29 mars 2007
A VOIR
Absolument ! Un petit zap sympa trouvé sur Bleu Horizon !
Profitez-en pour aller voir le site du monde interactif qui vous permet de comparer les différents programmes de tous les candidats dans plein de domaines. En même temps, il y a tous les instituts de sondages : Le Monde.
POUR LE PLAISIR
Hum... Pour le plaisir, rien que pour le plaisir... Encore et encore, sachant que Ségolène ne se trouve plus qu'à un point de Nicolas Sarkozy... C'est sur le Nice Matin d'aujourd'hui !
AVEC LE DRAPEAU
AVEC Patrick MOTTARD et Dominique BOY-MOTTARD
A télécharger ici :
Segolene_23Mars2007_Fond3
Segolene_23Mars2007_Fond3_1280_Drapeau_copie
Segolene_23Mars2007_Fond3_1280_Drapeau_Mottard_copie
AVEZ-VOUS OUBLIE ?
Madame Royal, avez-vous oublié votre intervention, en tant que ministre déléguée à la famille et à l'enfance, en novembre 2000, concernant entre autres l'inceste ? Je vous cite :
Je sais, pour m’y être engagée, combien il est
difficile de lever le tabou de l’inceste et de la pédophilie qui sévit dans
certaines institutions à vocation pourtant éducative : pour nous,
Français, l’expérience d’autres pays (comme, par exemple, le Royaume-Uni qui a
pris des décisions récentes d’aide aux jeunes victimes de ces pratiques) serait
précieuse. Comme a été précieuse, lorsque nous avons entrepris de combattre le
bizutage (ces rites initiatiques cruels et dégradants qui étaient en vigueur
dans nombre de nos établissements éducatifs et sportifs), la réaction
scandalisée d’étudiants allemands élèves de l’Ecole des arts et métiers et de
classes préparatoires de haut niveau qui ont publiquement dénoncé ces pratiques
barbares. Nous voir dans le regard des autres, fût-il critique, nous a aidés.
Est-ce si loin, ou, en tant que candidate à la présidentielle, cela ne vous concerne plus ?
ou encore,
«Enfance maltraitée, traitons-la mieux»
Journée nationale de l’enfance maltraitée
Grand amphithéâtre de la Sorbonne
(Clôture)
26 septembre 2000
Les enfants et les jeunes ne sont pas objets passifs mais sujets de protection. Ils ont leur mot à dire (ce que reconnaît, dans la procédure judiciaire, la possibilité de recourir à un administrateur ad hoc) et un pouvoir de résistance qui est une dimension de la lutte contre les maltraitances dont ils peuvent être l’objet. La famille, première éducatrice, peut et doit les armer sans les alarmer inutilement. L’école également, dans le cadre de l’éducation à la vie et à la sexualité, en diffusant
une culture de la responsabilité et du respect (de soi, des autres), en fortifiant leur aptitude à dire non à bon escient (dès la maternelle et avec des mots adaptés au jeune âge des élèves, on peut aborder le sujet en expliquant que «le corps de l’enfant n’est pas un jouet»).
Avez-vous oublié ceci aussi ?
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Donc je pose la question à nouveau : que comptez-vous faire ? Toujours aucune réponse à mes mails. Que comptez-vous mettre en place pour l'enfance maltraitée, violée, torturée ?
Sue le site AIVI.org, d'autres victimes d'autres candidats, ont reçu une réponse, même si elle n'est pas significative dans le combat que ces candidats pourraient mener, même si elle n'apporte pas une réponse, au moins, c'est une réponse, un minimum de compassion, peut-être moins, de "considération". Et vous ?
SUR LA REFORME DE LA LOI DADVSI
Ségolène Royal favorable à une réforme de la loi Dadvsi et au principe d’une licence globale
Source : Par
Estelle Dumout
ZDNet
France
27 mars 2007
Dans un livre
d'entretiens, la candidate du PS s'exprime sur les nouvelles technologies. Elle
déclare vouloir revenir sur la loi Dadvsi, fait des propositions sur la
rétribution des ayants droit et veut développer la formation à internet et
l'aide à l'équipement informatique.
Ségolène a chargé Michel Rocard de rédiger un rapport «sur les enjeux du numérique», qui servira de base à ses propositions. Il doit le remettre durant la première semaine d'avril.
En attendant, Ségolène Royal donne quelques pistes dans Maintenant, son livre d'entretiens avec Marie Françoise Colombani, journaliste au magazine Elle, paru ce 27 mars.
Elle y évoque tout d'abord le problème du téléchargement de fichiers et les sanctions encourues par les internautes depuis l'adoption de la loi Dadvsi (droit d'auteur et droit voisins dans la société de l'information) en août 2006. Ségolène Royal qualifie le texte de «cadre juridique dépassé, qui défend un modèle technique et obsolète, n'apporte rien aux créateurs et prend le contre-pied d'une pratique massive au lieu de l'organiser». Et de dénoncer: «c'est un combat d'arrière-garde qui fait perde du temps à la France».
Elle propose donc de «reprendre ce chantier en concertation avec tous les professionnels», et estime que la solution passe par la combinaison de plusieurs modèles économiques et modes de rétribution. La candidate cite trois sources de recettes possibles pour le secteur culturel: tout d'abord les «revenus directs, la vente de fichiers se substituant pour une part à la vente des CD».
Ensuite les «revenus indirects, ce qui suppose que les intermédiaires (webradios, plates-formes de P2P) reversent une partie de leur chiffre d'affaires aux titulaires de droit d'auteur en contrepartie de la possibilité d'exploiter commercialement leurs oeuvres».
Développer l'accès internet pour tous les Français
Troisième source: «les revenus mutualisés, qu'il s'agisse de redevance pour copie privée ou d'un système forfaitaire pour les échanges gratuits entre personnes». L'expression n'est pas prononcée explicitement, mais cette proposition ressemble fortement à la licence globale, soutenue par plusieurs députés socialistes lors de l'examen de la loi Dadvsi en décembre 2005. Cette disposition consiste à ajouter une surtaxe mensuelle à l'abonnement des FAI, tout en permettant à l'internaute le téléchargement illimité des oeuvres en peer-to-peer.
D'abord adoptée par les députés, elle a ensuite été supprimée à la faveur d'une seconde lecture, suite aux protestations des maisons de disques en particulier. Après les débats, Ségolène Royal s'était prononcée en faveur de la licence globale.
Autre thème abordé dans son livre: le développement de l'accès à l'internet. La candidate PS part du constat qu'il y a de «moins en moins d'emplois compatibles avec l'ignorance des technologies de l'information». Elle met donc l'accent sur l'éducation, en soulignant que les méthodes d'enseignement doivent s'approprier cet outil. Par ailleurs, «la formation professionnelle doit apporter à ceux qui n'ont pas eu l'occasion de se familiariser avec internet les aptitudes nécessaires pour en maîtriser l'usage».
Dernières priorités: une aide à l'équipement informatique, sous condition de ressources; et une proposition plutôt floue, «une adresse internet» (courrier électronique ou nom de domaine?) pour chaque Français.
MES COMMENTAIRES
1-Elle propose donc de «reprendre ce chantier en concertation avec tous les professionnels»
J'espère que Ségolène n'oubliera pas les associations de consommateurs qui sont à inclure dans le débat sinon, nous risquons une dérive et de voir nos droits bafoués.
2-Cette disposition consiste à ajouter
une surtaxe mensuelle à l'abonnement des FAI, tout en permettant à l'internaute
le téléchargement illimité des oeuvres en peer-to-peer.
Alors là, permettez-moi de pousser une gueulante et je ne mâcherai pas mes mots ! Cette surtaxe est absolument injuste et injustifiée, tous les internautes ne téléchargeant pas et n'ayant pas l'intention de télécharger (illégalement j'entends). Ce ne serait qu'une taxe supplémentaire s'ajoutant à bien d'autres comme l'éco participation et la taxe sur les disques durs, et j'en passe. Cela suffit ! Assez de taxes comme ça !
3-Dernières priorités: une aide à l'équipement informatique, sous
condition de ressources; et une proposition plutôt floue, «une adresse internet»
(courrier électronique ou nom de domaine?) pour chaque
Français
Pour cela oui. Comme je l'ai dit lors des débats participatifs, c'est important de nos jours que chaque foyer soit équipé d'un ordinateur mais que j'étais contre les ordinateurs portables (trop chers et trop onéreux si défection et changement de pièce). Quant à une adresse Internet, il est de plus en plus aisé de s'en fournir une, par contre je trouve intéressant le fait de posséder un nom de domaine.
Ce que j'avais proposé aussi, c'était un moyen pour chaque "Internaute" d'avoir un accès à une formation et une information (contrôle parental entre autres...)
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J'aimerais rajouter également l'injustice si on peut dire quand vous achetez :
1- des PC qui sont fournis avec des logiciels pré-installés
2- Des logiciels "fantômes" puisque les cd-roms ne sont plus fournis avec !
C'est-à-dire en clair, que les logiciels, même si vous ne vous en servez pas, eh bien, vous les payez quand même... Et pas la peine de demander un remboursement, vous ne l'aurez pas.
Ensuite, maintenant la mode, c'est que vous sauvegardiez vous-même votre système d'exploitation et tout ce qui va avec, donc les pilotes, les logiciels déjà fournis avec (etc...), pas forcément faciles à trouver si vous changez de config... Bref, vous avez intérêt à ne pas avoir de problème et à vous y connaître en informatique... Ce qui n'est pas le cas dans la majorité des cas....
C'est normalement, ce qu'on appelle de la vente forcée...
NE DEVRAIT-IL PAS Y AVOIR UNE TAXE SUR LA VENTE FORCEE ???
PRENDRE LE RISQUE d'un nouveau référendum sur les institutions européennes
A l'occasion de la présentation, à Paris, d'un rapport sur l'Europe
sociale de Jacques Delors, ancien président de la Commission
européenne, et Poul Nyrup Rasmussen, président du Parti socialiste
européen, Ségolène Royal s'est exprimée sur l'organisation d'un nouveau
référendum sur les institutions européennes. C'est une "obligation démocratique", après le rejet du traité constitutionnel par les Français en mai 2005. Ségolène Royal s'est dite "prête à prendre ce risque politique". Elle a précisé que "ce référendum interviendra en même temps que les élections au Parlement européen, le 14 juin 2009. C'est très court, il faudra entre-temps faire la preuve que l'Europe avance", citant comme "preuves", la création d'un salaire minimum européen, la lutte contre le chômage et les délocalisations, l'investissement dans la recherche et "la préparation de l'après pétrole". "Il faudra mettre en place un gouvernement économique (de la zone euro ndlr) et le faire correctement fonctionner. L'objectif de ce gouvernement économique, ce ne sera pas seulement la lutte contre l'inflation comme c'est le cas aujourd'hui mais également la croissance et l'emploi. Pour cela, je souhaite que les compétences de la banque centrale soient élargies. C'est une idée qui n'est aujourd'hui en Europe pas consensuelle. Si l'Europe se relève et devient efficace, les Français accepteront de lui donner des institutions pour fonctionner mais pas l'inverse". Ségolène Royal a ensuite déclaré que "si la France est bien notre patrie, l'Europe est aussi notre nouvelle frontière". Défendre en même temps la nation et l'Europe, "non seulement ce n'est pas incompatible mais les deux sont étroitement liées". RIEN A AJOUTER ! (no comment) |