et de « l’exception française ».
Mai 68 en apparence, son esprit de jouissance et de liberté ; 1936 et le
Front populaire, malgré les citations provocatrices de Léon Blum ; 1789
plus sûrement, fondement du contrat social moderne.
Ainsi, Nicolas Sarkozy ne
saurait être dupe de l’enthousiasme de ses dévots : ce qu’ils attendent de
lui, ou plutôt de l’icône martiale et inquisitoriale qu’il est devenu, c’est
encore et toujours une trahison. Trahison non plus d’un homme, mais d’une idée
de l’homme – et avec elle, de l’enfant rebelle, du « sans-papiers »,
du malade mental… Elle est bien là, dans la crise de l’universalisme et de la
démocratie représentative hérités des Lumières du 18e siècle, la demande
adressée à l’homme providentiel : qu’il prenne le pouvoir, tout le
pouvoir, pour en assumer seul les brutalités inévitables – tant la culture
politique française est habitée par l’angoisse de la responsabilité collective
face à l’histoire. Un jour sans-culotte, l’autre boutiquier. Voici donc le
peuple souverain, le peuple héritier de la Révolution, déboussolé par une
propagande débilitante, conduit à comploter contre lui-même, pour sa propre
aliénation. À l’heure de la lutte globalisée, du Nord contre le Sud et de
« nous » contre « eux tous », la société française si
profondément attachée à la solidarité sociale, est tragiquement conduite à se
demander si, pour en sauver l’idée, elle ne doit pas se replier dans la seule
arche de la nation. Et, pour en défendre l’accès au reste de l’humanité, s’en
remettre à un tyran shakespearien…
(...)
De fait, la dissolution des
formes anciennes de solidarité par l’avènement du paradigme libéral dans sa
forme mondialisée (et non pas de l’utopie socialiste ou de l’hédonisme, comme
Nicolas Sarkozy, toujours prompt à occulter dans le moralisme les effets bien
réels du capitalisme, feint de le croire) a en effet atteint l’ordre social
jusque dans ses structures anthropologiques élémentaires. L’expérience
collective du travail, le couple, la transmission intergénérationnelle, et
jusqu’à l’identité sociale des individus se sont trouvés menacés par la
réduction de la vie sociale à une compétition permanente. Or, cette remise en
cause des fondements ontologiques des systèmes sociaux a eu pour effet de
générer des mécanismes psychologiques et sociaux de défense identitaire et
symbolique, invisibles sans doute à leurs propres acteurs, mais terriblement
efficaces pour qui se révélerait capable d’en canaliser l’énergie morale
négative. (...)
Par-delà la dénonciation
des « parasites » et des « voyous » et l’exaltation d’une
« France éternelle » qui, elle, « ne brûle pas les
voitures », c’est donc la conception universaliste de la dignité sociale
et des droits de l’individu qui se trouve ainsi remise en cause, au profit
d’une nouvelle segmentation des identités, bâtissant par des actes de violence,
à la fois physique et symbolique, des barrières ontologiques irréversibles
entre les groupes sociaux. Forme de communautarisme évidemment social, mais
habillé de justifications culturelles, séparant d’un côté ceux qui, par leur soumission
ou leur adéquation à la normalisation en cours, auront droit de cité et de
« protection », et de l’autre tous ceux que leur origine, leurs tares
innées ou leur immoralité acquise disqualifie pour cette « dignité »
et rejette dans le non-droit.
L’obsession de notre époque
pour la délinquance, en association avec l’origine ethnique et les formes de
sexualité (voir les fantasmes sur la polygamie au moment des émeutes de 2005),
est emblématique de cette recomposition, morale et biologique à la fois, du
sens des affrontements sociaux. D’un côté, Ben Laden comme nouvelle figure
d’une altérité menaçante, faisant métastase dans les « quartiers » et
appelant soumission à une figure virile et protectrice du pouvoir ; et de
l’autre, le refuge dans des « valeurs » qu’on pourrait tout aussi
bien appeler va-leurres, tant elles tiennent de l’illusion collective ou de la
tartuferie intéressée – ainsi de la manie de « l’authenticité », de
la « tradition », de la généalogie ou encore du ré-enracinement dans
une ruralité mythifiée. Le Front national n’a fait que capitaliser un temps
cette énergie sociale implosive, qui se nourrit des images de la violence d’un
monde réduit à un village par la communication, pour reconstruire dans la
sphère locale réelle un ordre ontologique inégalitaire et xénophobe. Il était
inévitable qu’il se voie disputer cette source d’énergie morale.
(...)
Nicolas Sarkozy serait-il
donc un nouvel avatar de la « bête immonde », un fasciste du 21e
siècle ? Bien sûr que non. Même de cela, il n’est pas un héritier. Mais un
homme déchiré, oui : entre une vague qui le porte et l’exalte, l’aveugle
et l’enthousiasme tout à la fois, mais qui lui promet un destin de tyran des
faibles et de traître à la devise républicaine ; et une aspiration à la
légitimité et à la reconnaissance ordinaires, qui le pousse à invoquer les
mânes de Jaurès, de Blum et des héros de la Résistance, mais n’a rien d’autre à
lui promettre qu’une carrière banale de politicien opportuniste, à l’aune de
ses passages aux ministères du Budget et des Finances, dans une puissance
moyenne à l’écart des grands enjeux du siècle. Incarner une contre-révolution
ou se résigner au conservatisme, tel est le dilemme qui traverse l’homme, et
qui fascine tous ceux qui, à ses côtés, pensent que la trahison est le chemin
nécessaire vers une fidélité plus haute.
Au-delà de la personne de
Nicolas Sarkozy, c’est en effet toute la société qui, par médiatisation
interposée, et dans l’occultation de ce que la gauche a à proposer, se trouve
happée dans cette dramaturgie. Dès lors, on ne s’étonnera pas de voir les
passions fuser de toutes parts et emplir l’atmosphère d’une électricité
menaçante. C’est ainsi Nicolas Sarkozy lui-même, incapable d’assumer la
cohérence de son individualité, de la charge à laquelle il aspire et de la
force historique qu’il prétend incarner, qui construit sa propre
« diabolisation » et appelle à une confrontation avec les forces
déclinantes du mouvement social et les forces inorganisées des exclus de la
société post-industrielle, dont naturellement il se croit certain de triompher.
* * *
Si par malheur le peuple
souverain, trompé par les clercs et ses propres contradictions, enfermé dans le
piège d’institutions de la Cinquième République conçues pour permettre la
concentration des pouvoirs et perverties encore par un système médiatique
hystérisant, lui confiait dimanche les clés du pouvoir, que Nicolas Sarkozy
sache au moins qu’il ne sera pas seul à connaître le secret de son
illégitimité : chaque fois qu’il succombera à la tentation d’attaquer les
Lumières, ce et ceux qu’elles protègent, des voix s’élèveront, des forces se
lèveront pour lui dénier, majorité ou pas, le droit moral d’agir au nom du
souverain. Car les Lumières, n’en déplaise aux apôtres du post-humanisme, ont
peut-être épuisé une forme historique de leur incarnation, elles demeurent au
fondement même de l’aspiration humaine au bonheur, à la connaissance et au
partage, et n’ont rien perdu de leur légitimité morale non plus que de leur
puissance de subversion.
Lyon, le 1er mai 2007
Pierre Cornu et Jean-Luc
Mayaud,
enseignants d’histoire contemporaine
des Universités
Le texte
suivant n’engage que ses auteurs, et non les institutions auxquelles ils
appartiennent. Le monde de la recherche, et spécifiquement les sciences
sociales, ne peuvent toutefois rester muets face à la remise en cause des
règles les plus élémentaires de la vie en démocratie. On ne peut accepter que
la rationalité, les faits ou l’acquis de la recherche, tant en histoire qu’en
sociologie, psychologie ou biologie, soient balayés par la démagogie d’un
candidat et la lâcheté ou l’ignorance des principaux médias, privant les
citoyens des éléments indispensables à l’éclairage de leur vote.
Les
signataires de ce texte appellent tous ceux qui, comme eux, sont attachés aux
héritages des Lumières et croient toujours à leur validité scientifique,
éthique et politique, à rejeter solennellement, avant le 6 mai et après s’il le
faut, le droit de Nicolas Sarkozy, coupable de tromperie et d’abus de pouvoir
caractérisés au cours de sa campagne, à parler jamais au nom de la République
française. L’utilitarisme post-humaniste a trouvé son acteur, nous ne serons
pas ses clercs.
12 mai 2007
COLERE COLERE COLERE
Le viol s'est passé en 1998. Le mec qui m'a violée possède un garage au 23 rue Dabray, 06000 NICE. Il se fait appeler Marco. Il porte toujours une casquette pour cacher qu'il est chauve.
Il peut m'attaquer en diffamation pour mettre ça sur mon blog. Je l'attends. Il peut me menacer. Ou je ne sais pas quoi. Je l'attends.
je veux juste lui dire qu'il est un connard, un violeur et qu'il a eu énormément de chance que je n'aie pas porté plainte.
Moi, je ne veux pas vivre sans l'avoir dit.
C'est fait.
08 mai 2007
HERESIE, ENFER ET DAMNATION !
Nicolas Sarkozy, élu à la présidence de ce pays que l'on nomme la France et qui est en train de célébrer le 8 mai (enfin, la France...), 128ème jour de l'année, ou plutôt, comme vous le savez probablement : la commémoration de la
capitulation de l'armée allemande le 8 mai 1945, et, jour férié en France, ben, il n'est pas là !
La tradition veut que le Président de la République Française dépose une gerbe sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, sur la tombe du Soldat inconnu lors de ces célébrations.
D'accord... on est "entre 2 présidents"...
....................................................................................................
Eh bien, par contre, notre nouveau Président s'est pris 3 jours à Malte...
Quelles raisons invoquer à cette "absence" ? Le besoin de repos ? Les excuses qu'il formule à Malte pour un oubli lors de son discours à Toulon du 7 février ? L'effacement devant Monsieur Chirac, pour sa dernière commémoration ?
Non. Quand on respecte la France, on ne s'en va JAMAIS un 8 mai ou autre date importante de notre calendrier !
Comble de tout ceci, comme le déclare Claude Guéant, l'ex-directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, sur LCI, le gouvernement pourrait prendre des ministres de gauche !
"Des ministres de gauche ça correspond effectivement à l'intention du président de la République", a déclaré l'ex-directeur de campagne du président-élu.
Je crois, monsieur Guéant, que l'intention du président de la République est déjà bien claire sur un point : museler l'opposition, museler le centre, en accaparant sous son giron tous les bords politiques !
Pour un homme qui clamait que ce serait anti démocratique que le FN ne soit pas présent aux présidentielles, non seulement content d'avoir raflé partie de son électorat, il lui assène une autre gifle : vous n'existez plus ! Girouette aveugle ou aveuglante, ferme et charmeur. La leçon de séduction a commencé... Le charmeur de serpent se fait charmeur mais n'oubliez pas qu'il est aussi serpent !
Je voudrais qu'en ce jour, les français de gauche, du centre, n'oublient pas qu'il y a les élections législatives, et que là, ils peuvent ensemble décider dans quelle France ils décident de vivre.
N'oubliez pas, le 8 mai 1945, la France dansait et chantait. Nicolas, lui, se repose.
Mais, avant, c'était aussi ça !
Et puis...
02 mai 2007
PAS BEAU DU TOUT
Du tout, du tout... Menteur menteur...
AGORA VOX, of course !
Que dit Sarkozy
J’ai visualisé plusieurs des discours de Nicolas Sarkozy et je trouve
assez consternant de voir comment doucement il opère ses dérapages.
Généralement il démarre sur des citations, ensuite vient le patriotisme
et les valeurs de la France et ceux qui n’aiment pas la France, il
enchaîne tout de suite sur le voile et l’excision, et la polygamie
suivez mon regard. A
ceux qui veulent vivre en France, la France ne demande au fond qu’une
chose, c’est qu’ils admettent que la France ne commence pas avec eux
mais qu’elle a commencé il y a bien longtemps et qu’elle veut seulement
qu’on l’aime et qu’on respecte ses valeurs, qu’on prenne en partage son
histoire, qu’on se sente partie prenante de sa destinée. Il n’y a pas
de place en France pour la polygamie, pour l’excision, pour les
mariages forcés, pour le voile à l’école, pour la haine de la France.
Ce qui me déconcerte, c’est que ça marche encore, le bouc émissaire. Est-ce ça réunir ? La
haine on sait où cela mène. Ensuite il y aurait une façon d’être
Français, il faudrait en être fier. La fierté serait le sentiment
juste, mais faut il être à ce point désœuvré pour prodiguer de telles
idées.
Ensuite vient l’éducation ou plutôt l’école, il est à nouveau destructeur et critique en faisant intervenir la morale. En combattant fortement la pensée unique, car il sait, Lui, ce qui est bien ou mal, ce qui est morale. Et bien sur la critique continue et pour être plus percutant, plus cynique il y va de son exemple du dessin de l’enfant comparé à Michel Ange et d’une autre fin du cid, là c’est vraiment ridicule, mot qu’il emploi, pour quelqu’un qui veut être président, au bar d’un comptoir ça va, et encore ! Il revient de nouveau aux citations car malheureusement il n’a rien à dire, et le public gobe. Il casse à la fois un naître et encense le corps enseignant, nous somme presque dans le sadisme. Pour en finir sur l’école, il veut inculquer le gout de l’effort, quand on sait ce qu’inculquer veut dire, ça fait un peu peur. Après l’école évidement viennent les jeunes et la « racaille », ce n’est plus une glissade là ! Ensuite c’est le rmiste, car après les voyous et les resquilleurs, un rapprochement est encore fait. La haine a fait son chemin, la manipulation aussi. La bête noire qui coûte sur votre travail, qui aurait même des droits, simplement de vivre, mais dans la rue, et encore. C’est extraordinaire de les entendre ainsi. Ils sont « inarrêtables ». Un Rmiste a droit au logement, au transports gratuits, à la voiture, aux vacances, à tout ce que vous voulez. Mais moi je dis aux Rmistes de France : je vois donnerai le droit à la formation pour occuper un travail, parce que la seule façon de vivre debout est de vivre du fruit de son travail pas de son assistance.
Le
fait aussi de ne jamais nommer qui est qui « a les entendre ». Le pas
vers le travaille ne reste qu’a franchir en passant par la pauvreté. Et
c’est en moralisant le capitalisme qu’il va donner du travail à ceux
qui veulent travailler, encore une belle séparation de ceux qui veulent
et les autres ! Et puis il y a les anecdotes Lorsque
nous avons sauvé Alstom, j’avais dit aux salariés en 2004 que nous
n’augmenterions pas les salaires. Mais quand Alstom a retrouvé le
chemin des profits, j’ai dit à ses dirigeants que la logique voulait
que l’on récompense les ouvriers et les salariés qui avaient fait la
richesse de l’entreprise.
Il
enchaîne sur l’économie, à moins d’être un spécialiste, c’est le moment
où les gens peuvent un peu se reposer. Puis l’Europe et les autres pays
qui font mieux, c’est pourquoi il faudra taxer les importations, le mal
vient toujours de l’extérieur, évidement ! Ensuite vient le couplet Le
Pen à peine vitriolé. Pour s’assurer que son discours a bien été perçu
avec le cerveau droit il fait lever l’assemblée. Grâce à un discours
relativement vide, sans fond des millions de personnes vont faire leur
choix.
Alliot-Marie plus mysogine qu’un homme...
C'est cela même.... Faut l'entendre pour le croire !
Sur AGORA VOX, la voix du peuple !!!!
28 avril 2007
SARKOZY - encore
Mais... vu par Marianne !
c'est ici (en format A4):
Sarkozy_Marianne01
Sarkozy_Marianne02
Sarkozy_Marianne03
Sarkozy_Marianne04
Et na !
Ou de quelqu'un qui a mieux bossé que moi ! Zut ! ou qui a du meilleur matos que moi... bref... en un seul morceau et bon à mettre sur le blog car moins de 1 Mo.... bref, l'équipe de Marianne ! (mais en format A3)
26 avril 2007
Pédophilie : les propos de Sarkozy font polémique
Pédophilie
: les propos de Sarkozy font polémique
NOUVELOBS.COM | 07.04.2007 | 17:25
Le généticien André Langaney voit dans les déclarations du
candidat, qui estime qu'"on naît pédophile", une réminiscence de
"ce que voulaient faire des gens pendant la deuxième guerre
mondiale".
Les récents propos de Nicolas Sarkozy sur la
pédophilie et le suicide des jeunes ont été jugés "inquiétants" par
le candidat de l'UDF François Bayrou, et qualifiés de "surprenants"
par un proche de la socialiste Ségolène Royal.
En campagne en Corse, le candidat de l'UDF a vivement critiqué les "propos
terriblement inquiétants" et "glaçants" de Nicolas Sarkozy, dans
un récent entretien avec le philosophe Michel Onfray paru dans Philosophie
magazine.
Dans cette discussion, le candidat de l'UMP assure "incliner (...) à
penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne
sachions pas gérer cette pathologie".
"Il y a 1.200 ou 1.300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce
n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que,
génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable", poursuit
par ailleurs Nicolas Sarkozy.
"Glaçant"
"C'est un propos très grave, ça voudrait dire qu'on n'a aucune chance, que
son destin est joué à l'avance. Je ne crois pas qu'il y ait un médecin, un
psychiatre en France qui puisse entendre ces propos sans frémir", a
déclaré François Bayrou.
Pour lui, les propos de Nicolas Sarkozy constituent "un dérapage très
lourd de conséquences". "Ce sont des propos qui ne sont plus des
propos humanistes, c'est glaçant".
"Dire que les adolescents qui se suicident le font parce qu'ils sont nés
comme ça, c'est quelque chose qui nous détournerait de notre travail de
prévention, de soins", a-t-il ajouté.
"Si on voulait pousser, ce sont des propos comme on n'en a pas tenus en
Europe depuis très longtemps", a dit le candidat UDF.
Réactions au PS
De Montauban (Tarn-et-Garonne), où il accompagnait la candidate socialiste
Ségolène Royal, son codirecteur de campagne Jean-Louis Bianco a lui qualifié
ces propos de "surprenants".
"Bien sûr, il appartient à des scientifiques de réagir à ces propos pour
le moins surprenants. On a vu d'autres pays remettre en cause les théories de
Darwin... Dans ce cas particulier, ce type de propos tend à excuser par avance
tous les prédateurs d'enfants", a-t-il estimé.
"Je laisse les scientifiques répondre", a pour sa part déclaré
Ségolène Royal, interrogée par la presse sur le même sujet.
Tri des embryons
Le généticien André Langaney a vu dans les déclarations de Nicolas Sarkozy une
réminiscence de "ce que voulaient faire des gens pendant la deuxième
guerre mondiale". "Il y a des scientifiques d'extrême droite qui
pensent qu'on a tout à la naissance et qu'on ne peut plus rien changer. Si on
suit ces gens-là, il faudrait presque faire des tests génétiques à la naissance
ou faire un tri des embryons pour éliminer les pédophiles avant qu'ils
naissent", a-t-il dit sur France Info.
L'ancien ministre de l'Intérieur avait déjà proposé le dépistage précoce des
troubles du comportement dans son projet de loi relatif à la prévention de la
délinquance. Mais face aux critiques, il avait dû retirer ces dispositions de
son projet de loi en juin 2006. (AFP)
24 avril 2007
BIENTOT LA CHAINE TV...
... Direct live de la cour de mon immeuble... c'est très pittoresque, vous saurez tout sur la vie de mes voisines, l'une habite en bas, sa mère juste en face, vous allez voir, vous ne vous ennuierez plus dans le fin fond de votre campagne, ou de votre appart...
Il fait chaud, les bruits de l'été, après la nuit torride que j'ai passée...
"Maman, ...
"Elle est en train de s'habiller..."
Vous en saurez plus dans le prochain épisode....
Allez, parce qu'ils sont trop chous...