09 avril 2007
CLIC CLIC
Ce sont les "adhérents cliqueurs" qui aiment le plus Ségolène ? Réponse : non, même si...
Selon l'article du Nice-Matin du 30 mars :
Le « camarade » qui passe
mal !
D'ici à comprendre que sauf victoire de Ségolène Royal, on ne reverra pas la
plupart des cliqueurs de sitôt, il n'y a qu'un pas. « On peut en effet
affirmer sans trop se tromper que 80 % d'entre eux étaient venus voter Ségolène
», confirme Patrick Mottard, leader de l'opposition socialiste au conseil
municipal niçois.
Plus « Ségoléniste » que socialiste ? « On a des codes au PS. Comme à l'UMP
sans doute. Et bien, le jour de la primaire, j'ai bien senti que mon "
bonjour camarade, comment tu vas " passait mal auprès des cliqueurs »,
raconte une militante des quartiers nord de Nice.
C'est plus une volonté de ne pas voir se reproduire avril 2002 (ça ouf!) et en même temps une adhésion "ségoléniste", ce qui n'est pas vraiment un acte de militantisme, et même si c'est un acte "noble" en ces temps-ci de campagne électorale (après tout, ces personnes n'étaient pas obligées d'adhérer pour voter !), pour moi, "appartenir au Parti Socialiste, ce doit être un choix de coeur. Je suis de gauche, on ne peut pas dire que les valeurs de droite répondent à mes questions et mes priorités.
Par contre, il faut savoir que ces adhésions répondent à une prochaine échéance électorale interne, à Nice notamment, les investitures PS aux municipales et l'enjeu est de taille à Nice. J'ai assisté à cette bataille acharnée pour les adhésions. Mais je crois que ces nouvelles adhésions ne suffiront pas à faire la différence entre les candidats officiels du PS aux municipales de la ville de Nice. Du moins, je l'espère, je fais partie peut-être de ces adhérentes naïves qui croient qu'il existe de réels militants.
Apparemment, parmi ces adhérents cliqueurs, le terme de "camarade" gêne... Je ne sais pas, peut-être attendaient-ils plus de militantisme ségoléniste ?
Dans les sections,
l'engagement des adhérents du Net a été souvent ressenti comme une adhésion
passion plus que comme un choix strictement politique. Thierry H., 42 ans,
commercial dynamique, ne dément pas. Lui, fait partie des cliqueurs d'un jour :
« J'ai cliqué sur le net pour deux raisons : la candidature de Ségolène
Royal me séduisait et je pensais qu'elle seule pourrait nous éviter un nouveau
21 avril 2002. Mon engagement était plus symbolique qu'autre chose ! »
Thierry ne se cherche aucune excuse. Et très honnêtement d'ailleurs s'explique
sur son désir... d'anonymat : « Je ne suis pas sûr qu'au boulot, le fait
d'être catalogué adhérent du PS soit particulièrement bien vu ».
Peut-être le militantisme n'est-il pas aussi fort selon les sections ? Je ne peux pas le dire, on ne peut faire partie que d'une section... Peut-être trop d'échéances électorales rapprochées ? Trop d'intérêts personnels, d'ambitions ? L'ambition, il faut en avoir, sinon, inutile de faire de la politique ! Mais elle ne doit pas prendre le premier pas.
Qu'est-ce que militer ? Plusieurs facteurs rentrent en compte : c'est croire en son parti, en tout premier lieu. Croire ne signifie pas suivre TOUTES les directives les yeux fermés. On peut apporter ses idées, on peut apporter son grain de sable à l'édifice. Pour cela, il faut être actif, et mener la bataille tous les jours. Ce n'est pas forcément une bataille! mais on peut s'en prendre plein la gu.... parfois ! C'est pour ça qu'il est important de croire. C'est aussi avoir des dirigeants capables de mener la barque, car elle est prête à chavirer à tout instant.
En théorie, la fédération
des A.-M. du PS aurait ainsi deux fois plus de militants qu'en mars dernier. En
théorie seulement. Si la vie des sections n'a jamais été aussi dense, si « là
où - dixit Patrick Allemand - on peinait à trouver des bras pour
distribuer 100 000 tracts, ils partent aujourd'hui en quatre jours »
... Ils resteraient donc fantômes ces "adhérents ? Une partie oui, une partie non. Je connais des nouveaux adhérents qui participent comme ils le peuvent. Pas facile quand vous bossez 7 jours sur 7, comme une des adhérentes qui s'est libérée une soirée et est pourtant venue à une des réunions.
Militer, c'est aussi parler autour de soi, c'est partager ses idées au quotidien, c'est blogger...
Toute contribution est importante (quel que soit le parti...)
Allez, un petit clic ?
Cendra
C'EST VRAIMENT PARTI !
Bon, cette fois-ci, c'est pour de bon ! A 00H00, les campagnes officielles ont bien démarré !
selon l'AFP, donc : Cette campagne pour la présidentielle avait
commencé à 00H00, avec l'affichage sur les panneaux installés devant les 85.000
bureaux de vote et le début de la diffusion des clips radio-télévisés des 12
candidats.
En ce dimanche de Pâques, bien démarré pour la 2ème circonscription où 2 candidats avaient une légère avance, dont un qui avait "pignon sur rue" (François Bayrou) en pleine rue Dabray, rue de grand passage..., et de l'autre côté Marie-Georges Buffet, côté trottoir... ça commence bien la démocratie !
08 avril 2007
BIENTOT
... Le portrait de personnages, d'élus, de poètes... et plus... de Nice. Je vais y travailler. En fait, je m'aperçois que je connais peu ma ville, ville dans laquelle je ne suis pas née...
Et peut-être de Bretagne, de Londres et du Maroc ?
PLUS
Je ne t’écouterai plus
Je ne te chanterai plus
Je ne te connais plus
Tu ne donnes rien, tu prends
Les visages à la ronde
Pleine d’inconnus
De regards de fronde
D’amères vagabondes
Que leurs pas inondent
Aux silences de glace
Aux errements de place
En place que rien n’efface
De la mémoire déçue
Je ne te rêve plus
Je ne t’entends plus
Je ne te crois plus
Tu ne donnes rien, tu prends
Corina Lavil
07 avril 2007
VIVRE LIBRE
A mon père… et aux autres trous du cul
VIVRE LIBRE
Vivre libre…
Libre de toi et tes mensonges
Libre de tout amour qui me ronge
De toute haine qui me laisse comme ivre
Aux rives incertaines de mon âme qui pleure…
J’avais rêvé de toi comme une infinie tendresse
Ton amour était un leurre
Un piège à cons fait de lianes et de laisses !
Vivre libre…
Comme tout sentiment qui s’éteint au firmament
Comme une larme aux joues d’une enfant…
Où je rêvais d’une galaxie, d’un univers…
Les yeux clos et le cœur ouvert…
Mais aujourd’hui, les yeux à l’envers
Je regarde à l’intérieur de moi-même
En quête d’ombres je fuyais la lumière
Astre pâle de tes paupières…
En quête d’un doux « je t’aime »...
Enfant, je courais pieds nus vers toi…
Les bras en avant, la lune dans mes bras…
J’aurais cueilli toutes les roses
Me couvrant d’épines et ne t’apporter que leur douceur
J’aurais livré mes doutes j’aurais levé mes peurs
Traversé des rivières pour t’apporter ma fraîcheur…
Livré des batailles sans nom pour t’apporter la paix
Deviné le Rien pour te dire la Chose…
Oublié qui j’étais, oui, cela mais…
Je criais dans un langage sans non
Où la douleur faisait loi, où la douleur me prenait
Et ne prendrait que moi…
Par monts et par vaux, parvenir à lâcher prise
J’engrangeais des maux et par delà même me libérais en mots.
Vivre libre… Quelle surprise !
Quel soulagement ce serait, vivre sans ta loi ?
Vivre sans cette sourde tourmente
A flots sans cesse renouvelés, et vagues tout à fait
différentes !
Vivre libre…
Sans le savoir tu m’as enchaînée à ton passé
Et la femme que j’ai du mal à être, je ne sais
Je ne vis, je ne crains, je tremble, je frémis…
Vivre libre… Pourtant…
Aimer d’un amour de sang
C’est vivre enchaîné.
CORINA LAVIL
PETITES PRECISIONS
... et quelques fleurs...
Certains de ces poèmes peuvent dater d'il y a quelques années. Et même 20 ans...
Je les ai relus, là maintenant, eh bien , je les trouve fichtrement beaux mes poèmes ! waow... Beh, ça fait pas de mal de s'envoyer quelques fleurs parfois...
06 avril 2007
AUBE
AUBE
J'ai posé ma tête sur ton épaule
Ai fermé les yeux lentement
Ai respiré l'air fortement
Pour calmer mes peurs
Pour chasser mes frayeurs
J'ai pris ton corps dans mes bras
Je t'ai serré contre moi
Et mes lèvres ont souri
Et mes frayeurs sont parties
J'ai posé ma tête sur ton épaule
La vie c'est pas toujours drôle
Alors j'ai posé mes lèvres sur les
tiennes
Je t'ai embrassé à perdre haleine
Et mon cœur a souri
Et mes soucis sont partis
J'ai mis ta main dans la mienne
J'ai oublié qu'existait la haine
Et mes yeux sont devenus Amour
Et l'aube est devenue Jour
CORINA LAVIL
J'ai écrit ce poème quand j'étais au lycée ! ça fait, euh... très longtemps.......
LES VOIES DU PASSE
LES VOIES DU PASSE
Ces âmes lourdes et incertaines
Sont comme des voyageurs dans une oasis sans eau
En quête d’une rive -tels des oiseaux
Elles ne font que passer, mesurant leur haleine
Mesurant leur peine, à avancer
Cherchant à tout prix à se poser
Elles ont en souvenir des jours meilleurs
Des vagues irisées et des dauphins joueurs
Accompagnant leur traversée de vies
Paillettes d’étoiles, fragments d’éternité
Toutes solidaires, âmes-sœurs âmes-amies
Dans la Vérité
En quête d’être
Ces âmes ont oublié
Leur chemin de vie
Ces âmes ont joué
De folie meurtrière
D’abandon de leur vérité
D’abandon de Jahvé
Ces âmes lourdes et incertaines -pourtant-
Sont celles qui cherchent le pardon
Le pardon de maintes vies, tel un manant
Ces âmes dont je suis la quête infinie
Une myriade de pleurs et de cris sans nom
Dans l’obscurantisme du non-vouloir de ma vie
Les âmes blessées errent en ce monde
Pâles reflets de lumière
Petits êtres
Dans un être immense de pierre
Inféconde
D’amour
Quand arrivera le troisième jour ?
INCHALLAH
INCHALLAH
L’armure au
vent, il marche ainsi désormais.
Les ébats de
son coeur n’intéressent personne,
Dans le
froid, la douleur, la brume de la paix,
Dans un
monde que plus rien n’étonne,
Démarche
ondulante, bardé de rêves à vendre,
L’homme
allait ainsi dans les rues du destin.
L’homme dit
ainsi à qui voulut l’entendre :
Inchallah, que Dieu guide mon chemin !
A l’autre bout du monde, si proche, si loin,
Tortures et viols, homicides volontaires
Emanant de volontés d’Hommes de Grand Bien.
Où rien ne
pousse, sinon l’ivraie,
Où rien ne
vit, même pas les souvenirs, sinon les siens,
Sinon l’eau,
les tumultes et la sauvagerie recouvrée.
Tel un
fauve, souple, le regard de braise,
L’homme
avance encore plus proche de sa proie.
Elle, elle
dit que le soleil est chaud, que sa vie est foutaises,
Que même
l’ombre qui gagne sa solitaire voie,
Ne pourrait
la sauver du désarroi;
L’homme
avance encore plus proche de sa proie.
L’homme dit
ainsi : Tu ne mourras point,
Inchallah, que Dieu guide mon chemin !
Alors, la
brume de la paix se répand sur la femme.
Elle vibre,
son âme est en repos.
Elle frémit,
s’éloigne de cette chaude flamme
Que le
soleil bâtissait comme un fardeau.
La brume de
la paix l’endort peu à peu
Dans les
bras d’un homme qui l’enlace.
Et l’homme
dit ainsi à la femme : Je te veux.
Inchallah, Dieu donne à chacun sa place !
A l’autre bout du monde, si proche, si loin,
Tortures et viols, homicides volontaires
Emanant de volontés d’Hommes de Grand Bien.
Mais, à
l’autre bout de ce monde, un tout petit bout de terre.
La brume de
la paix est devenue mousseline,
Les bras de
l’amour sont devenus étau.
Le soleil
demeure chaud.
Les mots
cuisinent.
Inchallah !
Inchallah !
De l’autre
côté du monde, si proche, si loin,
La femme
fouille de son regard le restant des lettres
Eparpillées
tout au bout de ses mains.
Elle cherche
de tout son coeur l’ange de l’être,
En proie à
la désespérance et la déchéance,
Le démon de
la vie continue pourtant de la taquiner.
Autour
d’elle, la brume vaque à son occupation d’accoutumance,
Et le temps
et l’amour chatouillent le bout de son nez.
LA FEMME EN FLEURS
J'apprends la vie avec un
couteau dans le cœur
Certains apprennent le
bonheur
Avec une rose accrochée
aux belles heures
Et d'autres une épine
dans l'âme
Qui verse des flots de
larmes.
J'appréhende l'instant
qui mène à l'ailleurs
Au souffle, au bagage de
ses armes
Et le navire qui le porte
à l'âme sœur
Des rives souterraines de
la douleur
D'être une femme.
Mourir d'être née
Vogue vague de la mer qui
t'y a lancé
Tremblante du pouvoir de
donner
C'est sûr, dans les
méandres de ses douceurs
J'ai dû perdre une partie
de mon cœur...
J'apprends la vie avec un
couteau dans le cœur
Et les mots du silence
qui me sont gardés
Restent au silence de mon
être effarouché.
J'apprends la vie avec un
couteau dans le cœur
Le chemin est long - qui
mène au bonheur.
CORINA LAVIL