France... Ô France !

Ce blog sera celui de la transparence, de la tolérance, du partage et de l'humanité. Il restera politique et engagé sur maints points. ATTENTION CE SITE PEUT CHOQUER LES MINEURS

10 mai 2007

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Du soir...

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J


ça en vaut le détour !

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05 mai 2007

N'OUBLIONS SURTOUT PAS L'ENVIRONNEMENT

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Si on veut continuer à voir la neige sur les cimes de ces montagnes, respirer, tout simplement...
Si nous ne pensons pas à nous, pensons à nos enfants (enfin, aux enfants).

Ils ont le droit à une Terre propre, respirable, et "vivable".

A TELECHARGER :

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Accord à Bangkok sur la lutte contre le changement climatique

BANGKOK (Reuters) - Les experts du climat réunis sous l'égide de l'Onu ont approuvé à Bangkok un rapport affirmant que la lutte contre le réchauffement climatique est financièrement possible, que la technologie est disponible et que la croissance des émissions de gaz à effets de serre doit être limitée.

"C'est fait", a dit à Reuters un délégué après cinq jours d'intenses négociations sur le coût et les moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le réchauffement climatique.

Depuis lundi, les représentants d'une centaine de pays tentaient de se mettre d'accord sur les termes d'un texte censé déterminer la marche à suivre pour agir contre le changement climatique.

La version officielle du "résumé à l'attention des décideurs" estime que limiter à 2°C le réchauffement climatique coûterait 0,12% du PIB mondial.

Elle juge nécessaire une réduction de 50 à 85% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2050.

Le texte affirme que les politiques actuellement suivies ne sont pas adaptées au défi posé et n'empêcheront pas les émissions de gaz à effet de serre d'augmenter pendant les prochaines décennies.

Le rapport final ne fixe pas la politique à suivre mais dresse un bilan des dernières recherches sur le coût et les moyens d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Aux gouvernements, à partir de ces conclusions, à prendre les mesures qui s'imposent.

Il passe en revue toute une série de technologies pouvant participer à la lutte contre le réchauffement, à un coût supportable pour les pays en voie de développement responsables d'une bonne partie de la croissance actuelle.

Le texte cite les énergies nucléaire, solaire et éolienne, ainsi que les moyens de filtrer le dioxyde de carbone rejeté par les centrales à charbon.

Même changer les dates de semis ou de repiquage dans les rizières ou mieux organiser l'élevage des bovins et des ovins pourraient réduire les émissions de méthane, autre gaz à effet de serre.

La réunion de Bangkok est la troisième à se tenir cette année après celle de Paris, en février - où le point à été fait sur les recherches scientifiques -, et celle de Bruxelles, début avril, où les experts s'étaient interrogés sur les conséquences du réchauffement climatique.

Climat : les spécialistes appellent à un accord mondial. l'Europe renchérit

L'Union européenne appelle de nouveau à un accord mondial pour enrayer le réchauffement climatique

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat vient d'énumérer tous les moyens possibles pour y parvenir, en soulignant qu'il faut réagir vite. L'Europe s'est elle-même engagée à réduire de 20% au moins ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, mais les Etats-Unis sont très réticents à la suivre. Le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas : "Il est très étrange d'entendre les Etats-Unis dire qu'ils ne participeront pas à un accord international si les pays émergents en croissance rapide refusent de s'engager à démarrer les négociations lors de la conférence de Bali à la fin de l'année. Mais si nous ne commençons pas à négocier, comment pouvons-nous être certains que ces pays ne nous rejoindront pas ? " A Bruxelles, deux spécialistes ont tenu colloque sur le sujet. L'un d'eux est un ancien représentant des énergies fossiles appelées à être restreintes, l'ex-PDG de British Pétroleum. Le second est le Prix Nobel d'Economie Amartya Sen. Lui estime que les pays comme la Chine, l'Inde et le Brésil sont en droit de réclamer un engagement qui les pénalise moins que les grandes puissances industrialisées : "L'Europe et les Etats-Unis ont pollué le monde pendant très longtemps. Et changer les règles du jeu soudain, quand le développement progresse à grande vitesse en Chine et que l'Inde commence à suivre cette voie, cela, c'est un problème qu'il faut bien poser. Je pense que ce que ces pays veulent, c'est une solution qui leur paraîsse juste. Et la seule façon de faire, c'est de commencer à discuter pour définir ce que serait une solution juste." Réuni à Bangkok, le GIEC, qui rassemble sous l'égide de l'ONU des experts du monde entier, a estimé que les 20 à 30 prochaines années seraient cruciales si l'on veut avoir une chance de stopper le changement climatique. Parmi les solutions prônées, les énergies renouvelables bien sûr, mais aussi le nucléaire, et le captage du CO2 pour l'enfouir sous terre.

les_estimations_du_giecb

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04 mai 2007

Message personnel

Chat_copie

SEGOLENE PRENDRA SOIN DE NOUS !

{parlé:}
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être

{chanté:}
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
A trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi

Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'emmène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie
S'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi

Mais si tu...
{instrumental}

SEGOLENE ON T'AIME !


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MESSAGE D'ARIANE MNOUCHKINE

Ariane_MouchkineAllez-vous vraiment faire ça ?

Alors, vous allez vraiment faire ça ?
Vous les plus purs que d’autres, les plus intelligents que d’autres, vous les plus subtils, vous les cohérents, vous les fins stratèges, vous allez faire ça ? Vous, les à qui on ne la fait plus, les durs du cuir, vous allez vraiment, en ne votant pas pour elle, voter pour lui?
Vous allez vraiment faire ça ? Vous allez le faire ?
Vous, les vrais de vrais de la gauche vraie, vous allez faire ça ? Pour cinq ans ! Pour cinq ans, peut-être dix, vous allez faire ça ?
Vous, les toujours déçus de tout, vous les amers, les indécis décidés, les lave plus blancs que blanc vous allez faire ça ?
Mais pourquoi ? Parce que quoi ? Parce que jupe ? Parce que  talons hauts? Parce que voix ? Parce que sourire, cheveux, boucles d’oreilles? Parce que vraie ?
Il n’y a rien qui vous aille dans son programme à elle, rien ? Pas cinquante propositions sur les cent ? Pas vingt ?  Pas dix ? Pas une ? Vraiment, rien du tout ?
Trop de quoi ? Pas assez de quoi?
Pas assez à gauche ? On voudrait, quitte à tout perdre, une campagne à gauche toute ?
Mais même l’extrême gauche, cette fois-ci, au deuxième tour ne joue plus à ce jeu-là. Peu importe, vous, vous allez y jouer ?
Le résultat du 21 avril 2002 ne suffit pas ? Non. On le refait en 2007, mais en mieux. Pas au premier tour, non, carrément au deuxième. C’est plus chic.

Que ceux qui ressemblent à Nicolas Sarkozy, ou qui croient qu’il leur ressemble, que ceux-là votent pour lui, quoi de plus normal. Que ceux qui lui font sincèrement confiance pour améliorer leurs dures vies, que ceux-là l’acclament et votent pour lui, quoi de plus normal. C’est même estimable.
Que les grands patrons votent Nicolas Sarkozy, pas tous d’ailleurs, loin s’en faut, non, mais par exemple les grands patrons de presse, qu’on a vu si nombreux, si heureux, à Bercy dimanche, qu’ils votent pour leur copain, qui va vraiment améliorer leurs belles vies, c’est moins estimable, mais quoi de plus normal?

Mais vous, une respiration possible, un air nouveau, un espace de travail politique, une chance espiègle, ça ne vous dit rien ? Vraiment rien? Mais qu’est-ce qui vous fait si peur ?
Les Italiens ont enfin chassé Berlusconi, les Espagnols, après une grande douleur révélatrice, se sont débarrassés  d’Aznar, et voilà que nous, à quelques milliers de voix près, nous allons repasser le plat de la droite dure ? 

Il y a un pari à prendre contre une certitude sombre, et vous ne pariez pas ?
Quels désirs obscurs allez-vous satisfaire ? De qui donc, de quoi êtes-vous secrètement solidaires. Ce ne peut-être que du bien de ceux qui ont besoin, vitalement, de mieux être. Vitalement. Maintenant.
Supporterez-vous dimanche soir d’apprendre  qu’il a manqué une voix ? Une seule. La vôtre.
Je vous en supplie.

• Ariane Mnouchkine • 

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03 mai 2007

Remarque du jour

“Pour être président de la République, il faut être calme”, lui a-t-il dit. “Vous sortez de vos gonds avec beaucoup de facilité”. “Je ne m’énerve pas, je me révolte”, lui a répondu la candidate socialiste. “Qu’est-ce que ça doit être quand vous êtes énervée!”, raille-t-il alors. “Pichenette”, relativise l’intéressée.

Je sais maintenant pourquoi Sarkozy veut soutenir la lutte contre la maladie d'Alzheimer... Il a déjà oublié que lui-même a du mal à se contenir....

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01 mai 2007

A LIRE ABSOLUMENT

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A lire absolument sur

BLEU HORIZON

DESIR D'AVENIR 17

DESIR D'AVENIR 86000

ET :

L’impitoyable réquisitoire contre le bilan sécuritaire de N. Sarkozy

De l’importance "Royale" des abstentionnistes

et surtout :
  Ce que les sectes révèlent de Nicolas Sarkozy

Et cet article :

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Débat Bayrou-Royal : Enfin ! Enfin ! Enfin !

Pourvu que Dieu existe, que je puisse m'écrier : "Dieu merci !". J'étais en attente de quelque chose comme cela depuis que je suis majeur et électeur.

Une simple carte de presse m'a permis d'assister au débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. Moins d'une dizaine de CRS dehors : on voit tout de suite la différence avec un déplacement de Nicolas Sarkozy.
J'ai réalisé un enregistrement avec un dictaphone numérique. Le début de l'enregistrement donne l'ambiance (environ 5 minutes avant le début du débat). La qualité de cet enregistrement est médiocre mais c'est toujours ça en attendant que Yahoo et Daily Motion mettent en ligne la vidéo officielle. Mise à jour : Voici les vidéos en question.

Le premier tour de l'élection présidentielle a vraiment donné des choses étonnantes. La recomposition que j'attendais est en train de se dérouler sous mes yeux. A la gauche du Parti Socialiste, Henri Emmanuelli prépare un Congrès de Tours à l'envers et entend créer un parti prolétarien qui, de fait, a disparu depuis l'effondrement du Parti Communiste. Ce dernier n'a plus de raison d'être depuis que la cause de la scission de Tours n'existe plus, à savoir la reconnaissance de l'URSS comme "avant-garde" qui se devait d'organiser le mouvement prolétarien mondial. La droite du Parti Socialiste, de fait, va devenir un Parti Social-Démocrate (ce qu'il est majoritairement aujourd'hui). Si François Bayrou va au bout de sa démarche (et, là, je ne vois pas comment il pourrait maintenant faire marche arrière) il y aura un véritable centre "démocrate", correspondant grosso-modo à l'ancien Parti Radical dans une forme modernisée digne du XXIème siècle et n'hésitant pas à s'allier tantôt avec la Droite, tantôt avec la Gauche. Je pense que l'UMP va éclater entre "centristes conservateurs" et "libéraux conservateurs".
En effet, que peut-on retenir de ce fameux débat entre Ségolène Royal et François Bayrou ? Je crois que la conclusion de François Bayrou est la plus marquante : il veut que les élus se prononcent sur les textes (au Parlement), sur les projets, pas sur qui les propose : "Ni bénis oui-oui, ni bénis non-non". Tous les élus ont, selon lui, une coresponsabilité de l'avenir du pays. La France a besoin de solutions complexes et de politiques menées à long terme.
Au cours de ce débat, il n'y eu aucun compromis, aucun ralliement et aucun reniement. Ségolène Royal et François Bayrou ont dialogué, simplement. Un véritable débat d'idées. Les quatre intervieweurs (BFM-TV, RMC, Le Parisien, Aujourd'hui en France) ont plusieurs fois tenté d'arracher un tel ralliement à François Bayrou. En ultime tentative, ils ont tenté de faire avouer une déception à Ségolène Royal mais sa réponse a été claire : "A ceux qui ont écouter ce dialogue de juger. Oui, nous avons des points communs importants", "nous pouvons sans doute faire un bout de chemin ensemble".
Le désintérêt condescendant de Nicolas Sarkozy qui assimile un dialogue à une compromission ou à une gesticulation médiatique marque l'obsolescence de ce politicien imbu de lui-même et égocentrique, persuadé que le monde se résume à ce qu'il veut et à ce qui lui résiste. D'autant qu'il a tout fait pour empêcher ce débat qui le marginalise.
Accessoirement, le débat a démontré une nouvelle fois les qualités personnelles de Ségolène Royal et de François Bayrou.

Au cours du débat, que s'est-il dit ?
Tout d'abord, il a été rappelé que ce débat (ce "dialogue" ont corrigé François Bayrou et Ségolène Royal), réunissant le deuxième et le troisième du premier tour de l'élection présidentielle, était absolument inédit dans l'histoire de la Cinquième République. Mais c'est aussi la première fois que trois candidats "républicains" réunissent autant de voix réparties sur trois noms. L'objectif ? "Informer les 16 millions d'électeurs ayant choisi l'un ou l'autre au premier tour sur les points d'accord et de désaccord". Selon les mots de Ségolène Royal : "c'est la preuve que nous vivons la fin de l'affrontement bloc contre bloc, 50% contre 50%. La France perdra tant qu'on restera dans ce système. Il est donc très important de voir sur quels thèmes on peut faire un bout de chemin ensemble. Je n'attends pas un ralliement. Je respecte la liberté des électeurs. Mais je pense pouvoir faire émerger des cohérences, même s'il y a des désaccords". François Bayrou a marqué son accord sur ce point et a rappelé qu'il avait proposé le même dialogue à Nicolas Sarkozy mais que celui-ci a refusé. Alors même que "rien n'est plus nécessaire dans la vie politique française que de faire bouger les lignes". "Il est incroyable qu'il y ait eu tant de cris d'orfraie" contre ce débat alors qu'un tel dialogue devrait être la norme. "Nous avons à bâtir en France quelque chose qui n'y existe plus : le pluralisme. Depuis des dizaines d'années, le parti dominant confisque le pouvoir. (...) Il faut que chaque courant puisse donner un avis, ni toujours pour, ni toujours contre". Le principe d'une démocratie vraiment participative a été un point commun aux deux candidats.
Quatre thèmes ont été abordés successivement :
- Les institutions
- L'Europe
- Economie & Emploi
- Vie quotidienne

Les Institutions
Le sujet des institutions a marqué une forte convergence entre Ségolène Royal et François Bayrou. Parmi les réformes techniques mais symboliques voulues : que l'on ne puisse plus voter au Parlement si l'on est pas physiquement présent. Une réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature, du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, du Conseil Constitutionnel, etc. a été également consensuelle. Ségolène Royal a rappelé qu'elle souhaitait que les membres de ces organismes soient nommés avec une large majorité (3/5 du Parlement, 3/5 de l'Assemblée Nationale dans un premier temps, en attendant la réforme du Sénat). Une petirte passe d'armes assez amusante a eu lieu sur le thème "c'est moi qui tape le plus fort sur les groupes qui concentrent de fortes commandes publiques et la propriété de médias".
La question du statut des élus a été plus vigoureusement attaqué par François Bayrou que par Ségolène Royal. Certes, les "cinq ans d'indemnité chômage" que ce sont octroyés les députés avant les élections ont été fort mal jugées par les deux. Mais Ségolène Royal a aussi rappelé que, s'il y avait autant de fonctionnaires à l'Assemblée Nationale, c'est aussi parce qu'un salarié du privé y entrant et étant ensuite battu était de fait au chômage. Certains se sont retrouvés au RMI alors qu'ils se sont souvent fortement dépensés pour la France. Le principe d'un "statut de l'élu" avec une "indemnité chômage dégressive" a semblé à peu près consensuelle.

L'Europe
François Bayrou veut restaurer la confiance entre l'Europe et les Français. Le vote NON au dernier référendum a bien sûr été partiellement anti-européen mais l'essentiel provient de personnes qui ont considéré qu'un texte autant illisible recélait sans aucun doute un piège. Ségolène Royal a appelé à la rédaction d'un texte utile, pour construire une Europe forte, capable de lutter contre le chômage et les délocalisations. Ségolène Royal a rappelé qu'elle discutait de la chose avec nos partenaires, comme Mme Merkel, M. Zapatero et M. Prodi. Et les deux débatteurs ont insisté sur la nécessité d'un référendum.
Par contre, il y a eu un désaccord sur la question du Salaire Minimum Européen. "Comment le fixer ?" a plaidé François Bayrou. "Si on le fixe au niveau des Pays de l'Est, nous sommes désavantagés. Si on le fixe à notre niveau, ce sera impossible à supporter à l'Est". Ségolène Royal a plaidé pour le principe d'un salaire minimum par pays avec une convergence progressive au fil du temps et du développement, admettant volontiers qu'un salaire minimum commun n'était pas pour demain.
Sur la Banque Centrale Européenne (BCE), les deux débatteurs ont également été en désaccord, Ségolène Royal souhaitant une réforme plaçant la BCE sous une autorité politique, ce à quoi François Bayrou s'est opposé, plaidant pour les avantages d'un euro fort et rappelant que l'Allemagne, avec la même monnaie que nous, est chamopionne des exportations. Il a également rappelé qu'étant élu des Pyrénées, il avait vu le développement de l'Espagne et le bien qui en était résulté pour sa région. Il compte sur le même phénomène en Europe de l'Est.

Economie et Emploi
Les désaccords ont, là, été nombreux. François Bayrou a insisté sur son leitmotiv : "ce n'est pas en dépensant un argent que l'on a pas que l'on améliorera les choses", considérant que les programmes de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy coûteraient 60 milliards d'euro (avec, en plus, côté Sarkozy, des réductions de recettes fiscales). Ségolène Royal a contesté le chiffre, avançant celui de 30 milliards, mais en instant aussi sur el fait qu'il s'agissait là de "dépenses utiles qui rapporteraient plus qu'elle ne coûtent".
Surtout, globalement, le leader centriste a reproché une approche étatiste à Ségolène Royal. Un symbole a été mis en exergue : la résolution du problème des cautions pour le loyer des gens modestes (notamment les jeunes). Ségolène Royal propose un "service public", François Bayrou veut interdire les cautions et rendre obligatoire une assurance pour les locataires.
Les Trente-Cinq heures ont aussi été l'objet d'une belle passe d'armes, François Bayrou étant hostile au système actuel et souhaitant largement le libéraliser. "Oui, la deuxième loi a été mal faite. Mais quand le Medef fait des Trente-cinq Heures la cause de tous les maux, c'est un scandale car c'est faux" a affirmé Ségolène Royal. Elle a notamment noté : "70% des salariés ont pu ainsi mieux s'occuper de leur famille", et, grâce aux discussions et aux réorganisations en entreprises, "c'est un accord gagnant-gagnant".
Les retraites ont aussi vu s'affronter les deux candidats. François Bayrou a affirmé que la retraite de sa mère était de 641 euros. Une augmentation de 5% comme voulue par Ségolène Royal, c'est 1 euro/jour. Sur ce point, il veut être plus dépensier qu'elle. François Bayrou veut cependant allonger la durée de cotisation tandis que Ségolène Royal veut surtout miser sur un retour au travail des chômeurs pour financer les retraites. L'inégalité frappant les femmes s'étant arrêté de travailler pour élever des enfants a également scandalisé la responsable socialiste.

Vie quotidienne
Sur la question de la police, de la sécurité et de la justice, l'accord a été global. "Il faut moins d'arrogance" a souligné Ségolène Royal. "Aujourd'hui, l'Etat est ce qui vient de l'extérieur. Il y a un sentiment et une réalité d'antagonisme entre la police et les jeunes. Il n'y a aucune chance d'instaurer la sécurité sans apaiser" a complété François Bayrou. La restauration d'une Police de Proximité a clairement été voulue.
La responsabilité parentale a été évoqué. François Bayrou a marqué son scepticisme. Ségolène Royal a estimé qu'il ne fallait pas enfoncer des parents déjà en difficulté, préférant la mise sous tutelle des allocations familiales à leur suppression. Elle a également rappelé l'expérience -interrompue lors de l'alternance suivante- des "internats de proximité" où des éducateurs aidaient les parents et leurs enfants.
Sur la question de la carte scolaire, François Bayrou a clairement été rigide : c'est la garantie d'un enseignement d'une même qualité pour tous. Ségolène Royal a estimé que c'était en effet la théorie mais que le discours sur l'égalité des chances, aujourd'hui, ne passe plus car les différences existent entre établissements. Elle préfère donc introduire un peu de souplesse et mettre des moyens supplémentaires dans les établissements délaissés par les voeux des parents.
Concernant l'immigration, François Bayrou a condamné le discours démagogue de Nicolas Sarkozy sur un durcissement des conditions du regroupement familial "déjà très dur", affirmant un droit pour tout travailleur de vivre avec sa famille.
Sur l'énergie, François Bayrou a estimé que le nucléaire étant un impératif pour respecter le protocole de Kyoto, les énergies renouvelables étant insuffisantes. Ségolène Royal a rétorqué qu'il était certes évident qu'on ne pouvait pas sortir tout de suite du nucléaire mais que, dans trente ans, il y aurait de toutes les façons une pénurie d'uranium. Il faut donc accroitre la proportion de l'énergie renouvelable. Les deux ont été d'accord pour souhaiter une remise à plat du choix de l'EPR, les investissements nécessaires étant considérable et l'utilité à long terme (donc la rentabilité de l'investissement) très contestable, d'autant que la question des déchets n'était toujours pas résolue...

Conclusion Les échanges ont été cordiaux et de très bonne tenue. Bref, un vrai débat d'idées. Je souhaite vivement que la démocratie française de demain soit à l'image de ce débat.

AINSI QUE CET ARTICLE SUR  AGORA VOX

Désirs d’avenir ou crispation sur le passé ?

La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.

La femme est l’avenir de l’homme, démonstration politique.

Le débat Bayrou-Royal et les réactions de Nicolas Sarkozy démontrent clairement que l’avenir, qui passe nécessairement par davantage de débats, de discussions, de participations et de pluralisme, est du côté de Ségolène Royal (et de François Bayrou), pas du côté de Nicolas Sarkozy.

Nous ne sommes plus dans un monde "simple". Et les scissions sur des thèmes de plus en plus nombreux ont lieu au sein des familles politiques traditionnelles. Sans oublier qu’Internet a donné le goût des échanges directs entre citoyens en mettant en oeuvre les outils de ces échanges (forums, blogs...).

Or, la principale critique de Nicolas Sarkozy sur le débat Bayrou-Royal a été justement que les deux candidats ont osé remettre en cause le bipartisme et l’unité absolue de chaque camp derrière un Conducator. Le candidat de l’UMP a démontré ainsi son archaïsme. Il n’a retenu de Charles de Gaulle que la discipline militaire du commandement unique. Avec un "roi" (Charles de Gaulle, François Mitterrand) qui sait défendre les intérêts nationaux et écouter le peuple, le système peut marcher, telle une "dictature éclairée" qui faisait l’admiration de Voltaire. Avec un régent qui ne pense qu’à se couler dans les habits du roi en singeant son panache tel le prince d’Orléans (Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac), le système montre ses limites et les crises s’accumulent. Et avec un seigneur féodal brutal et pilleur, tel Nicolas Sarkozy, qui ne jure que par la soumission de ses sbires à sa personne et l’extermination de ceux qui osent lui résister, sans hésiter à se placer sous la souveraineté d’un prince plus puissant (George W. Bush), la jacquerie est inévitable.

Débattre est-il forcément revenir à la très relative inefficacité de la IVe République ? Il est coutumier de cracher sur cette république parlementaire qui, malgré tout, résista à certaines crises et sut mener le pays sur la voie de la croissance économique. Mais il est clair que nous avons besoin, à côté d’un Parlement restauré, d’un exécutif stable. Cela peut aisément être atteint avec une élection du président de la République au suffrage universel direct (héritage de la Ve République) qui cumulerait son poste avec celui de Premier ministre et qui aurait face à lui un vrai Parlement élu au scrutin plus ou moins proportionnel mais sans lien de responsabilité de l’un envers l’autre sauf une possibilité de "renvoi" simultané des deux et un retour devant les électeurs en cas de conflit. Comme le chômage n’est pas très attirant, même pour un homme politique, le risque de nouvelles élections tous les quatre matins est assez limité. Et même si cela était, je préfère qu’on me demande souvent mon avis plutôt qu’on me confisque ma liberté et mon pouvoir.

Homme du passé pour les institutions, Nicolas Sarkozy est aussi l’homme du passé dans tous les domaines de la vie économique et sociale. Voici un exemple. Partager le travail et les revenus ? Certainement pas ! Il vaut mieux que certains se crèvent à la tâche sous les heures supplémentaires défiscalisées tandis que le chômage monte !

Enfin, la droite en général et Nicolas Sarkozy en particulier n’arrivent pas à comprendre la recherche scientifique qui prépare le monde de demain et, en particulier, la compétitivité de la France de demain. La recherche, pour eux, n’est que la mise au point de dispositifs techniques. Or, avant d’en arriver au "développement", c’est-à-dire la mise au point d’innovations, il faut d’abord construire un socle de connaissances, ce qui prend longtemps et ne peut se laisser enfermer dans des "contrats de projets" de cinq ans. L’évolution du budget de la recherche est sur ce point significatif, comme le souligne le collectif Sauvons la Recherche (dont je ne partage pas toutes les positions).
Alors, oui, dans cette élections présidentielle, la femme qui suscite des désirs d’avenir est de loin préférable. La femme est l’avenir de l’homme politique du passé.

TANT QU'ON Y EST, allez voir ici, aussi, si le coeur vous en dit.....

La République des Lettres

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30 avril 2007

PROFESSION DE FOIS...

OUI, MAIS J'Y CROIS ENCORE !

SocialismeAhujourd

Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains

A faire hurler tous les militants qui se battent, quelle idéologie profonde reste-t-il de l'idéologie que véhiculait François Mitterrand ? A trop rêver du passé, le temps présent ne vit plus... Il s'efface devant des rêves brûlés...

Peut-être je rêve d'amours mortes et je ne vois pas ce qui se trouve devant mes yeux. Peut-être, je ne sais, peut-être je ne connais pas le milieu environnant... et qui fait la vie active de la politique socialiste, niçoise, des jours actuels... peut-être ou même sûrement, je ne connais pas ce nouveau monde, que le commun des mortels ne saurait explorer... C'est peut-être trop opaque pour moi !

Si je dois me battre, je crois que ce sera pour celui ou celle qui défend le mieux l'idée du socialisme que je me fais mais peut-être que mon idée du socialisme est-elle tronquée.

Selon Wikipedia : Du mot latin socius (associé, compagnon), le mot socius désignait ceux qui vivent ou aiment vivre avec les autres. Il dérive du verbe 'sequi' : 'suivre'. Le socialisme se définit alors comme un système « où l'on met tout en commun ». Je crois que le mot "autres" définit bien le socialisme. Pour moi, le socialisme doit être tourné vers les autres, un mode de pensée qui inclut une vision de vie commune non violente, et pour une "vue" plus moderne, un "altruisme" qui prend en compte les réalités du monde moderne et de ses complexités relationnelles économiques, tout en restant profondément ancré dans l'humain.

Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi

Baisers volé au socialisme ? Non, quand on embrasse une idéologie, on ne vole pas son amour, on le nourrit ! De ses idées, de ses passions, on lui donne une partie de sa vie !

J'espère pouvoir me considérer comme une vraie socialiste.

Ma foi, mes fois donc, de socialiste, je les dois à des gens de terrain, qui se battent au quotidien, et ils se reconnaitront ! Je ne PEUX pas me battre pour des gens peu mobilisés, sinon sur leur nombril, et ils se reconnaitront aussi. Je n'ai besoin de citer personne car ces personnes se reconnaitront tout bonnement ! il n'est pas besoin de le leur dire, ils le savent ! J'en ai déjà parlé maintes fois sur mon blog... A la personne qui se bat, tous les jours, pour nous, qui donne de son temps, qui m'accorde sa patience, je lui tire mon chapeau !

Je suis entière, j'ai des coups de gueule, comme ce post, mais je suis sincère. Et je sais que cela va en faire rire plus d'un, eh bien, la Cendra, on lui a tapé dans l'oeil. Ne vous inquiétez pas, mon oeil est vif. Ma langue acérée parfois. mais au moins, vous savez à qui vous avez à faire !

A moi, on peut tourner le dos. Et continuer à marcher, sans se retourner. Puisque nous avons le même combat ! Si nous avons le même combat. Si nous pouvons débattre. S'il y a échange. S'il y a respect.

Va donc, en confiance. Tu peux garder les yeux mi-clos. N'en garde qu'une partie ouverts... pour mes coups de gueule trop éclatants...

Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?

Parce qu'il n'y a pas de mots tendres murmurés, il y a des mots de conviction. Pas de caresses : des échanges d'idées et des vérités qui fâchent parfois. La pureté, ça n'existe pas : c'est la sincérité qui prend place. Les serments au fond des bois : c'est le serment que je ne trahirai pas et que je ne serai pas trahie. Les fleurs que l'on retrouve dans un livre : ça, c'est le futur que nous écrivons, ou tentons d'écrire... Le parfum qui nous enivre : c'est un bon verre entre amis, loin de nous enivrer, il nous emporte !
Se sont envolés... Nous volons tous d'un commun espoir : un renouveau pour la France !

Ségolène, ce n'est pas François Mittérand, Ségolène, c'est une France nouvelle.

Et je laisse les hyènes ricaner quand il y a tant à dire et à clamer ! Parce que la droite, elle rit de nous !

Hyene

Aujourd'hui, j'ai encore envie de vous parler, à vous directement. Je regarde la France, mon pays, celui que j'aime au quotidien, celui que j'ai envie de voir fleurir, s'épanouir. Parce que, ce qui semble se passer en France, dans ces élections, ça me fait peur. De voir un tel engouement pour une France manipulatrice, répressive, cela m'amène à me poser des questions. On dirait que, sans vouloir insulter personne, les médias sont bien ancrés, mais pas dans un sens qui devrait lui être assigné. Celui de la réelle valeur de l'information juste, celle qui n'est pas manipulée. Français, françaises, vous êtes capables de vous faire votre propre opinion, mais n'oubliez pas que sur les médias, on ne vous montre que ce que l'on veut vous y montrer. Que l'information peut être manipulée. Avec le débat entre François Bayrou et Ségolène Royal, vous avez eu droit, pour une fois, à un réel échange d'idées.

Ce qui me fait peur donc, avec Nicolas Sarkozy, c'est de voir une information tronquée et truquée car ces mêmes médias ne seront plus indépendants mais sous la coupe d'un homme et d'une manne financière dont dépendent ces mêmes médias. L'indépendance financière et donc politique de toute source informative est primordiale !

J'espère, sincèrement, que nous sommes capables de garder un oeil ouvert, sinon les deux yeux !

Je n'ai pas envie d'une France répressive parce que la répression ne résout rien à elle seule si le mal n'est pas soigné.

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29 avril 2007

UN PEU D'AIR PUR...

Dans un monde truffé d'air vicié...
Un peu de pureté...
Un peu de candeur...

Mais s'est glissée une erreur..
Et c'est à vous de la trouver !

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Vous respirez mieux ? Haaaaaa... Tant mieux
Bisous

Cendra

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27 avril 2007

COUP DE COEUR

Du jour ...

Allez voir son blog aussi !!!

JOCELYNE

Nan mais !

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26 avril 2007

TOUS LES FONDS D'ECRAN DISPONIBLES

Je vous mets à télécharger tous les fonds d'écran que j'ai faits :

Avec drapeau

Segolene_23Mars2007_Fond3_1280_Drapeau_copie
Segolene_23Mars2007_Fond3_1280_Drapeau_copie

Avec Patrick et Dominique Mottard

Segolene_23Mars2007_Fond3_1280_Drapeau_Mottard_copie
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Fond d'écran Mottard personnalisé

FONDECRANmouture01ROSEavecTEXTE_1280
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Avec Patrick Allemand, le 23 mars 2007

Segolene_23Mars2007_Fond2
Segolene_23Mars2007_Fond2

Fond d'écran personnalisé avec Patrick Allemand

FONDECRANmouture02PatrickA_1280_SansTexte
FONDECRANmouture02PatrickA_1280_SansTexte

Le même avec texte

FONDECRANmouture02PatrickA_1280
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Fond d'écran Paysages marocains

Paysages_marocains
Paysages_marocains

Fond d'écran Désert marocain

Desert_marocain
Desert_marocain

Maroc, avec des enfants

Maroc_People
Maroc_People

CHAGALL

Chagall

Chagall

FAITES VOTRE CHOIX, j'espère que ce sera un régal pour vous,
quel que soit votre choix,
Bisous
CENDRA

Posté par CendraOnTheBlog à 20:38 - COUPS DE COEUR - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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