07 mars 2007
AU PLUS OFFRANT
ça, c'est pas mal, mais, après tout, quand on est une petite commune,
a-t-on le choix ? J'aurais un peu honte, surtout quand ça se sait
autant et que le reste suivra, si il y a quelqu'un d'intéressé... Pas
de preneur, humm ?
Voici l'article :
CAEN (AFP) - Le maire
d'une commune normande de 300 habitants a décidé d'offrir son parrainage au
plus offrant, se disant harcelé par les petits candidats à l'élection
présidentielle qui peinent à recueillir les 500 signatures nécessaires.
"J'ai
été sollicité par beaucoup de candidats, surtout des petits qui n'ont par le
passé jamais réussi à atteindre les 500 signatures", a indiqué André
Garrec, maire divers droite de Noron-la-Poterie (Calvados). "Je me
suis dit qu'un parrainage ne signifiait pas un engagement politique,
j'accepterai donc le chèque du plus offrant" qui servira à financer les
trois associations culturelles et sportive et l'école maternelle du village, a
précisé M. Garrec.
Il a souligné qu'il accepterait "le chèque de n'importe
quel candidat" d'ici au 16 mars, date limite de dépôt des parrainages.
Désolée, je viens juste de faire mes comptes et ils sont très rouges... La dêche quoi.
06 mars 2007
LA JOURNEE DE LA FEMME
« Réunion du Changement »
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes
Mr Patrick ALLEMAND, Premier Secrétaire Fédéral
Mme Michèle ASCHERI, Déléguée Fédérale aux Droits des Femmes
ont le plaisir de vous inviter vous et vos amis à une soirée
Les Femmes,force du changementœ
Vendredi 9 Mars
à partir de 19h30 à
9 rue Biscarra, Nice – Tel : 04-93-92-02-62
une vidéo et un débat sur le thème le rôle des femmes dans la sphère de la famille, de l’éducation, de la vie professionnelle et de la vie politique
avec
Madame Noria CHAIB
Madame Christine DOREJO
Madame Sylvie GAUTIER
Madame Frédérique GREGOIRE CONCAS
Lecture de textes suivis d’une fête autour d’un buffet
Animation Musicale par les jeunes de Ségosphère
Chacun apporte quelque chose à partager
(Boissons et Nourritures)
la Fédération des Alpes-Maritimes
LA LEGENDE DE DEIRDRE
Il y a longtemps, en Irlande, Le roi Connacher de la famille Ulster se tenait sur son trône. Le jour pâlissait et c'était le début de Sanhain. Plus d'un millier de personnes étaient réunies là pour une nuit de fête et de joie. Seul le Druide se tenait à l'écart à l'écoute de l'autre monde. La femme du chantre du roi, Elva, attendait un heureux événement. Ils étaient tous deux assis et se parlaient doucement, un peu à l'écart.
Le roi allait faire un signe pour que la cérémonie commençât mais, tout-à-coup, un cri perçant jaillit. Tout le monde eut peur. Mais le roi calma la foule. Le druide s'avança vers le roi et le couple. Il dit "j'ai observé les nuages, l'âge de la lune, et les positions des étoiles cette semaine". Il plaça sa main sur le ventre de la femme et annonça que cet enfant serait une fille, puis une femme très belle. Elle s'appellerait Deirdre. Si belle que tous les rois de toutes les tribus d'Irlande se battraient pour l'épouser. Ce serait vite la confusion et le désastre.
Le druide se retira à nouveau.
Certains suggèrent de tuer l'enfant mais le roi dit "Je l'élèverai dans un lieu protégé et je l'épouserai pour ses 16 ans. Ainsi, il n'y aura point désolation ni guerre."
Ainsi, l'enfant nacquit et le roi fit construire une maison où elle fut élevée et instruite par Levercham, conteuse du roi. la jeune grandit. Ses cheveux étaient couleur de feu et sa peau couleur de miel. Sa beauté était sans égale. Lors de ses 15 ans, Levercham lui annonça qu'elle devait épouser le roi avant ses 16 ans. Levercham vit la détresse de la jeune fille qui soupira et refusa de manger.
Un jour, alors qu'elle était à la fenêtre, elle vit un jeune homme aux cheveux bruns ramasser une pomme. cet homme qu'elle avait vu en rêve la nuit dernière... Cet homme, elle le savait, était l'homme qu'elle devait épouser...
Un jour qu'elle se promenait dans la forêt, elle rencontra à nouveau ce chasseur, accompagné de deux autres hommes. Agenouillée, elle leva les yeux vers lui, puis, lentement se leva et l'embrassa. Elle lui expliqua qui elle était et qu'elle devait épouser le roi, contre son gré. Et qu'il devait l'emmener loin d'ici. Le jeune homme, Naois, prit conscience de qui elle était Il trembla mais l'emmena dans sa famille qui l'accueillit mais craignait pour leur frère.
Ils s'enfuirent en Ecosse. Ils vécurent heureux pendant de nombreuses lunes...
Le roi Connacher décida d'octroyer son pardon et de permettre au couple de rentrer en Irlande. Malgré une vision funeste de Deirdre, ils décidèrent de rentrer.
Le roi envoya un émissaire, puis, lui demanda ce qu'il en était de Deirdre. L'homme répondit qu'il n'y avait de plus belle femme... De rage, le roi envoya des hommes pour tuer Naois et ses frères. Ils échouèrent dans leur tâche. Il demanda alors au druide de faire quelque chose. IL tenta plusieurs fois de les tuer en déchainant les éléments. Il échoua. Mais, finalement, il fit s'élever des rocs si pointus que les hommes moururent l'un après l'autre. Et les rochers s'effacèrent pour laisser place à une verte plaine...
Le roi fit quérir la jeune femme. Deirdre, noyée de douleur, fut enfermée dans le château du roi et se laissa mourir petit à petit...
On peut encore entendre son chant :
In skies of frozen snow
Where winds of sadness roam
Red sun's burning low
You were my home
Where I would go
In green fields
Now unknown
Your name upon
The standing stone
Love invites
One last call
When death from life begins to fall
The streams no longer go
The tides of distant seas
No love can grow old
Without memories
Your arms my home
Where I would sleep
Tears
Now unfold
How can I now
Alone grow old
Dusty stars
Shed their lights
When death from life
Slips silently to the night
Que vous pouvez écouter (faire un clic droit et "enregistrer sous"... et puis ouvrir) : 11_Lament
05 mars 2007
LOGEMENT CHER
12- Lutter contre le logement cher, une sécurité logement tout au long de la vie :
- Augmenter les allocations logement de manière à limiter à 25% le montant des dépenses de logement pour les ménages modestes.
- Construire 120 000 logements sociaux par an grâce à une incitation au livret A . L’Etat pourra se substituer aux maires qui n’appliquent pas la loi SRU.
- Créer un service public de la caution afin que celle-ci ne soit plus un frein à l’accès au logement tout en sécurisant le propriétaire. En contrepartie, les procédures d’expulsion des locataires de mauvaise foi seront simplifiées.
- Conditionner les avantages fiscaux et les aides publiques à une modération des loyers.
- Remettre à la location les logements vacants spéculatifs. Les communes pourront également les acquérir par une procédure exceptionnelle.
- Encourager l’accès à la propriété par l’extension des prêts à taux zéro. Dans le logement social, les locataires qui ont payé pendant 15 ans leur loyer pourront accéder à la propriété.
- Sanctionner financièrement les communes qui ne respectent pas le ratio moyen de un pour mille habitants pour les hébergements d’urgence.
Les problèmes que l'on rencontre souvent quand on est à la recherche d'un nouveau logement :
- Avoir les 3 mois de loyer sur son compte
- La caution solidaire. Parfois, des propriétaires demandent 2 cautions solidaires. C'est déjà difficile quand vous n'avez pas de famille ou des relations conflictuelles avec celle-ci
- Un budget grevé par le loyer, souvent, cela représente plus d'un tiers du budget moyen d'une personne ou d'un couple
Effectivement, que le loyer représente seulement 25% du budget d'un foyer modeste, cela faciliterait la tâche. Dommage que cela ne concerne pas les foyers qui touchent le smic. Il reste dur d'assumer les dépenses avec le smic, sachant que les aides ne sont plus là. Peut-être qu'à ce moment, la revalorisation du smic serait donc un coup de pousse.
Si j'avais le choix, j'accèderais à la propriété, une petite maison en dehors de Nice... Avec un petit jardin... Mon rêve. Alors, le prêt à taux zéro, je dis oui !
Et oui aussi à forcer les communes à bâtir des logements sociaux, tant de communes ont un quota tellement bas qu'elles paieraient une sacrée somme !
Allez... Un petit effort messieurs les Maires !
04 mars 2007
POUR LE PLAISIR
Hummm, pour le plaisir, du moment que c'est... euh... constructif... pour nous !
QUELQUES CHIFFRES
SOURCE : http://www.aivi.org
Les chiffres dans le monde
Extrait du Manifeste AIVI 2004
L’inceste : un phénomène
largement sous-estimé
En l’absence d’études et d’enquêtes françaises,
nous avons recensé les informations et données internationales, partant du
principe qu’aucune raison ne peut justifier une différence de résultats dans
notre pays.
Les victimes
- 80% des victimes d’infractions sexuelles sont de sexe féminin. (1)
- 20% des femmes et 7% des hommes subiront une agression sexuelle avant l'âge de 18 ans. (2)
- 45% des violences sexuelles concernent des enfants de moins de 9 ans. (3)
- Le risque relatif d'infractions sexuelles chez les handicapés est multiplié par 3 par rapport à la population générale. (4)
- 50% des victimes d’inceste appartiendraient à des familles touchées par l'alcoolisme. (5)
Les agresseurs
- 98% des agresseurs sexuels sont des hommes, âgés de moins de 18 ans pour 19% d’entre eux.
(1)
- Dans 70 à 85% des cas, l'agresseur est connu de la victime. (1)
- 72% des auteurs de violences sexuelles sur mineurs signalés sont des personnes de la famille (3) mais 74% des personnes interrogées supposent que les violences sexuelles sont infligées aux enfants par des inconnus. (6)
Troubles et conséquences
- Troubles multiples : une étude du Comité de protection de la jeunesse canadienne sur les cas de 85 filles ayant subi l'inceste qui a été signalé, démontre que ces filles présentaient en moyenne huit sortes de problèmes, soit d'ordre familiaux (86%), psychologiques (85%), de relations sociales (49%), scolaires (46%), de nature sexuelle (34%), de délinquance (26%), de fugue (25%) et de santé (23%).
- Troubles du sommeil :20 % à 30 % des enfants agressés sexuellement ont des problèmes reliés au sommeil (8).
- Anorexie - boulimie : 5 % à 20 % des enfants victimes éprouvent des difficultés reliées aux comportements alimentaires et à l'appétit. (8) 50% des anorexiques et 75% des boulimiques interrogés font état d’agressions sexuelles dont ils auraient été victimes dans leur enfance. (9)
- Fugues et délinquance : des études relatives aux jeunes fugueurs et aux délinquants rapportent qu'entre 30 % et 55 % d'entre eux avaient été victimes d'agressions sexuelles. Les victimes d'inceste auraient tendance à quitter précocement la maison, avant 18 ans. (10)
- Les séquelles : qui ont cependant le plus été étudiées et dont on pense qu'elles ont le plus d'impact sont les perturbations psychologiques. Sgroi les définit ainsi : la culpabilité, la peur, la dépression, la perte d'estime de soi (60 et 87% des victimes d'inceste seraient modérément ou gravement affectées dans leur estime d'elles-mêmes) et les problèmes de sociabilité, la colère et l'hostilité refoulées, la diminution de l'aptitude à faire confiance à quelqu'un, la confusion des rôles, la pseudo-maturité, alliée à l'incapacité d'accomplir les activités de développement; des problèmes de maîtrise de soi et de contrôle. (10)
- Préjudice physique : le sondage national mené auprès des hôpitaux Canadiens par le Comité Badgley a permis de recueillir que plus de sept filles sur dix (71,9%) et près d'un garçon sur deux (47,4%) victimes d’agressions sexuelles avaient subi une pénétration ou une tentative de pénétration. D'après le résultat des examens médicaux, environ un enfant sur quatre (23,1%) avait besoin de soins médicaux pour des préjudices physiques ou des états pathologiques (qui n'étaient pas tous imputables à l'agression sexuelle). (10)
- Prostitution : entre 76 et 90% des femmes et des hommes prostitués ont des antécédents d'agressions sexuelles pendant leur enfance, le plus souvent de nature incestueuse (11).
- Toxicomanie : 35 % des femmes ayant vécu l'inceste auraient des problèmes de drogues et d'alcool, comparativement à 5 % des femmes non agressées. (12) Les femmes ayant été agressées sexuellement durant l'enfance risquent deux fois plus que les autres de prendre des somnifères et trois fois plus de recourir à des calmants. (8)
- Dépressions et suicides : les victimes d’infractions sexuelles sont 8 fois plus susceptibles que les «non victimes» de faire des tentatives de suicide et 5 fois plus susceptibles de faire une dépression nerveuse. (1). U ne étude auprès des femmes hospitalisées dans les services psychiatriques des hôpitaux de Toronto révèle que 90% d'entre elles ont vécu des agressions sexuelles ou physiques ou les deux durant leur enfance. (10)
- Maladies musculaires :90% des femmes atteintes de fybromyalgie auraient subi des agressions sexuelles, physiques ou psychologiques durant l’enfance, l’adolescence ou au début de l’age adulte (13)
- Revictimisation : les femmes exploitées sexuellement pendant leur enfance se retrouvent souvent dans des situations dangereuses ou dans des relations où elles sont exploitées. Il existe un lien étroit entre l’inceste et l’expérience ultérieure d’agression sexuelle, de violence conjugale ou d’autres formes de violence sexuelle. (14)
- Problèmes affectifs : une forte majorité des victimes d'inceste vivent difficilement leurs rapports avec les hommes, et environ 40% d'entre elles ne se sont jamais mariées. (10)
- L’automutilation : le nombre des victimes d’inceste présentant des gestes d’automutilations (brûlures, entailles, coupures) atteint 58 % dans certaines études.
Beaucoup de victimes ignorent longtemps que ces troubles et conséquences peuvent être causés par l'inceste. [10]
La justice
- 90 % des cas d’infractions sexuelles faites sur les enfants ne sont pas déclarées aux autorités (15).
- L’inceste constitue 20% des procès d'Assises en France. (3)
- 64% des européens interrogés jugent la législation concernant les violences sexuelles sur enfants insuffisante. (6)
- 91% des européens interrogés souhaitent l’application de peines plus sévères. (6)
Les comportements
- La torture jour après jour : 85% des cas d'inceste durent plusieurs années (15). Ils sont toujours accompagnés de mauvais traitements psychologiques et souvent de violence physique. (17)
- Les appels au secours : 78 % des adolescents fugueurs déclarent des sévices de la part de leur parent dans l'année qui précède la fugue (18)
- La loi du silence : de 42,5% à 50% des personnes n’avaient jamais parlé des violences subies avant d’être interrogées. (19) (20)
- Le déni : jusqu’à 50% des victimes ne se souviennent d’avoir été exploitées qu’après plusieurs années. Ce souvenir est généralement éveillé par un élément de la vie adulte. (21)
- Le rejet : Il existe bien souvent une complicité familiale, la mère hésitant à briser son ménage, ou résistant difficilement à l'emprise de son mari. Dans les dictatures familiales, il y a souvent rejet de l'enfant par la mère. (16)
- La révélation :50% parlent des violences qu’ils subissent avec des amis ou ceux qui prennent soin d’eux (en général leur mère). (22)
Sources
- Santé et services sociaux du
Québec, Canada, site Une agression sexuelle c’est quoi ?
- CRIPCAS Centre de
recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions
sexuelles, Québec, Canada.
- SNATEM Service National d’Accueil
Téléphonique pour l’Enfance Maltraitée : Etude SNATEM 2001, France.
- Salbreux et Charmasson ou Sullivan et
Knutson, 2000
- Santé
et services sociaux du Québec Canada
- Dialogue européen, 1999 : L’abus
sexuel des enfants en Europe Ed. Conseil de l’Europe p 6.
- Macdonald, 2001 : L’abus sexuel des
enfants en Europe Ed. Conseil de l’Europe p 27.
- HAMEL et CADRIN, op. cit., p.
36.
- http://www.lousonna.ch/psycho/anorexie/index.html.
- L’INCESTE ENVERS LES FILLES : ÉTAT DE LA
SITUATION : Québec, Conseil du statut de la femme.
- HILL, Kathryn. Adult Survivors of Child
Sexual Abuse, fiche d'information, Centre national d'information sur la
violence dans la famille, Ottawa, Canada 1992.
- COMITÉ PERMANENT DE LA SANTÉ ET DU
BIEN-ÊTRE SOCIAL, DES AFFAIRES SOCIALES, DU TROISIÈME ÂGE ET DE LA
CONDITION FÉMININE (sous-comité sur la condition féminine), La guerre
contre les femmes, Ottawa, Gouvernement du Canada, juin 1991, p. 14.
- Goldberg et al Disabil. Rehabil.
1999 ;21 (1) :23-30 ; Boston, USA
- Diana
E.H. Russell, The Secret Trauma: Incest in the Lives of Girls and Women,
New York : Basic Books, Inc., 1986, pp. 157-173.
- Fondation
Marie Vincent Québec, Canada, site « L’inceste : parlons en»
- Foucault P. (1990) L'abus sexuel.
Montréal: ed. Logiques
- Sgroi, 1982, cité dans Limites. La
violence sexuelle envers les enfants et les jeunes. SFA-ISPA,
1993.
- Farber,
E.A. & Egeland, B. 1987. Invulnerability
among abused and neglected children. In E.J. Anthony & B. Cohler
(Eds.), The invulnerable child. New York: Guilford Press.
- Wetzels, 1997, Allemagne : L’abus
sexuel des enfants en Europe Ed. Conseil de l’Europe p 91.
- Enveff Enquête nationale sur les
violences envers les femmes en France 2000 - Secrétariat d'État aux (21)
Wendy Maltz et Beverly Holman, Incest and Sexuality: A Guide to
Understanding and Healing Toronto : Lexington Books, 1987, p.4.
- Wattam et Woodward, 1996 : L’abus
sexuel des enfants en Europe Ed. Conseil de l’Europe p 10. Droits des
Femmes France.
- COLLECTIVE PAR ET POUR ELLE, op.
cit., p. 33-34 et FINKELHOR, op. cit., p. 11. Ce dernier
écrit : “De poursuivre des explications d'ordre psychologique qui remontent
au passé de l'agresseur, c'est d'après moi une poursuite inutile car les
agresseurs ne sont pas si différents de la population en général.”
- COLLECTIVE PAR ET POUR ELLE, op.cit.,
p. 33-34.
- DRIVER et DROISEN, op. cit., p.
12.
- Hélène MANSEAU, L'abus sexuel et
l'institutionnalisation de la protection de la jeunesse, Sillery, Presses
de l'Université du Québec, 1990, p. 87.
- Judith
L. HERMAN, “Recognition and treatment of incestuous families”, International
Journal of Family Therapy, vol. 5, 1993, p. 81 à 91.
- MOISAN,
op. cit., p. 39.
- “Sexuellement agressive à 3 ans!” La
Presse, le 26 novembre 1989, p. A-3.
- RYAN, 1976, cité par NOËL, op.cit.,
p. 147.
- Voir entre autres, Lise CLOUTIER, “Une
histoire qui doit finir”, La Gazette des femmes, novembre – décembre
1990, volume 12, no 4, p. 17, op. cit. p. 17.
- Camille MESSIER, Des enfants et des
jeunes, victimes d'abus sexuels, la problématique des abus sexuels
d'enfants et, plus particulièrement, d'inceste père-fille, Comité de la
protection de la jeunesse, p. 28.
- DRIVER
et DROISEN, op. cit., p. 31, rapporte que : “the judicial inquiry
into the Cleveland child abuse cases in the North of England was told in
1987 that one of a team of psychiatrists at one northern hospital
considered that the experience “probably enriched the lives of the
children (they) had seen”.
- Jean-François SAUCIER, op.cit.,
p. 5.
- BRICKMAN,
op. cit. p. 8.
- THOENNES et TJADEN, op. cit., p. 151.
J'aimerais souligner le chiffre suivant : 45% des victimes ont moins de 9 ans !!!
Et rajouter cet article également. Cela se passe au Maroc.
SOURCE : http://www.aivi.org - Maroc Hebdo
Pédophilie : Maroc : On n’épargne même pas les bébés
Pédophilie
: On n’épargne même pas les bébés
Publié le: 24-02-2007
Deux ans. C'est l'âge de la victime d'un crime pédophile
perpétré dans la commune de Dar Bouazza, près
de Casablanca.
Douar Bent El Gazar. Les
miséreux habitants de ce bidonville de Dar Bouazza, abrité des regards derrière
les luxueuses villas et bungalows balnéaires, auraient fort probablement
souhaité que l'on s'intéresse à leur village en tôle pour une toute autre
raison qu’une sordide histoire de pédophilie.
La petite Yasmine. K, deux ans à peine, aussi. Même si,écarquillant ses yeux de
bébé curieux, elle ne semble pas comprendre les raisons de l'agitation
alentour. La fillette ne voit plus «âami Aziz» (oncle Aziz), son oncle paternel,
qui venait à la maison chaque après-midi. Elle l'aimait bien pourtant, son
tonton-bonbon.
Celui qui lui offrait toujours une friandise et la portait sur ses hautes
épaules pour des promenades à travers les prés fleuris de sa bourgade natale.
Pourquoi lui a-t-il fait mal? Yasmine ne reverra probablement plus jamais son
oncle avant des années et gardera certainement de son proche parent le plus
douloureux et odieux des souvenirs. Et pour cause…
Aziz.K, 28 ans, célibataire, couturier de son état, a été surpris en flagrant
délit de viol sur sa petite nièce Yasmine. K par les éléments de la gendarmerie
de Dar Bouazza, dans un champ avoisinant au Douar Bent El Gazar.
Arrêté et interrogé, Aziz. K est passé aux aveux peu de temps après, affirmant
qu'il abusait sexuellement de la fillette depuis la fête de l'Aïd El Kébir
(voilà un mois et demi environ), expliquant dans le détail comment il frottait
son pénis contre l'appareil génital de la petite Yasmine après lui avoir retiré
sa couche-culotte.
L'accusé est en revanche demeuré muet quant aux raisons qui l'ont poussé à
commettre ces actes. Aziz. K avait été dénoncé quelques jours plus tôt par son
frère aîné, Jelloul.K, le père de Yasmine, lui-même alerté par son épouse à la
suite des avertissements d'une voisine.
Cette dernière avait été témoin par hasard, quelque temps auparavant, des
agissements de l'inculpé. Comme Bouchra, la maman de Yasmine, la voisine en
question n'a jamais douté un seul moment des desseins abjects du jeune Aziz,
réputé dans tout le douar pour sa gentillesse et sa piété.
De nombreux habitants du bidonville prétendent même que l'agresseur de la
petite Yasmine fait partie de la mouvance islamiste d'Al Adl Wa Lihsane,
appartenance qu'aurait confirmée le moqqadem du douar à Najia Adib, présidente
de l'association Touche pas à mon enfant, qui s'est portée partie civile dans
ce dossier.
Najia Adib ne peut s'empêcher de réprimer un rire nerveux en rapportant les
menaces proférées à son égard et à celui d'autres membres de son ONG par la
famille de Aziz.K et son frère Jelloul ainsi que par d'autres habitants du
Douar Bent El Gazar.
«Heureusement que nous avions avec nous des représentants de la kiyyada. Nous
aurions sinon été bons pour une lapidation!», confie Najia Adib.
Contre toute attente, chez le père de Yasmine, la hantise de la malédiction
parentale (sakht el walidine) et de l'opprobre sociale a en effet été plus
forte que son amour pour sa fillette.
Menacé de reniement par ses parents et “conseillé” par ses amis avec lesquels
il partage débats religieux et prières, Jelloul a fini par prendre la défense
de son frère Aziz, affirmant que ses aveux ont été arrachés sous la torture et
qu'il ne s'était rien passé sous prétexte que sa fille est toujours vierge.
Le ridicule ne tue pas, contrairement à l'ignorance. L'hymen ne se forme pas en
effet avant l'âge de sept ans et une pénétration aurait de toute évidence et
dans le meilleur des cas, exposé la fillette, bébé de 24 mois, à un très grave
traumatisme physique. Voire, et c'est loin d'être un scénario inenvisageable, à
une mort certaine.
A ce jour, les résultats des analyses de l'hôpital d'enfants d'Ibn Rochd ne
sont pas encore disponibles, mais Yasmine, à deux ans, est vraisemblablement
sujette à sa première infection sexuelle, à en croire les symptômes décrits par
sa mère (douleurs urinaires, pertes verdâtres et odorantes, etc).
Une mère analphabète, qui n'a pas compris pourquoi son bébé criait de douleur
en urinant. Et quand bien même l'aurait-elle su, quels moyens avait-elle pour
la faire ausculter et soigner?
Et, comme si la terrible souffrance de son bébé et la misère quotidienne ne
suffisaient pas, la mère de Yasmine a droit, en sus, aux coups de poing et
oeils au beurre noir distribués généreusement par son époux, qui lui reproche
de l'avoir incité à porter plainte contre son frère.
L'accusé, Aziz.K, est incarcéré actuellement au complexe pénitentiaire Oukacha,
à Casablanca, en attendant son procès, le 6 mars 2007, au tribunal de première
instance d'El Oulfa à Casablanca. Mais Najia Adib ne se berce pas trop
d'illusions quant au verdict.
La justice au Maroc est, à ses yeux, comme à tous ceux des militants pour la
protection de l'enfance, bien trop clémente à l'égard des pédophiles et tous
ceux qui abusent sexuellement de mineurs. Pour ne citer qu'elle, la dernière
affaire en date, celle du viol de Shérazade El Archi, une mineure de 15 ans,
lui a laissé un goût d'amertume.
Son agresseur, un travailleur marocain en Italie, a bénéficié d'un an de prison
avec sursis. Pourtant, l'article 485 du Code pénal marocain stipule clairement
que les abus sexuels sur mineurs sont passibles de 10 à 20 ans de prison.
«Nous réclamons uniquement que la loi soit appliquée. Est-ce trop demander? Que
signifient ces peines dérisoires, des avertissements à l'encontre de “vilains
garçons”? De qui se moque-t-on? Nous préfèrerions encore que les pédophiles
soient acquittés plutôt que d'annoncer en public des condamnations aussi
ridicules. Faute de preuves, je ne peux pas, à ce jour, affirmer dans quelles
affaires il y a eu corruption ou non.
Mais tout ce que je sais, en tant que mère et militante, c'est que si on laisse
la loi de l'argent et l'impunité régner dans nos tribunaux, il ne faut pas
s'attendre à ce que cette indolence et cette mansuétude découragent les
criminels pédophiles», conclut Najia Adib.
Maroc hebdo
LA LOI SUR LES INFRACTIONS SEXUELLES
Que dit la loi ?
La loi
française sur les infractions sexuelles
CODE
PENAL (Partie Législative)
Paragraphe 1 : Du viol
Article 222-23
Tout acte de pénétration
sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par
violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.
Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.
Article 222-24
(Loi n° 98-468 du 17 juin 1998
art. 13 Journal Officiel du 18 juin 1998)
Le viol est puni de vingt ans de
réclusion criminelle :
1° Lorsqu'il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ;
2° Lorsqu'il est commis sur un mineur de quinze ans ;
3° Lorsqu'il est commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité,
due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou
psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l'auteur ;
4° Lorsqu'il est commis par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par
toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
5° Lorsqu'il est commis par une personne qui abuse de l'autorité que lui
confèrent ses fonctions ;
6° Lorsqu'il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur ou
de complice ;
7° Lorsqu'il est commis avec usage ou menace d'une arme ;
8° Lorsque la victime a été mise en contact avec l'auteur des faits grâce à
l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non
déterminé, d'un réseau de télécommunications.
Article 222-25
Le viol est puni de trente ans de
réclusion criminelle lorsqu'il a entraîné la mort de la victime.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté
sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.
Article 222-26
Le viol est puni de la réclusion
criminelle à perpétuité lorsqu'il est précédé, accompagné ou suivi de tortures
ou d'actes de barbarie.
Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté
sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.
Des
autres agressions sexuelles
Article
222-22
Loi nº 98-468 du 17 juin
1998 art. 19 Journal Officiel du 18 juin 1998)
Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence,
contrainte, menace ou surprise.
Lorsque les agressions sexuelles sont commises à l'étranger contre un mineur
par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire
français, la loi française est applicable par dérogation au deuxième alinéa de
l'article 113-6 et les dispositions de la seconde phrase de l'article 113-8 ne
sont pas applicables.
Article 222-27
(Ordonnance nº 2000-916 du 19
septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er
janvier 2002)
Les agressions sexuelles autres
que le viol sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros
d'amende.
Article 222-28
(Loi nº 98-468 du 17 juin 1998
art. 13 Journal Officiel du 18 juin 1998)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19
septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er
janvier 2002)
L'infraction définie à l'article
222-27 est punie de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende :
1º Lorsqu'elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
2º Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou
par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
3º Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui
confèrent ses fonctions ;
4º Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur
ou de complice ;
5º Lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme ;
6º Lorsque la victime a été mise en contact avec l'auteur des faits grâce à
l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non
déterminé, d'un réseau de télécommunications.
Article 222-29
(Ordonnance nº 2000-916 du 19
septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er
janvier 2002)
Les agressions sexuelle autres
que le viol sont punies de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros
d'amende lorsqu'elles sont imposées :
1º A un mineur de quinze ans ;
2º A une personne dont la particulière vulnérabilité due à son âge, à une
maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état
de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.
Article 222-30
(Ordonnance nº 2000-916 du 19
septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er
janvier 2002)
(Loi nº 2003-239 du 18 mars 2003
art. 47 IX Journal Officiel du 19 mars 2003)
L'infraction définie à l'article
222-29 est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150000 euros d'amende :
1º Lorsqu'elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
2º Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par
toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
3º Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui
confèrent ses fonctions ;
4º Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur
ou de complice ;
5º Lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme ;
6º Lorsqu'elle a été commise à raison de l'orientation sexuelle de la victime.
Article 222-31
La tentative des délits prévus
par les articles 222-27 à 222-30 est punie des mêmes peines.
Article 222-31-1
(inséré par Loi nº 2005-1549 du
12 décembre 2005 art. 31 I Journal Officiel du 13 décembre 2005)
Lorsque le viol ou l'agression
sexuelle est commis contre un mineur par une personne titulaire sur celui-ci de
l'autorité parentale, la juridiction de jugement doit se prononcer sur le
retrait total ou partiel de cette autorité en application des dispositions des
articles 378 et 379-1 du code civil.
Elle peut alors statuer sur le retrait de cette autorité en ce qu'elle concerne
les frères et soeurs mineurs de la victime.
Si les poursuites ont lieu devant la cour d'assises, celle-ci statue sur cette
question sans l'assistance des jurés.
Article 222-32
(Ordonnance nº 2000-916 du 19
septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er
janvier 2002)
L'exhibition sexuelle imposée à
la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an
d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.
Article
227-22
(Loi nº 98-468 du 17 juin
1998 art. 13, art. 16 Journal Officiel du 18 juin 1998)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22
septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(Loi nº 2004-204 du 9 mars 2004 art. 6 VII Journal Officiel du 10 mars 2004)
Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d'un mineur est
puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. Ces peines sont
portées à sept ans d'emprisonnement et 100000 euros d'amende lorsque le mineur
est âgé de moins de quinze ans ou lorsque le mineur a été mis en contact avec
l'auteur des faits grâce à l'utilisation, pour la diffusion de messages à
destination d'un public non déterminé, d'un réseau de télécommunications ou que
les faits sont commis à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif ou,
à l'occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d'un tel
établissement.
Les mêmes peines sont notamment applicables au fait, commis par un majeur,
d'organiser des réunions comportant des exhibitions ou des relations sexuelles
auxquelles un mineur assiste ou participe.
Les peines sont portées à dix ans d'emprisonnement et 1 000 000 Euros d'amende
lorsque les faits ont été commis en bande organisée.
Article 227-23
(Loi nº 98-468 du 17 juin
1998 art. 17 Journal Officiel du 18 juin 1998)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22
septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(Loi nº 2002-305 du 4 mars 2002 art. 14 Journal Officiel du 5 mars 2002)
(Loi nº 2004-204 du 9 mars 2004 art. 6 VIII Journal Officiel du 10 mars
2004)
(Loi nº 2004-575 du 21 juin 2004 art. 44 Journal Officiel du 22 juin 2004)
Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre
l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette
représentation présente un caractère pornographique est puni de trois ans
d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende. La tentative est punie des mêmes
peines.
Le fait d'offrir ou de diffuser une telle image ou représentation, par quelque
moyen que ce soit, de l'importer ou de l'exporter, de la faire importer ou de
la faire exporter, est puni des mêmes peines.
Les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75000 euros d'amende
lorsqu'il a été utilisé, pour la diffusion de l'image ou de la représentation
du mineur à destination d'un public non déterminé, un réseau de
télécommunications.
Le fait de détenir une telle image ou représentation est puni de deux ans
d'emprisonnement et 30000 euros d'amende.
Les infractions prévues aux deuxième, troisième et quatrième alinéas sont
punies de dix ans d'emprisonnement et de 500 000 Euros d'amende lorsqu'elles
sont commises en bande organisée.
Les dispositions du présent article sont également applicables aux images
pornographiques d'une personne dont l'aspect physique est celui d'un mineur,
sauf s'il est établi que cette personne était âgée de dix-huit ans au jour de
la fixation ou de l'enregistrement de son image.
Article 227-24
(Ordonnance nº 2000-916 du
19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le
1er janvier 2002)
Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce
soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent ou pornographique
ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire
commerce d'un tel message, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 75000
euros d'amende lorsque ce message est susceptible d'être vu ou perçu par un
mineur.
Lorsque les infractions prévues au présent article sont soumises par la voie de
la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui
régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des
personnes responsables.
Article 227-25
(Loi nº 98-468 du 17 juin
1998 art. 18 Journal Officiel du 18 juin 1998)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22
septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
Le fait, par un majeur, d'exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise
une atteinte sexuelle sur la personne d'un mineur de quinze ans est puni de
cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende.
Article 227-26
(Loi nº 94-89 du 1 février
1994 art. 15 Journal Officiel du 2 février 1994 en vigueur le 1er mars 1994)
(Loi nº 95-116 du 4 février 1995 art. 121 Journal Officiel du 5 février
1995)
(Loi nº 98-468 du 17 juin 1998 art. 13, art. 19 Journal Officiel du 18 juin
1998)
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22
septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(Loi nº 2002-305 du 4 mars 2002 art. 13 Journal Officiel du 5 mars 2002)
L'infraction définie à l'article 227-25 est punie de dix ans d'emprisonnement
et de 150000 euros d'amende :
1º Lorsqu'elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par
toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
2º Lorsqu'elle est commise par une personne qui abuse de l'autorité que lui
confèrent ses fonctions ;
3º Lorsqu'elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d'auteur
ou de complice ;
4º Lorsque le mineur a été mis en contact avec l'auteur des faits grâce à
l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non
déterminé, d'un réseau de télécommunications.
Article 227-27
(Ordonnance nº 2000-916 du
19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le
1er janvier 2002)
Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un
mineur âgé de plus de quinze ans et non émancipé par le mariage sont punies de
deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende :
1º Lorsqu'elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou
par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
2º Lorsqu'elles sont commises par une personne qui abuse de l'autorité que lui
confèrent ses fonctions.
03 mars 2007
COUTS BANCAIRES
11- Réduire les coûts bancaires :
- Les tarifs bancaires seront réglementés par l’Etat : les agios et les pénalités liées aux incidents de paiement seront plafonnés et feront systématiquement l’objet d’une facture.
- L’Etat créera un service universel bancaire de base, favorisant les prêts sociaux et le micro-crédit.
- Afin de prévenir le surendettement, la publicité pour les prêts à la consommation sera réglementée et les établissements financiers qui octroieraient un crédit à des personnes non solvables seront sanctionnés. Ils devront participer au règlement des situations de surendettement à parité avec les organismes publics.
Evolution des coûts bancaires Les militants CFDT sont également
intervenus dans de nombreuses entreprises sur les conséquences des
pratiques de tarification excessive sur les conditions de travail.
LUNDI 21 FÉVRIER 2005
Une étude réalisée par « Le Monde - Argent » conclue à une certaine
accalmie, voire un certain recul des services facturés par les Banques.
Ce changement d’attitude est essentiellement dû à l’intervention des
Pouvoirs Publics faisant suite aux plaintes répétées des organisations
de consommateurs dénonçant l’inflation des tarifs bancaires.
Si les Pouvoirs Publics n’ont pas réussi à obtenir une baisse formelle
des produits facturés, les Banques se sont engagées à mettre fin à
certains dérapages (frais de fermeture des comptes, communication des
tarifs, comparaison des coûts, communication en langage moins
technique, etc...). Ces engagements devraient être concrétisés d’ici la
fin de l’année. Les clients vont vivre de nouvelles
relations bancaires avec la levée, en mars, de l’interdiction de
rémunérer les comptes chèques. Bien que de grands réseaux bancaires ont
indiqué ne pas souhaiter rémunérer les comptes à vue, des
établissements de petite taille, notamment d’origine étrangère
pourraient proposer une rémunération attractive. Les intérêts versés
chez nos voisins européens peuvent atteindre 6%, mais cette
rémunération est loin de compenser une tarification des services
souvent bien supérieure à celle en vigueur en France. En 2003, la
tarification moyenne des banques s’élevait à 130 € en France, à 150 €
en Italie, 165 € en Allemagne et à 170 € au Royaume-Uni. Point de vue bien optimiste ! selon Sociétés Banques Sociétés Financières Un autre point de vue plus radical : Zero frais Les frais bancaires diffèrent d'une banque à l'autre mais également d'une région à l'autre ! Mais difficile de se passer d'une banque. C'est pour cela qu'il faut protéger les intérêts des usagers et les protéger du surendettement. les taux de crédit pouvant atteindre 20% soit un cinquième de la somme empruntée, ce qui est énorme ! Le plus étonnant est que l'on continue de recevoir des sollicitations de sociétés de crédit alors que vous êtes en surendettement ! Il faut responsabiliser ces sociétés !
LA VOIX EST LIBRE
Partie 1 de l'émission
Le reste plus tard !
Pour toux ceux que ça intéresse, je peux vous envoyer l'émission en format 3GP pour le mettre sur votre portable !
Jérôme Rivière toujours aussi peu crédible et Patrick avec des réponses claires et proches du concret. Bravo Patrick !
02 mars 2007
CIMES BLONDES
CIMES BLONDES
Les valises du temps à la
main
J’ai traversé des plaines
Visages inconnus à la
chaîne
Devant mon âme d’airain
Dans ton regard j’ai plongé
Défiant les lois des
humains
Comme un pieux et vaillant
guerrier
Aux cimes blondes des
lendemains
Mon corps tremblait de
pourquoi
L’âme fière et soudaine
Les sens n’ayant plus de
voix
Que l’antre de mes veines
J’avançais, agonisant de je
ne sais quel chagrin
Les lèvres pâles le regard
brûlant
Les yeux clos j’avançais,
guidée par tes mains
Je crois que je n’écoutais
plus le temps
Si frivoles mes pensées me
portaient
Combien de fleuves
aurais-je traversé
Combien de cimes aurais-je
gravies
Combien de jours combien de
vies ?
Mon corps tremblait de pourquoi
Défiant les lois des
humains j’ai dérobé
Le peu qui m’était offert
de toi
Mon corps tremblait et mon
âme, tu l’avais déjà volée…
CORINA LAVIL