25 avril 2007
Violeur, suicidé, fumeur ...
PARCE QU'IL NE FAUT PAS OUBLIER CELA
Je remonte ce post
... Ou alors un être génétiquement immodifiable... (mardi 10 avril 2007)
Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois posé la question de
l'inné et de l'acquis en matière de pédophilie, mardi, faisant le
parallèle avec le suicide et les cancers liés au tabagisme.
"Qui peut me dire que c'est normal d'avoir envie de violer un petit garçon de trois ans ? Est-ce que c'est normal ? Est-ce que c'est un comportement...", s'est interrogé le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle sur France 2.
Et d'ajouter :
Je voudrais apporter un témoignage personnel, ça ne m'a jamais traversé l'esprit", a-t-il ajouté.
Mais comment, comment peut-on sortir des choses pareilles ? Ce qui me sidère, c'est que l'on va dire telle ou telle chose sur Ségolène Royal, sur des choses qui m'apparaissent comme des broutilles par rapport à ce que j'entends là...
Cela me semble être une dérive extrêmement grave. Cela viserait une "catégorie" de personnes. Que l'on détecterait, ficherait... ça ne vous rappelle rien ?
Réfléchissez... Si l'on en vient à dire que c'est génétique, c'est qu'il n'y a aucune "guérison possible", qu'il n'y a aucun traitement possible. Imaginez la suite.
Quand il parle de cancer, il accuse indirectement les fumeurs de causer des cancers aux fumeurs passifs, puis également à ces fumeurs passifs d'avoir un terrain plus fragile...
Quand ils parlent des jeunes qui se suicident, j'aimerais bien qu'il approfondisse la question, car ne pas culpabiliser les parents, systématiquement d'accord, mais pas à tous les coups. Et qu'il se pose la question des réponses que pourrait apporter la droite, et surtout SA droite à ce réel fléau et cette réelle souffrance.
Je ne peux pas le laisser dire cela, je ne peux pas tolérer que l'on puisse parler de génétique quand on parle de suicide, de génétique quand on parle de pédophilie. C'est une dérive extrêmement dangereuse, un rejet total de la faiblesse, une politique du fort et tout puissant.
Si cet article vous a plu, s'il vous a convaincu, merci de le diffuser, il faut faire passer le message. De tels propos, je le rappelle, sont très graves et portent atteinte à la dignité humaine, et au fait que les plus "forts" doivent protéger les plus "faibles". La maladie peut se traiter. La prévention peut éviter le suicide, la pédophilie. Il faut trouver des moyens. Ne voyez-vous pas qu'en plus de la franchise qu'il veut instaurer pour la Sécurité Sociale, monsieur Sarkozy nous "prépare un terrain" de pauvreté absolue sur la santé, les santés, physique et mentale ?
Un fumeur ou non fumeur peuvent tous les deux développer un cancer, les composants de la cigarette sont là pour ça... Un pédophile est un malade, un salaud, un minable, c'est pas dans ses gênes! Un jeune qui veut se suicider le fait parce qu'il n'a plus de repères, qu'il ne voit plus d'avenir, et pour des tas d'autres raisons... Ce n'est pas inscrit dans ses gênes.
Moi, de dire que ça vient des gênes, ça me gêne !
Cendra
A suivre...
VOIR ARTICLE : ici
pour l'histoire des gênes
et : là
L'eugénisme désigne la volonté d'améliorer l'espèce humaine. Ce souhait, qui existe depuis l'antiquité peut se traduire par une politique volontariste d'éradication des caractères jugés handicapants ou de favorisation des caractères jugés « bénéfiques ».
Ce qui étaie mes propos....
Pour compléter un peu mes propos, et parce que je suis profondément convaincue qu'il ne faut pas oublier ce genre de propos, je me permettrai de remonter ce post et d'en changer donc la date...
Monsieur Nicolas Sarkozy a essayé de modérer ses propos : Pour sa part, Nicolas Sarkozy a mis de l'eau dans son vin, minimisant ses déclarations abruptes. "Qui peut me dire que c'est normal d'avoir envie de violer un petit enfant de trois ans? (...) A partir de ce moment là, quelle est la part de l'inné et la part de l'acquis?" s'est demandé mardi matin le candidat UMP. "Je me garderai bien de trancher", a-t-il encore nuancé dans l'après-midi, modérant cette fois considérablement ses propos premiers.
Voir directement le site de : France 2
Pour citer :
- "C'est une ineptie purement idéologique qui est totalement à côté des acquis actuels de la science et de la génétique en particulier",
estime le Pr Bernard Golse, pédopsychiatre à l'hôpital Necker à Paris.
- Assurant qu'il n'y a pas de gène d'un destin malheureux", le généticien Axel Kahn a jugé dimanche "relativement grave" l'existence de "tout un courant qui prétend que les gènes sont tellement déterminants (...) qu'ils sont responsables de certains désordres de la société, et que par conséquent, la contrainte, les difficultés économiques, les malheurs sociaux n'y sont pour rien".
Le meilleur moyen de conclure mais pas de clore la question...
traduction (approximative)
Bien que les généticiens aient rencontré des écueils, les scientifiques essayant d'établir une carte du génome humain font de rapides progrès. un atlas génétique publié la semaine dernière montre le nombre des gênes distincts actifs dans les différentes parties du corps. Plus un organe ou un tissu est complexe, plus important doit être le nombre de gênes.
Commentaires
Gene
C'est une gêne pour moi d'entendre ce genre de choses... plus qu'une gêne même, une horreur. Je me demande comment on peut sortir des insanités pareilles ... et le pire, c'est qu'il continue sur sa lancée !
J'espère au moins qu'il n'est pas sérieux... mais j'en ai pas l'impression, et c'est cela qui fait peur...
Si
...on réfléchit bien, mon père avait ça dans les gênes, alors, personne à l'époque a pu faire quelque chose ? Imaginez des labos prélevant les gênes de chaque nouveau né... en secret bien sûr, sinon, croyez-moi aucune mère ne voterait Sarko ! Ou alors, "madame, votre fils a le suicide dans les gênes, on préfère l'interner dès aujourd'hui. - Mais, mais, il a à peine 1 mois ! Rendez-moi mon filssssss.."
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