06 avril 2007
Cannes : le vent souffle désormais à gauche
C'est
un vrai succès populaire qu'a connu la grande réunion publique de soutien à
Ségolène Royal dans la campagne présidentielle.
Une
foule si nombreuse que la salle Miramar suffisait à peine à contenir les
cannois qui se sont pressés en grand nombre pour manifester leur soutien à
notre candidate : Ségolène Royal.
Des
orateurs brillants : Apolline Crapiz, Patrick Allemand, et bien sûr Pierre
Moscovici ont enflammé une salle qui ne demandait que ça.
Cannes
n'est plus une terre de mission pour le Parti Socialiste. Cannes est devenue
une terre de conquête.
Avec Apolline Crapiz, qui mène un
dur combat dans l'opposition municipale face au maire Ump de la ville, le Parti
Socialiste est prêt.
Prêt pour de nouvelles conquêtes
électorales, prêt à prendre ses responsabilités, à Cannes comme à Mandelieu et
Théoule, pour qu'enfin, les gens d'ici, puisse rêver d'un avenir qui ne se
limite plus au béton que l'on déverse sur nos villes.
Le vent se lève à Cannes. Il
souffle à gauche.
Voir l'article sur Cannes solidaire
LETTRE DE SEGOLENE
Chers amis, chers camarades,
Merci pour votre mobilisation qui ne faiblit pas. Si vous voyez 5 personnes par jour c'est formidable. Amitiés, Ségolène
La bataille
entre dans une phase décisive et la droite a lancé des attaques
d'une rare violence. J'ai l'intention de ne pas laisser faire tout en élevant le
débat.
Je compte sur vous pour défendre le pacte présidentiel. Ce document
ne doit être distribué comme un tract, mais au contact et en porte à porte avec
un échange sur : quelle est votre principal souci aujourd'hui ? Qu'attendez-vous
de l'élection ?
Je compte sur vous.
DEBATS DU CHANGEMENT - Education
Hôtel Splendid - 50 Boulevard Victor Hugo - 5 avril 2007 - 20 heures
Une salle comble, une ambiance chaleureuse, vivante et participative !
Principaux thèmes abordés :
- La fameuse vidéo des "35 heures"
- Le professorat : un métier pas si facile que ça
- La gauche, c'est pas la droite !
- Bayrou est de droite... Demandez à De Robien !
- La violence et l'insécurité dans les écoles, collèges et lycées
Entre autres.
Il a été évoqué donc cette fameuse vidéo des 35 heures et rappelé qu'il ne s'agissait que de questions soulevées et non pas d'une réponse, sachant bien que les professeurs font bien plus de 35 heures parfois... Egalement, les heures supplémentaires ne seraient pas imposées : ce serait un choix librement fait par les professeurs. Il a été évoqué la possibilité d'une bourse accordée aux étudiants en contre partie d'accompagnement scolaire et le "nostalgie"des anciens surveillants auxquels était offert un contrat de 7 ans leur permettant de poursuivre les études, par rapport aux contrats d'AED actuels de un an (pouvant être portés à 3 ans). Evoqué également le manque cruel de présence humaine dans les collèges et lycées, remplacée par la vidéo surveillance...
Egalement encore, la pénibilité du métier et la difficulté d'exercer à l'âge de 61 ans.
Et un intervenant de s'exclamer que la droite et la gauche, ce n'est pas la même chose et que les enseignants sont foncièrement des gens de gauche ! Aussi, le syndicalisme en déclin chez les nouveaux enseignants.
Un autre intervenant de souligner qu'il faudrait rafraichir la mémoire des enseignants ou rappeler aux nouveaux que De Robien est membre de l'UDF, dans un gouvernement de droite.
cf : Wikipedia :
Malgré sa désapprobation de
la stratégie du président de l'UDF - stratégie pourtant confirmée à 97 % par
les militants votants au Congrès de Lyon de 2006, il affirme solennellement
devant le Conseil National de l'UDF du 10 juin 2006 qu'il soutiendra la campagne
présidentielle de François Bayrou en 2007, « seul candidat UDF
légitime » à ses yeux. Il a fondé un cercle au sein de l'UDF, Société en
Mouvement, pour regrouper ses partisans. Le 31 mars 2007, il déclare cependant
son ralliement à Nicolas Sarkozy dans une interview à paraître au Journal du
Dimanche.
Rappeler également aux enseignants que François Bayrou est bien de droite ! Car bien des enseignants hésitent et voteraient peut-être pour lui.
N'oublions pas cela :
François Bayrou a été ministre de l’Éducation Nationale de 1993 à 1997. Il garde un silence pudique sur cette période. Malheureusement pour lui, il n’est pas interdit d’avoir de la mémoire.
François Bayrou a choisi l’école privée contre l’école laïque.
Dés son arrivée au ministère de l’Éducation Nationale, François Bayrou a un projet qu’il veut faire aboutir en urgence : réviser la loi Falloux. Il présente en décembre 1993,au nom du gouvernement RPR-UDF, une loi qui comprend cet article : « Les établissements privés sous contrat peuvent bénéficier d’une aide aux investissements. Les collectivités territoriales fixent librement les modalités de leur intervention. » Bayrou veut permettre ainsi aux collectivités territoriales de subventionner les établissements privés au delà du seuil des 10 % prévu par la loi Falloux. La puissante mobilisation citoyenne contre ce mauvais coup porté à l’école publique et la censure du Conseil constitutionnel ont permis de faire échouer cette tentative. Mais François Bayrou a-til définitivement renoncé ?
François Bayrou, spécialiste de l’écran de fumée pour ne rien faire.
Pour faire oublier ce cuisant échec, François Bayrou engage le ministère de l’Éducation nationale dans une frénésie de groupes de travail et de commissions : le prétendu « nouveau contrat pour l’école », qui débouche sur un catalogue hétéroclite de 158 propositions dont n’émerge pas grand chose, la commission Fauroux pour préparer un référendum sur l’école finalement enterré, les travaux de la commission Bouchez sur le collège, restés lettre morte…
François Bayrou a aussi soigneusement rangé dans les tiroirs les annonces de campagne du candidat Jacques Chirac : l’aménagement des rythmes scolaires, le développement des filières technologiques et professionnelles, la création d’un statut étudiant…
Quelle confiance peut-on accorder à quelqu’un qui est profondément de droite et qui dit vouloir gouverner le pays comme il a dirigé le ministère de l’Éducation nationale ?
source : http://hebdo.parti-socialiste.fr/2007/02/21/488/
Bref, qu'il serait utile d'en discuter en salle de professeurs, de faire passer le message, de ce que serait l'Education Nationale sous un gouvernement Sarkoziste ou Bayrouiste... La diminution du nombre d'enseignants, la possibilité d'engager (comme sous contrat privé) des enseignants, la diminution à terme des heures de cours...
Ont également été évoqués les thèmes de la police de quartier, leur présence étant absolument indispensable, ainsi que le manque cruel d'éducateurs de rue (au nombre de 6 pour le quartier est !), le besoin d'une action préventive et non répressive.
Il a été rappelé que nous sommes les acteurs de cette campagne participative, la participation des citoyens étant une nouveauté et une chance à saisir, offertes par Ségolène Royal. "Chance" que nous n'avons pas manqué de saisir !
N'oubliez pas, nous sommes les acteurs de cette campagne. Nous pouvons changer les choses. Restons mobilisés et soudés, nous vaincrons LES droites...
Permettez-moi de mettre ici un extrait de Ségolène à l'UNEF
Ségolène Royal au 80e congrès de l’UNEF : “si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la frappe a toujours tort”
Longuement applaudie par les délégués du 80e congrès de l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Ségolène Royal a prononcé un discours à la jeunesse de France et du Monde.
Ainsi que cette vidéo de Claude Roiron,
Alors que les enseignants manifestent suite à l’annonce de la suppression de 5 000 postes, la secrétaire nationale du PS à l’éducation revient sur les raisons de la mobilisation et expose les propositions du pacte présidentiel en la matière.
Cendra
NOUVEAUTES SUR ELLE.FR
ça c'est pas mal, la présidente de l'association AIVI a reçu un appel de la part de Elle.fr
comme je l'ai dit sur un autre fil, une heure après mon appel à vos
mails, j'ai reçu un coup de fil de la rédaction ELLE me demandant de
faire arrêter ce spam agressif de la part des membres de l'association
je me suis étonnée : "cela m'étonne, nos membres ne sont pas
agressifs", envoyez moi copie, cela m'étonne. Réponse : vous savez on a
pas que ça a faire, on a 400 invités à gérer alors...
on ne va pas pouvoir faire quelque chose avec vous dans ces
conditions, déjà vous avez eu l'occasion de prendre la parole, c'est
déjà énorme, il y aura la presse , internationale même....
j'ai dit : ce qui compte pour nos membres pour voter c'est la
réponse des présidentiables et non simplement le fait de parler devant
des caméras
voilà, fin de non recevoir
Pas mal culottés quand même !